Disclamer : Sebastian et Grell appartiennent à Yana Toboso, mais l'auberge du Chat Perché est à mouaaaahahahaha.

Et voici donc le chapitre deux, qui comportera un lemon comme convenu. Et c'est du yaoi, aussi hein. Alors ceux et celles qui ne sont pas adeptes, c'est la p'tite croix rouge en haut à droite ! (NDC : Ou la flèche bleue en haut à gauche de l'écran, pour vous les fainéants comme moi qui ont la flemme de rouvrir une page web !).

Rating : bah... LEMON (mon tout premier soyez indulgent(e)s) ! Donc M !

Pairing: Sebastian x Grell, what else? XD

XxX

« Mais où est-il passé bon sang ? Ça fait une heure que je le cherche ! », maugréait Sebastian en arpentant les vieux quartiers de Londres.

Il était parti du manoir depuis bien deux heures et était arrivé en ville depuis plus d'une. Et toujours pas de machin fluo armé d'une tronçonneuse. « Bon Dieu (1*), qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça… ».

Soudain, il aperçut une ombre passer au coin d'une rue. Du coin de l'œil, il avait cru voir un tissu rouge accompagner ladite ombre. Bingo ! Il pressa le pas et rattrapa Grell qui semblait plongé dans ses pensées. Il se rapprocha de lui discrètement et posa sa main sur son épaule. En un éclair, Grell se retourna et abattit sa tronçonneuse sur le majordome. Celui-ci eut juste le temps de s'écarter avant que la lame ne le traverse. Quand le shinigami aperçut l'auteur de sa frousse, il poussa un long soupir et rangea son arme (2*). Devant le mutisme de l'autre homme, il engagea la conversation :

« Que me veux-tu, encore ?, soupira-t-il.

-Hum, rien je me baladais c'est tout, affirma le beau majordome.

-Et donc, quand tu te balades tu te sens obligé de me faire une frousse bleue ?

-Non.

-Et donc ?

-Et donc, reprit-il, je voulais juste te signaler ma présence.

-Depuis quand me la signales-tu ?, questionna le rouge, dubitatif.

-J'avais envie de te parler. C'est interdit ?, rétorqua agressivement Sebastian.

-Je suppose que non. Mais dis-moi, serais-tu énervé à tout hasard ?, demanda Grell, l'air de s'amuser comme un petit fou.

-Une heure que je te cours après, tu m'étonnes que je sois sur les nerfs, marmonna le beau brun.

-De quoi ?

-Rien. »

Un silence pesant s'installa entre les deux hommes, et aucun des deux ne semblait vouloir reprendre la parole. Sebastian, voyant que Grell allait partir, le retint par la manche. Interloqué, celui–ci ouvrit la bouche pour demander une explication. Mais aucun son n'en sorti.

Et pour cause, Sebastian venait de l'obstruer avec la sienne. Agréablement surpris, il ne se débattit pas et se laissa aller à l'étreinte possessive du majordome. Quand celui-ci le relâcha, Grell le regarda avec méfiance, se demandant quel coup fourré il lui préparait. Ce dernier pouffa et refondit sur ses lèvres, coupant court à toutes éventuelles protestations de sa proie. Car désormais, Grell était sa proie, et il n'était pas question de la laisser partir ! Mais apparemment, celle-ci n'en avait pas l'intention, et c'est avec joie qu'il ouvrit sa bouche à la langue taquine qui en demandait l'accès. S'ensuit alors un baiser fougueux (de-la-mort-qui-tue, s'il vous plait! hum…) pendant lequel Grell avait passé ses mains dans les cheveux de son vis-à-vis, et Sebastian sur ses hanches. Après quelques minutes d'échange de salive intensif, les deux hommes se séparèrent par manque d'oxygène.

Sans même se préoccuper de la réaction de Grell, Sebastian l'empoigna, tout sauf délicatement, et le traîna dans la ville à la recherche d'une auberge. Loin de s'en formaliser, Grell le suivait de bonne grâce, à moitié perdu dans ses fantasmes de « demoiselle en mal d'amour se faisant sauver pas son grand et beau et fort prince tout à fait charmant ». Et le voyant partir dans ses délires murmurés beaucoup trop mielleux à son goût, Sebastian s'arrêta, histoire de lui exposer son point de vue et de remettre les pendules à l'heure.

« Calme toi, je suis tout sauf ton « grand et beau et fort prince tout à fait charmant » pour reprendre tes dires.

-Ah ? Alors t'es quoi ?, demanda Grell, encore à moitié dans ses folies mièvres.

-Tout sauf ça, répondit-il avec une grimace de dégoût.

-Bah alors pourquoi t'es venu m'embrasser ?, questionna-t-il, maintenant incrédule.

-On va dire que tu ne me laisses pas indifférent, mais… ».

Sebastian ne put finir sa phrase que Grell lui sautait dessus gueulant tout plein de trucs pervers, comme quoi il pouvait faire ce qu'il voulait de lui, et bla et bla et bla. Celui-ci sourit. Un plan sexe ne le dérangeait pas ? Tant mieux ! Il ne demandait que ça.

Voyant que Grell avait abandonné ses fantasmes guimauves pour les remplacer par un joyeux méli-mélo de sadisme et de perversité, Sebastian reprit sa marche en quête d'une auberge. Sauf que marcher avec un shinigami accroché au cou, c'est tout, sauf pratique. Alors sans plus de cérémonies, il le balança sur son épaule comme un sac à patates, rouge avec une tronçonneuse, certes, mais un sac à patates quand même. Il reprit donc sa marche, cherchant du regard une auberge potable où il pourrait « s'occuper » de Grell tranquillement. Enfin son regard s'arrêta sur une petite bâtisse nommée «Le chat perché» (3*). Déposant son fardeau à terre, il entra pour demander une chambre. L'auberge était plutôt propre, le majordome ne fit donc pas de chichis et loua une chambre pour deux. Grell ayant à peu près retrouvé ses esprits était entré à sa suite et s'empara des clés que tendait l'intendant. Sous le regard interloqué de Sebastian, il monta les escaliers menant à l'étage en courant.

« Attends un petit peu mon Sebas-chan je me prépare ! hurla-t-il à son attention.

-Il est un peu bizarre votre ami…, lança l'intendant pour essayer de briser le silence causé par l'attitude dudit « ami »

-Mouais, un peu excentrique je le reconnais, répondit Sebastian les yeux dans le vague et un étrange sourire aux lèvres.

-Et il est parti faire quoi pour que vous deviez rester là ?, hasarda-t-il.

-Se remaquiller sûrement…

-…

-TU PEUX MONTER~ !

Sebastian ne se le fit pas dire deux fois, et avant que l'autre homme puisse réagir, il grimpait déjà quatre à quatre les marches menant à l'étage. Arrivé en haut, il trouva plusieurs chambres, mais se dirigea directement vers l'une d'elle, certain d'y trouver Grell, plus ou moins vêtu. Souriant à cette idée, il pénétra dans la chambre. Effectivement Grell était bien là, prenant une pose sexy sur le lit et l'attendait. Il n'était vêtu que d'un simple boxer pourpre et le regardait avec une lueur perverse dans les yeux. A côté de lui trônait une paire de menottes sur la table de chevet. Sebastian entra dans la pièce et une seconde plus tard chevauchait le shinigami. Il l'embrassa fougueusement, ses mains se baladant sur le corps presque nu sous lui. Grell, légèrement contrarié de voir que le majordome étant encore parfaitement habillé, entreprit de réparer cet impair. Bientôt il fut tout aussi nu que lui, les boxers étant partis se balader au fond de la pièce. Leurs érections déjà dures se frottaient déjà avec enthousiasme. Avisant la paire de menottes, Sebastian quitta le coup de son amant, arrêtant de le léchouiller, et s'empara des deux cerceaux de métal. Il attacha Grell au montant du lit, et repartit à l'assaut. Grell dévoila un sourire plein de dents pointues avant de gémir de plaisir quand Sebastian lui mordilla un des bouts de chair rose. Puis il reprit sa descente, ne s'arrêtant que pour jeter un regard satisfait au visage aussi rouge que ses cheveux du shinigami. Il arriva finalement devant le sexe tendu de son amant, et sans hésiter, le prit en bouche. Après quelques langoureux va-et-vient, Grell vint dans sa bouche. Mais si celui-ci était déjà satisfait, Sebastian, lui, n'était toujours pas venu, et sa verge tendue, ayant sûrement le sentiment d'être oubliée, le rappela rapidement à l'ordre. Il entreprit donc de pilonner avec enthousiasme l'arrière train de son nouvel amant.

Pendant que ces deux-là batifolaient gaiement, une petite tête rousse fit son apparition. Discrètement, elle sortit un appareil de son sac et entrouvrit la porte. Puis, elle glissa l'objectif dans la pièce puis repartit au rez-de-chaussée. Là s'assit à une table une certaine personne et déplia un petit écran (4*). Bientôt toute son attention fut fixée sur son écran. Mais rapidement, une autre personne le rejoignit, l'obligeant à détourner le regard.

« Que faites-vous Ronald ?

-Mais rien du tout !

-Quel est cet écran ?

- Vas-y Sebas-chaaaaaaaaaaaaaan, c'est bon !

-… (Gros blanc dans l'assistance)

- Que fait cet imbécile de Grell avec ce démon ?

-A votre avis William?

-…

-Vous voulez m'accompagner pour ce visionnage ? ».

XxX

(1*) « Bon Dieu », me dites-vous, de la part d'un diable ? Vous avez le droit de vous poser des questions sur ma santé mentale…

(2*) 1. J'avais tendance à penser que les tronçonneuses n'étaient pas des armes… Jusqu'à « Massacre à la tronçonneuse ».

2. Il l'a rangé où ? Mystère mystère !

(3*) Où est-ce que je suis allée chercher ce nom… Bonne question ! La réponse est simple (et un p'tit chouïa perverse m'enfin il n'y a sûrement que moi et mon cerveau tordu qui ont compris)… Un indice, Sebastian adore les chats.

A vous de voir si vous êtes aussi atteintes que moi !

(4*) Anachronisme je sais. Mais bon… On va dire que pour mon bon plaisir, les shinigami sont assez en avance sur leur temps pour se le permettre!

Voilà c'est fini (enfin! Parce que pour vous ça fait pas longtemps mais moi j'en bave depuis un bail ! Méchante cousine !) En espérant que cela vous ait plus !

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