Coucou tout le monde !
Tout d'abord je commence par un DÉSOLÉ ! Eh oui je n'ai pas posté depuis très longtemps, j'ai laissée cette fiction à l'abandon par manque d'inspiration mais elle est brusquement revenue !
J'espère que le nouveau tournant que je lui donne vous plaira !
J'attends vos avis avec impatience !
Bisous Bisous !
Lilly.
PS : Je ne promet pas de poster toutes les semaines, bien que j'essaierais de le faire le plus souvent possible, car avec la FAC mon temps libre (d'écriture donc) a été pas mal restreint, malheureusement. Croyez-moi, si je ne pourrais rien faire d'autre de mes journées que d'écrire encore et encore sans jamais m'arrêter je serais la plus heureuse au monde.
Chapitre 5 : Assumer
La veille, Hermione avait regardé un film en compagnie de Pansy, Zabini et Malefoy dans le salon et elle s'était endormit sur l'épaule de ce dernier. C'est pourquoi lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin et qu'elle releva la tête pour découvrir le regard railleur du concerné elle poussa un cri de surprise en se relevant d'un bond. Puis elle murmura de vague excuse auquel il répondit :
-Mon plaisir.
Accompagné d'un petit rire. Elle allait s'en mordre les doigts, surtout qu'il était prévu qu'elle passe la journée avec celui-ci ainsi que le reste de ses colocataires. Mais avant cela, elle devait afficher sa relation avec eux aux regards de tous. Malefoy avait décidé de où, quand et comment, et évidemment c'était tape-à-l'œil, ce ne serait pas Malefoy autrement. Elle se prépara donc, s'habillant d'un jean moulant et d'un pull encore plus moulant rouge.
-Hermione faut y aller !, cria Pansy
Elle se jeta une potion pour le maquillage et dégringola les escaliers pour les rejoindre. Ils arrivèrent devant les immenses portes de la grande salle et une boule se forma dans la gorge d'Hermione.
-Prête ?, demanda Zabini avec un grand sourire.
Avait-elle réellement le choix ? Pouvait-elle faire machine arrière ? Pansy lui attrapa la main, elle la regarda et ses doutes s'évanouirent. Elle pouvait le faire. Zabini et Malefoy entrèrent d'abord, poussant les grandes portes en s'attirant l'attention de tous comme d'habitude, c'était d'ailleurs pour cela qu'ils étaient passés en premier. Puis, Hermione et Pansy se forgèrent chacune un sourire lumineux et un air sûr d'elles et entrèrent à leurs tour. D'abord, toutes les conversations cessèrent, tous bouches-bés par ce spectacle. Ils s'approchèrent de la table des serpentards pour s'installer, l'un d'eux allait dire quelque chose mais Malefoy lui lança un regard qui le fit taire. Puis il tendit une main à Hermione avec un sourire en coin amusé, elle la saisit et s'installa à ses côté. Draco Malefoy venait carrément de lui afficher son soutiens devant tous, elle devenait par conséquent intouchable. Elle savait qu'il avait fait cela dans ce but et elle lui en était reconnaissante.
Une fois qu'ils furent installés toutes les discutions reprirent, toutes se portant sur eux évidemment, et à la fin du repas quand ils quittèrent la salle Harry et Ron s'interposèrent.
-Que fais-tu avec eux Hermione ?, demanda Ron, venimeux.
-Elle a enfin trouvée des amis dignes de ce nom. Répondit Pansy en le dévisageant méchamment.
-Hermione. Souffla Harry.
-C'est vrai, ce sont mes amis. Assura-t-elle, ne flanchant pas devant son air inquisiteur.
-C'est donc à vous que l'on doit ce grotesque changement ?, poursuivit Ron. Vous l'avez Serpentardisé !
-Je la trouve mille fois mieux ainsi. Répondit Zabini en haussant désinvoltement les épaules.
-Merci. Dit Hermione.
-Oh je t'en prie.
-Mieux ? Elle a l'air d'une… Commença Ron.
-Fait attention à ce que tu vas dire la belette. Siffla Malefoy, s'attirant les regards surprit de tous.
-Sérieusement ? C'est toi qui la défends ? Après toutes ces années à la persécuter !, rétorqua Harry.
-Effectivement, tu as raison, cela devrait être ton rôle. Répliqua Malefoy.
Harry rougit d'embarras et Hermione leva les yeux au ciel.
-Manifestement nous ne sommes plus amis. Lâcha Hermione.
-Ne dis pas ça. S'empressa de dire Harry.
-Tu ne me respectes pas. Dit-elle à Ron. Et toi… Mon dieu Harry tu étais comme mon frère. Ajouta-t-elle.
-Je le suis toujours !, protesta-t-il.
-Vraiment ? Car je ne l'ai pas vraiment ressentit dans ce sens ces derniers temps. »
Elle tourna les talons et s'éloigna sous le regard coupable de Harry et l'air énervé de Ron. En s'éloignant, elle retint les larmes qui s'étaient accumulés au bord de ses yeux, Pansy passa un bras autour de sa taille pour la réconforté et elle déposa sa tête sur son épaule.
-Et le bal ?, lança gaiement Pansy, voulant détendre l'atmosphère.
-Quoi le bal ?, demande Blaise.
-On pourrait y aller tous les quatre, ça ferait jaser. Suggéra-t-elle.
-Évidemment. Répond Draco d'un air entendu.
Lorsqu'ils arrivèrent devant leurs prochains cours, Hermione se stoppa d'appréhension. Elle voyait tout son courage flancher et elle se détestait tellement pour cela. Le bon côté des choses était que tout ses cours étaient en commun avec les Serpentard et que, par conséquent, elle ne se retrouverait pas seul face à ses ex-amis. Une main attrapa la sienne, plus grosse que celle habituelle de Pansy, surprise, elle tourna la tête et vis Draco. Il se tenait droit et c'était comme s'il ne venait pas de lui prendre la main. Hermione ne put s'empêcher de sourire, il avait tellement honte de tous les gestes gentils qu'il faisait que s'en était comique.
-Prête ?, s'enquit-il doucement.
-Prête. Confirma-t-elle.
Il l'entraîna à l'intérieur. Une fois de plus, toutes les conversations cessèrent mais cette fois tous les regard convergeaient vers leurs mains liées. Elle voulut retirer la sienne mais il la tenait fermement, alors, tout comme lui, elle fit comme si de rien était et le laissa l'accompagner à sa place. Elle remarqua d'ailleurs que celle-ci avait changée. En effet, Blaise lui avait laissé sa place à côté de Draco pour aller se mettre à côté de Pansy.
-Tout cela n'était pas nécessaire. Murmura-t-elle.
-Je fais passer un message. Répondit-il.
-Et quel est-il ?
-Que je buterais tout ceux qui s'en prendront à toi.
-Waho c'est... adorable.
-Oh mais je peux être adorable quand je veux.
-Tu fais bien de préciser quand tu veux, Draco.
Il eut ce sourire en coin totalement sexy et, pendant une fraction de seconde, elle pensa que s'ils n'étaient pas là où ils étaient, elle l'aurait probablement embrassée. Elle se reprit rapidement en se disant : Oui mais cela aurait été une très grosse erreur.
Le repas du soir se fit dans la même ambiance que celui du matin et du midi : tout le monde parlait d'eux, les regardaient et cela était réellement pesant. Tout le monde semblait le supporter sauf Hermione qui gardait le regard plongé dans son assiette. La main de Draco recouvra la sienne et elle releva son regard dans le sien. Cela était presque devenu une habitude aujourd'hui : son contact. Elle en venait même à se demander comment elle avait fait pour s'en passer jusque là, le haïr devait certainement aider !
-Allons faire un tour. Proposa-t-il.
-Pourquoi ?
-Parce que tu vas craquer.
-Tu es en train de manger.
-Non, j'ai fini.
Elle le regarda une minute, se mordant la lèvre avec hésitation mais il ne lui laissa pas le choix et se leva en lui tendant la main. Elle sourit en l'attrapant et se releva pour le suivre, alors que les murmures redoublèrent.
Ils se promenèrent le long du lac, en silence, et cela faisait un bien fou ! Simplement marcher, la main dans celle de Draco, c'était tout ce dont elle avait besoin pour l'instant. Leur moment de calme fut interrompu par Crabbe et Goyle qui vinrent à leur rencontre.
-Qu'est-ce qui te prend de t'afficher avec cette sang de bourbe depuis ce matin ?, attaque Crabbe.
-Fais gaffe à ce que tu dis. Prévins Draco.
-Tu étais notre prince, tu ne peux pas faire ça !, s'exclama Goyle.
-Était ?, demande Draco, les yeux lançant des éclairs.
-Enfin, je veux dire que tu, enfin tu l'es toujours, bien entendu. Se reprit-il.
-Bien entendu. Confirma Draco, d'un air mauvais.
-Il faut que tu comprenne que les gens parlent. Expliqua Crabbe.
-AH oui ? Et que disent les gens ?
-Que tu t'ai entiché d'une sang de bourbe, que cette petite pute a réussit à te mettre le grappin dessus.
Un mouvement de baguette de Draco et la cravate de Crabbe se resserra sur son cou, il tenta de hurler sans succès en se débattant.
-Tu sais ce que je dis des messes basses, Crabbe, que si les gens ont des trucs à dire ils sont les bienvenues, ils n'ont qu'à venir et me le dire en face.
-D'ac...cord
-Parfait !
La pression se relâcha et Crabbe put enfin respirer avant de s'enfuir, suivit de Goyle. Draco se retourna vers Hermione qui se mordait de nouveau la lèvre inférieur anxieusement. Il lui attrapa le menton pour la faire le regarder et cette soudaine proximité lui donna envie de l'embrasser.
-Les gens parlent... souffla-t-elle.
-Ouai et je m'en fou.
-Tu es en train de foutre en l'air ta réputation.
-Ils ont trop peur de moi pour qu'elle soit foutue en l'air.
-Ils disent que tu es faible. Que je te rend faible.
-Et alors ?
-Tu t'en fiche ?
-Oui.
-J'aimerais m'en foutre comme tu le fais...
-Mais tu ne peux pas ?
-Non.
-Ça c'est la version des Serpentard, celle des Gryffondor c'est que je t'ai embobiné pour te transformer. Les plus romantiques pensent qu'on est une sorte de Roméo et Juliette, au moins on a notre fan club.
Elle rit légèrement et cela lui réchauffa le cœur.
-Que cherches-tu à me dire ?
-Qu'il y aura toujours des rumeurs, peu importe les avis des gens mais que personne sait réellement ce qu'il y a entre nous.
-Ce qu'il y a entre nous ?, demande-t-elle. Et qu'est-ce que c'est ?
C'est peut-être le regard de défi qu'elle lui lança qui fit céder les dernières barrières de Draco et il fondit sur ses lèvres. Il s'attendit d'abord à se qu'elle le repousse mais elle n'en fit rien, sa main se posa sur sa joue et elle répondit à son baiser. Ce qu'il ressentit à cet instant lui fit penser qu'il était grandement dans la merde.