Bonsoir (je venais d'écrire bonjour...),

Chose promis chose due. Voici la parution du recueil de courtes OS sur le quotidien de Sanji aux côtés de Zoro. Les nouvelles n'ont pas (vraiment) de suite entre elles, ce ne sont pas non plus des travaux très recherchées, j'ai juste pris plaisir à écrire des scènes avec nos deux zigotos. Bref !

Aussi, je l'ai mis dans le seul registre de romance, je voulais ajouter humour mais je ne suis pas juge et ne peux donc pas dire si ce que j'écris est vraiment drôle ou même à se tordre de rire. Personnellement, je me bidonne bien mais j'ai un esprit simple (Hum !). Puis j'écrirais sans doute aussi des choses un peu plus sombres. (Ouah le suspens de grand malade !)

Re-bref ! Je vous souhaite une bonne lecture amis ! :)


Fragments de vie quotidienne : entre cigarettes et sabres

Sanji repoussa violemment le bras qui venait de s'écraser sur sa joue, injuriant vivement le propriétaire. Il venait d'être tiré d'un sommeil épais en sursaut et un début de mal de tête commençait déjà à poindre.

- Je vais lui en foutre moi des réveils violents, marmonna-t-il en traînant son corps vers le milieu du lit.

Sur le flanc, il posa son visage dans sa paume et regarda son compagnon dormir paisiblement. Le jeune homme devinait que personne n'était encore levé et que – lui ! – à cause de l'espèce de loi qui régissait l'univers depuis des millénaires : comme quoi tous les couples devaient partager le même lit, l'était.

Sanji pris le temps de savourer le profil de son amant avant qu'un sourire sadique ne vienne ourler ses lèvres. Roronoa Zoro alla ensuite percuter le mur dans un bruit sourd tandis que le cuistot prenait ses aises, le corps en travers du matelas, contant silencieusement les secondes qui le séparaient du moment où marimo se lèverait en hurlant.

Un…

Il devina des ébauches de mouvements.

Deux…

Il y eut des jurons étouffés.

Trois !

- Mais t'es complètement malade !

Zoro lui sauta dessus, il ne broncha pas, laissant le grand corps de l'épéiste le couvrir pendant que – lui – refermait ses bras sur la taille halée.

- Tu m'as écrasé le visage avec ton bras alors que je faisais un rêve magnifique, répondit-il depuis l'épaule du vert.

- Tu rêvais de moi ?

- En quelque sorte, j'étais avec de divines créatures et nous étions allongés sur un lit de marimo (mousse) qui criait (Sanji prit une intonation ridiculement aigue.) : non non, je t'en prie ne me trompe pas !

Le blond rigola tout seul tandis que Zoro se tendait au dessus de lui.

- T'es qu'un pauvre pervers, grogna-t-il en se redressant, apparemment vexé.

Le cuistot regarda son amant chercher un t-shirt dans le capharnaüm de leur chambre. Le soleil commençait déjà à se lever et les rayons qui traversaient le hublot jouaient sur la peau brune du bretteur.

- Ouais, t'as raison. Je ne suis qu'un pauvre pervers qui doit se contenter d'une seule personne, fit-il espiègle en sautant sur le dos de l'escrimeur, nouant ses jambes autour de ses hanches.

- Lâche-moi !

- Oh… Tu sais que t'es super susceptible quand tu t'y mets.

Le nez du blond caressa la peau du cou tendue, savourant la tiédeur de l'épiderme et son parfum musqué. Zoro grogna. Un sourire ourla les lèvres de Sanji. Joueuse, la main du cuisinier commença à courir sur le ventre musclé quand leur porte s'ouvrit violemment.

- Non mais c'est pas finit ce boucan ! Vous vous croyez malins à réveiller tout le monde !

Ils n'eurent pas le loisir de répondre, le poing de Nami s'abattant déjà sur leur tête.

Sinon à vos claviers ?

J'accepte même les reviews en pattes de mouches ! ;)

(Je ne suis en aucun cas responsable de la phrase précédente, c'est... la fatigue !)