Couple : DRAGO / HARRY et bien d'autres )
A savoir : Cette histoire est un UA. Elle se passe dans un monde sans magie et j'ai pris quelques libertés par rapport à la vie des personnages et leurs personnalités.
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Coucou tout le monde !
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Waw, ça faisait longtemps que je n'étais pas revenue ici.
Je n'avais plus vraiment l'envie, mais récemment les nombreuses nouvelles reviews que j'ai reçu mon remotivé.
Du coup me voici avec une nouvelle fic. Enfin… nouvelle pas trop, je l'ai écrite il y a un peu plus d'un an, mais ça sera de la nouveauté pour vous ^^
Donc comme vous avez du le comprendre la fic est déjà terminée, donc pas de risque pour vous d'attendre ou de ne pas avoir la fin.
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Autant que vous soyez prévenu, c'est une fic sans prétention, sans histoire complexe. Juste de quoi accompagner cet été pas toujours très ensoleillé pour tout le monde
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Il y aura 22 chapitres, avec publication tous les trois jours. Donc rendez-vous pour la suite dès jeudi.
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Bonne lecture.
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PS : Petit clin d'œil pour Ela-chan si jamais elle passe par là. Tu attendais mon retour depuis un an, j'espère que tu ne seras pas déçu.
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Chapitre 1 : (dimanche)
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Harry descendit de la voiture en soupirant et baissa ses lunettes de soleil pour observer les lieux. L'endroit était plutôt sympa, entouré d'arbres et de verdure, et il était difficile de croire que tout cela cachait l'enfer. Il attrapa le sac que son oncle lui jetait, sans écouter ses jérémiades sur la bonne conduite et le prix exorbitant que valaient ces petites vacances spécialement payées pour lui et entendit la portière claquer et le moteur démarrer au quart de tour. Il se tourna enfin, regardant la berline filer et soupira une nouvelle fois.
Il ne savait pas vraiment ce qui était le pire. Passer des vacances avec un oncle et une tante qui l'exploitaient et un cousin brutal qui se servait de lui comme punching-ball ou passer les vacances dans ce camp pour jeunes délinquants.
Il positionna le sac sur son épaule et avança vers le petit groupe de garçons agglutinés devant un grand barbu d'au moins deux mètres de haut.
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- Venez tous autour de moi, s'il vous plait ! Je vais faire l'appel.
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Harry s'approcha, observant brièvement ses compagnons de galère et regarda le géant sortir une petite feuille de son énorme poche de veston.
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- Olivier Dubois.
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Un grand châtain au physique d'athlète, vêtu d'un tee-shirt sans manche qui laissait entrevoir ses tatouages sur l'épaule, marmonna un « là » et le colosse gribouilla quelque chose sur la liste.
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- Seamus Finnigan.
- …
- Finnigan ?
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Tout le monde se retourna cherchant le chanceux qui avait apparemment réussi à fuir cet enfer et Harry leva un sourcil perplexe en recevant un sourire charmeur du grand tatoué. Voyez-vous ça, monsieur muscle était donc du même bord que lui, plutôt intéressant.
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- Bien, pas là. Marcus Flint.
- Ouais, grommela un brun au visage blafard, le nez long légèrement pointu et des petits yeux noirs vicieux.
- Lee Jordan.
- Wep ! S'exclama plutôt gaiement un gigantesque métis dont le visage était quasiment dissimulé par une touffe de dreadlocks.
- Drago Malefoy.
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Une main se leva en signe de présence et Harry se pencha légèrement sur le côté pour apercevoir le corps qui allait avec. Grand, musclé, habillé avec une chemise et un jean de luxe, les cheveux d'un blond presque blanc et un regard acier froid et arrogant… Ce mec avait un vrai physique de mannequin.
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- Cormac McLaggen.
- Ici, indiqua un garçon massif aux cheveux drus.
- Harry Potter.
- Je suis là, marmonna Harry en levant brièvement la main.
- Zacharias Smith.
- Présent, grogna un blondinet aux mèches bleus criblé de piercing, de l'oreille jusqu'à l'arcade en passant par les narines.
- Ronald Weasley.
- Malheureusement là, soupira un grand rouquin à l'air benêt, mais plutôt sympathique.
- Et pour terminer Blaise Zabini.
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Un grand métis bâti comme une armoire à glace allait lever la main, mais il fut interrompu par un nouvel arrivant essoufflé, qui trainait sa valise tant bien que mal.
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- Je suis en retard, désolé, haleta-t-il en arrivant vers eux.
- Seamus Finnigan je suppose ? Interrogea le grand barbu.
- Oui.
- Tu arrives juste à temps, t'inquiète pas.
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Seamus souffla et esquissa un petit sourire contrit et gêné à ses camarades qui le fixaient bizarrement. La dégaine et l'expression de la plupart d'entre eux ne lui disait vraiment rien qui vaille. Il baissa la tête et se faufila dans la cohue, tentant de se faire le plus discret possible. Il se plaça devant un grand brun aux yeux verts, plutôt musclé et se détendit légèrement.
Harry regarda le petit gringalet aux boucles blondes se faufiler devant lui, se demandant vraiment ce qu'il foutait là. Il était clair qu'il n'avait pas sa place dans un camp comme celui-ci. Il observa sa tenue et la façon dont son jean moulait son petit derrière, il fallait l'avouer très appétissant et leva les yeux au ciel. Ce mec aussi était du même bord que lui, il n'y avait vraiment aucun doute là dessus et il pouvait parier qu'il allait s'attirer un bon nombre d'ennuis.
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- Bon. Tout le monde est là on va donc pouvoir commencer. Moi c'est Hagrid. Je suis l'un des trois moniteurs qui vont s'occuper de vous pour les deux semaines à venir. Tout se passera bien avec moi tant que vous vous respecterez les uns les autres et que vous respecterez la nature. Maintenant suivez moi, je vais vous faire visiter le camp.
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Hagrid les dirigea vers la forêt, les faisant zigzaguer à travers les arbres et très vite le camp fit son apparition aussi lugubre que Harry se l'était imaginé. Ils passèrent sous une grande arche et des exclamations de mécontentement retentirent en voyant les allées de tentes au fond du grand terrain.
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- Eh oui, sourit Hagrid. Vous allez dormir à la dure. Vous verrez on s'y fait très vite. Donc sur la droite vous avez les toilettes, ensuite les douches, en face les tentes. Sur la gauche le réfectoire avec la cuisine et le bureau du directeur et derrière les tables pour manger. Ici il y a des règles simples. Couvre feu à vingt-deux heures. Levé à sept heures. Il y a un préposé vaisselle, un pour la cuisine et un pour le linge chaque jour. On n'acceptera aucune violence ici. Vous êtes là pour vous réinsérer. Dites-vous que cet endroit est votre dernière chance, alors tachez de vous tenir à carreaux. Vous avez des questions ? Personne ? Bien. Je vous laisse une dizaine de minutes pour choisir une tente et installer vos affaires, ensuite on se rejoint sur les tables dehors.
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Seamus traîna sa valise jusqu'aux tentes et faillit se rétamer alors qu'on venait de le bousculer brusquement. Il releva la tête pour voir son probablement futur tortionnaire et rencontra le regard haineux d'un brun à la tête de fouine.
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- Tu t'es trompé d'endroit la tafiol, le camp des filles c'est pas ici !
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Cette remarque entraina le rire de quelques uns des autres pensionnaires et il soupira, se dirigeant sur la droite. Il posa sa valise sur l'un des emplacements et grogna en tombant encore nez à nez avec le même mec.
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- Quoi encore ?
- C'est mon emplacement ici.
- J'ai déjà posé ma valise.
- Eh bien tu la prends et tu vires ton cul de tapette d'ici.
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Seamus se mordit la joue pour garder son calme, alors que les palpitations de son cœur accéléraient et attrapa son sac pour décamper. Il ne voulait vraiment pas chercher les ennuis. Il était déjà le souffre douleur général dans son bahut, pas besoin que ce soit pareil ici. Il commençait à s'en aller quand une main se posa sur la sienne pour le retenir.
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- Tu restes, ordonna Harry. Il était là avant, va t'installer ailleurs.
- Quoi ? C'est ta gonzesse la petite blondinette ?
- Si tu insinues que je suis pédé, ouais je le suis et si ça te pose un problème on peut régler ça tout de suite.
- Tu crois que deux tantouses vont me faire peur ?
- Trois pour être plus exact, indiqua Olivier en lançant un sourire démoniaque à Flint.
- Si j'étais toi je ne resterais pas dans le coin, conseilla Cormac. On sait jamais, ils pourraient essayer de te violer dans ton sommeil.
- Je trempe pas ma bite n'importe où, alors y a vraiment pas de risque, rassura le tatoué en lui faisant un doigt.
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Marcus se dirigea vers la dernière tente libre, marmonnant un « vous le paierez » et Olivier retourna dans la sienne en adressant un petit clin d'œil au beau brun aux yeux verts.
Harry lui sourit en secouant la tête et se tourna vers le petit blond aux bouclettes.
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- Tu vas te faire massacrer en moins de 24h si tu te laisses faire.
- Je fais pas vraiment le poids, et puis j'ai l'habitude.
- Personne ne devrait avoir l'habitude de se faire persécuter. Il faut juste faire un choix. Etre la victime ou non.
- Je sais pas si tu as remarqué ma taille de crevette mais …
- Si tu ne peux pas vaincre ton ennemi par la force, fait le par la ruse, sourit le brun.
- Merci du conseil maître samouraïs.
- Moi c'est Harry.
- Seamus. Tu es … vraiment gay ?
- Oui, rigola Harry. Pourquoi ça ne se voit pas ?
- Pas vraiment non. Le châtain aux gros muscles encore moins.
- Il l'est aussi. Y a pas de doute, répondit le brun.
- Je pensais être le seul. C'est plutôt rassurant de voir que non.
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- Comment il se la pette celui-là, s'exclama Blaise en regardant Marcus s'éloigner, un sourire suffisant sur le visage. J'ai horreur des branleurs de ce genre.
- Marcus flint. Héritier de la famille Flint et « terreur » des beaux quartiers, railla Drago installé dans la tente juste à côté.
- Tu le connais ?
- Nos familles se connaissent. Elles font toutes les deux parties de la haute société.
- Eh bien tu connais du beau monde dis moi, rigola le métis. Moi c'est Blaise au fait.
- Drago.
- Tu es ici pour quoi ?
- C'est mes parents qui m'y on envoyé. Apparemment ma conduite violente, mon langage irrespectueux et ma façon de forniquer à droite et a gauche tout ce qui a une poitrine ne convient pas à un futur héritier. Et entre autre chose j'ai cassé la gueule de Flint en pleine réception mondaine.
- Ah c'est pour ça qu'il a la gueule de travers ?
- Non ça c'est de naissance. Et toi ? Quelles sont tes pêchés ?
- Je me suis fais choppé pour possession de drogues. Vu la quantité que j'avais sur moi ils en ont déduit que je dealais et le juge m'a envoyé ici. C'était ça où la prison pour mineur.
- Et tu dealais vraiment ?
- Non. C'était pour une soirée où je me rendais. On voulait juste s'éclater un peu, je ne suis pas un camé. Mais comme j'avais déjà fait parler de moi au commissariat du coin ils n'ont pas cherché à comprendre.
- Je vois. Ce qu'il y a de bien quand tu as des parents influents comme les miens, c'est que le commissariat te mange dans la main.
- Je veux bien le croire oui. Ma mère est friquée elle aussi, mais c'est seulement à force de collectionner les maris et de faire des divorces très rentable. Alors les poulets ça les impressionnes pas vraiment.
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- Les dix minutes sont passées ! Indiqua Hagrid au loin.
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- Bien, je crois que le cauchemar commence à partir de maintenant, soupira Drago en suivant le groupe qui se dirigeait vers le coin tables.
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- Je vous présente le directeur du camp. Monsieur Binns. Si vous avez un problème vous pouvez aller le voir dans son bureau. Dans tous les cas vous serez tous convoqué pendant les trois semaines pour parler de vos erreurs, ce que vous souhaiter changer, et ce que vous souhaitez pour votre avenir. Un autre moniteur, Greyback Fenrir arrivera dès demain pour tout ce qui est activité disciplinaire et sport. Quand à moi je me chargerais de vous apprendre à vous respecter, à respecter tout ce qui vous entour et à redécouvrir la nature et ses bienfaits. Directeur vous souhaitez dire quelque chose ?
- Un bus vous emmènera au village le plus proche une fois par semaine. Vous n'aurez que dix euros à votre disposition, de quoi vous acheter des produits d'hygiène ou des sucreries. Je rappelle que les cigarettes, drogues et alcool sont bien sûr interdits, ainsi que tout autre excitant telle que le café ou le thé. De toute façon vos sacs seront fouillés à chaque fois que l'on s'éloignera du camp. Le repas va être exceptionnellement servi dans quelques minutes, ensuite vous avez quartier libre jusqu'au couvre feu. Il est bien entendu interdit de sortir du camp. Bon séjour avec nous !
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Seamus se tourna vers Harry en pouffant. Ca promettait avec un directeur pareil. Toute sa tirade avait été dite sans aucune nuance, d'une façon soporifique, tout ça d'une voix nasillarde très désagréable. Il semblait complètement à la masse pour un directeur censé s'occuper de jeunes délinquants.
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- Waw. J'ai jamais entendu un type aussi ennuyeux, informa-t-il. J'ai vraiment pas envie de me retrouver seul avec lui dans son bureau.
- Ouais. Ca promet.
- Je peux m'assoir avec vous ? Interrogea Olivier.
- Oui bien sûr, vas-y, sourit le petit blond.
- Moi c'est Olivier.
- Harry.
- Je me souviens oui, ronronna-t-il en lui souriant.
- Seamus.
- C'est un accent irlandais ?
- Oui, j'ai vécu pas mal de temps là-bas avant de venir en Angleterre.
- Alors racontez ! Pourquoi vous êtes là ?
- A cause d'un excès de vitesse, soupira Seamus.
- T'étais bourré ? Questionna le châtain en regardant une cantinière installer des assiettes et couverts, tandis qu'une autre posait une grande barquette.
- Non. Je roulais juste trop vite. J'étais à 200 sur l'autoroute. Ils m'ont sucré mon permis.
- Et c'est les flics qui t'ont envoyé ici ?
- Non, mes parents. Ma mère est devenue complètement folle. Elle était persuadée que j'allais mal tourner et finir gangster. Elle est tombée sur cette brochure et a dépensé les sous qu'on avait mis de côté pour un voyage, pour m'envoyer ici à la place.
- Elle est consciente de l'endroit où elle t'a envoyé exactement ?
- Je ne crois pas non, soupira Seamus.
- Et alors toi beau brun. Dis-nous tout ?
- Je vie chez mon oncle et ma tante. C'est eux qui m'ont envoyé ici. Ce qui est assez incroyable quand on sait à quel point ils sont radins quand il s'agit de dépenser quoi que ce soit pour moi. Enfin bref. Ils avaient déjà du mal à encaisser le fait que je préfère la queue aux nichons, mais me surprendre en train de m'envoyer en l'air pour de l'argent, sur le plan de travail de la cuisine avec un collègue à mon oncle je crois que c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
- Tu te prostituais ? S'exclama l'irlandais, choqué.
- Pas vraiment. Ce mec était super canon et super friqué. Il m'a proposé de faire certaines choses pour de l'argent et j'ai accepté. Je l'aurais fais même s'il m'avait pas payé, mais j'avais besoin de tunes alors …
- Et ils n'ont pas appelé les flics ? T'étais encore mineur.
- Et qu'ils aient un scandale sur le dos ? Tu rigoles. Ils ont fait en sorte de m'éloigner au maximum et de s'assurer que je ne troublerais plus leur petit monde si parfait.
- Tu le voulais non ? Questionna Olivier. Qu'ils te surprennent.
- C'était fait exprès en effet. Je vais avoir dix huit ans dans quelques semaines et je vais tout faire pour me tirer de chez eux au plus vite. Je voulais juste leur laisser un souvenir mémorable avant de partir.
- Tu ne fais pas les choses à moitié toi, rigola le châtain.
- Jamais non, sourit le brun.
- Et toi Olivier ? Demanda Seamus.
- J'ai tapé sur un flic homophobe. Cet enfoiré a humilié le mec avec qui j'étais et il nous a traité de tous les noms possibles. J'ai fait en sorte qu'il ne puisse plus dire un seul mot. Ca aurait pu aller plus loin mais le mec avait des antécédents et comme le juge voulais pas de scandale sur l'homophobie dans la police il m'a seulement obligé à participer à ce camp pour délinquant. Je dois me tenir à carreaux pendant trois semaines et les charges qui pèsent contre moi seront retirées.
- Je suis vraiment pas à ma place ici, souffla le blond en glissant une fourchette entre ses lèvres.
- Non je crois en effet que tu t'es égaré boucle d'or, rigola Olivier.
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Harry se rinça la bouche et posa sa brosse à dent sur le rebord de l'évier, regardant Olivier en faire de même. Ses doigts coururent sur le bras musclé du châtain et il dessina les contours d'un tatouage.
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- Un lion?
- Ouais. C'est la mascotte de mon équipe de rugby. Et puis ça me ressemble plutôt bien, sauvage et dangereux.
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Harry se mit à rire et Olivier s'essuya les lèvres, fixant le beau brun avec envie.
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- Tu en a combien au juste ? Tu as l'air d'en être rempli.
- J'en ai quatre. Un sur le torse, deux dans le dos et … un autre que tu découvriras peut-être si on apprend à mieux se connaître, souffla-t-il en attrapant son bras pour le tirer contre lui.
- Tu n'y va pas par quatre chemin quand tu veux quelque chose toi, sourit Harry, frôlant tout juste la bouche du châtain.
- En effet oui. Quand je veux quelque chose je fais tout pour l'obtenir.
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Harry glissa une main sous le tee-shirt, approchant ses lèvres peu à peu, mais il s'éloigna alors que la porte venait de s'ouvrir bruyamment.
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- Putain c'est dégueulasse, vous m'écœurez, grogna Drago en pénétrant à l'intérieur. Allez baiser ailleurs. J'ai pas envie de faire des cauchemars cette nuit.
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Harry soupira et attrapa sa trousse de toilette, laissant la place au blond. Il tira sur le pantalon du châtain l'emmenant avec lui, tout en lançant un sourire lumineux à Drago.
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- Viens, je connais un endroit parfais où tu vas pouvoir me la mettre profonde et me faire crier d'extase, s'exclama-t-il bien fort, faisant grimacer le blond.
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Harry sortit en rigolant et se dirigea doucement vers les tentes.
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- Je suppose que c'était juste pour le faire chier cette petite allusion très alléchante, souffla le châtain en glissant une main dans son dos.
- En effet oui. Je suis un mec bien, jamais le premier soir. Mais demain par contre …
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Olivier le regarda s'éloigner sur la droite pour rejoindre sa tente et se rendit à la sienne un petit sourire en coin. Ce camp n'allait finalement pas être si horrible.
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- Vous avez déjà l'air de parfaitement vous entendre Olivier et toi, sourit Seamus la tête sortant de sa tente.
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Harry s'approcha et sourit en voyant le blond déjà en pyjama.
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- Oui pas trop mal. Tu avais pas des vus sur lui au moins ? Je t'ai pas demandé avant…
- Non, non. Ce n'est pas vraiment mon genre de mecs. Enfin il est canon, y a pas à dire, mais je préfère les mecs romantiques.
- Je vois, c'est sûr que c'est probablement pas ici que tu trouveras ça.
- Je crois pas non, rigola l'irlandais.
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Une sirène retentit dans tout le camp et Harry grimaça. Ca aurait presque pu ressembler à des vacances sympathiques pendant une seconde.
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- Couvre feu, grogna-t-il. Bonne nuit !
- Bonne nuit !
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A suivre …