IMPORTANT ! Comme le hasard dans le monde des acteurs fait bien les choses, voici Sherlock et Sebastian à l'Université. Attention, j'ai trouvé ça hier, vous allez être choqués (et Seb à toujours ce regard malsain O_o et on voit bien que Sherlock est plus jeune que lui ! Et oui, ce sont bien les mêmes acteurs, le film se nomme "Hawking") :

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Retirez les espaces et ajoutez le "com" ainsi que le "/" indiqué sans les guillemets bien sûr.

Chapitre 7 :

xXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

"Ma tête est couverte de rosée,
mes cheveux trempés par la moiteur de la nuit.
J'ai retiré mes vêtements – dois-je les mettre à nouveau ?
J'ai lavé mes pieds – dois-je les encore les salir ?
Mon aimé pousse sur la poignée,
et mon coeur entame une danse pour lui.
Je me lève pour lui ouvrir, de mes mains goutte la myrrhe,
de mes doigts elle coule, sur la tête de la clé."
– Le Cantique de Salomon

xXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxX

Heureusement pour nous, les lasagnes sont toujours aussi chaudes, alors Sherlock et moi nous installons devant ce délicieux repas, dans notre cuisine brillante de propreté. Mes yeux parcourent la pièce avec admiration.

"- Qui aurait pu croire que notre cuisine est si belle quand elle est propre ? Nous devrions vraiment essayer de la garder comme ça, tout le temps. Ça fait du bien de pouvoir manger à table, comme des personnes civilisées, au lieu de devoir contourner des expériences chimiques ou des morceaux de corps humains."

Sherlock ronchonne.

"- Tu mangerais probablement sur un plateau, devant une quelconque émission de télévision à la noix, même si la cuisine était toujours aussi parfaite, et tu le sais très bien."

Je lui donne un coup de pied sous la table.

"- Au moins, moi, je mange."

Sherlock mord un morceau de lasagne gargantuesque, et le mâche exagérément.

"- Mais moi aussi."

"- Presque pas assez souvent."

"- Je te l'ai répété une centaine de fois, John – le corps est juste un moyen de transport."

"- Et je te l'ai répété une centaine de fois, tu dois entretenir tout type de transport. Voitures, avions, trains... et les corps. D'ailleurs..." et je me recule sur ma chaise pour le détailler délibérément. "... j'aime assez 'l'engin' que tu balades ici, et je veux qu'il reste dans la meilleure condition."

Sherlock rougit une fois de plus, et je me souviens de son rougissement complet de tout à l'heure. Une chaleur bien connue envahit mon aine en m'imaginant le revoir de nouveau, là maintenant, s'étaler sous cette robe de chambre bleue.

Je dépose ma fourchette, lèche mes lèvres, puis ajoute :

"En parlant d'engin, après le dîner... tu pourrais peut-être m'offrir une virée."

La mâchoire de Sherlock s'écrase presque sur la table, il est complètement bouche-bée face à moi, figé.

"- John, je...je ne... je ne suis pas vraiment sûr d'être prêt pour... pour que tu...me fasses... ça."

Il est pratiquement rouge vif maintenant, et je retrouve cette satanée peur dans ses yeux.

"- Non ! Sherlock, je ne veux pas... je plaisantais... je voulais juste... Oh, sérieux, ça ne devrait pas être si foutument gênant. Nous devrions nous sentir à l'aise en parlant de tout ça."

Je soupire, et attrape sa main.

"Sherlock, la raison pour laquelle tu trouves le sexe douloureux est parce que tu n'as eu aucune préparation, aucun lubrifiant, rien pour rendre ça plus facile. Il y a certaines étapes à franchir avant qu'une pénétration ait lieu, et une grande quantité de lubrifiant peut parfois être utilisée."

Je passe mes doigts sur le dos de sa main, doucement, et continue.

"Je ne ferais rien si tu n'es pas prêt pour. Jamais. Jamais, Sherlock. Tout ce que je voulais c'est que, peut-être pour cette fois, on pourrait essayer... eh bien, je me suis demandé... je voudrais savoir comment se serait de... te sentir en moi."

Cette fois, c'est moi qui rougis furieusement.

Les yeux de Sherlock sont écarquillés, et ses pupilles dilatées si rapidement que je peux difficilement y apercevoir ne serait-ce qu'une nuance de gris. Il déglutit durement, et bredouille à voix basse.

"- Je n'ai... jamais fait ça."

"- Je sais, moi non plus." Je lui souris démesurément. "Mais, deux hommes qui s'amusent à courir après des tueurs en série à travers Londres peuvent sûrement se lancer dans l'inconnu, non ?"

Il a son petit demi-sourire maintenant, ce lui qui est tout gêné et si charmant.

"- Je suis toujours prêt pour une nouvelle aventure avec toi, John."

oOoOo

Après mangé, nous faisons la vaisselle, Sherlock émet ses habituelles complaintes en l'essuyant. ("C'est une tâche inutile, John ! Elle séchera sur l'égouttoir !") Je nous sers ensuite un autre verre de vin chacun, et Sherlock s'approche de moi, me tirant à lui pour un long, profond baiser.

"- John, pour ce qui s'est passé plus tôt..."

Sherlock s'arrête, cherchant visiblement ses mots. C'est fascinant à voir cette fois-ci – Sherlock est toujours, toujours plein de verve, et le plus souvent avec une remarque acerbe sur le bout de la langue. Le voir lutter pour finir une phrase, ça ne se voit pas tous les jours.

"... Je n'en avais aucune idée, John. Je n'ai jamais pensé que le sexe pouvait être comme ça. Maintenant, je comprends pourquoi tout le monde est si obsédé par ça, et pourquoi tous dépensent tant de temps, quitte à mettre leurs objectifs de côté, pour pouvoir en obtenir. Je veux te remercier. Ça a été... vraiment très instructif."

"- Mais de rien."

Je lui réponds en souriant, puis commence à glousser un peu.

"Bien entendu, c'était là tout mon plan, Sherlock, te conduire vers la lumière." Je ris complètement. "Tel était le but de toute cette machination. Je pense en faire un nouvel article pour mon blog. Quel titre je pourrais lui donner ? 'Élargissement d'horizons pour Sherlock Holmes : Le sacrifice d'un Blogueur ?', 'Route vers l'Apprentissage : L'éveil à la sexualité d'un Détective Consultant ?', qu'en penses-tu ?"

Sherlock me relâche, reprend un des torchons à vaisselle, et me frappe sévèrement l'avant-bras avec.

"- Crétin !"

"- Ne commence pas quelque chose que tu ne peux pas terminer." Je l'avertis, mettant la main sur un autre torchon, et lui rendant le coup.

Quand on a été dans une équipe de rugby à l'Université, et donc passé des années à se changer dans les vestiaires avec les autres joueurs, on apprend à manier une serviette comme un fouet. Un rictus au bord des lèvres, j'use de ce vieux talent, fouettant avec netteté le postérieur de Sherlock.

"- Ow ! John !"

"-Ahh, tu veux bien donner, mais pas recevoir, hein, Sherlock ? Tu aurais dû y penser avant de t'attaquer à un ancien talonneur en rugby."

Je lui donne un autre coup, sur la cuisse cette fois-ci.

Subitement, les torchons volent un peu partout, chaque coup ponctué de cris du genre "Hey !", "Batârd !" et "Abruti !" ainsi que de fous éclats de rire. Nous nous pourchassons à travers le salon, passons rapidement par la cuisine, puis courons vers les escaliers. Je fais une retraite tactique en bas des marches, pour ensuite me retourner et lancer une autre offensive contre Sherlock, dans l'entrée, au moment où il me rattrape, nous rions aux éclats.

"- Allons, allons ! Les garçons !"

Nous nous retournons pour trouver Mme Hudson, se tenant devant sa porte, les mains sur les hanches. Elle est en robe de chambre, et semble incontestablement en colère.

"Je suis si contente – absolument ravie, en fait – que vous soyez enfin ensemble, tous les deux. Et je suis certainement partie pour devoir allumer ma radio ce soir, comme ma chambre se trouve juste sous la vôtre, mes chéris. Néanmoins..." elle semble grandir d'un coup, croisant les bras en nous regardant. "... je suis beaucoup moins enchantée d'avoir l'impression que des éléphants s'amusent à monter et descendre les escaliers, après minuit, en hurlant comme une bande de vandales."

Sherlock et moi baissons la tête, honteux.

"- Désolé, Mme Hudson." soufflons-nous en choeur, comme deux ados pris en train de faire l'école buissonnière.

Elle a l'air de s'adoucir, et là, Sherlock et moi faisons l'erreur de nous regarder.

Ses cheveux sont ébouriffés, sauvagement éparpillés autour de sa tête, comme le duvet d'un pissenlit, ses épaules sont tendues vers le bas, et une moue si timidement mutine est collée sur son visage. Je suis juste à côté d'un Sherlock de 10 ans, comme si il venait juste d'émerger d'une machine à voyager dans le temps, en provenance d'un quart de siècle plus tôt.

Je ne peux pas m'en empêcher. Je commence à pouffer. L'expression de Sherlock n'a pas de prix, un sourire coupable apparait sur ses lèvres, puis il se met à rire lui aussi. Ça y est – nous craquons tous les deux, partis dans un énorme fou rire, nous tenant l'un l'autre pour ne pas tomber.

Mme Hudson se tient toujours devant nous, secouant la tête, essayant de garder un air désespéré... et échouant. Elle nous rejoint, riant tendrement, avant de soudainement de nous attirer dans un furieux câlin collectif.

"- Vous êtes si sains l'un pour l'autre." dit-elle, et elle nous tapote avec un affectueux sourire. "Ça a vraiment pris beaucoup de temps, mais je suis heureuse que vous ayez finalement compris ce que nous autres savions déjà. Mais maintenant, pourquoi ne remonteriez-vous pas là-haut pour trouver quelque chose de silencieux à faire ?"

Sherlock et moi rions toujours un peu.

"- Oui, Mme Hudson."

"- Nous sommes désolés, Mme Hudson."

Elle s'en retourne à son propre appartement, puis jette un dernier regard par-dessus son épaule, en nous lançant un clin d'oeil.

"- Je m'en vais de ce pas retourner à ma chambre et mettre la radio, les garçons. Passez une bonne nuit."

Rosissant un peu, Sherlock et moi nous sourions, et saluons ensemble.

"- Bonne nuit, Mme Hudson."

oOoOo

Nous sommes de retour dans notre chambre, dans notre lit (notre lit !). L'embarrassante conversation concernant les méthodes de préparation et les positions s'est terminée, et nous avons passé en revue les articles que j'avais achetés à la pharmacie. Il nous a fallu un certain temps pour en finir avec les rires nerveux et la timidité que la précédente discussion a engendrée, mais au final, le désir a repris le dessus.

Là, nous sommes emmêlés, entourés par les bras et les jambes de l'autre, essoufflés et haletants, savourant le frottement et le glissement de nos peaux l'une contre l'autre, c'est extraordinairement bon. Je me sens maintenant ridicule d'avoir un jour été contre ça. Je ne me suis jamais aussi bien senti avec quelqu'un. Je n'ai jamais été si proche.

Une des mains de Sherlock descend pour mollement attraper puis caresser mes testicules. Mon bassin s'élève contre lui. Ses doigts effleurent mon périnée, pour ensuite glisser encore plus loin, et déposer un touché presque fantôme contre mon anus. La décharge qui me frappe en plein dans l'aine me fige complètement. Je replie un genou pour lui permettre un meilleur accès, et me mords la lèvre en le sentant tracer de légers cercles autour de mon entrée, puis il appuie un peu plus.

M'embrassant une fois encore, il s'éloigne et se rassoit. Il tend le bras vers les éléments que nous avons placés sur la table de nuit, s'empare d'une petite bouteille de lubrifiant et d'un préservatif. Il se rallonge près de moi.

"- J'espère que je serais à la hauteur."

"- Tu t'es sortiras très bien." Je lui souris, le laissant voir tout l'amour et toute la confiance que j'ai pour lui. "Et nous allons être fantastique, tu te rappelles ?"

Son sourire-juste-pour-John éclaire la pièce.

"- Oui, nous le serons."

J'approche son visage pour le plonger dans un sérieux, intense, et interminable baiser. Aussitôt relâché, il me rallonge avec douceur sur le dos, enduit ses longs doigts élégants d'une quantité généreuse de lubrifiant, et fait monter et descendre sa main sur mon sexe, de la base jusqu'à mon gland. Je gémis en m'agrippant fermement aux draps, puis je sens ses doigts humides se faufiler vers la raie de mes fesses, et légèrement tourner autour de mon entrée. Il la contourne, taquine, et je réalise être en train de pousser contre ses doigts, cherchant plus de pression. Sherlock fait entrer le bout d'un de ses doigts.

Je sens mon corps se contracter autour de l'intrus, alors je m'évertue à me relaxer. Sherlock m'embrasse langoureusement, avant de commencer à lentement bouger son doigt, d'avant en arrière, prenant soin d'y aller le moins vite possible.

Je suis agréablement surpris de sentir combien ça commence à être érotique. Je n'avais absolument aucune idée de la sensibilité de mon corps à cet endroit-là. Comment ai-je pu vivre presque 40 ans sans avoir conscience de ça ?

Sherlock fait glisser un second doigt en moi, c'est inconfortable durant un moment, mais c'est bon également, quelque chose de plus que satisfaisant. Il les enfonce un peu plus loin cette fois, toujours en un lent va-et-vient, avec des mouvements de ciseaux, étirant doucement mes muscles sans oublier de caresser mon sexe de temps en temps, à l'aide de sa main libre.

D'un seul coup, le bout de ses doigts effleurent de peu une grosseur qui m'envoie une sensation véritablement écrasante dans tout le corps, et je laisse échapper un cri à cause du plaisir choquant que ça m'apporte. Il a trouvé ma prostate. L'effet est extraordinaire, presque comme si il avait trouvé un moyen de masser l'intérieur de mon sexe, derrière mon frein. Il fait entrer un troisième doigt, frôlant de nouveau ma prostate avec l'un d'entre eux, alors j'halète puis je me tords et nom de Dieu c'est insoutenable. Mon érection devient immédiatement raide comme la pierre, je suis aussi dur que je ne l'ai jamais été de toute ma vie. Comment j'ai pu vivre sans connaître ça ? Mais Sherlock retire délicatement ses doigts, et je gronde à la subite sensation de vide.

"- Sherlock, s'il-te-plaît !"

Il lutte avec le préservatif, je l'aide donc à le mettre, en voulant désespérément plus, j'ai besoin de sentir de nouveau cette sensation en moi. Je dépose du lubrifiant sur mes doigts, et en enduit tout le long de sa hampe, le faisant gémir et tressaillir dans ma main.

Sherlock s'agenouille au-dessus de moi, et remonte maladroitement ma jambe gauche sur sa hanche, côté droit, avant de se placer devant mon entrée. Puis lentement, avec précaution, il pousse contre, la douce extrémité entre, puis le reste de son sexe, beaucoup plus large, m'étire douloureusement. Je lâche un râle lourd, il cesse tout mouvement durant quelques secondes, puis commence à se retirer. Je pose mes mains sur ses fesses, les maintenant pour qu'il reste en moi.

"- Non... bouge pas, laisse-moi juste une minute." je parviens à dire, respirant difficilement. Il accepte sans un mot, et attend que je lui donne le feu vert. Après un petit moment, je lui souffle un "C'est bon."

Lentement, le plus lentement possible, Sherlock avance, glissant au plus profond, jusqu'à ce que finalement, il ne puisse plus aller plus loin.

Ohhhhhhhhhh. C'est... différent.

Les yeux élargis de Sherlock croisent les miens, et nous nous figeons d'un coup. La signification de ce moment nous frappe tous les deux, nous restons là, sans un bruit, à nous dévisager, chacun s'assurant que l'autre va bien. En fin de compte, je lui fais un signe de la tête, et resserre mon emprise sur ses fesses.

Sherlock commence à bouger, doucement au départ, puis un gémissement fort et particulièrement obscène franchit mes lèvres. Cette sensation est indescriptible. Je me sens si vulnérable, si exposé, et pourtant, je ne me suis jamais senti aussi excité, si primitif. Chaque poussée me fait geindre, gémir, crier, et je ne peux rien contrôler.

Sherlock se baisse pour capturer mes lèvres, mordiller mon cou, et il fait glisser une main entre nous, pour pouvoir me caresser, mais notre position rend le tout compliqué. Je passe une jambe entre les siennes, et utilise tout mon poids pour nous faire rouler, sans pour autant qu'il ne se retire, puis je me retrouve califourchon sur ses hanches. Je me redresse un peu tandis qu'il ramène ses genoux dans mon dos, pour pouvoir me soulever plus facilement. Il se remet à se déplacer en moi, entourant mon érection de sa main et la caressant fermement.

Putain, c'est incroyable avec cet angle. Son sexe effleure ma prostate à chaque coup, et il continue de me masturber. Je ne vais pas tenir longtemps...

En un cri rauque, j'atteins l'orgasme, me déversant en longs jets blancs sur le ventre de Sherlock, et sa poitrine, et oh mon Dieu sa joue et c'est la plus merveilleuse sensation de toute ma vie oh je t'aime je t'aime je t'aime tant Sherlock je t'aime...

Les hanches de Sherlock claquent fortement maintenant, puis il s'enfonce au plus profond de moi en criant d'un seul coup.

"- John ! Jooohhnn !"

Sa tête retombe brusquement sur le lit quand il vient en moi, frissonnant.

Je m'effondre sur lui et nous ne bougeons plus, pendant un moment, seule la musique de Vivaldi résonne doucement, du socle de l'ipod, accompagnant nos respirations désordonnées. Finalement je bouge, roulant sur lui jusqu'à retomber sur le lit, le laissant s'extraire.

Sherlock se retourne, le temps de se débarrasser avec peine du préservatif, puis il revient se coller à moi, je l'accueille dans mes bras, l'enlaçant fermement. Nous nous embrassons avec légèreté, avec respect même, savourant cette nouvelle intimité. Puis Sherlock s'éloigne, se collant plus encore juste après, et désignant mon épaule droite comme oreiller. Je l'entoure de mes bras, et plonge ma main dans ses cheveux ébouriffés, déposant un baiser sur son front.

"- Je t'aime."

"- Moi aussi, je t'aime."

oOoOo

Après un moment à être restés blotti tous les deux, silencieusement, juste à savourer les derniers frissons et à perdre notre souffle dans l'autre, Sherlock s'éloigne assez pour pouvoir encadrer mon visage de ses mains. Ses époustouflantes prunelles argentés s'ancrent profondément dans mon regard, et c'est comme si il pouvait lire mon âme.

"- Je ne suis pas très doué pour ce genre de chose, mais il faut que tu le saches." il murmure. "John Watson, tu es l'homme le plus beau, le plus merveilleux que je n'ai jamais rencontré. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour te mériter... en fait, je ne te mérite vraiment pas... mais, je remercie toutes les providences existantes de t'avoir fait survivre après t'être fait tirer dessus. Je les remercie de t'avoir fait étudier aux côtés de Mike Stamford. Je suis heureux d'avoir toléré son idiotie ce matin-là, et de l'avoir laissé me gonfler en me parlant du coût de la vie à Londres et des avantages de la colocation. Merci d'avoir accepté de vivre avec moi à Baker Street. Merci pour ton amitié, ta loyauté, ta volonté à vouloir me suivre même lorsque qu'il y a du danger. Et surtout, merci profondément, un énorme merci pour avoir accepté de me faire encore plus confiance et pour avoir laissé notre amitié se développer en quelque chose de plus fort. Je t'aime tellement, John."

Wow. Je suis sans voix. De tous ceux qui le connaissent, qui aurait pu savoir que Sherlock est capable de dire ce genre de chose ?

Je me penche, et plonge mes doigts dans ses cheveux soyeux, l'attirant plus près, pour l'embrasser intensément.

"- Sherlock Holmes, tu es incroyable. Un miracle. Mon miracle."

Et nous nous endormons, moi dans ses bras, et lui dans les miens.

oOoOo

Epilogue

Le lit est en train de trembler. J'ouvre les yeux, les clignant plusieurs fois, ébloui par les rayons de soleil du matin, pour découvrir Sherlock adossé contre la tête de lit, emmitouflé dans sa robe de chambre bleue, faisant chevroter le matelas tout entier en riant silencieusement. Près de lui, il y a deux tasses de thé fumantes, et sur ses genoux, une énorme boîte pleine de muffins, accompagnés d'une note. Je me redresse, m'appuie moi aussi contre la tête de lit, et me penche pour lire la note tenue par ses doigts fins.

Les garçons,

J'ai pensé que vous auriez sûrement besoin d'un bon petit-déjeuner, après toute l'énergie que vous avez dépensé la nuit dernière. (Sherlock, vous avez intérêt à manger également – ils ne sont pas tous pour John.) Je serais absolument ravie si vous descendiez chez moi, cet après-midi, pour une tasse de thé.
Passez une bonne matinée.
Avec affection,
Mme Hudson.

PS : Je suis sortie un moment pour aller acheter quelques boules Quiès.

Les yeux brillants de Sherlock croisent les miens, et nous éclatons de rire. Son rire, si chaud, si riche, fait bondir mon coeur de joie. Je saute sur mon amant, attendant avec impatience de voir se dérouler une longue et agréable matinée.

~~~
FIN
~~~


Note de l'auteur : Juste pour information. J'ai basé mon Sherlock sur le Syndrome d'Asperger. Je ne vois pas Sherlock comme un vrai sociopathe/souffrant d'une personnalité anti-sociale. Je pense qu'il manque cruellement de notions en relations humaines, et qu'il a développé sa "sociopathie" comme un mécanisme de défense à cause des nombreuses années passées à être incompris.

Sherlock appartient à Steven Moffatt et Mark Gatiss, le vrai Sherlock Holmes appartient à Sir Arthur Conan Doyle. Je ne possède rien. J'en suis triste. Cependant, si jamais Mr Freeman ou Mr Cumberbatch ressentent le besoin de m'appartenir temporairement, je suis sûre que nous pourrions nous arranger.

Merci énormément à mon adorable beta, Skyfullofstars. Et merci à la merveilleuse MirinthGriffin pour le "nouveau visage, fraîchement sorti d'une boîte" de Sherlock. Merci pour m'avoir laissé te piquer cette phrase =)

Lisez s'il-vous-plaît, et laissez des reviews !

Note de la traductrice : Eh bien voilà ! C'est la fin de cette troisième partie qui aura fait naître beaucoup de pulsions meurtrières parmi vous ^^
Je suis plus que ravie d'avoir terminé de publier cette partie, et de vous en faire proftiter.
Pour ceux qui pensent que Sebastian n'a pas assez souffert, rendez-vous pour la prochaine partie "Le gardien de mon frère".
Pour ceux qui pensent que Mycroft n'a pas assuré, on se voit également pour la suite !
Et pour ceux qui sont juste accro comme moi aux histoires de
Sherlock's Scarf ? Bah à bientôt !

Merci à tous pour vos reviews et votre soutien ^^

IMPORTANT ! Je sais que beaucoup d'entre vous n'aiment pas commencer à lire une fiction qui n'est pas terminée. Sachant que la 5ième partie de la série "Aucun autre cœur que le tien", nommée "Un vide en ce monde", est toujours en cours d'écriture par Sherlock's Scarf, j'aimerais savoir si vous préfériez que j'attende qu'elle ait fini, pour commencer à publier. Sachant aussi que cette partie sera plus longue à arriver de ma part, car la rentrée arrive, et que les chapitres sont nombreux. Voilà !