Salve !

Donc voilà, j'avais commencé une nouvelle histoire, et, les premiers chapitres sentant un peu le moisi, je les édite ! Haha ~

Le chapitre original est sorti le 11 Juillet 2014


Disclaimer

Katekyo Hitman Reborn appartient à Akira Amano

L'idée d'A Minis' Life m'appartient

EDIT (14 avril 2016) : Ce chapitre a été corrigé par Yukiche

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(: Enjoy :)


Tous les deux ou trois mois environ, un petit magasin animalier perdu dans une petite ville sans nom participait au marché le propriétaire, un pauvre bonhomme que les rumeurs disaient en liaison avec des dealers de drogues, déployait de nombreuses tables pour y placer plusieurs cages de tailles variables. Parmi hamster, souris et autres rongeurs se trouvaient généralement des animaux très demandés, surtout dans le domaine scientifique, ou simplement pour montrer à quel point on puait la richesse et la haute-noblesse.

Ces animaux étaient appelés Minis : ils n'avaient rien de bien différent, si on les comparait à des humains, si ce n'était pour leur petite taille. Ils étaient comme des miniatures, de la taille d'une petite main. Ils avaient toujours vécu en même temps que leurs voisins les hommes, mais avaient toujours étés considérés comme des animaux de compagnie, malgré le fait qu'ils aient la même longévité, les mêmes capacités cérébrales et le même physique que les humains.

Bien souvent, les cages des Minis étaient assez imposantes, si on mettait de côté de plafond qui lui était assez bas. Elles se devaient d'être excessivement larges pour des raisons bien précises : il fallait qu'elles reproduisent des petits hameaux. Souvent, au centre de la cage, juste en dessous de la trappe pour en prendre un s'il était acheté, se trouvait une grand place. C'était souvent là que le propriétaire déversait une petite montagne de nourriture pour les Minis. Le sol était souvent fait de sable et de copeaux. Et ce sable était souvent une des raisons pour lesquelles les Minis de magasin portaient des guenilles, et allaient pieds nus : le sable abîmait les beau vêtements que le vendeur pouvait vendre. Parfois – et c'était le cas dans cette cage -, on pouvait retrouver des écoles, ou des petites églises aussi rudimentaires que les maisons.

Chaque petite maison était faite de carton, avec une petite 'porte' en tissu. Ici, ce n'était pas un magasin des plus riches, le dirigeant n'avait pas de quoi acheter des maisonnettes en bois. L'intérieur des habitations partaient souvent des mêmes bases : un peu de coton déchiré autour d'un amas de paille en guise de lit, de l'ouate en guise coussin, encore un peu de coton en guise de couverture, deux seaux pour y mettre l'eau qu'ils buvaient – leurs 'puits' se trouvait généralement sur les côtés de la cage, en tant qu'abreuvoir à rongeur – et pour faire leurs besoins, ainsi qu'un petit bac, qui servait de réserve à nourriture. Généralement si un Minis désirait avoir quelque chose en plus, il le pouvait. Mais pour des raisons financières, dans cette cage, ils ne le pouvaient pas.

Ce qui avait réduit bon nombre d'entre les Minis à l'état d'animaux stupides et méchants.

C'est dans ce décor que notre histoire commence, avec comme personnage principal, Sawada Tsunayoshi, un jeune Minis maigrichon. Un peu trop maigrichon. Dès qu'arrivait l'heure de la nourriture, tout le monde se précipitait pour amasser le plus de croutons secs et autres morceaux de biscuits cassés possibles. Il y a quelques années, il aurait été capable d'au moins avoir de quoi satisfaire son estomac, mais... depuis que ses parents avaient étés vendus sans lui, c'était presque impossible pour lui de mettre la main sur de la nourriture.

Il faut avouer que ses éternels tourmenteurs ne semblaient plus vouloir le lâcher, depuis qu'il avait un peu parlé de lui. Tout avait commencé avec Mochida, qui était à la tête d'un petit gang tout aussi idiot que musclé – et ils étaient très musclés -, qui lui avait demandé si c'était vrai que ses parents avaient été achetés sans lui, et qu'il avait toujours été dans cette cage. Lorsqu'il avait répondu oui, mais pour une raison qui lui échappait, le groupe entier avait commencé à s'esclaffer – les rendant fort similaire à des porcs, mais ça, il ne fallait pas leur dire. 'Mytho', l'avaient-ils traité.

Récemment, Mochida avait été acheté, mais la tradition s'était perpétuée avec le second trop-de-muscles-pas-de-cerveau de la bande, au grand dam de Tsuna, qui ne comprenait pas pourquoi ces garçons l'appelaient menteur.

Il se souvenait très bien de toute sa jeunesse : il est né dans la famille de Minis nommée Sawada. Sa mère était Sawada Nana et son père Sawada Iemitsu. Nana était capable de faire des merveilles en cuisine, malgré le peu de choses qu'ils pouvaient avoir dans cette cage. Iemitsu était un bon vieux papa-gâteau, parfois un peu trop brut sur les bords, mais aimant au fond. Un jour, lors de ses 7 ans, il avait été envoyé chercher de la nourriture sur la place, et ses parents avaient été achetés à ce moment là. Le propriétaire avait oublié qu'ils avaient eu un fils – lui – et les avait donc vendus sans remords.

Le soir, avant de dormir, Tsunayoshi se demandait régulièrement si ses parents s'étaient débattus, s'ils étaient plus heureux avec leur humain... Mais ce n'était pas le cas de ce soir : tandis qu'il traînait sur la place, espérant voir un miracle lui apporter un peu de pain, le propriétaire s'approcha, semblant prêt à dormir. « Demain, c'est la journée dehors. Vous connaissez la procédure, je dois ouvrir la fenêtre cette nuit, sinon vous allez avoir trop froid, demain. »

Il y avait quelque chose qu'on ne pouvait pas retirer à Tsuna : il était obstiné. Et depuis son tendre âge de sept ans, son seul et unique souhait était de se faire acheter. C'est donc l'air résolu qu'il abandonna sa chasse à la nourriture, et qu'il rentra dans son carton, le dernier, tout en haut à droite de la cage.

Son carton aussi avait subit les coups des muscles des garçons : il y avait un trou sur une des façades, le tissu qui servait de porte avait été arraché – il devait certainement servir de couverture à quelqu'un, maintenant – son lit et son bac lui avaient été volés... Pour tout dire, il ne lui restait plus que les deux seaux. Ah, et avait-il précisé que l'une des façades de sa maisonnette puait l'urine ? Non ? Ah, bon...

La journée entière, Tsunayoshi s'était senti un peu mou. Il savait très bien ce que ça signifiait : il devait couver un petit rhume. Malheureusement, cette nuit s'avérait froide. Il avait beau se réjouir du lendemain, il espérait que son état n'empire pas. Parce qu'après tout... qui voulait d'un Minis malade ?


Giotto n'avait jamais trop apprécié la perspective de s'acheter un Minis, juste parce qu'il était à la tête d'une puissante famille mafieuse. Mais il voyait bien que, lors de meetings, les autres Don le regardaient de haut – avec quelques exceptions qu'il considérait plus comme amis qu'alliés – juste parce qu'il n'avait un de ces petits êtres sur l'épaule. Ses gardiens partageaient le même avis que lui, malgré le fait qu'ils aient tous des Minis. Mais ils n'entretenaient pas une relation maître-animal avec eux, au contraire. De plus, ils ne les avaient pas achetés. Ils les avaient trouvés. Par le plus grand des hasards, ou par le meilleur tour du destin, qui sait.

Le blond fut presque heureux de voir qu'il n'avait pas à rentrer dans le magasin : il avait du mal à se concentrer dans les magasins d'animaux, surtout avec toutes ces bêtes qui lui donnaient des airs suppliants, espérant être acheté. A moins de cinq mètres de la cage des Minis, le vendeur sortit tout en lui faisant des courbettes et en l'agressant à coup de « Je peux vous aider, jeune homme ? ». L'inconnu ouvrit ensuite les yeux et observa le dirigeant, avant de s'exclamer son nom. Les courbettes et phrases déjà toutes préparées redoublèrent. Giotto acquiesça, expliquant qu'il avait besoin d'un Minis pour des raisons professionnelles. Apporter un être innocent dans le monde de la mafia ne lui plaisait pas plus que ça, pour dire vrai, mais bon…

L'homme se précipita dans son magasin, et lui donna un tas de papiers avec sur chaque feuille, une image. « Je vous en prie, cherchez, cherchez. Et n'hésitez pas à regarder ce dossier, il contient les informations sur nos meilleurs animaux. » Giotto parcourut distraitement les papiers, s'arrêtant sur presque toutes les photos. Les 'meilleurs' Minis que ce marchand avait étaient soit des brutes imbéciles, soit des pestes fragiles, soit des Minis plutôt décents, mais qui n'avaient certainement pas leur place dans une famiglia. Sans dire que les plus décents semblaient assez fades. Pas qu'il voulait forcément un excentrique, mais il risquerait d'avoir du mal à s'adapter aux autres, qui eux, étaient des excentriques accomplis.

Les petites créatures dans la cage commencèrent à s'agiter, des chuchotements plein d'anticipation fusant à gauche à droite. Giotto y prêta attention : les papiers pouvaient certes donner des informations, mais rien ne valait l'enquête sur le terrain.

C'est donc entre des commentaires assez embarrassants – 'oh mon dieu, t'as vu comment il est troooop beau' et autres – et des commentaires consternants – 'Hmpf, il a l'air trop stupide, est-ce qu'il a jamais entendu parler d'une brosse à cheveux ?' – qu'il entendit quelque chose... d'intéressant. « Dame-Tsuna n'est pas là ?

-Ah, tiens ? Non. Bizarre, c'est lui le premier à essayer de vendre son corps. » Ils rirent moqueusement à cette insulte que le concerné n'entendrait même pas. Quelques-uns des garçons commencèrent à faire des mimiques de ce 'Dame-Tsuna'. « Ouh la la ~ Je suis Sawada Tsunayoshi, s'il vous plaît achetez-moi ~ Je suis un menteur de première classe, et je suis même pas capable de tenir sur mes deux pieds, hahaha ~ » Plus de rire s'élevèrent, mais Giotto fronça des sourcils. Il n'approuvait pas ce genre de comportement. D'ailleurs, il n'avait pas vu la fiche du Tsunayoshi en question dans le tas. Étrange.

Sous le regard méfiant du vendeur – regard qu'il essayait de cacher avec un masque d'hypocrisie – il demanda au Minis qui venait d'imiter Sawada Tsunayoshi de lui indiquer où était sa maison, dans la cage. Le garçon renifla, le regardant de haut en bas – enfin, regardant de haut en bas ce qu'il pouvait voir – et lui donna les indications : la dernière maison, en haut à droite. Il put presque sentir le marchand se raidir, alors qu'il plongeait la main vers ladite maison – en mauvais état – pour la soulever.

A même le sol se trouvait un Minis plus petit que les autres, avec une crinière brune, semblable à la sienne. Qu'importe ce que ces garçons disaient, il n'avait vraiment pas l'apparence d'un menteur, et, son hyper-intuition le lui disait, il était quelque de très honnête. Un sourire doux se dessina sur ses lèvres. « Monsieur ? » Le vendeur lui sauta dessus, un sourire dégoulinant de douceur répugnante. « Oui, Monsieur Vongola ?

-Je vais prendre ce Minis là... Sawada Tsunayoshi, si je ne m'abuse ? » Le commerçant jeta un oeil à la marchandise, avant de suer à grosse goutte. « M-Mais monsieur Vongola, ce Minis est malade. » Tenta-t-il d'argumenter. On lui répondit, du tac-au-tac, que les Vongola avaient de bons médecins. « I-Il y certainement plus musclé que lui. » Son argument fut rejeté lorsque Giotto lui précisa que l'esprit valait parfois mieux que les muscles. « I-Il... M-Mais... Il n'est pas des plus intelligents, Monsieur Vongola, je vous l'assure. Vous pouvez même demander au professeur. » Le Minis en question, qui était lui aussi dans la cage hocha lourdement de la tête : il était désespéré d'un tel élève. « Il y a-t-il une raison pour laquelle je ne peux pas le prendre, Monsieur ? » S'enquit Giotto. Il serait déçu, s'il ne pouvait pas l'adopter, mais... non. Il devait l'adopter.

« N-n-n-non, bien sûr que non, Monsieur Vongola. Il est... Il est juste plus cher, voilà, hahaha... » En plus d'être un hypocrite, il semblait être très mauvais menteur. Hum. Mais au moins, Giotto avait des arguments de poids. « L'argent n'est pas un problème. Combien ? »

Le vendeur sembla abandonner quelque chose, une part de lui-même, alors qu'il lui donnait son prix, et que Giotto donnait les billets.

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Lorsqu'il franchit la porte du manoir et qu'il se rendit dans le salon, tous ses gardiens – et leurs Minis – l'attendaient avec anticipation : à quoi ressemblerait le nouveau venu ? Le blond s'approcha d'eux, et ouvrit la paume où dormait un petit être à la crinière brune, qui était toujours fort malade et surtout, très inconscient.