« Ils sont où les tontons ? »
La petite voix de s'éleva dans la pièce, brisant pas là la carapace de silence que s'étaient forgés les plus vieux. Arthur jeta un regard inquiet à sa femme mais fus soulagé de constater qu'elle faisait face à la situation avec courage.
Bill, assit sur le canapé berçait doucement Ron, plus pour se rassurer lui-même que pour rassurer son frère qui de toute façon, dormais paisiblement. Charlie, de son côté, tentait de s'occuper l'esprit en racontant une histoire de dragons abracadabrante aux jumeaux. Seul Percy qui dessinait sur le coin de la table basse avait osé exprimer à voix haute la question que tout le monde se posait à voix basse. Hormis les jumeaux et Ron, encore trop petits pour comprendre ce qu'il se passait.
Fabian et Gidéon auraient dut être rentré depuis une bonne demi-heure maintenant. Et une demi-heure de retard, s'était trente minutes durant lesquels la famille ne respirait plus. Arthur reporta son regard vers ses patates – qu'il avait appris à éplucher en dix ans – et laissa à sa femme le soin de répondre. La rousse inspira profondément pour garder le contrôle de ses émotions et répondit d'une voix neutre :
« Ils vont arriver. »
Suite à cette phrase dont son troisième fils s'était contenté, au contraire de ses aînés, le silence repris ses droits. Arthur continuait de régler leurs comptes à tous les tubercules qui tombaient sous ses mains et Molly lisait un livre intitulé « les mystères de la grossesse » qu'elle connaissait pourtant par cœur depuis longtemps.
Le matin même, les jumeaux avaient été envoyés en mission avec d'autres membres de l'Ordre et avait promis de rentrer vers neuf heures. Or, il était à présent neuf heures et demi et pas le moindre frère, oncle et ami n'avait pointé le bout de son nez.
Pendant un long moment encore, le silence régna en maître sur le salon.
« Bon, il est peut-être temps d'aller vous coucher, proposa Arthur à ses enfants quand les aiguilles de leurs pendules frôlèrent les dix heures.
- Je refuse d'aller au lit temps que les tontons ne sont pas revenus, trancha Bill d'un ton implacable.
- Pareil ! Renchérit Charlie.
- Si vont pas se coucher, alors pas moi non plus ! S'insurgea Percy.
- Non plus ! S'écrièrent Fred et George d'une seule voix. Non plus ! »
Finalement, il n'y eut que Ron pour ne pas contester l'ordre paternel. Mais le rouquin mis surtout ça sur le compte du fait que son dernier fils dormais et surtout, ne savait pas encore parler. Sinon, aucun doute qu'il se serait rangé du côté de ses aînés.
Et le jeune homme n'avait absolument pas envie de lutter contre six gamins à cet instant. Il n'insista donc pas et continua de tuer ses patates.
Plus les minutes passaient, et plus les gestes de Molly devenaient nerveux et saccadés. De même, Ron était à présent plus secoué que bercé, l'histoire de Charlie devenait de plus en plus incohérente et les pauvres tubercules se trouvaient réduites à de minuscules bouts de légumes.
Quand les aiguilles eurent de nouveau effectuées un tour du cadran, Arthur se trouva contraint de stopper son activité. D'abord parce qu'il ne trouva plus de patate à éplucher, et ensuite parce que la lame du couteau dans son pouce lui fit très mal. Il jura bruyamment et enfourna son pouce dans sa bouche. Ce geste le ramena soudain dix ans en arrière à la naissance de Bill et il s'apprêtait à courir dans la salle de bain quand la main de Molly saisit la sienne. Elle le soigna sans un mot et se dressa nerveusement sur ses jambes.
« Merci mon cœur... marmonna le rouquin. Il n'y a plus de patates ?
- Je te signal qu'avec tout ce que tu as épluché, on en a pour au moins deux semaines. Et seulement si on en mange à tous les repas, matin, midi et soir. »
Confus, le jeune homme regarda le tas de tubercules qui, effectivement, aurait pu nourrir la totalité des élèves de Poudlard, en rajoutant les professeurs, les elfes, les fantômes et tous les monstres qui peuplaient le parc du château. Tandis que sa femme se rendait dans la cuisine et commençait à laver bruyamment les assiettes, Arthur fit disparaître d'un coup de baguette les légumes de la surface de la table et se chercha une autre activité apte à lui occuper l'esprit.
Il allait de nouveau ordonner à ses fils d'aller se coucher – et avec la ferme intention d'être obéis cette fois – quand ceux-ci furent sauvé par le gong. Ou plutôt, par les trois coups frappés contre la porte.
Un grand sourire de soulagement naquit alors sur les lèvres du rouquin ainsi que sur celles de ses deux aînés. Il tendit l'oreille en quête des habituels hurlements qui suivaient immanquablement les retards des jumeaux, mais ceux-ci ne vinrent pas. À la place, un grand fracas de verre brisé retentit dans la cuisine et le cœur d'Arthur s'arrêta.
D'un bond, il se rua hors de la pièce alors que Bill et Charlie se levaient précipitamment. Quand il entra dans la pièce, les poumons contractés et les entrailles se tordant avec douleur, il put constater qu'ils ne se serviraient plus jamais de la belle assiette bleue que leur avait offerte son père pour son mariage avec Molly – seul et unique cadeau de sa part d'ailleurs –. Alors que ses fils le rejoignaient en trombe, le rouquin redressa la tête et la scène qui se déroulait sous ses yeux le figea.
Molly était appuyé sur la table, dos à son mari, et ne semblait tenir sur ses jambes que par un miracle du ciel. Face à elle, dans l'encadrement de la porte, se tenait Dumbledor, l'air grave. Le rouquin comprit immédiatement ce qu'il se passait mais son cœur refusait d'y croire. Ça n'était pas possible.
« Non... »
Le murmure de Molly lui fit avaler une douloureuse bouffé d'oxygène et il fit un pas hésitant vers celle-ci.
« Professeur...
- Je suis désolé Molly... Commença Dumbledor. S'était une embuscade. Ils ont été séparés des autres et...
- C'est pas possible. »
La voix de Bill avait résonné fermement. Mais c'est d'un pas hésitant qu'il s'était avancé dans la pièce, sans prendre garde aux morceaux de verre brisés sur le sol.
« C'est pas possible, répéta-t-il. Ils ont promis de revenir. Tonton Fab' me l'a dit ce matin. Il m'a promis qu'ils reviendraient toujours jusqu'à ce que Maman et Papa aient montés leur équipe de Quidditch. »
Le cœur d'Arthur fit une violente embardée à ces mots. Évidement qu'il lui avait dit ça. Quels autres dernière paroles auraient-on put attendre de Fabian ? Le rouquin sentit les larmes lui venir aux yeux alors que Dumbledor regardait Bill, un air infiniment triste sur le visage.
« Je suis désolé William...
- Ils ont jamais mentit ! S'écria soudain Charlie. Jamais ! Quand ils disaient qu'ils reviendraient, ils revenaient toujours ! Vous êtes un menteur ! »
Le père de famille aurait bien aimé croire que son fils avait raison. Il aurait bien aimé croire que Dumbledor mentait. Mais ça n'était pas possible. Pas sur ce sujet.
« J'aurais vraiment préféré mentir... » Murmura-t-il d'ailleurs.
À ces paroles, Arthur vit son aîné serrer les poings et laisser librement déborder ses larmes. Bill fermait les paupières le plus fort possible, comme pour se protéger de cette terrible réalité. En voyant son frère se rendre, Charlie poussa un grand cri de protestation et sortit en trombe de la cuisine. Ils l'entendirent monter bruyamment dans sa chambre et hurler. Les pleure de Bill redoublèrent et il suivit son frère en courant. Les plus jeunes, eux, restèrent plantés sur place sans comprendre ce qu'il se passait.
Dumbledor fit glisser son regard vers celui d'Arthur puis le reporta sur Molly.
Depuis que le rouquin était entré dans la pièce et jusqu'à maintenant, la jeune femme n'avait cessé de secouer la tête négativement en blêmissant à chaque secondes.
« Molly, ce sont des héros. Ils...
- Mais Vous-Savez-Qui est mort ! Explosa soudain la rousse. Il est mort depuis plus d'un mois maintenant !
- Je ne pense pas qu'il soit mort Molly. De plus, beaucoup de ses serviteurs sont encore en liberté. Fabian et Gidéon se sont battus courageusement. Il n'a pas fallu moins de cinq mangemort pour les faire fléchir. Ce sont des héros et sans doute parmi les plus puissant sorciers de notre temps.
- Et à quoi ça leur sert maintenant ? Hurla la femme d'Arthur. À quoi ça leur sert d'être des héros maintenant qu'ils sont morts ? »
À ce dernier mot, le cœur du rouquin explosa en mille morceaux et ce ne fut que son instinct qui le poussa à rattraper sa femme alors qu'elle s'écroulait en pleurs. Devant les larmes de l'amour de sa vie, le jeune homme ne parvint plus à lutter contre les siennes. Fabian et Gidéon étaient morts. Ses meilleurs amis étaient morts. Ces deux figurent inébranlables étaient tombés. Les jumeaux n'étaient plus.
Comment ? Comment cela était-il possible ? Et surtout, que s'était-il passé ? Ses deux amis étaient-ils morts sans souffrance ? Où avaient-ils subit le même sort que les Longdubat avant de rendre l'âme ?
« Professeur... murmura-t-il. Est-ce que...
- Ne vous inquiétez pas Arthur, souffla Dumbledor en comprenant la question que le rouquin n'avait pas pu poser. Ils n'ont pas souffert. Fabian est mort en silence. Et Gidéon l'a rejoint en serrant son corps contre lui. Les mangemorts leur ont offert une mort indolore. »
OoOoOoO
« Papaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! T'es où ? »
Quand Charlie débarqua dans la pièce, Arthur vit bien qu'il faisait un effort monumental pour ne pas éclater de rire. Faut dire qu'au vu de la situation actuelle, il avait toutes les bonnes raisons du monde de rigoler. Arthur était en train d'essayer d'ouvrir une cage à oiseaux avec son pied, ses bras étant occupé à tenir Ron qui se tortillait tant qu'il pouvait. La position n'était pas très confortable.
« T'chu peux m'aid'cher ch'il te p'chai ? » Marmonna-t-il en tendant Ron à son frère.
Quand son benjamin fut enlever ses bras, le rouquin put enfin retirer la plume qu'il avait dans la bouche et récupérer la cage qui était suspendue à son pied droit.
« Merci Charlie.
- Qu'est-ce que tu fais ? Questionna le garçon.
- J'écris à Dumbeldor. »
Le fils d'Arthur fronça un instant les sourcils sans comprendre, puis son regard s'éclaira.
« Bill va venir ? Il va arriver pour voir le bébé ?
- Si le directeur est d'accord, oui.
- Génial ! »
De joie, le cadet de la fratrie Weasley sauta sur place. Ron, dans ses bras, tapait dans ses mains en riant.
« Je vais le dire aux autres ! »
Sans attendre la réponse de son père, le garçon se rua hors de la pièce et criant pour rameuter tous ses frères. Arthur sourit et s'attela à la lettre.
Monsieur le Directeur,
Je vous écris pour savoir s'il serait possible que mon fils, William Weasley, passe les deux jours à venir chez lui. En effet, nous avons le plaisir de nous annoncer la naissance d'un nouvel enfant Weasley et nous aimerions que notre aîné puisse le voir avant les prochaines vacances scolaires. Cela ne devrait pas trop poser de problèmes puisque les deux jours concernés ne sont autres qu'un samedi et un dimanche. Pour plus de commodité, il serait agréable que vous l'autorisiez à utiliser votre cheminée.
Bien à vous.
Arthur Weasley.
Voilà. C'était un peu pompeux mais Arthur ne se permettait pas d'adresser une lettre plus personnelle au directeur de Poudlard. D'abord parce qu'il ressentait trop de respect pour lui et ensuite, parce que malgré tout ce respect, le rouquin n'avait pas encore pardonné au mage d'avoir été le porteur de la détestable nouvelle de la mort des frères de Molly. Le rouquin savait bien que ce n'était pas sa faute, mais il ne parvenait tout de même pas à lui pardonner. La plaie n'était pas encore cicatrisée.
En songeant à ses deux amis, le sourire d'Arthur se fana. Voilà la naissance que les deux jeunes hommes avaient tant attendue. Celle qui signait officiellement l'ouverture de l'équipe de Quidditch des Weasley. Et ils n'étaient même pas là. Ils n'étaient plus là.
Arthur secoua la tête pour se reprendre et sortit Eroll de sa cage. Il attacha la lettre à la patte de l'oiseau et lui indiqua l'adresse. En le regardant partir, il espéra sincèrement qu'il ne se perdrait pas en chemin. Eroll n'était pas vieux mais il n'avait jamais été très intelligent non plus. Bon d'accord, à la vérité, il était affreusement bête. Mais c'était l'oiseau que Ronald, le frère d'Arthur, avait offert à son neveu du même nom pour son premier anniversaire et le rouquin lui en avait été très reconnaissant car en ce moment ils ne roulaient pas sur l'or et, après avoir acheté les fournitures scolaires de Bill, ils n'avaient pas eu de quoi s'acheter un hibou pour correspondre avec leur fils. Il avait dont été convenu qu'Eroll serait l'oiseau de la famille. Même s'il n'avait pas plus de cervelle qu'un pigeon.
Quand l'oiseau eut disparut à l'horizon, Arthur se résolut à descendre dans le salon. Là, ses fils s'amusaient à essayer de deviner si le prochain bébé serait une fille où un garçon.
« Moi je vous dis que ça sera un garçon ! S'écria Charlie.
- Naaan ! Fille ! Une fille ! Répliquaient les jumeaux qu'Arthur soupçonnait de contredire leur aîné juste pour le plaisir.
- Et toi Ron tu dis quoi ? Demanda Percy qui était assis par terre à côté de son petit frère.
- Gaba ! S'écria joyeusement le concerné.
- Finalement, je crois que c'est Ron qui a raison. » Conclut Arthur en s'immisçant dans la conversation.
Charlie et Percy éclatèrent de rire alors que les jumeaux avaient commencé à se donner des coups de pieds et que Ron bavait tout ce qu'il pouvait sur le tapis.
« Bon, je vais faire à manger, dit Arthur en ramassant son benjamin.
- Oh non ! C'est pas bon quand c'est toi qui cuisine !
- Non mais ça va ? Je fais ce que je peux figures-toi ! Protesta le patriarche devant la plainte de son cadet.
- Tonton Ron nous dira quand le bébé sera né ? Questionna Charlie après avoir éclaté de rire.
- Oui, mais vous savez que vous n'avez pas le droit de venir tous en même temps à l'hôpital. Vous faites trop bruit. »
Charlie se renfrogna et décida qu'il était temps d'arrêter les jumeaux qui avaient commencé à se taper dessus à l'aide de leurs livres d'images.
Arthur laissa son fils se dépatouiller avec ses cadets et se dirigea vers la cuisine, après avoir tendus son petit dernier à Percy.
Il fallut attendre la fin du repas de midi pour qu'Eroll fasse de nouveau son apparition. Ce fut Charlie qui se rua sur la fenêtre et détacha le papier après avoir ramassé l'oiseau qui s'était pris la vitre. Il parcourut rapidement le parchemin avant de bondir de joie.
« Il arrive dans dix minutes ! Il arrive dans dix minutes ! »
Cela faisait maintenant plusieurs mois que Bill était partit à Poudlard et chaque jours ou presque, Charlie se plaignait de son absence. Arthur était heureux de voir que ses deux aînés s'entendaient aussi bien. Il avait craint à la naissance de Percy que ça ne se passe pas bien mais finalement, tout avait marché comme sur des roulettes.
Dix minutes plus tard, l'aîné Weasley surgissait de la cheminé, l'ai un peu échevelé et pleins de suie mais surexcité. Il sauta dans les bras de son père puis se mis à bondir en cœur avec ses cadets.
« Le bébé va naître ! Le bébé va naître ! » Braillaient-ils joyeusement.
Mais ce n'est qu'une demi-heure plus tard que le message annonçant la naissance du septième enfant Weasley arriva. Malgré toutes leurs protestations, Arthur ne permit pas à ses deux aînés de le suivre à l'hôpital. Il leur confia la garde des plus petits, promettant qu'ils verraient le bébé plus tard et partit.
Il salua les infirmiers présents avec un grand sourire et se rendit dans la chambre de sa femme sans même demander le numéro. Devant la porte, son frère l'attendait et à sa vus, il bondit sur ses pieds avec un grand sourire.
« Félicitation Arthur ! Il était temps ! »
Puis son sourire se fana un peu et il indiqua la porte du doigt.
« Tu ferais bien d'y aller tout de suite. Molly n'est pas trop bien.
- Pourquoi ? »
Ronald ne répondit pas et se contenta de secouer la tête avec une grimace de tristesse. Légèrement inquiet, le rouquin poussa la porte de la chambre et regarda autour de lui. Il finissait par bien la connaître cette pièce. C'était ici qu'étaient nés tous ses enfants. Les lumières étaient tamisées et froides, comme dans tous les hôpitaux, les draps de couleur bleu fade et les robe en papier que devait porter les patients d'un blanc vert à vomir. Arthur n'avait jamais aimé l'ambiance qui régnait dans ces couloirs et ses chambres trop sombres.
Il en était là dans ses pensées quand son regard s'arrêta sur sa femme. Molly le regardait depuis son lit, le bébé dans les bras. Le rouquin voulut sourire face à ce tableau mais les traces de larmes sur les joues de sa femme l'en empêchèrent. Il s'approcha doucement, s'assit sur le lit à côté d'elle et la pris dans ses bras. À peine l'avait-il serré contre lui qu'elle se mit à pleurer.
Arthur la serra plus fort. Évidement qu'elle pleurait. Elle avait un enfant et ses frères n'étaient plus là pour l'admirer et la soutenir. Comment ne pas se sentir coupable quand un tel événement heureux survient seulement quelque mois après la mort de deux êtres chers ?
« Molly...
- Tu sais ce qu'aurait dit Gid' ? » Questionna-t-elle entre deux sanglots.
Arthur fronça les sourcils et tenta de s'imaginer. Rien que penser à ses deux amis lui était encore douloureux mais il fit un effort et bientôt, un sourire naquit sur ses lèvres.
« Il aurait dit : « Et maintenant ? Vous vous lancez pour une deuxième équipe où vous vous contentez de celle que vous avez enfin ? ». »
Molly eut un petit rire au milieu de ses hoquets et secoua la tête négativement.
« Non... ça c'est ce qu'aurait dit Fab'.
- Oui tu as raison, reconnus Arthur. L'ironie s'était plus son truc. Mais du coup, je ne vois pas ce qu'aurais dit votre frère...
- « Et ben dites donc, elle sais se faire désirer la petite Ginevra ». »