Réponse aux reviews =) :

Claa.20 : Ahah, merci beaucoup de me l'avoir fait remarqué, j'ai corriger tout de suite. Alala Ethan-Tom, ils nous saoulent, pas vrai ? xD

Virginie06 : Ne t'inquiètes pas, il y aurait beaucoup d'autre flashs backs, parce que j'adore les écrire :)

Coco : Je suis désolé pour l'attente, surtout si tu vérifie deux fois par jours :/. Merci bcp pour tes compliments =D, et c'est à moi de te remercier de me lire :)

pattenrond : Réponse à tes questions dans ce chapitre. =)

Anael Scott : Explication à propos de Paradise dans ce chapitre =)

Louna : Merci bcp pour tous tes compliments ! =) Et toutes tes reviews aussi, ça me fait extremement plaisir =)

Lovely856 : Désolé pour l'énorme attente, le chapitre tout de suite =)

Désolé vraiment bcp bcp bcp bcp pour l'attente, mais pour me faire pardonné je vous ai laisser un grand chapitre, enfin l'un des plus grands je pense =), tout en espérant qu'il vous plaira.

IMPORTANT : RAPPELEZ VOUS QUE LES FILLES SONT BOURREES !


CHAPITRE VI : Le collier

Dimanche 19 Mai, à Paradise au Kentucky

« Paradise »

Perdue au milieu de champs de blé et d'avoine, sous ce soleil tyrannique et agressif, cette ville n'avait vraiment rien de paradisiaque.

« Hé bien ! Si je m'attendais à ça ! C'est complètement désert »

Visiblement déçue, Caroline, en redémarrant brusquement, fit crisser les pneus de la voiture, sous la terre déshydratée de la petite route de campagne.

« On est Dimanche Care… C'est surement pour ça » Consola, du mieux qu'elle put, la métisse.

« Génial ! » Se réjouie Elena, contrastant avec l'ambiance régnant dans la voiture « On dirait une ville tout droit sortie des films de Western » Entre les sièges de ses deux amies, et sous leurs regards interloqués, la jeune femme leurs jeta une œillade réprobatrice « Le western ? … John Wayne ? Allez ne me dîtes pas que vous ne connaissez pas ? »

« On connaît, Elena ! C'est juste que… ça ne nous passionne pas autant que toi »

S'affaissant dans son siège, Elena reprit néanmoins le fil de ses contemplations à travers sa vitre arrière. Mais, alors que Caroline accélérait davantage pour quitter au plus vite cette ville déserte et silencieuse, Elena la fit freiner brusquement.

« Arrêtes-toi là ! »

« Pourquoi ? » S'énerva Caroline, par manque de patience.

« Il y a un Saloon ! » Et, se rapprochant encore un peu plus de sa vitre, elle contempla, fascinée, la structure du bâtiment tout en bois.

« Tu m'as fais m'arrêter pour un… saloon ? » S'exaspéra la blondinette.

Omettant la remarque sarcastique de son amie, Elena quitta précipitamment le véhicule, et, en se penchant par la vitre avant que venait d'ouvrir Bonnie, elle s'expliqua « Je tiens plus… J'ai besoin d'allez aux toilettes. »

Continuant son chemin jusqu'aux portes battantes ouvrant accès à l'ancienne bâtisse délabrée, Elena entendit vaguement dans son dos un « C'est normal ! Alcoolique va ! ». Exaspérée, mais souriant malgré sa volonté, elle leva les yeux vers un ciel très bleu.

Sous son poids les marches en bois craquèrent en un bruissement sinistre, et s'accompagnèrent au grincement lugubre émanant des portes battantes.

Elle s'attendait à tout, sauf à ça.

D'emblée, le contraste avec l'extérieur lui sauta inévitablement aux yeux. Ce bar-café, par ses allures délabrés lui donnant des sueurs froides, furent bien vite épongées par la bonne humeur régnant en maitre dans la bâtisse. Et le silence oppressant des ruelles désertes de cette petite bourgade s'oubliait inéluctablement face aux notes d'accordéon, aux danses et aux discussions envahissant et planant dans les airs, tout autour d'elle.

Des tables rondes, toutes occupées, étaient disposée ça et là, à distance égale du comptoir, où discutait joyeusement les habitués de la ville. Entrechoquant leurs pichets, ils n'entendirent pas tout de suite Elena pénétrer à pas de loup dans leurs domaine réservé. Bientôt, le brouhaha général laissa place a un silence de plomb sous des chuchotements à glacer le sang.

Soudain, tous retournés vers « l'intruse », Elena, face à ses regards perçants, ne se sentit jamais aussi frêle et hésitante, et ce silence oppressant en vint d'autant plus gênant. Ce fut lorsque l'accordéon, que l'on venait de déposer, émit une note haut perché, qu'elle se mit à recouvrer ses pensée.

« Bonjour » Débuta-t-elle, intimidée.

Riant aux éclats face à la crainte non dissimulée de la jeune femme, tous l'invitèrent à entrer boire un verre. Et la fête reprit de plus belle.

« Entrez donc mademoiselle » Ordonna gentiment le barman, tout en essuyant le verre qu'il tenait en main, avant de le déposé sur le comptoir, et d'en remplir son contenu d'un liquide ambré. « Tenez, c'est la maison qui offre »

Ne sachant refusé, Elena s'installa sur un des tabourets mit à sa disposition, et murmura un « merci » rempli d'émotions. Un mélange entre inquiétude, et reconnaissance.


Dans la voiture, le soleil chaleureux s'engouffrait et étouffait l'intégralité de l'habitacle, si bien que Bonnie s'épongeait à l'aide d'un peu d'eau le cou, le front et, dans un geste presque désespéré, elle releva sa chevelure épaisse contre le repose-tête. Soufflant contre sa peau pour se rafraichir ne serait-ce qu'un minimum, la métisse n'en pouvait plus d'attendre.

« Ça fait combien de temps qu'Elena est là-dedans ? » Questionna-t-elle en lançant un regard à la bâtisse dessinée à sa droite.

« Je ne sais pas… cinq, peut-être dix minutes tout au plus » Caroline s'humecta les lèvres en se mirant dans le rétroviseur intérieur. Elle était un vampire, d'accord. Mais ce n'était pas sa condition surréelle qui allait aider son maquillage a résister face à cette chaleur étouffante. « Je meurs de soif » Continua-t-elle en quittant son siège, et, après s'être dégourdis les jambes, elle remarqua que l'extérieur était beaucoup plus tenable que dans la voiture. Se dirigeant vers le coffre la blondinette en sortit une poche de sang bien fraîche, de quoi effacer en un souffle son humeur morose. « Tu devrais sortir dehors Bonnie, dans la voiture ce n'est pas tenable »

La petite sorcière passa un bras « testeur » à travers sa vitre ouverte. Aucun changement. A part peut-être le coup de soleil qu'elle allait surement attraper. L'écran numérologique au centre du tableau de bord de la voiture indiquait une température s'élevant à 38,9 degrés Celsius.

Il faisait extrêmement chaud.

Néanmoins, c'est par un effort surhumain qu'elle réussit à ouvrir sa portière et quitter le véhicule. Ce fut lorsqu'un vent agréable soulevant quelques unes de ses mèches chocolats souffla dans sa direction, qu'elle sut qu'elle avait pris une bonne décision. La métisse rejoignit son amie adossée au coffre de la voiture, savourant allégrement le contenu de sa poche de sang.

« Tu sais je pense à un truc depuis tout à l'heure » Commença Bonnie, après que Caroline se soit décalée vers la droite, lui laissant ainsi assez de place pour qu'elle aussi puisse s'installer confortablement. « « Paradise »… C'est étrange mais j'ai l'impression d'avoir déjà entendu parler de cette ville à quelque part, seulement… je ne sais plus où. »

« Peut-être par ta famille… » Bonnie arqua l'un de ses sourcils « Je veux dire Richmond n'est qu'à quelques kilomètres d'ici… »

« Tu as peut-être raison… » Seulement pas convaincue pour un rond, Bonnie s'activa sur son Smartphone à la recherche de trouvaille intéressante sur cette ville.

Caroline, après avoir terminée sa poche de sang, retourna à sa voiture, et à l'aide sa clé, enclencha le contact. Aussitôt, plusieurs mélodies parvinrent aux oreilles de la métisse. Cependant, elle n'y prêta que guère d'attention, trop secouée par la découverte qu'elle venait de faire.

« Caroline ! » Appela son amie depuis l'arrière de la voiture.

Inconsciemment, Bonnie rapprocha davantage le téléphone de son visage, pour être sûre qu'elle ne venait pas de rêver ce qu'elle venait tout juste de découvrir. Nonchalamment, Caroline s'approcha de la brunette, et s'accouda à la voiture, tout en faisant attention à ne pas toucher le réservoir à essence, de peur de tâcher sa petite robe blanche et beige.

« T'as trouvé quelque chose ? » Questionna-t-elle, suspicieuse en fronçant ses sourcils.

« Regardes ça ! »

D'un geste brusque, Bonnie lui tendit le téléphone qu'elle tenait en main quelques instants auparavant. Une multitude de secondes s'écoulèrent avant que Caroline ne lui balbutie quelques paroles incompréhensibles.

« C'est une ville fantôme, Caroline » Avoua Bonnie, interdite, et, malgré l'affreuse chaleur cognant lourdement, elle ne put réprimer un frisson angoissé.

« Mais… alors… où est passé Elena ? » Son regard bifurqua jusqu'à l'entrée du Saloon. Et, c'est à ce moment là que l'intéressée fit son entrée. Ou plutôt sa sortie. « Mince, Elena, tu étais passée où ? »

Pas plus fraîche que lorsqu'elle était entrée dans le bâtiment, Elena, du haut des marches en bois, pointa à l'aide de son index le Saloon.

« Là » Sourit-elle. « Et c'est G-E-N-I-A-L, vous verriez comme les gens sont sympas ! »

« Les gens ? Quels gens ? » Questionna Bonnie en s'approchant d'Elena, de peur qu'elle ne tombe à la renverse.

« Les gens dans le saloon… » Lança-t-elle avec évidence.

« C'est une ville fantôme, Elena… Elle n'est plus habitée depuis des années. »

Cette révélation la dégrisa sur place.

« Non…Je…Je les ais vu ! » S'insurgea Elena « Je ne suis pas folle ! » Voyant les regards inquiets de ses deux amies posés sur elle , la jeune femme crut bon de demander « Vous ne me croyez pas, c'est ça ? »

« Ecoutes… j'ai vérifié, et… »

« Allez voir par vous-même ! Ce bar est bondé de monde ! » S'énerva-t-elle en tendant un bras accusateur vers la bâtisse.

Et, c'est dans un tacite et commun accord que Caroline et Bonnie, grimpèrent les escaliers menant au Saloon. La vampire, devançant son amie en un geste protecteur, fut alors la première à pousser les portes battantes. Et ce fut exactement comme elles s'y attendaient.

Noir, poussiéreux, et… vide.

Pénétrant davantage dans le bâtiment, elles entendirent le sol crisser sous elles, et, en y voyant de plus près, elles distinguèrent des chaises, des tables ça et là, brisées, délabrées, et attaquées par les termites. Bonnie se mit à penser qu'une vingtaine d'années avait dut s'écouler depuis l'abandon de ce commerce délabré. Prisent par leurs contemplations, elle n'entendirent nullement qu'Elena étaient sur leurs talons.

« Quoi ?… Mais » Bredouilla-t-elle, prise de panique. « Qu'est-ce que… »

Elena regarda tout autour d'elle, dans l'espoir que quelqu'un, n'importe qui, apparaisse, pour prouver ses dires, à ses deux amies.

« Elena… je suis désolé mais… tu vois bien qu'il n'y a personne ici »

Les deux jeunes femmes quittèrent sans plus attendre ce lieu miteux, pendant qu'Elena scruta a nouveau attentivement ce bar, qui, quelques minutes plus tôt était inondé. Elle ne les avait pas rêvée, elle le savait.

Pourtant, l'évidence était sous ses yeux, il n'y avait personne.

Et, ça depuis quelques années, déjà.

Se remémorant son arrivée, elle se souvint s'être attablée au comptoir, puis avait demandée poliment si elle pouvait emprunté les toilettes, ce à quoi, le barman lui avait répondu, accompagné d'un geste de la main, la direction à prendre. Au fond à droite.

Malgré la noirceur l'entourant, elle réussit à distinguer le symbole « Homme et Femme », sur la dite porte, au fond à droite.

Secouant la tête devant son incompréhension, Elena se souvint ensuite avoir terminée son verre d'un geste rapide, puisque, bien que l'ambiance régnait en maitre dans la maisonnette, sans ses amies, elle ne se sentait pas vraiment à sa place.

Jusqu'à ce qu'un petit garçon ne l'aborde.

Souriant devant son innocence, la jeune femme, pencher à son oreille pour que le garçonnet puisse distinguer ses paroles, elle lui avait demandée « Que fais-tu là ? Tu es un peu jeune pour être dans ce genre d'endroit ». D'un geste las de la main, il lui avait indiqué un homme d'une trentaine d'année au fond du saloon buvant ostensiblement son pichet ambré.

Son père.

Avant qu'elle puisse n'esquisser un seul mouvement, le jeune garçon lui avait ouvert délicatement la paume de la main, et, avant qu'elle ne proteste, elle sentit une soudaine fraicheur l'envahir. Baissant son regard vers sa main, elle vit y trôner un magnifique collier. « Pour toi » avait-il murmuré.

Bouche bée devant ce collier, elle eut juste le temps de le voir se faufiler à travers les différents usager.

Mais ce qui l'eut le plus marqué, fut la beauté de ses prunelles d'un bleu solennel.

Tâtant l'intérieur de la poche de son jean décoloré, ce collier était la preuve de son honnêteté.

Mais cela, elle comptait bien se garder de l'avouer.


« Ta tante est vraiment sympa de nous héberger »

A quelques kilomètres de Richmond, Caroline lança la discussion afin d'apaiser la tension palpable régnant en maître dans l'habitacle depuis leurs départs de Paradise, une demi-heure plus tôt.

Elena les avait rejoint, sans un mot, pendant que Bonnie avait prit place au poste de conduite. Caroline, lançait par mégarde, de temps à autre, quelques œillades implorantes à l'arrière, par le biais du rétroviseur extérieur.

« Oui, et ils sont très sympas vous verrez… Il y a Anissa ma tante, Darren mon oncle, Cassie ma cousine et Aaron mon cousin »

« Et, ta tante c'est la sœur d'Abby c'est ça ? »

« Oui. Et c'est une sorcière, elle aussi. »

A l'arrière, Elena n'écoutait que d'une oreille la conversation. De toute façon, elle connaissait déjà la tante de Bonnie. Elle l'avait vu plusieurs fois quand elle était en visite chez sa mère en compagnie de ses enfants. Non, Elena n'écoutait pas la discussion de ses amies.

Du moins jusqu'à ce qu'elle distingue parfaitement le panneaux « Bienvenue à Richmond », et qu'elle bondisse de son siège pour se retrouver entre les deux sièges de l'avant.

« Hey ! On arrive, regardez ! » S'enthousiasma-t-elle aussitôt.

« Prépares-toi Richmond ! Nous voilà ! » Déclara Caroline d'un air théâtral en brandissant son poing haut à travers sa vitre.


Verdict sur Paradise ? Aurai-je droit à quelques reviews ? X) (Oui, oui, oui please !). Plus d'infos sur le collier plus tard =)