HOUSE OF SECRETS

Résumé : Sam Wesson, 13 ans, vit seul avec son père. Après la mort de sa femme, ce dernier a commencé à battre Sam. Le jeune garçon entame donc une descente vertigineuse dans le monde de la drogue, des scarifications et autre. Est-ce-que l'arrivée de Dean Winchester, 17 ans, va changer tout ça ? Welcome in the house of secrets !

INFO IMPORTANTE : Cette fic aura deux auteurs, moi-même (Asaliah) et Ange Noir Des Ténèbres. L'idée de base est la mienne mais ayant fini par perdre la flamme, Ange s'est proposée pour continuer l'histoire à ma place. Les six premiers chapitres sont écrits de ma main et le reste sera d'Ange. Il sera indiqué en début de chapitre qui l'a écrit.

NdA : Le titre vient de la chanson House Of Secrets de Otep. Seulement le titre car le reste ne correspond pas. Mais le sujet de cette fiction me vient du tout début de la chanson, avant que celle-ci ne commence réellement. Je n'ai pas de Beta, toutes les fautes sont de moi. Suite aux nouvelles réformes prises par le site, j'ai un peu peur d'écrire des scènes de sexe (il y a un risque qu'ils suppriment cette fiction s'il y en a). Je ne peux donc garantir la présence de lemon. Mais qui sait… j'aviserai au moment venu ^^ Donc après quelques OS (d'accord, deux OS) pour me remettre dans le bain (ça faisait un moment que je n'avais rien écrit), je me lance dans une fiction à plusieurs chapitres. Elle sera relativement courte je pense.

Auteur : Asaliah

Avertissement : Rating M. Violences physiques et psychologiques, langage souvent corsé, prises de substances illicites, possibilité de scènes citronnées…

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété d'Eric Kripke.


Prologue : Le noir

Noir. Voilà ce que je voyais. Du noir. Du noir et rien d'autre. Et pourquoi ? Parce-que j'étais enfermé dans cette putain de cave à laquelle j'étais habitué depuis mon plus jeune âge. Depuis que ma mère était morte. Un cancer avait eu raison d'elle et de sa vie. Elle qui était si aimante et douce envers mon père et moi. Parfois la Vie se fout bien de notre gueule ! Et tandis que sa vie s'achevait, la mienne prenait un virage à 180 degrés. Direction : la noirceur. Comme Anakin Skywalker qui a basculé du côté obscur pour devenir ce trouduc de Dark Vador. Je suis passé de la lumière aux ténèbres. Enfin plus exactement, c'est ce qu'a fait mon père. Et il m'y a entraîné de force. Quand ma mère est morte je n'avais que cinq ans. Seulement cinq petites années de vie. Cinq années de normalité, de douceur et d'amour. Juste après, ça a été huit ans de haine et de violence. Mon père me battait dès qu'il rentrait à la maison bourré comme pas possible. Sincèrement, qu'ai-je fais pour mériter une vie aussi merdique ? Coups après coups, le connard qui me servait de père ma balançait verbalement et physiquement sa haine envers moi. Pourquoi ? Je n'étais pas coupable de la mort de maman. Ce n'était pas moi qui l'avais tuée. Mais il m'en tenait quand même responsable. Et dès qu'il en avait fini avec moi il m'enfermait dans cette cave dépourvue de lumière. La douleur me tiraillait de toutes parts mais j'avais l'habitude. Après huit années à ce régime, on finissait par ne plus faire attention à la souffrance. Peu importe laquelle. Lentement mais sûrement, une muraille se formait autour de mon esprit, le fermant au monde extérieur. Et il viendrait un moment où je ne ressentirai plus de sentiments, plus d'émotions, plus de sensations physiques telles que la faim ou la soif. Ce qui me conduirait inévitablement à la mort. Même si par moment, l'idée de mourir ne semblait pas déplaisante, je gardais en moi l'espoir naïf qu'un jour, la Vie me sourira à nouveau, qu'un jour j'arriverai à me sortir de cet enfer. Comme on le dit souvent, l'espoir fait vivre. Mais jours après jours, coups après coups, cette fragile flamme d'espoir en moi s'éteignait. Un jour, elle mourra pour de bon et moi avec. Alors pour retarder le plus possible ce moment j'avais trouvé un moyen. Ce n'était pas bon, je le savais, mais quand on vivait ce que moi je vivais, on s'en fichait pas mal. La drogue. Ça avait commencé avec un joins par-ci par-là quand j'avais neuf ans. Mais désormais j'en étais carrément arrivé à la cocaïne. Je travaillais les soirs et le week-end dans un restaurant en bord de route pour avoir de quoi payer ma cam. Et ça me permettait également de me tenir éloigné de mon bourreau. Mon « père » n'était pas au courant à propos de la drogue. Je ne savais pas s'il serait furieux en l'apprenant ou si au contraire il n'en aurait rien à faire. Les deux étaient parfaitement possibles.

Noir était ce que je voyais à ce moment là. Noir était mon esprit. Noirs étaient les hématomes que me causaient mon tortionnaire. Je chérissais la nuit car elle était noire. La noirceur faisait partie de ma vie. Elle était ma vie.

TBC

Dîtes moi ce que vous en pensé et si ça mériterait une suite. Et n'hésitez pas à laisser une review, ça encourage, ça fait plaisir et c'est gratuit ^^

Asaliah.