Salut à tous et à toutes !

Disclaimer : Le monde d'Harry Potter appartient, mais vous le savez déjà, à JK Rowlling. Heureusement pour eux comme pour moi. Qu'est ce que je ferais de tous ces personnages hein ? Cette fic est en parallèle à Amphisiologie, certains personnages sont de moi, dont certaines idées, et dans le sens contraire, certaines idées et personnages sont de Zod'a !

Parfois il peut y avoir des mots vulgaires, enfin ça n'arrivera pas vraiment souvent. Ensuite je ne me souviens plus vraiment comment j'en suis venue à écrire cette fic, je voulais un OC, c'est tout. Ensuite nous nous sommes amusées avec Zo' a faire des clins d'oeil dans nos fics et elles sont devenues parallèles. Avant je n'avais pas publié mais maintenant je me suis décidée et cette fic est déjà aboutie, il y a beaucoooooup de chapitres dans mon ordi dessus mais comme je passe mon temps à les modifier c'est comme si je les réécrivais.

Bref ! Bonne lecture !

(Nos fics virent à moitié à la parodie parfois, souvent, et certains personnages pourraient paraître OOC, mais j'essaie de faire mon possible pour que ça ne le soit pas !)


Septembre


Pourquoi moi ? Mais pourquoi moi ? J'ai rien fait de mal dans ma vie pourtant.

Enfin quand je dis rien de mal, tout est relatif. C'est comme un Serpentard, si on prend mon cousin Bakary Parkinson -je vous le présenterai un soir de solitude- il croit que le fait de coucher avec des elfes n'est pas mal. Lorsqu'on considère qu'une action est bonne, on ne peut pas la qualifier de mauvaise puisque ça partait d'une bonne intention !

Et au passage je souligne que l'elfe en question est une chaudasse. Pas que je le défende le Bakary, je sais bien qu'il a un grain.

- Non ne fais pas ça ! crie mon voisin de table ce qui a le don de me faire sursauter.

Ma souris vivante que je tenais dans la main s'en va dire coucou au sol et en profite pour se tailler.

- Bah quoi ? je demande, agacée.

Je grimace en le regardant.

C'est qu'il n'est pas très plaisant à regarder le pauvre.

Pour ne pas dire qu'il est laid comme le cul de Slug.

Pas que je passe mon temps à mater son cul, c'est juste qu'il me fallait un outil de comparaison. Je lui ai conseillé, à Slugorn, de prendre des cours d'aerobique. Paraîtrait qu'on y dessine un fessier c'est sublime ! Enfin d'après Moonheart donc quand on voit le résultat, on se permet d'en douter.

Rassurez-moi, vous connaissez Moonheart ? Une illuminée qui se trimbale avec un bonnet dans tout le château. Pas de quoi s'intéresser à elle plus que ça. Vous la connaîtrez bien assez tôt.

- Tu peux me dire où est-ce que t'as vu qu'il fallait mettre une souris dans la potion ? Vivante en plus, me répond t-il en levant les yeux au ciel d'exaspération.

Mais je lui demande pas pourquoi il n'a pas sauté de la Tour des Serdaigle à celui-là ! Quelle plaie.

- J'improvise moi monsieur ! Tu crois que les plus grands faisaient comment avant d'être célèbres ? Ils improvisaient ! Et avec ce qu'ils avaient sous la main. D'accord, ils n'ont pas réussi dès le premier coup, mais ils ont persévéré. Et ce, grâce à leurs ambitions. Ça m'étonne qu'un Serpentard comme toi n'en ai pas plus que ça d'ailleurs. Faudra pas me chialer dans les pattes quand je serai célèbre. C'est moi qui te le dis. Je vais m'attribuer tous les mérites et toi t'auras rien. Que dal.

- ...

- Bon comme je suis gentille, je concocterai une potion qui refera ton visage... Quoique avec la gueule que t'as, il vaudrait mieux tout refaire du début. Que ce soit tes cheveux de fille ou même tes yeux flippant. Tes parents ont essayé de te noyer à ta naissance ? je lui demande avec une moue compatissante.

Je lui fais une petite tape sur l'épaule pour le réconforter.

- Allez va. C'est pas grave, je reprends sous son regard interloqué. Si tu veux, je te ferai un bisous. Ce sera sûrement ta seule expérience sexuelle dans ta vie.

- ...

- Tu ne réponds pas ?

Il est émue.

Faut comprendre aussi. Tout le monde rêve de m'embrasser et je me propose à lui, l'être le plus insignifiant qui puisse exister. A l'exception de Rogue le véreux mais lui c'est une autre affaire.

Une explosion retentit juste derrière nous alors qu'il s'apprêtait à me parler.

Pas comme s'il avait des choses percutantes à me raconter.

Un hurlement de fille résonne juste à mon oreille et je reconnais là mon meilleur ami.

Lerry Quin.

- Je ne vois plus rien ! Je suis aveugle ! Il fait tout noir !

Il court dans l'allée des tables en agitant ses bras avec panique.

- Je ne pourrais plus voir Carrie ! Ni ma mamie ! Non mais non mais NON !

- TA GUEULE ! crie une fille non loin de nous en le giflant.

...

Dans tout ça j'espère que mon voisin a succombé à l'explosion. Ça m'évitera de m'abîmer les yeux tous les jours. Ne croyez pas que je sois méchante et insensible mais ce gars est une torture pour mes pupilles ! Ça devrait être interdit d'accepter des choses pareilles dans une école qui se dit prestigieuse. S'il est mort, je peux vous dire qu'on ne s'en portera que mieux.

- Sale garce, siffle t-il d'ailleurs.

Ah non il est en vie.

Dans tout ça je ne vois pas pourquoi il m'insulte, c'est pas comme si j'avais kidnapper sa mère. Ou pire ! C'est pas comme si je l'avais forcé à coucher avec Moonheart l'Illuminée.

- Mais j'ai rien fais, je me défends alors.

Remarquez qu'il me faut toujours un temps avant de répondre à quelqu'un. A force les gens vont me prendre pour une attardée.

J'avoue l'être à moitié. Mais c'est pour les élèves de cette école que je le fais. Pour qu'ils se sentent valorisés, il y a donc moins de dépressif ici ! Ne suis-je pas altruiste ?

- Pas toi abrutie, gémit-il.

Les élèves autour de moi crient, certains fuient hors de la salle et le vieux babouin essaie de ramener le calme.

Je baisse la tête et crois apercevoir l'ombre de mon voisin au sol.

- Que tout le monde sorte ! Un par un et calmement ! s'égosille la limace à nous en péter les tympans.

Tant pis pour l'autre par terre, je me casse telle l'autruche fuyant le gorille en rute. Si vous n'avez jamais vu un gorille en rute, observez Bakary Parkinson.

Pour en revenir à la classe, nous nous bousculons, nous heurtons les tables. Et pour dramatiser un peu le tout j'hurle et balance une chaise contre un mur. Dans tout ça ils ont tous oublié Black, sauf moi mais je ne vois pas pourquoi j'irais l'aider.

Est-ce qu'il l'aurait fait lui ? Non. Donc c'est clair.

Cinq minutes plus tard, nous sommes tous dans le couloir à attendre. Slugorn est toujours en état de panique et il s'essuie le visage avec un mouchoir d'une main tremblante. Son regard passe sur chacun de nous.

- Tout le monde est là ? Ça va ? Quelqu'un est blessé ?

- Monsieur ! Regulus est toujours dans la salle ! s'affole une Serpentard.

Mais elle pouvait pas se la fermer celle-là ! J'avais encore espoir moi ! A l'entente de cette "malheureuse" nouvelle, le professeur court mais pas en direction de la salle de classe.

...

- Il va où ? demande un élève.

- Il a dû se souvenir qu'il n'avait pas payé ses impôts. C'est bien malheureux de constater ça mais si nous ne remplissons pas nos devoirs de citoyens il est difficile de se trouver un logement après.

Wilkes me regarde avec mépris.

- On t'a parlé à toi ?

- Non mais manquant fortement d'attention de ta part il fallait que je trouve un moyen de rappeler que j'étais là, j'ironise finalement.

Qu'est ce que je me sens intelligente dans ces moments là ! J'ai une verve à faire pâlir un kinkajou bleu, je m'aime.

Comme on ne peut pas compter sur le corps professoral les élèves commencent à se demander qui se tapera le sale boulot de retourner chercher le babouin vert.

Et c'est triste de remarquer que la solidarité serpentesque n'est que mensonge. Devinez donc qui va devoir se trimbaler là-bas !

- Après tout, c'est toi qui étais à côté de lui. Et je crois bien que c'est de ta faute si nous en sommes là, me dit Jones.

Un Gryffondor pour information. Et un abruti.

- Mais j'ai rien fais moi ! je proteste avec véhémence à l'aide de grands moulinets de bras.

C'est toujours moi qu'on accuse. Je regarde Lerry mais ce dernier a l'air de ne pas pouvoir se remettre du miracle. Il vient de se rendre compte qu'il n'est pas aveugle finalement.

Si j'avais su que j'aurais un ami qui passe son temps à chialer j'aurais préféré devenir sociopathe.

Je soupire. Bien ma veine. Je m'avance vers la salle de cours. Tout doucement, dans l'espoir de lui laisser le temps de clamser. Quand j'entre, je ne vois rien. Je tousse.

- Black ? T'es où ?

Personne ne répond.

Ça y est, mon fantasme est enfin réalisé ! Il est mort !

...

Quoi ?

Hé ! On est pas tous gentils à Gryffondor ! De toute façon c'est réservé aux Poufsouffle ça. Je m'apprête donc à faire demi-tour toute heureuse, quand quelque chose m'attrape la cheville.

Je pousse un cri et prend une chaise pour frapper la chose.

J'aime taper partout avec une chaise. J'ai la sensation d'être puissante, un régal pour mon ego.

- Aie ! Mais ça va pas ? crie la chose.

Je plisse les yeux.

Black. J'hésite à frapper une seconde fois histoire d'achever ce que j'ai commencé puis lâche ma chaise.

J'espère qu'il n'a pas été transformé en une chose gluante et repoussante.

Ce qu'il est déjà. Je rappelle qu'il est moche. Même Rogue a plus d'allure. C'est dire.

Je m'abaisse vers lui, du moins je crois. Je cherche de ma main où il pourrait se trouver.

- Me touches pas ! crie-t-il alors que j'allais l'aider à se relever.

J'enlève ma main. Quel sale caractère.

Mais je vais rester compréhensive. Ça doit pas être facile tous les jours d'être lui.

- Ça va ? Je demande quand même, faussement inquiète.

Je suis surtout inquiète de savoir s'il ne serait pas increvable...

Il ne répond toujours pas. Si je m'écoutais je dirais qu'il boude.

- Comment t'as fait pour atterrir là ?

- J'ai voulu me planquer sous la table et je me suis cogné. Et quand vous êtes tous parti j'ai tenté de vous suivre sauf que j'ai reçu une chaise venant de je ne sais où ! Ça m'a sonné et des élèves m'ont piétiné ! Moi ! Un Black ! Qu'ils crèvent ! TOUS !

- ...

- T'es venue ici pour quoi ? Pour m'aider ou pour glander ?

Il peut pas arrêter de gueuler un peu ?

Je le choppe alors par dessous les bras et le traîne par terre. Sans rien lui répondre. Sinon je vais finir par m'énerver et là, oui, je vais vouloir l'achever.

- Mais qu'est-ce que tu fous ? Tu pouvais pas m'aider à me lever ?

Mais qu'il est chiant ! Je me prends une table, puis la contourne. Il doit avoir quelque chose aux jambe s'il est resté au sol tout ce temps. Quand on arrive enfin hors de la salle, les Serpentard s'ameutent vers lui, ce qui fait que je n'ai pas pu voir ce qu'il a.

Les Gryffondor viennent me voir.

- Alors?

- Il va bien?

- T'as rien eu?

- Est-ce qu'il est mort? demande Lerry avec espoir.

En voilà un avec qui je m'entend bien.

Les autres se tournent vers lui.

- Lerry... Tu sais bien qu'il a beau être un Serpentard, ce n'est pas une raison pour souhaiter sa mort, le réprimande Jones.

Quel rabat-joie celui-là.

- Non. Il est en vie, je lui réponds, déçue.

Jones allait me dire quelque chose, mais il est coupé par l'arrivée de Slugorn et Pomfresh. Dumbledore est là aussi. Avec tout le monde qui croit que c'est moi la fautive, j'ai intérêt à me barrer.

Bon... Repli stratégique. Je tente, discrètement, de passer derrière quelques élèves pour m'en aller.

Plus que quelques mètres et je serai hors de vue.

- C'est la faute de Carrie ! Hurle Black.

J'accélère alors que le moche me pointe du doigt.

- Elle s'enfuit ! S'époumone une tarée de Serpentard.

- Miss Flint ? Appelle doucement Dumby.

Et m...

- Elle a tenté de m'assassiner ! geint le puruleux.

Je me retourne lentement.

- Oui monsieur ? je demande en ignorant la pauvre petite victime.

- Puis-je savoir où alliez vous ?

Euh non.

- Aux toilettes.

Gros blanc.

- Ça urge, je tente de m'expliquer. J'ai des problèmes de vessie et quand je me retiens trop longtemps j'ai l'impression que mes organes vont éclater à l'intérieur de moi. Vous comprenez donc mon besoin urgent de soulager mon pauvre petit corps.

Je me courbe un peu pour appuyer mes dires. Tout le monde a l'air de me croire sauf Black, Lerry et Dumbledore.

Et on ose dire que le directeur est compréhensif. Ça aurait pu être vrai !

- Et bien allez-y, me conseille t'il en baissant sa tête et en me fixant avec ses yeux bizarres.

C'est qu'il me couperait l'envie de pisser le bougre ! Oui à force d'en parler j'ai vraiment besoin d'y aller.

Je commence donc à partir tout en marchant comme un canard disloqué pour continuer ma comédie. Autant vous dire que j'ai l'air d'une... conne.

- ... Miss Evan va vous accompagner.

Je me stoppe. Ah non pas cette gourde !

- Avec plaisir monsieur, répond t'elle doucereuse.

Daphné Evan, l'écervelée de service.


Alors alors ? J'avoue ne pas aimer mes premiers chapitres. Donc. Voilà. u_u

Bon pour ceux qui l'ont remarqué, j'ai supprimé le premier chapitre parce qu'il n'allait pas avec l'ordre de la fic et pour ceux qui ne connaissent pas Amphisiologie de Zod'a (sur notre compte, je la conseille très fortement !) ça devait être déstabilisant avant. Maintenant, vous devriez pouvoir suivre !

Mais rassurez-vous ! Il reviendra, seulement dans l'ordre. Enfin je ne suis pas vraiment clair mais bon.