*Tousse tousse* Oui, alors, euh, bon. Je sais. C'est pas une update de ONTD. Et oui, j'ai commencé à écrire quelque chose d'autre, mais que je vous rassure, je n'ai PAS abandonné ma Facebook fic. J'ai pas vraiment d'excuse à part d'avoir une vie (pas très réussie d'ailleurs) avec les exams, les rattrapages, ben j'ai un peu perdu la motivation et le moral d'écrire, mais je tenais à remercier chaque personne qui a laissé une review.
Je crois que les gens ne se rende pas compte à quel point des commentaires, bon comme mauvais (du moment que ça nous emmène dans une direction) peuvent motiver à écrire, alors merci à tout le monde ! ;)
Cette nouvelle fic est elle aussi un défi lancé par des amis. Elle consiste tout simplement en une série de Drabbles ou One Shot (entre 15 et 30, je sais pas encore) dans lesquels Brittana principalement mais obligatoirement New Direction et autres personnages de glee se retrouveront propulsés dans des univers différent à chaque chapitre. Donc c'est une crackfic.
(Je vais globalement m'inspirer de livres ou de séries pour les one shots, donc en clair dans un chapitre ça peut se passer dans l'ancien testament , à 200km de l'endroit ou Jésus à perdu ses sandales, ou en 2140 contre une invasion extraterrestre, ou parfois, juste un truc tout simple à la con.)
Voila, je vais vous laissez juger, et si vous avez tout lu, ben vous pouvez aller vous chercher un cookie dans la cuisine (si si, j'insiste) de ma part, parce que vous avez du courage et de la patience !
Mama, I'm in Love With a Criminal
Quartier ghetto de San Francisco 04h45 :
La journée avait commencé normalement, Elle s'était réveillée, la tête en vrac, après une nuit encore trop arrosée, avait passé au moins une demi heure à pousser une beuglante sur le chat qui avait vomi partout après avoir testé un de ses « Brownies » aux herbes qui traîné par là, courtoisie de Puck, et eu à peine le temps de se doucher et d'utiliser sa flexibilité de ninja pour avaler une poignet de lucky charms en enfilant un sweat pants et une veste avant d'arriver aux docks avec une heure de retard.
Ce qui restait plutôt tolérable. La journée était sauvée.
Elle choisi ce moment pour remarquer qu'elle ne portait pas de tee shirt.
La routine.
Heureusement, elle savait que Chang était de service ce matin, et couvrait ses écarts. Le voyant décharger les paquets de son « colis » de 5h30 à sa place, elle dut restreindre son envie pressante de danser, chanter et de le serrer contre elle.
Mais se disant que cela ne faisant pas vraiment « Badass », elle se contenta de le frapper violemment sur l'épaule, au niveau du nerf. Il lâcha un cri digne de Boy George.
« Putain de sa mère, Pierce ! J'ai déjà dit d'pas frapper là ! T'as p't'être rien qui pendouille entre les cuisses, mais tu cognes aussi dur que John Cena sous stéroïdes ! »
Elle lui répondit avec un sourire arrogant, toutes dents dehors, mâchant de manière ignoble son chewing-gum et en lui présentant un doigt solitaire et inamical.
« Arrêtes de faire ta pédale, Chang ! Y'a pas d'honte à avoir ! Tu sais bien que j'ai étalé des bâtards bien plus grand et gras du bide que toi ! Et John Cena est toujourssous stéroïdes. »
Il secoua la tête, souriant et déposa le dernier paquet dans le conteneur, prêt à embarquer. Elle lui tendit son marcel, mais plutôt que de le remettre, il jugea plus utile de s'essuyer le visage avec. Elle le comprenait. Elle aussi, elle n'aimait pas les fringues. C'est gênant, ça limite les mouvements et ça ne met pas en valeur.
Mais vu que les gens se comportaient bizarre quand elles les enlevaient, elle avait décidé de les garder.
Du moins quelques uns.
Ils restèrent dans un silence amical, et pendant que le jeune asiatique se reposait quelques minutes, elle examina les paquets qu'il avait chargé dans la grande caisse colorée.
Elle n'aimait pas ces grandes caisses. C'est pas qu'elle était claustrophobe, mais…
Bon, le fait qu'elle s'était accidentellement enfermée dans l'une d'entre elle et avait passé la nuit dedans à attendre le lendemain que quelqu'un la libère y était certainement pour beaucoup.
Elle se tourna vers son ami, et laissa ses yeux traîner sur ses muscles luisants. Il ressemblait à un catcheur comme ça. Genre « Super Asian » ou « Jackie Chang ».
Elle cligna des yeux plusieurs fois.
« Y'a toute la « colombienne » dans cette cargaison ? » Il acquiesça, l'expression sérieuse.
« L'boss a appelé hier soir, quand tu t'es cassée au club avec Puckerman. On a 12h pour rassembler les 40kg de pure « C » colombienne pour . Il r'part ce soir pour Rotterdam. J'ai dit que j'm'occupais d'ça avec Karofsky, vu que j'savais que t'allais pas être au top aujourd'hui, vu comment tu t'es tronchée la gueule comme une gamine rentrant dans sa première sororité hier soir. Toi et Puckerman devaient juste distribuer la « E » dans les clubs inscrit sur la liste. »
Il montra du pouce une feuille reposant sur une caisse à proximité. Elle s'assit vivement à côté de lui et inspecta le bon de commande.
« Hey, bande de pédales ! »
« Hey, Puckerman ! » Mike se leva avec aise et exécuta un signe de salut compliqué avec l'imposant juif avant de frapper simultanément leur poitrine.
Ils trouvaient ça viril. Elle trouvait juste ça con.
Le nouvel arrivant releva ses aviators, un sourire de squale aux lèvres, et frappa le tibia de la blonde du bout du pied, l'air joueur
.
« Hey, P'tite gouinasse ! »
« Hey, P'tite bite ! »
« Alors, comme ça, c'est juste toi et moi aujourd'hui ? Tant mieux ! Avec un travail d'équipe comme le notre, on aura fini bien à l'heure ! Ça nous laisse du temps pour d'autres activités… »
« Puckerman, jamais je te laisserai approcher mon vagin sans une perche de sécurité de 5 mètres de long. » pause. « Raye ça, SURTOUT avec une perche de 5 mètres de long. »
« C'est comme ça qu' t'appelle Mini-Puck ? J'suis flatté, Pierce. »
Elle roula des yeux et le frappa, de la même manière qu'elle avait fait avec Mike.
« Putain ! T'es pas une vraie fille, c'est pas possible ! »
« Quoi, tu veux que je baisse mon froc ? »
« Non, mais si tu pouvais t'habiller justement ! T'as même pas de tee shirt sous ton sweat ! J'vois tes obus d'ici ! »
« Tu vois ce bout de tissu ? Ça s'appelle un soutif', et ça cache mes « obus ». Moi au moins, j'en ai une paire! »
« Espèce de sale petite p-»
« Hey, les attardés ? On a de la visite. »
Les deux têtes brulées s'interrompirent, regardant L'asiatique avant de suivre son regard. En effet, à quelques dizaines de mètres de là, une silhouette se dessinait devant le soleil levant. A cette heure ci, les docks sont toujours vides à part pour une poignée de marins.
Sauf que le nouveau venu n'avait rien d'un marin. Où du moins, peu de marins se promènent avant six heures du matin dans une robe flamboyante style Marc Jacob - ou autre gay qui a joué trop longtemps à la poupée -, tellement serrée qu'on pourrait la croire peinte à même le corps.
Et quel joli corps. Si Puck trouvait qu'elle avait une poitrine remarquable, alors celle de l'inconnue était incontournable.Pas un truc énorme et degueu, débordant de partout comme dans les pornos du jeune homme qu'ils se regardaient parfois entre deux livraisons, non, juste des seins bien ronds et fermes et d'une belle couleur caramel et oh mon dieu, elle en parlait comme si elle voulait y gouter.
Après réflexion, c'est en effet très tentant.
C'est à ce moment qu'elle réalisa qu'ils étaient tout les trois montés les uns sur les autres à baver devant la jeune femme. D'un coup de pied elle se dégagea de Puck et poussant Mike à terre.
« Hey ! Pierce qu'est ce que t—»
« La d'moiselle est pour moi. »
« Non ! C'est moi qui y vais ! T'as d'jà eu la strip teaseuse hier ! »
Mike leva un sourire vers elle, l'air interrogateur. Elle se contenta de remuer les sourcils de manière suggestive. Il rit.
« Bien joué, Brit ! »
« Voila, tu restes ici, et racontes à not' bon vieux Mike ta visite à lesbotown et moi j'vais « servir » la muchacha. »
La manière avec laquelle il s'était léché les lèvres et le fait qu'il n'est pas décollé les yeux de l'inconnue lui envoya des frissons tout le long de la colonne vertébrale. Elle fit la moue et pris un air sérieux.
« Non, Puck, j'y vais. »
« Mais—»
« Noah. On est en train d'charger les derniers paquets de . Il est même pas encore six heure du mat'. Et une fille comme ça n'a absolument rien à faire ici. Tu crois que c'est une coïncidence si elle est là ? Laisse moi y aller, et j'vais ''gentiment'' l'aider à trouver l'entrée du port. compte sur nous pour garder la plus grande discrétion possible, tu t' souviens ? »
L'adolescent à l'iroquoise, se souvenant de ce qui est arrivé au dernier livreur manquant de « discrétion », se rassit calmement sur une caisse, essuyant ses paumes sur son jean. Elle avait raison. Il fallait rester inaperçu.
Elle sourit intérieurement en voyant le comportement du jeune homme. Elle savait que ce qu'elle disait avait du sens, mais si elle devait dire la vérité, elle savait que c'était parce qu'elle voulait aller voir l'inconnue elle-même. Puck et ses grosses paluches dégoutantes pouvaient allées au diable. Ou dans son pantalon. Ça revient au même.
Elle se dirigea donc en sautillant vers la belle inconnue avant de se ressaisir dans une grimace. Il fallait vraiment qu'elle perde cette habitude de sautiller joyeusement. Ça faisait vraiment pas gangsta. Elle blâmait les séances de Dubstep et de Street dance avec Mike.
Si l'inconnue l'a vit arriver dans sa démarche chaloupée, elle n'en dit rien, et continua sa discussion mouvementée au téléphone, avec de grands signes de mains offerts.
Maintenant qu'elle était plus proche, La livreuse pouvait clairement voir les origines hispaniques de la jeune femme en robe, ses longs cheveux ébène et sa peau basanée en étant les plus grandes preuves.
Ça, et les insultes en espagnole. Ça aide aussi.
« voy a escucharme, hijo de puta , yo necesito tu finàl desicìon para el paquete està noche y es la ùltima suerte que yo da te antes que te destrozo el culo, sucia- »
« Hep, Señorita—»
« DEUX SECONDE, vous voyez pas que je suis occupée ? »
Devant l'explosion de colère injustifiée, la jeune fille ouvrit de grands yeux, ses sourcils disparaissant sous ses cheveux.
En voila une qui a pris un grand bol de Bitch-flakes ce matin, avec un verre de « fuck you » bien pressés…
La conversation s'éternisant, elle commença à se sentir un peu nerveuse, ses yeux faisant des vas et viens autour d'elle, pour s'assurer que personne d'autres n'était là. Elle jeta un coup d'œil en arrière, et leva les yeux au ciel lorsque qu'elle vit ses deux acolytes suivre « discrètement » le déroulement des événements.
Et par discrètement, elle veut dire, l'un sur l'autre, cachés derrière une caisse à quinze mètres, les fesses pointant vers le ciel genre « vas y doucement, c'est que la 37eme fois que j'essaye par derrière. »
Bande de nazes.
« -Cabròn… » Soupira la jeune femme en robe, raccrochant le téléphone et le replaçant dans son sac.
La livreuse se redressa de toute sa hauteur, se raclant la gorge, essayant de récupérer une posture nonchalante, avant de se dégonfler aussitôt sous le regard tranchant de la brune.
« Oui ? » demanda t-elle d'un ton franchement agacé « C'est pour quoi ? Ça fait bien cinq minutes que t'es là à me fixer avec ces yeux bovins. Y'a un problème ? »
Cligne des yeux. Une fois. Deux fois. Puis, enfin :
« Excusez moi, Mademoiselle, mais, vous savez où vous êtes ? » elle avait demandé ça presque timidement. Mais apparemment ce n'était vraiment pas ce qu'il fallait dire.
« Excuse-toi!Tu crois que je suis là pour quoi ? Pour la pêche du dimanche ? Ou pour les ivrognes de marins qui sentent un mélange de whisky et de crustacés que je n'ai pas senti depuis le lycée avec ma prof de maths ? Qu'est ce qu'une gamine comme toi fait ici ? Tu ne devrais pas être à l'école ? Quoique… » Elle regarda ses vêtements avec une grimace méprisante. « Apparemment, Tu as trouvé une activité plus florissante. »
La jeune fille put sentir ses joues et ses oreilles rougir de fureur.
« Vous insinuez que je suis une pute ! C'est pas moi qui me balade aux aurores dans une robe taille 12 ans sur les docks ! Je peux voir tout votre système reproductif d'ici !»
Ce n'est pas qu'elle avait peur, comprenez, dans le milieu dans lequel elle vivait depuis ses treize ans, elle était souvent amenée à se battre avec des types souvent plus vieux, plus gros et en général, toujours plus fort qu'elle. Et bien qu'elle est juste atteint la vingtaine avec difficulté, elle pouvait se vanter d'être sortie vivante de combats presque légendaire, dans le milieu.
Et pourtant, face à cette petite latino d'1m 60 et des poussières, épaisse comme un pygmée, elle pouvait sentir la peur s'installer dans son estomac, sans demander son avis, sans payer son bail. Rien. Un peu comme les souris dans son apart'. Tubbington jouait au poker le mardi soir avec elles.
Sales squatteuses.
Et juste au moment où le poing replié et délicat de la jeune femme allait devenir intime avec son nez, son sac glissa de son bras causant à la livreuse, dans un acte conditionné, de rapidement se pencher pour le rattraper.
Ce n'est pas très logique, oui, mais c'est souvent comme ça.
Mais la théorie de la réaction en chaîne oblige, l'hispanique prise dans son élan se retrouva courbée en deux, le poing tendu au dessus de l'épaule de la jeune fille, qui la souleva par inadvertance en se redressant, se retrouvant avec un sac dans la main gauche, et une latino sur son épaule droite.
Qu'est ce que… ?
Newton s'en retournerait dans sa tombe.
Le visage confus, La livreuse du resserrer son emprise sur la jeune femme qui commença à tambouriner des genoux sur sa poitrine, criant des obscénités en espagnol.
Au loin, elle pouvait entendre Puck sifflait grivoisement et voir Mike faire des mouvements de bassin obscènes.
C'était… pas vraiment ce qu'elle avait prévu. En fait, elle avait même rien prévu du tout, son corps avait juste réagit.
« Lâche-moi ! LACHE MOI ! Qu'est ce que tu crois faire, comme ça ! J'te dis de me lâcher ! Putain, mais tu vas me lâcher, OUI ? »
« Mademoiselle, arrête de remuer comme ça, tout le monde va voir ta culotte ! »
La brune se redressa, lui lança un regard signifiant « Vraiment ? VRAIMENT ? Tu me trimballes sur ton dos comme un sac à patates après que j'essaye de t'en coller une et c'est tout ce que t'as à dire ? », Avant de relativiser que, si la jeune fille lui avait vraiment voulu du mal, voir sa culotte serait le dernier de ses soucis. Quoique. Elle avait l'air de ne pas payer les factures d'électricité à tous les étages, si vous voyez ce qu'elle veut dire.
« Pose-moi. »
« … »
« … »
« Si je te pose, tu promet de ne pas me faire un remake de l'exorciste et de me botter le derrière ? »
La jeune fille avait dit ça d'une petite voix effrayée, contredisant son apparence de délinquante des rues, et contre toute attente, la latino put sentir un sourire tirailler ses lèvres.
Sourire de courte durée lorsqu'elle se redressa et vit deux garçons à une dizaine de mètres de là pousser d'étranges cris et se monter l'un sur l'autre.
« C'est tes potes, les deux débiles, là bas ? »
La livreuse pivota la tête pour voir ses deux amis.
« …On dirait deux rhinocéros en train de s'accoupler. »
« Vu les bruits, j'aurais plutôt dit des lamantins échoués sur une plage. »
Elles échangèrent quelques gloussements, avant que la plus âgée demande d'une voix plus douce.
« Je peux descendre maintenant ? Je pense avoir assez profité de la vue, y'a pas à dire, c'est le matin que la mer est la plus belle, mais le sol et moi, on a une relation privilégiée et je gère mal la séparation. »
Les joues rougissantes, la jeune fille s'empressa de reposer gentiment la brune au sol. Malgré leur échange plus calme, elle savait qu'il fallait éloigner l'autre femme de leur repaire de travail.
« Je suis vraiment désolée, mais si je me suis montrée irrespectueuse, c'est parce que vous êtes dans une zone privée ici. Vous ne pouvez pas rester là. »
Elle serra les poings le long du corps et plissa des yeux, anticipant un coup éventuel soutenu d'un cri déchirant de tribus cherokee, et une éventuelle charge d'assaut.
Elle était peut être allé trop de fois au Coyote Ugly.
Mais bon, vous avez vu les serveuses là-bas ?
Mais la jeune femme ne fit rien de tout cela, et se contenta de prendre avec une étonnante douceur son sac des mains de la livreuse.
Elle ouvrit les yeux et la brune l'observa, jugeant les cheveux blonds, les taches de rousseurs et la peau laiteuse trompeurs, en contraste avec l'arme à feu cachée et pourtant visible dans la poche arrière de son sweat pant.
« Ne t'inquiètes pas pour moi, je sais très bien où je suis, Lily white.»
La blonde s'apprêtait à dignifier sa réponse d'un « Uuh ? » lorsque elle senti son épaule s'affaissée, comme soumise à un poids relativement lourd.
« Hey, Bonita ! Comò estas ? »
En effet, il y avait bien quelque chose de lourd. Puck. Mike s'était positionné sur son autre flanc, entourant la jeune fille.
La brune croisa les bras sur sa poitrine, l'expression agacée. Et l'adolescente senti une pointe de déception devant l'attitude défensive de l'autre femme. Elle était bien plus jolie lorsqu'elle souriait.
« Bah alors, Brittany, Mikey et moi, on se disait que t'en mettait du temps à aider la señorita, alors on a décidé de venir voir ce qu'il se passait. Pas vrai, Chang ? »
Mike se contenta d'acquiescer, son regard oscillant entre l'inconnue au tempérament de feu et la blonde.
« Ummh, et ben, elle était justement en train de par—»
« En réalité, non. Pas du tout. Si je suis ici, il y a une raison. Et je n'aime pas lorsqu'une bande d'adolescents boutonneux ayant regardaient trop de fois Banlieue 13 et qui pourrait faire une pub pour la prévention de l'acné juvénile me disent ce que je suis censée faire. »
Les trois délinquants écarquillèrent les yeux, les mains volant aux visages.
Après une courte interaction, Mike et Brittany conclurent qu'elle parlait de Puck.
« Et pourquoi vous ne me diriez pas ce qu'il y a dans ce conteneur bien coloré ? » elle montra du doigt la caisse en métal remplie de stupéfiants.
« Ça, ça te regarde pas, Michelle Rodriguez. » Gronda Puck. Brittany pouvait voir qu'il commençait à s'énerver.
« Dommage, parce que je ne partirai pas avant d'avoir vu ce qu'il y a dans cette caisse. »
« Ecoutez… » Commença Mike, les paumes levées en signe de paix. « Personne ne cherche d'embrouilles. On n'est pas méchant, mais on est là pour faire notre travail, et vous nous gênez. »
« Il est là le problème. Moi aussi je fais mon travail, et vous aussi, vous me gênez, alors je te suggère de reculer, riz cantonais, et de me laisser passer. »
Elle poussa Mike sur le côté, mais pila avant de percuter la poitrine d'un Puck menaçant.
« T'as pas bien compris, On t'a dit de te casser ! vayas a su casa !»
« Et moi je dis que je ne partirai pas avant d'avoir vu le contenu de cette caisse ! »
Sérieux, elle était plus obsédée par le contenu d'une boîte que le personnage de Brad Pitt dans Se7en…
La blonde se pencha pour ramasser à nouveau le sac de la brune, qui l'avait laissé en faveur d'utiliser ses deux mains pour pousser la poitrine de son agresseur.
Un papier attira l'attention de Brittany qui lut à voix basse « Société Smythe&Warblers company, multinationale… ? »
Mike, à ses côtés, tourna vers elle un regard alarmé.
« Ummh, Mademoiselle ? »
Echanges de cris et bras voletant dans tout les sens.
« Mademoiselle ? » essaya la blonde à nouveau.
Toujours rien. A part un jolie headlock en faveur de l'étrangère.
« Mademoiselle…Lopez ? » tenta une dernière fois la jeune fille, lisant le nom inscrit en bas de la feuille.
Les cris et mouvements s'arrêtèrent.
« T'as dit quoi, Britt ? »
« Un problème, Lily white ? »
Tout le monde était tourné vers elle à présent, et elle montra la feuille débordant du sac.
« Vous êtes Mme. Lopez de Smythe&Warblers company ? »
La mâchoire de Puck s'affaissa de manière peu attirante, un peu à la manière d'un poisson. Finn Hudson du 9eme arrondissement ressemblait un peu à ça lorsqu'elle passé en moto dans son secteur.
Il se dégagea et recula auprès de Mike, les deux garçons fixant la jeune femme avec un mélange d'admiration et de terreur.
« Vous êtes vraiment Mme. Lopez ? »
« Mademoiselle. Vous êtes en train d'insinuer que je suis vieille, Rush Hour ? »
L'asiatique et le juif se regardèrent, confus.
« Quoi, vous avez pas pigé la référence ? »
« Je suis pas vraiment black. »
« Non, mais t'es pas vraiment intelligent non plus, alors… »
« Vous êtes le bras droit de monsieur Smythe ? Vous êtes ici pour la livraison ? »
La brune se tourna vers l'adolescente, soufflant sur une mèche de cheveux, l'air irrité, pour la remettre en place.
« Bras droit, bras droit… On va dire ça comme ça. Cet abruti de Sébastian ne pouvait pas passer alors il voulait que j'aille vérifier à sa place si ses nouvelles recrues travaillaient bien. » Elle termina avec un sourire carnassier à l'adresse de Puck, qui prit une couleur cuvette de WC.
Blanc, quoi. Allez pas vous imaginez des trucs dégueulasses.
Comme, couleur cuvettes de WC-lendemain-de-fête, surtout après que Karofsky les ai utilisé…
« Ça veut dire que vous êtes notre patronne à présent. » demanda lentement Mike, qui semblait être le seul à assembler les pièces du puzzle. « On répond de vous à présent, c'est bien ça ? »
Devant l'expression impatiente des trois adolescents, elle haussa les épaules.
« Il semblerait que oui. Bon vous me la montrez cette cargaison, qu'on en finisse ? »
« Une patronne comme ça ? Ça va rendre le boulot bien plus intéressant… »
La brune lança un regard incendiaire au jeune homme.
« Tu ferais bien mieux de la fermer. T'es déjà sur ma liste noire, Rabbie jacob. »
« Quoi, MOI ? Mais, et Brittany alors ? Elle vous a carrément porté sur son épaule ! Vous vous êtes battu ! »
La latino tourna son regard vers la blonde, assise au bord du compartiment, les joues rouges, les yeux rivés sur ses converses, et un léger sourire s'afficha sur son visage.
« Lily White est restée extrêmement polie et serviable malgré mon attitude, je dirai que c'est le test le plus réussi que j'ai jamais fait passer à un gosse. »
La blonde rayonna. Ce n'est pas tout les jours qu'on lui disait qu'elle réussissait un test, alors, le meilleur score…
En voyant le regard de la latino balayait son corps avec une expression de louve affamée, Brittany commença à penser que sa politesse ne devait pas être la seule raison.
La brune remonta lentement le regard vers le visage de la livreuse pour voir ses yeux détournés et ses joues couleur vermeille. Elle racla sa gorge et s'enfonça dans le conteneur, disparaissant de leurs vues.
Brittany épousseta son pantalon et se plaça à côté des deux garçons qui semblaient toujours sous la « Lopez » influence.
« Mec, j'arrive pas à croire qu'on travaille pour Lopez ! »
« Je sais, mec ! C'est fou ! »
Brittany leva ses yeux prussiens vers les deux adolescents, l'expression confuse.
« Elle est connue ou quelque chose comme ça ? Vous parlez d'elle comme d'une célébrité… »
Elle reçu deux regards pleins d'incrédulité.
« Brittany, c'est LA Lopez. Elle est super connue dans le business ! »
« Elle est surnommée Satan par ses ennemis.» pause. « Par ses amis aussi, d'ailleurs.»
« C'est pas quelqu'un avec qui tu déconnes. Elle en a envoyé plus d'un à la morgue. »
« T'as vraiment eu de la chance, Brit, elle aurait pu te faire racler le goudron avec les dents ! »
Surprise, la blonde chercha du regard le conteneur détenant la latino dans ses entrailles. Elle était douée pour juger la force des gens, et la jeune femme ne lui avait pas paru extraordinairement forte.
Voyant son air dubitatif, les garçons reprirent de belles, comme des écolières faisant tourner des ragots.
« Elle a fait tomber un baron de la drogue, juste en lui donnant la mononucléose ! »
« Il parait qu'elle a anéanti un bar rempli de gros loubards, une fois. La police n'a jamais eu de preuve contre elle. Les mecs étaient couverts de coupures et sanglotaient dans leurs genoux, tremblants. Aucune armes blanches ont été retrouvé. »
Elle leva les sourcils.
« C'est parce qu'en réalité, elle cache des lames de rasoirs dans ses cheveux. »
Wow, ça c'est cool. Elle aimerait bien faire ça, mais avec des cheveux comme les siens, ça risquait d'être un peu plus compliqué…
« Il parait aussi qu'une fois elle-»
« On arrête de papoter, les filles ! Tatie Tana a fini le check up ! »
Les trois adolescents se redressèrent à l'unisson, pris la main dans la jarre à cookie.
« Et bien on dirait que vous n'êtes pas aussi handicapé que vous en avez l'air. Tout est là. Il ne me reste plus qu'à prévenir la grande folle. Et ses deux sous-grandes folles. Je le jure, ils sont tous gay chez les Warblers.»
Elle se pencha pour fermer le conteneur.
Les trois livreurs tournèrent simultanément la tête sur le côté.
Voila une jarre à cookie où elle aimerait bien y mettre la main…
Attend, quoi ?
« Ça veut dire qu'on a passé votre test, Miss Lo' ? » Puck se dandinait, le sourire pervers.
La brune remua la bouche de droite à gauche avant de concéder.
« Vous vous débrouillez pas trop mal pour des gosses. Bien mieux que la plupart des idiots avec lesquels je travaille. »
Les trois adolescents échangèrent des accolades et des bourrades enjouées.
«Bon, hey bien mon travail ici est terminé. Je ferais mon rapport au roi des suricates. »
Les deux garçons ramassèrent le bon de commande et les « échantillons » à tester par l'équipe de Sébastian Smythe. Brittany resta plantée sur place, gigotant de manière gênée, en évitant le regard de la jeune femme qui la regardait comme un diabétique qui venait de découvrir qu'un Mac Do a été construit en face de chez lui, durant la nuit.
Ou comme Lord Tubbington devant son pot à fondue.
D'habitude, Brittany était plutôt quelqu'un d'entreprenant, voir dominant. Avec ses conquêtes en tout cas mais quelque chose chez cette Mademoiselle Lopez lui faisait perdre tout ses moyens.
Elle était intimidée, comme une écolière devant son béguin dans la cour de récré.
« Et voila, M'selle Lo' ! » Les deux jeunes femmes furent tirées de leur rêverie par les deux garçons. La latino cligna plusieurs fois des yeux, avant de prendre la fiche que Puck lui tendait. Mike lui donna un sachet d'échantillon qu'elle fourra dans son sac.
Elle se racla la gorge.
« Très bien. Mr. Smythe sera mis au courant de vos performances, et avec un peu de chance et de persévérance, vous serez mutés au troisième arrondissement. »
Ils échangèrent des regards incrédules. Le troisième arrondissement était l'un des plus riches et les plus fructueux. Les livreurs là bas ne travaillaient que pour les meilleurs. Si Mr. Smythe et Melle Lopez les prenaient sous leurs ailes, ils pouvaient se forger une sacrée réputation dans le milieu. Ils étaient déjà les meilleurs du sixième arrondissement, ils ne pouvaient laisser passer une chance pareille.
Pendant que les garçons échangèrent une poignée de main compliquée et très certainement virile, La brune glissa une carte vers La blonde.
« Voila ma carte. Je veux que lorsque je vous appelle, vous vous occupiez de tout ce que je vous demande, sans discussion. Peut importe ce que vous êtes en train de faire, ou qui, d'ailleurs, je veux que vous arrêtiez et que vous me mettez au top de vos priorités. Et peut être j'envisagerai de vous promouvoir. »
Les garçons acquiescèrent rapidement. Brittany retourna la carte entre ses doigts et lu « Santana Lopez » suivi d'une série de chiffres.
« Santana… » Murmura t-elle, testant le nom à voix haute, sans s'en rendre compte.
La brune la dévora du regard, et elle se senti rougir.
« A très bientôt, Lily White. »
Et avec un clin d'œil coquin, elle se retira.
« Je déteste qu'elle s'en aille, mais j'adorela regarder partir. » ricana Puck, les yeux rivés sur la silhouette de la brune.
« Quelle étrange personnalité… » Murmura Mike, quelques peu mystifié par leur rencontre. Puck grogna de rire.
« Tu veux dire grossière ? Je n'ai jamais été insulté de manière aussi plaisante de ma vie. »
« C'est vrai qu'elle n'a pas vraiment retenu nos prénoms pour quelqu'un qui est censé nous observer. Elle n'arrêtait pas de m'appeler Lily. »
« Je crois que c'est sa manière de t'appeler une blanche. Lily White. 'White Lily'. » expliqua doucement Mike, voyant la confusion de la blonde. Elle souri, comprenant la métaphore.
« Ça m'étonnerait. Les lys existent en toute sorte de couleurs. » Puck intervint.
« Depuis quand tu t'y connais en fleur, toi ? »
« J'dis juste, les lys ne sont pas tous de la même couleur. »
« Et l'une d'entre elle est le blanc. »
« Blanc n'est pas une couleur. »
« Et mon poing n'est pas un dentiste, mais il peut quand même faire sauter tes dents. » siffla la Blonde.
« T'es pas obligée de toujours m'menacer… » Bougonna le jeune homme.
Mike éclata de rire.
« Allez, venez les attardés, on va s'manger des burgers ! Figgins m'a promis un « All you can eat » buffet depuis qu'on a sauvé son chien d'une overdose. »
« Mais il est genre, 8h à tout casser… »
« Et en quoi ça nous arrête ? »
Les deux adolescents rassemblèrent leurs affaires et ricanèrent en voyant la blonde fixait la silhouette de la brune s'éloignant au loin.
« Britt, tu vas lui trouer l'arrière du crâne à la fixer comme ça. »
« C'est pas sa tête dans laquelle elle va faire un trou ! » s'esclaffa Puck, suivant le regard de la livreuse.
« Mmh ? Vous disiez quelque chose, bande d'abrutis ? » Ses grands yeux bleuets revenant dans le monde présent. Les deux garçons gloussèrent, imitant la blonde, battant des paupières, la bouche en cœur, échangeant des regards de biches et des mots doux.
Elle roula des yeux, les devançant.
« Débiles… » Ils passèrent leurs bras autour de ses épaules poussant des cris tonitruants, et elle sourit, en serrant dans sa main la carte de la mystérieuse employeuse en robe rouge.
FIN.
Oubliée de vous dire que malheureusement ONTD risque de très bientôt se terminer. Et oui, à l'origine elle ne devait faire qu'un chapitre. Donc je dirai qu'il reste entre 1 à maxi 3 chapitres.
Voila donc vous connaissez le deal, laissez moi savoir ce que vous en pensez et je vous ferez peut être des petites faveurs dans les prochains chaps :) (vous avez vu comment je suis diabolique ? c'est pas la classe ça ? Extorsion et chantage !) Toodles.