Salut à tous ! wow, ça fait une éternité (peut-être bien deux !).

Ce chapitre est prêt depuis plus d'un an et demie, mais moi étant moi...

Petit chapitre pour dire que la boucle est bouclée (oui, j'ai déjà dit ça... pis il est pas dit qu'il n'y aura plus de chapitre après ça... mais je ne vous promets rien.)

Un grand MERCI à tous ceux qui lisent encore Planète aujourd'hui. Merci pour vos reviews, vos MP, ici, sur Wattpad... Ca fait vraiment plaisir de voir que même après tant de temps, cette fic ne tombe pas dans l'oubli, et qu'elle est même la préférée de certains ! Wow !!

J'en profite pour appeler les fans de Drarry : si vous fouillez dans mes stories, vous trouverez The School is Mine, un Drarry commencé en... 2015 !?

Eh bien je me suis activement remise à l'écriture, je prends un peu d'avance sur les chapitres pour pas vous laisser sans rien pendant trop longtemps, et je me remets à poster en 2018 (janvier... 2018 c'est long)

Je serais ravie de vous retrouver là-bas.

Merci, merci, encore merci. Cette fic, c'est l'une des plus belles realisations de ma vie !

À bientôt !!!

oOoOo

"Maman, Papa,

J'ai été envoyée à Serdaigle ! C'était fou, quand le professeur McGonagall a posé le choixpeau sur moi, j'avais tout un tas de choses en tête ! Et puis il a parlé, il m'a dit que vous aviez tous les deux fait de grandes choses, que c'était difficile de faire un choix. Et moi je devais paraître trop stupide, assise sur ma chaise à sourire. Et puis il a finalement dit Serdaigle, et tout le monde a applaudi. Le professeur McGonagall a souri en retirant le choixpeau et elle m'a dit qu'elle était un peu déçue que je ne sois pas à Gryffondor, mais que "au vu de la soif de savoir connaissances de mes parents, Serdaigle m'apporterait tout ce dont j'aurais besoin."

Scorpius aussi est à Serdaigle. Il m'a dit que McGonagall lui avait parlé aussi. Elle était très fière qu'il soit à Serdaigle.

Rose et James sont à Gryffondor. Ce n'est pas étonnant. J'espère qu'on pourra rester amis malgré le fait qu'on n'est pas dans la même maison.

J'ai hâte de commencer les cours.

Je vous aime,

Violette."

La petite reposa sa plume et souffla. Ça ne s'était pas exactement passé comme ça.

Le nom de "Potter" avait fait naître des murmures dans la salle, une sorte de clameur chaude. Harry Potter serait éternel. On finirait par oublier le nom de "Rogue", mais malheureusement... Ce n'était pas encore le cas.

Violette avait entendu les chuchotements, à l'appel de son nom, puis quand elle s'était assise à la table des Serdaigles. Les doutes. Les suspicions. Les insultes envers son père, ce bâtard des cachots, ce Mangemort, ce pédophile. Elle avait entendu. Et elle avait été profondément blessée.

- Hey.

Scorpius s'était approché et posé près d'elle, assise par terre contre un mur de la salle commune. La fillette ne bougea pas.

- Je sais que ça va pas. Je sais aussi que t'aurais préféré en parler à James ou à Rose mais ... ils ne sont pas là pour l'instant. Mais tu peux me parler à moi.

Violette haussa les épaules.

- Tu sais... Moi aussi ils ont dit des choses. Sur ma famille. Et ils auraient parlé encore plus si Papa avait, tu sais ... s'il avait tué Dumbledore. Papa est très reconnaissant envers Severus.

- Mon père est un homme bien.

- Je sais. Le mien aussi. Malheureusement tout le monde n'y croit pas.

Ils restèrent silencieux un instant alors que la salle commune résonnait de conversations et de rires. De ci, de là, des groupes d'élèves, nouveaux avec nouveaux, anciens avec anciens, nouveaux avec anciens. Et eux, ils étaient les moutons noirs.

- On fait un pacte ? Fit le blond soudainement.

- Un pacte !? Répondit Violette sans comprendre.

- Ouais. Que si un jour quelqu'un dit quoi que ce soit sur notre famille, on sera là pour se soutenir l'un l'autre. Et s'empêcher de monter sur la gueule de la personne d'en face.

Violette rit. Scorpius sourit, content.

- C'est d'accord.

Scorpius tendit sa main et Violette la serra. Elle l'aimait bien, Scorpius...

- Salut.

Une fillette s'était plantée devant eux, droite comme un piquet, la tête penchée sur le coté. Elle avait des cheveux mi-longs, blonds clair, si clairs qu'on aurait dit une Malefoy, et un peu ondulés.

- Salut, répondit Scorpius.

- Tu es entourée de joncheruines, reprit la blonde à l'intention de la jeune fille. Elles sont apparues après la répartition. C'est parce que certaines personnes ont dit du mal de ton père ? Maman m'a toujours dit qu'elle l'aimait bien.

- Qui es-tu ? demanda Violette suspicieuse.

- Pardon ! J'en ai oublié de me présenter. C'est juste que, Maman et Papa m'ont tellement parlé de vos parents et de tout ce qu'ils ont fait durant la guerre... Ils m'ont dit que si je vous trouvais, alors j'aurais les meilleurs amis que la Terre pouvait m'apporter.

Elle sourit, silencieuse.

- Tu ne nous as toujours pas dit ton nom, fit remarquer Scorpius.

- C'est vrai !? Excusez-moi. J'ai tendance à être un peu distraite. Je suis Orphée Londubat.

- Londu-

- Oh ! s'écria Violette. Tu es la fille de Neville !!

- Et de Luna Lovegood.

- Maman m'a raconté tellement de fois l'histoire de ton père qui a tué le serpent !

- C'est vrai ? C'est mon histoire préférée !

- Oui, c'est géant !! Ma mère serait morte si ton père n'avait pas été là !

Orphée lui adressa un sourire fier et Violette répondit à ce sourire.

- Mes parents sont allés au mariage des vôtres. On était tous très petits. D'ailleurs, Maman était très heureuse d'être invitée au mariage de tes parents, Scorpius. Elle m'a souvent dit qu'elle savait que ton père n'était pas méchant. Les joncheruines. Elles sentent ces choses.

Scorpius sourit.

- Vous n'avez parlé à personne, reprit Orphée. Vous devriez essayer. Les gens ne sont pas tous méchants.

Violette se rembrunit un peu. Orphée ne perdait pas son sourire.

- Venez, fit-elle en tendant ses mains vers Scorpius et Violette. Je vais vous présenter à des premières années.

Scorpius tourna la tête vers Violette, qui avait le visage fermé. Levant les yeux vers Orphée, il croisa son sourire éblouissant et serein. Il tendit la main.

Une fois debout, il se tourna vers Violette.

- Tu es obligée de venir, fit-il. Notre pacte. Si tu restes toute seule, je ne pourrais pas t'empêcher de te battre.

La petite eut un demi-sourire.

Et tendit ses mains pour attraper celles d'Orphée et Scorpius.