Titre : L'enfant du Géhenne

Auteur : Sakura-chaaan

Disclamer : Kazue Kato

Couples : AmaimonxRin

Genre : Yaoi/Mpreg

Warning : Lemon et Mpreg

Bonne lecture !


Chapitre 1 – Enlèvement et rapprochement

Rin Okumura, 15 ans, jeune Esquire ayant la particularité d'être le fils de Satan s'éveilla dans le monde des vivants. Il bailla bruyamment avant d'ouvrir ses magnifiques yeux bleus. Son expression, encore voilée par les dernières réminiscences de sommeil, se figea soudainement lorsqu'il réalisa qu'il n'était pas dans son dortoir. Il se trouvait dans une immense église vide. A la place du chœur, il était allongé dans un gigantesque lit à baldaquin. Les rayons du soleil traversaient à peine les vitraux poussiéreux, éclairant ainsi très peu la salle. Rin observa les lieux, et il en déduisit, par le nombre de toiles d'araignées et la quantité de poussière ainsi que les murs et les nombreux matériaux délabrés, que cette cathédrale n'avait pas servi depuis longtemps.

Le jeune homme, après l'inspection de l'intérieur, réalisa qu'il était nu. Sa peau blanche tranchait avec l'obscurité environnante, il était semblable à un esprit. Rin tenta de se lever mais il remarqua que des chaînes le retenaient par les quatre membres.

Il commença à se déchaîner pour se libérer. Le grincement des portes en bois qui s'ouvrent le fit paniquer. Il releva la tête pour voir arriver à pas tranquille Amaimon, un des huit prince du Géhenne, connu comme étant le roi de la terre.

Une lueur désespérée et complètement affolée apparut dans les yeux azurs du jeune homme lorsqu'il le vit commencer à se dévêtir en retirant sensuellement sa veste rouge.

- Q-Qu'est ce q-que tu f-fais ? demanda t-il en bégayant de peur

- Calme, mon petit-frère, nous allons jouer tous les deux, lui répondit l'individu aux cheveux verts tout en retirant sa chemise laissant Rin apprécié la vue de son torse incerbe.

Il déboucla ensuite la ceinture de son pantalon et en le retira tout en conservant un rythme sensuel et lent dans ses mouvements. Il lança à l'adolescent un regard lubrique et celui-ci tenta de s'éloigner au maximum de lui mais Amaimon lui attrapa une cheville pour le retenir tandis qu'il montait à quatre pattes sur le lit.

- Non pitié, pleurnicha le jeune homme, tout mais pas ça !

- Chut petit frère, tout va bien … Je suis là, chuchota le démon alors qu'il rampait pour se placer au dessus de lui.

Il s'abaissa et il lécha le lobe de son captif, provoquant des pleurnicheries au plus jeune. Le souffle chaud qui couru dans sa nuque le fit frissonner ce qui fit sourire de manière moqueuse le prince du Géhenne.

- Je vais te faire supplier pour en avoir plus, le plaisir, que tu ressentira, sera tellement grand que tu ne voudras plus que je m'arrête…

- N-Non, ne fais pas ça … P-Pitié, l-laisse moi partir …

- Hors de question petit-frère, pas tant que je n'ai pas jouer avec toi

Rin continua à pleurer et à lui demander d'arrêter, mais l'aîné n'en tint pas compte et vint lécher les larmes salées qui coulaient sur les douces joues de son petit frère chéri. Il plongea ensuite sa tête dans le cou de sa victime. Il mordilla et suçota la peau opaline de la clavicule de l'adolescent. Cette action fit apparaître une magnifique marque violacée que le prince prit plaisir à lécher, arrachant de pathétiques gémissements de plaintes au plus jeune. Tout en faisant cela, les mains aux longs ongles vernis de noir explorèrent le corps qui se trouvait à disposition. Très vite, le jeune homme fut recouvert de suçons dans le cou et de marque de griffure sur ses côtes et son dos. Amaimon se redressa et observa son œuvre. Il se lécha les lèvres et son excitation n'en fut que décuplé lorsqu'il pensait qu'il allait être le seul à voir son petit-frère de cette manière : aussi vulnérable et désirable. Aucun doute possible, son cher frère était bel et bien un petit soumis.

Le démon du Géhenne s'empressa de se débarrasser de son dernier vêtement, son boxer et il se retrouva aussi nu que son homologue. Le jeune Okumura observa la longueur dure par l'excitation du prince et son souffle se bloqua dans sa gorge de peur. Ignorant tout ça, le roi de la terre retourna lécher le ventre de son cadet. Il joua avec son nombril profond, mimant l'acte qui arriverait dans très peu de temps. La respiration du jeune exorciste devint profonde et erratique. Amaimon l'observa et ne put un relent de plaisir s'emparer de lui. D'une impulsion soudaine, il captura la bouche de l'adolescent et profita de sa surprise pour envahir de sa langue la cavité buccale tant convoitée. Rin, trop hébété pour réagir, finit néanmoins par essayer de repousser son assaillant en le mordant mais celui-ci lui saisit douloureusement le menton et l'obligea à ré-ouvrit sa mâchoire qu'il avait à moitié fermé. Il saisit en otage l'habitante des lieux et il obligea le jeune garçon d'échanger avec lui un baiser farouche où il le dominait largement. Leurs salives se mélangeaient et les bruits de sucions étaient tout à fait obscènes mais terriblement excitants.

Après plusieurs longues secondes, ils se séparèrent hors d'haleine, mais Amaimon revint d'office attraper entre ses dents la lèvre inférieur de son cadet. Celui-ci haleta bruyamment tandis que ses yeux bleus, mouillés de larme, s'ouvrirent en grand. L'une des mains du prince avait saisi le sexe à demi-dressé de l'apprenti exorciste. Il y appliqua un rythme de pompage doux et fébrile qui fit gémir et se cambrer Rin. Le démon sourit tandis que ces canines pointues déchirèrent la fine peau de la lèvre inférieure de son petit frère. Son sang envahit la bouche du roi de la terre et à l'aide de sa langue, celui-ci s'appliqua à lécher la plaie jusqu'à ce qu'elle coagule.

Il replongea ensuite dans les méandres de plaisir qu'offrait la bouche de son captif tandis que sa deuxième main, qui demeuraient uniquement occupée par l'exploration du corps de l'adolescent, vint saisir, pincer et frôler le bout pointu de l'un des mamelons roses de son futur amant.

Rin gémissait, encore et encore et le prince du Géhenne buvait ses cris avec avidité. Ses geignements se confondaient entre ceux de protestations et ceux de plaisir. Très vite, le bien-être qu'il ressentait l'emporta et il ne suivait plus que son instinct démoniaque qui lui intimait de se soumettre et de se laisser faire

- A-Ah ! A-AMAIMON ! AH !

- Chut, Otouto, chut, je suis là … lui chuchota t-il d'une voix rauque à l'oreille.

- Amai-mon ! NI-SAN ! Je … Je veux plus !

Le démon sourit victorieusement et fièrement. Son petit-frère abdiquait, le plaisir pouvait commencer.


Yukio Okumura, frère jumeau de Rin, senseï de celui-ci ainsi que le reste de sa génération, se réveille dans son dortoir. Comme tous les matins, il ouvrit les yeux sur le plafond couleur bleu ciel. Mais une chose l'alerta rapidement, une chose manquait à sa routine quotidienne : les doux ronflements de son grand-frère. Il tourna la tête vers le lit en face du sien et s'aperçu qu'il était vide. Il prit la paire de lunette qu'il avait posé sur sa table de chevet et les plaça sur son nez plissé par la surprise. C'était sans aucun doute la première fois que son frère se levait avant lui. Il sortit de son lit et s'habilla avant de sortir de la chambre et de prendre le chamin du réfectoire. Il y trouva son plateau préparé pendant la nuit par Ukobach mais il ne vit pas son frère.

« Etrange … il est peut-être en cuisine » se dit-il

Yukio s'y dirigea er retrouva leur cuisinier/familier en train de préparer son bento.

- Dis-moi Ukobach, où est Rin, demanda t-il au familier

- Votre Aniki est venu le chercher cette nuit, lui répondit le gobelin alors qu'il préparait la disposition des aliments.

- Attends un peu ! s'exclama le jeune homme, qui ?

- Je ne sais pas, un homme aux cheveux verts. Quand je l'ai vu, il avait Rin dans ses bras pendant qu'il dormait. Quand je lui ai demandé qui il était, il m'a répondu qu'en temps que grand-frère, c'était son devoir de veiller sur Rin alors il l'a emmené.

- C'est pas vrai, ragea l'homme aux lunettes lorsqu'il réalisa de qui il parlait

Il ferma la porte de la cuisine et sortit une petite clé de sa poche. Il l'introduisit dans la serrure et la tourna. Il ouvrit ensuite la porte et pénétra dans le QG des exorcistes. Il courut le long du corridor et ouvrit une porte en bois précipitamment. Tous les membres se trouvant dans le bureau tournèrent la tête vers un Yukio essoufflé. Il chercha des yeux une jeune femme exhibitionniste rousse et il la trouva. Il se dirigea vers elle et lui annonça :

- Ecoute, Amaimon a enlevé Rin !

- Quoi ! s'écria Shura, quand ?

- Hier soir, pendant que tout le monde dormait

- Comment es-tu sûr que c'est lui et non pas cet imbécile de Rin qui est parti se promener ?

- Ukobach m'a dit qu'un homme se faisant passer pour notre frère aîné l'a emmené pendant qu'il dormait, expliqua t-il

- Et cet idiot de Rin qui a tellement le sommeil lourd … grogna la jeune femme

- Exact ! Il n'a rien remarqué !

- Il faut prévenir le directeur, allons-y, conclut t-elle.

Elle sortit son trousseau de clé et attrapa une petite clé mauve qu'elle introduit dans la serrure d'une porte de secours. Ils se précipitèrent dans le bureau une fois la porte ouverte. Ils surprirent le directeur en train de se manucurer les ongles. Il cligna des yeux d'incompréhension tandis que les deux exorcistes se précipitaient jusqu'à lui :

- Amaimon a enlevé Rin ! S'exclama Yukio

- Oh ? dit le directeur en clignant des yeux restant interdit, il a vraiment fait ça ?

- Oui ! Il faut dépêcher une équipe pour les retrouver !


Il stoppa tout mouvement sur le sexe, maintenant entièrement dressé, de son cadet. Celui-ci grogna sourdement à la perte et roula ses hanches pour entrer en contact avec le corps d'Amaimon. Sans le vouloir, ses mouvements firent se rencontrer leurs deux membres gorgés de sang leur arrachant ainsi des cris de surprise et de plaisir mélangés.

Le prince du Géhenne se retira et écarta d'un coup les jambes de son frère. Il oberva longuement la vue plus que tentatrice et plaça les jambes pâles de l'adolescent autour de sa taille. Leurs deux queues de démon se rencontrèrent et s'entremêlèrent. La queue d'un démon était un point extrêmement sensible et leur rencontre ainsi que le frottement entre elles, décupla le plaisir de Rin qui hurla son bonheur en s'accrochant fermement aux épaules de son frère. Il réussit tout de même à articuler :

- J-Je n'en peux pl-plus ! NI-SAN ! L-Laisse moi venir, je-je t-t'en prie ! AH !

- Pas encore, petit frère … Pas temps que tu n'auras pas découvert tous les plaisirs que ta position peux t'offrir … chuchota le plus âgé dans son oreille avec d'en lécher le lobe.

- Maaaaaah … Ma-ah po-position ? soupira le jeune démon

- Bien sûr mon cher petit-frère, il lui re-lécha le lobe et s'amusait des frissons de plaisir qui parcouraient sa peau nacré, dans le Géhenne, tu es ce qu'on appelle un démon mineur.

- Mi-Mineur ?

- Ton instinct démoniaque est celui d'un soumis, tu es donc soumis aux démons majeurs tel que moi, continua t-il d'expliquer en souriant avec arrogance.

- N-Non, tu as toooort …

- Oui, tu as raison j'ai tort sur un point, tu n'es pas le démon mineur de tous, seulement le mien

- Gnh, AH !

Pour prouver ses dires, il mordit à sang la clavicule de son cadet, le revendiquant comme sien. Il profita ensuite d'une fait que le garçon est gardé la bouche ouverte pour venir l'embrasser passionnément.

Puis, sans plus de paroles, il plaça son pénis à l'entré du jeune homme et le pénétra d'un coup. Le hurlement déchirant que Rin émit lui donna une raison de ne pas bouger. Il essaya de focaliser l'attention de son petit-frère sur autre chose que la douleur en lui prodiguant de douces caresses sur son érection et en revenant appliquer d'autres suçons sur sa magnifique peau de lait. Amaimon essayait de ne pas penser à sa propre douleur. Son captif était tellement tendu et serré que son sexe était comprimé au maximum.

Petit à petit, le plaisir qu'il lui apportait finit par prendre l'ascendant sur la douleur et ses muscles internes se relâchèrent. Le roi de la terre soupira d'aise lorsque la compression s'estompa. Il put enfin apprécié l'étanchéité et la chaleur du corps soumis entre ses bras :

- N-Ni-san ! Je-Je t'en pris ! Bouge !

Il ne répondit pas et obéit à cet ordre supplié. Il commença à se déplacer lentement en lui. Il empoigna les hanches blanches fermement et ses coups de reins devinrent plus profond. Il changea d'angle à chaque va-et-vient, à la recherche du point en lui qui le ferait grimpé aux rideaux :

- AH ! ENCORE !

- Trouvé, grogna t-il de satisfaction

Il n'eut de cesse de frapper sa prostate à partir de ce moment

- PLUS Ni-san ! Plus vite ! Oh mon Dieu PLUS FORT !

La raison et l'esprit du roi de la terre mirent les voiles à cette instant laissant ainsi les commandes à son instinct de démon dominant qui lui dictait de pilonner le petit corps soumis entre ces doigts. C'est d'ailleurs ce qu'il fit. Ses coups de reins étaient puissants, violents, rapides, brutaux et erratiques mais ça n'était pas pour déplaire à Rin qui hurlait son plaisir à plein poumons avec des mélanges étranges de « Ni-san » et de « Amaimon ».

Lorsque le prince du Géhenne sentit que leurs ébats atteignaient leur paroxysme, il se servit de sa queue de démon pour venir pomper l'érection lancinante de son jeune amant. Celui-ci se déversa entre leurs deux corps en poussant en cri gutturale :

- AMAIMON !

Ses parois internes se contractèrent brutalement autour de son pénis, envoyant ainsi le roi de le terre au Paradis dire bonjour aux anges. Il déversa sa semence au plus profond du jeune Okumura et il y resta quelques minutes, essayant de sortir de la rémanence suite à leurs actions éreintantes.

Amaimon s'effondra sur son amant et blottit son visage dans son cou. Il respira l'effluve de sexe, ainsi que son odeur naturelle mélangé à la sienne. Un élan de fierté s'empara de lui lorsqu'il se rendit compte de la merveilleuse exhalaison que ces trois parfums créaient. Il sortit finalement de l'intimité chaude de Rin et le prit dans ses bras. Le jeune démon, qui s'était assoupi d'épuisement, se blottit inconsciemment contre lui. Amaimon resserra son emprise possessive. Ses paupières se fermèrent, cherchant le repos bien mérités mais le gémissement soudain de son petit-frère les lui fit rouvrir. Il observa le froncement de sourcils et le petit plissement du nez de son vis-à-vis. Celui-ci geignit une nouvelle fois et ses mains vinrent se poser sur son abdomen.

Intrigué, le prince démon posa sa main à côté de celles de son amant et il remarqua très vite que cette partie du corps de son Rin était beaucoup plus chaude sous ses doigts que le reste de son corps. Soudainement il se redressa et écarta sans ménagement les cuisses nacrée de son frère. Etrangement, le sperme ne s'écoulait pas de l'entré fripé, comme il était censé le faire. Un sourire de joie éclaira ses traits, il n'y avait qu'une seule raison qui expliquait le pourquoi de ce résultat. Son sourire se fit diabolique et possessif. Finalement, il devra revenir chercher son précieux frère mais pour d'autres raisons que pour jouer avec lui. Il se redressa et quitta leur lit pour récupérer ses vêtements. Pendant ce temps, le jeune démon s'agitait de plus en plus dans la couche. Il retourna le voir et massa doucement le ventre de son précieux amant pour calmer la douleur. Il appliqua des mouvements circulaire qui l'apaisèrent rapidement. Un soupir d'aise échappa au jeune exorciste alors qu'il chuchotait dans son sommeil :

- Amaimon …

Le nommé eut un doux sourire et se pencha vers le visage de chérubin que son homologue affichait. Il posa ses minces lèvres délicatement sur celles de son homologue, offerte à lui. Il se redressa et c'est à ce moment que les portes de l'église s'ouvrirent.


- Mon petit Yukio, inutile de dépêcher une équipe, je pense savoir où ils sont, répondit Méphisto

Oubliant toutes retenues, il attrapa le directeur de l'académie par les épaules et plongea son intense regard bleu dans celui du démon :

- Dites moi où, lui ordonna t-il

- Dans une église abandonnée de la ville de Reims, en France, d'après les rapports de certains hommes sur place, Amaimon rôderait par là-bas depuis quelques temps

- En France ?

- Ne vous inquiétez pas jeunes gens, j'ai une clé qui mène à chaque ville de ce monde, expliqua Méphisto

Il referma la porte de son bureau et y introduisit une petite clé en or. Il chuchota doucement le nom de la ville et tourna la clé dans la serrure. La porte s'ouvrit sur une rue vide de monde. Les deux agents suivit du directeur s'engouffrèrent dans ce passage.

- Vous voyez là-bas ? dit le directeur en pointant le toit d'une des églises, c'est là-bas que nous allons.

- Très bien, conclut Yukio

Ils s'élancèrent tous les trois en courant vers le lieu désigné. Les petites ruelles s'enchaînèrent et ils débouchèrent enfin devant l'immense bâtisse. L'édifice était en pierre grise, les jardins bordant l'église étaient couverts de mauvaises herbes. Les vitraux étaient noircis de l'extérieur par une sorte de peinture noire.

Shura sortit de sa fameuse poitrine son épée démoniaque Ryuu Kirigakure – Makengi et Yukio chargea ses armes et enleva les sécurités. Ils foncèrent se coller contre le les côtés de la porte. D'un signe de fête, ils ouvrirent les portes d'un violent coup de pied. Révolvers en main, Yukio s'avança à l'intérieur et ce qu'il vit le fit se figer de terreur. A la place du chœur, trônait un lit à baldaquin et à l'intérieur, une forme indistincte, complètement nue, y était allongé et assise juste à côté, le fier Amaimon qui souriait d'une manière espiègle. Pris d'une rage folle, Yukio le visa et tira mais le rata de quelques centimètres. Amaimon fit un magnifique salto-arrière et s'éloigna brusquement du lit. Il jeta un dernier coup d'œil à Rin avant de déclarer :

- Au plaisir de se revoir !

Puis il grimpa sur un monticule de débris et se jeta par un vitrail la brisant dans le même temps. C'est ainsi que le roi de la terre s'enfuit. Yukio ne perdit pas un instant et s'élança jusqu'au lit pour affronter l'horrible vérité. Dans le lit, allongé et en sueur, se trouvait son frère jumeau. Il était replié sur lui-même en position fœtale. La vulnérabilité qu'il dégageait à cet instant provoqua un dégoût de soi et une immense sensation d'échec chez Yukio. Son grand-frère avait été violé. Il avait été incapable de le protéger. Il attrapa le drap blanc qui était plié au bout du lit et il le déplia avant de le poser sur Rin pour couvrir sa peau nue. Il le prit ensuite dans ses bras, comme un enfant fragile qu'il faut protéger. Il sortit de l'église. Méphisto et Shura ne firent aucun commentaires et se contentèrent de suivre le pas défait de Yukio.


J'espère que cette fanfiction vous plaira ! :D N'hésitez pas à me faire partager vos avis ! :D
Saku-chan