Bonjour à tous ! Tout d'abord, je tiens à présenter mes excuses à tous ceux qui ont suivi ma fic "Qui es-tu?". Sachez que je compte la finir, mais comme je l'avais commencé à un moment où j'étais en dépression, et que ça va mieux ! et bien c'est dur de continuer, mais je le ferai ! En attendant, je vous propose une nouvelle fic, qui ne sera pas très longue afin que je puisse être sûre de la finir. Donc voici le chapitre 1, qui je l'espère vous plaira !

Disclaimer: Les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas (TT), ils sont la propriété de J.K Rolling.

Chapitre 1: La lueur verte.

C'était une soirée froide qui prenait fin à Londres. Au dehors, on pouvait aisément apercevoir les nombreux flocons de neige qui tombaient du ciel dans une lente danse dont certains n'arrivaient à détacher les yeux.

Les rues de la capitale anglaise se vidaient petit à petit, et l'on pouvait voir des gens tituber sous le poids de lourds paquets qu'ils portaient à bout de bras. Beaucoup se réfugiaient dans leur voiture, d'autres s'engouffraient dans les rames de métro qui ne tarderaient pas à fermer, et rares étaient ceux qui choisissaient de s'aventurer dans les rues sombres et enneigées. Parmi ces gens courageux, une jeune femme marchait d'un pas rapide, laissant derrière elle son empreinte profondément dans le tapis blanc. De sa main gauche, elle resserra son emprise sur la large capuche du long manteau beige qu'elle portait, tout en vérifiant d'un coup d'œil que le paquet qu'elle portait sous son bras droit était protégé des flocons.

Elle passa devant une ruelle qui semblait vide et hésita un court instant avant de s'y engouffrer. Elle se retourna afin de s'assurer que personne ne l'a regardait ou pire, l'avait suivi, puis, dans une gracieuse pirouette, disparut dans un léger pop.

Lorsqu'elle réapparut, elle prit en compte le changement de paysage. En effet, elle ne se trouvait plus dans la capitale, ni même dans une grande ville, mais dans un petit village qui semblait vide. Elle lâcha son emprise sur sa capuche et fit quelques pas en avant, la lumière d'un réverbère illuminant une partie de son visage et de ses yeux émerveillés. Le village était éclairé par des centaines d'étoiles qui se mélangeaient à la neige tombante, illuminant les flocons qui devenaient alors de véritables perles de lumière.

Elle reprit sa marche rapide, tout en continuant d'observer les décorations de la grande place, avec ses immenses sapins ornés de multitudes de guirlandes, ses grands arcs faits de gui placés un peu partout et la musique qui résonnait dans toute la ville, douce mélodie à peine audible, mais assez pour donner la touche finale à un tel spectacle.

Après quelques minutes de marche, elle arriva devant une petite maison à l'aspect bien entretenu, dont le petit jardin était, comme tous les autres, orné d'un sapin. Celui-ci était l'un des plus petits du village, mais on voyait bien que quelqu'un avait pris soin de le décorer de quelques guirlandes discrètes, de boules colorées et d'une unique étoile aux reflets bleutés à son sommet.

La jeune femme laissa échapper un petit rire et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle ôta un de ses gants et toqua trois fois à la porte en bois. Quelques secondes passèrent avant qu'elle ne s'ouvre dans un faible grincement. Un passant non averti aurait pu croire que la porte s'était ouverte toute seule, puisque personne n'apparut derrière. Mais la jeune femme fit trois pas en avant avec assurance et, alors que la porte se refermait, sa voix résonna dans le hall d'entrée.

« Bonsoir Kreatur. »

Du coin de l'œil, elle vit l'elf de maison se pencher en avant dans une courbette respectueuse.

« Bonsoir, mademoiselle Granger. »

Elle ne put réprimer un sourire en pensant qu'il y a de cela quelques années, l'elf ne pouvait même pas la regarder sans qu'un frisson de dégout ne le traverse. Ils avaient vraiment parcouru un long chemin avant que le mot « mademoiselle» ne sorte correctement de la bouche du serviteur.

« Où est Harry ? » demanda-t-elle en cherchant l'intéressé des yeux. Son regard capta une partie du salon qui lui parut vide.

« Maitre Harry est dans sa chambre. »

Bien sûr. C'était trop beau.

D'un geste rapide, elle se débarrassa de son manteau qu'elle tendit à l'elf puis, après avoir remercié ce dernier, elle se dirigea vers l'escalier qui lui faisait face et monta à l'étage. Elle s'arrêta devant la première porte et frappa. Silence. Elle frappa à nouveau.

« Harry ? Harry c'est moi, ouvre la porte. »

A nouveau, aucune réponse, mais elle entendit quelque chose bouger à l'intérieur.

« Harry, ouvre la porte ou bien je l'ouvre moi-même ! » s'écria-t-elle, perdant patience.

A nouveau, quelque chose bougea à l'intérieur, et la porte s'ouvrit légèrement, laissant apparaître une paire d'yeux couleur émeraude.

« Hermione ? Qu'est-ce que tu fais ici ? » lui répondit une voix rauque.

« Je suis venue prendre de tes nouvelles, et t'apporter quelque chose. »

Le jeune homme hésita un instant, ses yeux cherchant l'objet en question.

« Je l'ai laissé en bas, je t'attends dans le salon. » lui dit-elle avant de faire demi tour.

Elle redescendit les escaliers et se dirigea vers le salon, prenant place dans l'un des deux fauteuils positionnés près du feu. Aussitôt, Kreatur apparut à ses côtés.

« Désirez-vous boire quelque chose, mademoiselle Granger ? »

« Quelque chose de chaud s'il-te-plait Kreatur. » lui répondit-elle.

« Très bien. » dit-il en se courbant à nouveau. « Kreatur a posé le paquet de mademoiselle sur la petite table. » puis, après une énième courbette, il disparut.

Hermione posa la main sur le paquet et ses doigts s'enroulèrent dans le fil noir qui le refermait. Elle aperçut alors une feuille de papier sous le paquet et la prit.

Veillée de Noël

Le village de Godric's Hollow est heureux de vous inviter à la veillée de noël du samedi 24 décembre à l'église de Godric's Hollow.

Au programme : Chants de noël, spectacle et messe de noël à minuit.

Note aux habitants de Godric's Hollow : veuillez apporter un ou plusieurs plats/boissons avec vous.

Nous vous attendons avec impatience.

Un sourire se dessina sur ses lèvres. Noël. Cette période de l'année durant laquelle tous les cœurs semblent s'apaiser, où tous les sorciers et Moldus du monde sont liés par un sentiment de gratitude, de paix intérieure, mus par l'envie d'aider leur prochain. Qui ne pouvait pas être heureux en période de Noël ?

A cet instant, Harry Potter apparut à l'entrée du salon. S'il y a bien une chose qui n'avait pas changé chez le jeune homme, ce sont ses cheveux en bataille que rien ne semble pouvoir dresser. Alors qu'une main se perdit dans la masse d'épis bruns, deux émeraudes se levèrent timidement vers Hermione, pour se poser, non pas au niveau de ses yeux, mais d'un point situé légèrement à côté. Hermione se retint de rouler des yeux. Bien que le jeune homme ait changé durant les trois années suivant la Guerre, il semblerait que quelques traits de caractère soient restés ancrés.

« Qu'est ce qui t'amène ? » demanda-t-il, n'osant toujours pas regarder la jeune femme dans les yeux.

« Je suis venue te dire que le repas de Noël de demain commencera à 18h. »

« Ah…le repas. Désolé Hermione mais je ne pense pas pouvoir venir. »

« Vraiment ? Et pourquoi ça ? » demanda-t-elle d'un ton qu'elle voulait neutre.

« Et bien, j'ai d'autres projets. »

« Tu veux dire, ce projet ? » répondit-elle en brandissant la feuille de papier.

Elle le vit pâlir en apercevant la feuille, puis tenter de reprendre contenance.

« Et pourquoi pas ? » répondit-il d'un ton qui se voulait défiant.

« Oh Harry s'il-te-plait ! » s'exclama Hermione, dont la patience avait atteint sa limite.

« Et que vas-tu faire là-bas ? Chanter des chants de Noël tout en buvant du lait de poule ? »

« Alors je resterai chez moi ! » finit-il en venant s'échouer sur le sofa.

A cet instant, Kreatur réapparut un plateau à la main.

« Kreatur a préparé un chocolat chaud à mademoiselle Granger. » dit-il en déposant devant elle une énorme tasse remplie d'un liquide sombre dont une odeur exquise émanait. Puis, en se tournant vers Harry, « Kreatur a pensé que le maitre voudrait aussi boire quelque chose. » et il déposa une tasse remplie du même breuvage sur la table basse près d'Harry.

« Merci Kreatur. » répondit Hermione, puis, en se tournant vers Harry « Harry, tu ne peux pas les éviter toute ta vie. »

« Je sais. » répondit le jeune homme, les yeux braqués sur le plafond.

« La meilleure façon d'arranger la situation est en parlant… » commença-t-elle avant d'être interrompue.

« Parler ? » s'exclama Harry en se redressant, et cette fois-ci, ses yeux accrochèrent ceux d'Hermione. « Parler de quoi Hermione ? »

Prise au dépourvu par cette virulence soudaine, Hermione ne put que balbutier « Pe..peut-être que les choses pourraient…s'arranger… »

« Il n'y a rien à arranger Hermione, ce qui est fait est fait, et je ne reviendrai pas sur mes mots. »

« Mais elle t'aime Harry ! » s'écria la jeune femme « Elle t'aime depuis sa plus tendre enfance ! »

« Je le sais ! Pourquoi crois-tu que je refuse d'aller à ce repas ? Je veux qu'elle passe une soirée normale avec sa famille, et non une soirée à me fixer en espérant je ne sais quoi de ma part ! »

« Elle veut juste que les choses redeviennent comme avant. »

« C'est impossible. » trancha Harry. « Jamais je ne pourrais me remettre avec Ginny. »

« Mais pourquoi ? » demanda Hermione d'une voix suppliante.

« Parce que je ne l'aime pas. Je ne l'ai jamais aimé. »

Un lourd silence tomba entre les deux. Puis, après quelques secondes, Harry se laissa retomber sur le sofa.

« Je pense que je m'étais fait à l'idée d'avoir quelqu'un qui m'aime pour ce que j'étais et non pour qui j'étais. » finit-il par lâcher dans un souffle. « Cho ne s'était intéressée à moi que dans le but d'oublier Cédric, et toutes les autres filles…eh bien, tu sais très bien pourquoi les autres filles me voulaient. »

Il attendit un instant une réponse d'Hermione puis, voyant que rien n'arrivait, continua.

« Je ne peux pas lui dire que je n'ai jamais vraiment eu de sentiments pour elle, Mione. Pas après tout ce qu'on a vécu, ce qu'elle a vécu. Elle mérite mieux qu'une relation basée sur un sentiment qui n'existait pas. »

« Mais, Harry… » reprit Hermione, et le jeune homme put sentir le choc dans sa voix. « Vous avez passé 3 ans ensemble… »

« Je sais, je sais… »

A nouveau, le silence se fit entre les deux amis. Puis, Hermione se souvint du paquet posé près d'elle.

« Harry ! » s'écria-t-elle et le jeune homme fut sur ses pieds en un rien de temps.

« Ah. Désolée je ne voulais pas t'effrayer. J'ai quelque chose pour toi, quelque chose qui pourrait t'aider. »

Harry la regarda, un peu perdu, puis se rassit. Elle se leva alors et vint s'asseoir près de lui avant de lui présenter le paquet.

« Déjà ? » s'étonna-il en observant l'emballage. « Mais je n'ai pas encore eu l'occasion de t'acheter quoi que ce soit... »

« Ce n'est pas ton cadeau de Noël. C'est…autre chose. »

Il leva un regard interrogateur vers elle, et d'un hochement de tête, elle l'encouragea à l'ouvrir. A l'intérieur se trouvait une fiole en cristal bleu, et rien d'autre. Harry la prit et la tint devant ses yeux.

« Qu'est-ce que c'est ? » demanda-t-il sans détacher ses yeux de la fiole.

Soudain, il sentit quelque chose se poser sur son autre main, celle qui était appuyée sur le sofa et se tourna pour voir Hermione le regarder droit dans les yeux.

« C'est quelque chose qui je l'espère t'aidera à y voir plus clair. » dit-elle.

Il chercha un sens à cette phrase dans le regard noisette qui le fixait, mais n'y trouva qu'une supplique silencieuse.

Après quelques minutes de cet échange, Hermione se leva.

« Je dois y aller, Ron m'attend à la maison. »

« Ok… » répondit Harry, encore déboussolé par ce qui venait de se produire.

Hermione se pencha, déposa un baiser sur sa joue et posa une main sur sa tête.

« Essaye de ne pas rester seul demain. Et si tu changes d'avis, envoie moi un hibou. »

Elle se dirigea vers le hall d'entrée, où l'attendait déjà Kreatur, son manteau à la main.

Le claquement de la porte sortit Harry de sa torpeur, et ses yeux se posèrent à nouveau sur la fiole bleue. En les baissant vers les restes du paquet, il se rendit compte qu'une feuille de parchemin était pliée au fond.

Harry,

Ce qui se trouve dans ce paquet est une potion appelée Amore Verdare. Elle est très rare et j'ai dû user de mes contacts pour m'en procurer une fiole. Le principe est simple, il te suffit d'en boire une gorgée, afin de découvrir l'identité de ton âme sœur. Cette personne, ou un objet lui appartenant sera entouré d'une lueur verte que toi seul pourra voir.

J'espère que cela pourra t'aider à y voir plus clair.

Je t'embrasse,

Hermione.

Harry posa le parchemin sur le sofa à ses côtés et scruta la fiole. Hermione disait-elle vrai ? Existait-il vraiment une potion capable de faire cela ?

Il secoua la tête. De toute façon, il n'en avait pas besoin, il savait très bien qu'il n'était pas amoureux de Ginny. Sans qu'il puisse s'en empêcher, ses yeux balayèrent la pièce avant de se poser sur un objet au dessus du feu, un coquillage aux reflets verts que la jeune femme avait ramené avec elle de leur dernier voyage chez Bill et Fleur. Et si l'objet se mettait à briller ? Que ferait-il ? Reverrait-il ses positions ? Non. Il ne pouvait pas, et c'est pourquoi il ne devait pas boire cette potion.

Il se leva et tenta de mettre le plus de distance possible entre lui et la fiole, comme ci celle-ci allait lui exploser à la figure. Il ne boirait pas. Il avait pris sa décision.

Il se dirigeait vers l'escalier lorsqu'une voix se fit entendre derrière lui.

« Le maitre veut-il que Kreatur se charge des déchets ? »

Harry se retourna, Kreatur tenait le paquet dans les mains, attendant ses ordres.

« Je…oui, tu peux mettre ça à la poubelle Kreatur. »

Il se tourna pour partir, et alors qu'il était sur la première marche, sa bouche s'ouvrit sans qu'il ne s'en rende compte.

« Attend ! »

Sans savoir pourquoi, il se dirigea à grands pas vers le salon, et, avant que l'elf ne puisse dire quoi que ce soit, ou que lui-même change d'avis, il ouvrit la fiole, ferma les yeux, et en but le contenu d'une traite. Il sentit un liquide chaud glisser le long de sa gorge et un frisson le parcourut. Il resta un instant immobile en silence.

« Maitre ? » appela Kreatur avec appréhension.

« Je vais bien Kreatur, peux-tu aller t'occuper du dîner ? »

Après quelques secondes, pendant lesquelles Kreatur s'était sans doute penché en signe de respect, Harry entendit un pop. Alors, lentement, il ouvrit les yeux, et son regard chercha aussitôt le coquillage au-dessus de la cheminée. Il ne put retenir un hoquet de surprise.

Le coquillage était parfaitement intact. Aucune lueur verte n'était apparue.

Il poussa un soupire de soulagement. Bien sûr qu'aucune lueur n'allait apparaître ! Hermione pensait-elle connaître ses sentiments mieux que lui-même ?

Il soupira à nouveau avant de se diriger vers sa chambre. Dans l'escalier, son regard se posa sur les photos accrochées au mur. Ses parents, son parrain ainsi que tous ses amis lui faisaient de grands signes, sourire aux lèvres. Il ne put le leur rendre. Bien qu'il ait été clair sur le fait qu'il n'irait pas passer Noël chez les Weasley, la perspective de rester seule en ce jour de fête, et ce dans son village natal, ne e réjouissait guère. Que n'aurait-il pas donné à ce moment pour être entouré de sa famille, de son père, sa mère, Sirius et Remus.

Arrivé dans sa chambre, il ne prit pas la peine d'allumer la lumière. Depuis quelques jours, il aimait la pénombre et n'allumait que quand nécessaire.

Il se dirigea vers la salle de bain et ouvrit les robinets. Un bon bain avant de dîner lui ferait le plus grand bien. Il devait chasser ces idées qui hantaient son esprit.

En retournant dans sa chambre, il s'arrêta net. Dans la pénombre, une faible lueur semblait filtrer d'un de ses tiroirs. Il s'approcha avec précaution du meuble en question et ouvrit le tiroir du bas. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas touché à ce tiroir, qu'il avait rempli de toutes les choses qui lui rappelaient Poudlard. Tous ces objets trop douloureux mais qu'il ne pouvait se résoudre à jeter. Il souleva quelques coupes de Quidditch, une paire de chaussettes que lui avait fait Dobby lorsqu'il était encore à Poudlard, puis son regard se posa sur une boite en bois de chêne.

Il ne se souvenait pas de ce qui se trouvait dans cette boite, mais une chose était sûre, la lueur émanait de cette boite.

Avec toute la précaution du monde, et oubliant qu'il pouvait le faire par magie, Harry approcha une main de la boite, puis, lentement, ouvrit couvercle. Voyant que rien de dangereux n'arrivait, il se rapprocha et se pencha. En apercevant le contenu de la boite, ses yeux s'écarquillèrent et tout ce qu'il avait dans les mains tomba au sol dans un tintement métallique.

Là, nichée au fond de la boite, dont l'intérieur était tapissé de velours, Harry aperçut une baguette magique. Une baguette en Aubépine qu'Harry ne reconnut que trop bien.

Dans la pénombre de la chambre, la baguette de Draco Malfoy brillait d'une lueur verte.

A suivre.

Voilà pour le chapitre 1, n'hésitez surtout pas à laisser des reviews, ça fait toujours plaisir et ça encourage l'auteur à continuer. A bientôt pour le chapitre 2 !

P.s: Avant de recevoir quoi que ce soit sur le sujet, sachez que pour moi, notre blond préféré s'appellera toujours DraCo Malfoy, pas Drago.

Elendil-sama