Je sais j'ai encore traîné à poster ! Pour éviter de vous donner de faux espoirs, je vais éviter d'évoquer le chapitre 13 qui n'est même pas commencé dans mon esprit alors encore moins sur le « papier » !

Remerciements : Grazie ; Cassy-chou (Coucou toi ! Je vais très bien depuis le temps, j'espère que c'est ton cas aussi. Concernant Jacob, je ne comprends même pas pourquoi Meyer l'a créé. Je suis contente que ce chapitre t'ait plus. Ce chapitre-là sera plus léger, on n'aura pas la réaction d'Edward tout de suite. Il y a même Emmett ! Héhé. A très bientôt j'espère.) ; Lea1985 ; SoSweetySoCrazy ; Erika Shoval ; Guest (Salut ! Chacun a sa méthode pour séduite l'autre. J'avoue quand même qu'Emmett a trop la classe ! Les réactions de tout le monde ne sont pas pour ce chapitre, le suivant sûrement. A très vite !) ; Birginie.

Pour avoir oublié de remercier ma bêta au chapitre précédent, je vous autorise à participer à ma bastonnade publique.

Donc un très GRRRRAAAAAANNNNNNNNNDDDDD merci à Sophie pour la correction de ce chapitre (et du précédent .).

Action ? Ça tourne !

Chapitre 12

Après un film, nous nous endormîmes dans les bras l'un de l'autre sous ma couette.

Je détestais les samedis. Le samedi rimait avec soirée de promotion. J'aimais bien rencontrer mes fans, partager des choses avec eux. Cependant, je n'étais pas moi-même devant les caméras. Je jouais le rôle d'Anthony. Parce que mes fans étaient en réalité folles amoureuses d'Anthony et non de moi, Edward. Pas que je m'en souciais mais j'aurais voulu qu'on m'apprécie pour mon travail, la qualité de mon jeu d'acteur et non pour ma belle gueule et mon petit cul.

Je ne pouvais nier, pourtant, que ce samedi commençait mieux que les autres. Pourquoi ? Sûrement grâce au petit corps chaud dans mes bras.

Depuis que nous nous étions expliqués, Bella et moi, notre relation était au beau fixe. Nous n'avions pas recouché ensemble, voulant être en forme pour cette journée. Mais j'avais quelque chose à lui proposer.

Je la sentis bouger dans mon étreinte, signe de son réveil imminent. Elle se retourna dans mes bras et déposa un petit baiser sur mon torse et sur mon menton. C'était tout ce qu'elle pouvait atteindre de moi dans cette position. Je resserrai mes bras autour d'elle.

- Bonjour Princesse. Bien dormi ?

- Salut ! Me répondit-elle tout simplement, la voix encore gorgée de sommeil.

Elle referma les yeux et vint s'installer plus confortablement sur mon torse. Sa petite main commença à voyager plus au sud et, comme s'il avait compris de lui-même, mon sexe s'érigea fièrement.

Je ne sais pas où je trouvai cette force, mais je repoussai la main de Bella avant qu'elle n'aille trop loin.

- Chérie, je voudrais te proposer quelque chose. Tu sais, nous avons tout fait de travers depuis qu'on se connaît. On a couché ensemble avant même que nous soyons en couple et je pense que c'est ce qui a rendu notre départ si désastreux. Je voudrais qu'on reprenne les choses depuis le début. Tu sais, trois rendez-vous au moins avant de coucher avec une fille... Ce genre de chose tu vois ?

J'étais fou de lui proposer une telle chose. Je n'avais jamais testé l'abstinence et je savais que ça allait être très dur.

- Je suis vraiment contente que tu fasses des efforts pour que notre relation fonctionne, Edward. Mais tu sais, je crois que faire ceinture n'est pas une solution. Cela ne fera que nous rendre plus irritable et c'est à cause de ça qu'on se dispute. Par contre, j'ai rien contre le fait que tu m'invites au restaurant, que tu m'achètes des fleurs, que tu me fasses des petites attentions...

Elle avait un sourire malicieux sur les lèvres. Je savais qu'elle me taquinait mais je décidai de la prendre au mot. Je quittai la chaleur de notre lit et partis lui faire couler un bain dans notre salle de bain attenante.

- Le bain de sa majesté est prêt. Annonçai-je à mon retour. Va te détendre un peu avant que nous prenions notre petit déjeuner.

Elle fila sans attendre à la salle d'eau. Je me dirigeai alors vers le salon de ma suite et commanda un petit déjeuner royal. Toutes nos folies allaient coûter cher à la production !

La matinée ne fut que câlins et détente. Nous profitâmes juste de la présence de l'autre. La soirée projetait d'être plus agréable que la précédente. Nous étions encore en froid la semaine dernière et la soirée avait été un vrai supplice et le résultat avait été désastreux.

A mon plus grand malheur, Alice et Rosalie vinrent chercher Bella à treize heures afin qu'elles se préparent pour le tapis rouge. Comme elle les avait plantées la semaine dernière, elle ne pouvait décidément pas recommencer cette semaine, pour le bien de son amitié avec les filles.

POV Bella

J'étais en ce moment-même dans la chambre d'Alice en compagnie de celle-ci et de Rosalie. Elles étaient venues me chercher pour qu'on commence à se préparer pour ce soir.

Ayant déjà pris un bain ce matin, elles m'autorisèrent à rester devant la télévision le temps qu'elles se douchent. Cet instant de paix fut inespéré. L'après-midi allait être long, voire même très long !

J'avais dû subir des mutations génétiques pour ne pas ressentir de plaisir à ce genre d'apprêtements et de réunions entre filles. C'était même une vraie torture. Cette torture monta d'un cran lorsqu'elles commencèrent à me questionner.

- Alors, tu en es où avec Edward ? Commença tranquillement Rosalie.

- Oh, on a juste discuté un peu, on s'est expliqué sur certains trucs... Enfin rien de bien intéressant.

- Tu rougis ! Il s'est passé quelque chose. Parle ! S'excita Alice.

Mes rougissements m'avaient trahie. Je ne voulais pas leur parler de ma vie sexuelle. Elles ne regardaient que moi. Mais d'un autre côté, je ne voulais pas perdre leur amitié.

- Ecoutez les filles. Je n'ai pas très envie de parler de cela avec vous. En fait, avec personne. Oui nous avons couché ensemble mais je ne vous en dirai pas plus. Je viendrai vous parler lorsque j'en ressentirai le besoin, avouai-je doucement, en espérant ne pas les vexer.

- Mais Bella ? Je croyais que j'étais ta meilleure amie avec Rosalie. Entre meilleures amies, on doit tout se dire, répondit Alice, les larmes aux yeux.

Je détestai lorsqu'elle me faisait ce coup. J'avais du mal à résister. Je ne voulais pas la rendre malheureuse. Ni elle, ni Rosalie même si je savais que Rosalie ne me ferait pas le coup des yeux de chiots.

- Alice, je t'assure il n'y a rien à dire. Nous avons mis cartes sur table et ça a fini au lit. On essaye de reprendre notre relation depuis le début pour tenter de construire quelque chose de solide.

- Allez Alice, ne t'inquiète pas. Bella viendra vers nous lorsqu'elle le souhaitera. Et puis, elle nous a avoué ce que nous voulions savoir. Laisse-leur du temps pour eux, me soutint Rosalie.

Nous passâmes l'après-midi à parler de tout et de n'importe quoi pendant que je me faisais coiffer, maquiller... Finalement, je survécus !

Les garçons vinrent nous chercher directement dans la suite de Rosalie. Ils avaient revêtu un autre de leur costume qui les mettait divinement en valeur. Edward était à tomber. Comme d'habitude.

Le même rituel se déroula une fois sur le tapis rouge. Nous dédicaçâmes de nombreuses photos de nous, posâmes en photo pour d'innombrables groupes, bref, la routine.

Je me lassai du film qui nous était diffusé. C'était peut-être notre travail mais comme nous l'avions déjà vu, il était tout de suite moins passionnant.

Ce soir-là, nous ne restâmes pas à la soirée. Nous fîmes uniquement une apparition. Nous avions plutôt envie de passer un moment rien que tous les deux. Cette agitation autour de nous commençait à me peser.

Après tout, je n'étais pas actrice. J'étais Bella Swan, fille du shérif de la petite bourgade de Forks, 3150 habitants. La vie de paillettes n'était pas pour moi. Je ne pouvais nier cependant aimer jouer la comédie mais le monde qui entourait ce métier était juste insupportable.

Une fois de retour à l'hôtel, je pus enfin retrouver les bras accueillants d'Edward. Je ne pouvais pas vraiment dire qu'ils m'avaient manquée mais, toute la soirée, c'était Marie qui avait été dans les bras d'Anthony. Ce n'était pas pareil.

POV Emmett

Ca faisait quelques jours que je vivais le parfait amour avec Rosalie. Nous avions du temps à rattraper et nous étions tellement heureux de ce changement que nous vivions chaque journée au maximum. Nous n'avions pas besoin de nous embêter avec les préliminaires de toute relation car depuis le temps qu'on se connaissait, nous n'avions plus besoin d'apprendre des choses sur l'autre.

Cependant, j'avais tenu à faire les choses bien, malgré mon envie d'elle. Je l'ai donc invitée sept fois au restaurant, autrement dit, presque tous les soirs depuis mon petit spectacle d'acrobaties et j'avais attendu trois rendez-vous avant de l'embrasser à nouveau.

Mais ma patience avait des limites, notamment avec une fille comme Rosalie. Elle n'avait cessé de me tenter mais j'avais tenu bon. Rosalie n'était pas n'importe qui. C'était LA fille, celle avec laquelle je me voyais passer le reste de ma vie. Je ne pouvais donc pas coucher avec elle le premier soir et faire tout à l'envers.

Nous étions dimanche et nous quitterions New York demain dans la matinée. Je voulais profiter de ces derniers instants dans cette merveilleuse ville. Et ce soir serait le grand soir. J'avais prévu une soirée romantique avant de l'amener à ma chambre d'hôtel où le service de chambre devait préparer un petit nid douillet.

J'avais réservé une table dans un coin sombre d'un restaurant étoilé de New York, le Bernardin. J'avais expliqué ma situation et ils m'avaient assuré préparer une table discrète afin que nous soyons en toute intimité.

J'allais chercher ma princesse dans sa suite juste après avoir commandé une voiture à la réception de l'hôtel. Elle portait une petite robe simple mais sophistiquée ce qui lui donnait un petit côté je-me-suis-préparée-en-quinze-minutes mais je savais qu'elle était dans sa salle de bain depuis des heures.

- Salut ma belle. Tu es resplendissante ce soir. Elle rougit un peu, ce n'était pas de gêne mais de plaisir.

- Merci. Alors on va où ce soir ?

- Surprise ! Je lui fis mon plus grand sourire. J'aimais beaucoup lui préparer des sorties mystérieuses et elle était toujours satisfaite de la soirée écoulée.

Nous prîmes place dans la voiture louée et le chauffeur nous conduisit au restaurant. Nous nous installâmes à la table que l'on nous indiqua. Et la soirée put commencer.

Le repas se déroula comme tous ceux de cette semaine. Rosalie passa la soirée à faire des allusions plus ou moins douteuses et cette fois-ci, je pris plaisir à lui répondre.

Nous étions sur le point d'arracher nos vêtements alors que notre dessert n'avait pas encore été servi. Vivement que nous retournions à l'hôtel !

Mon vœu fut exaucé une demi-heure plus tard. Je réglai l'addition et rejoignis Rosalie qui m'attendait devant le restaurant.

Nous nous engouffrâmes dans le véhicule et j'intimai le chauffeur de dépasser les limitations de vitesse. Je l'avais grassement payé pour qu'il ne rechigne à aucune de mes demandes pour cette soirée.

Le trajet fut beaucoup plus court qu'à l'aller, à moins que ce soit les délicieuses lèvres de Rosalie qui m'aient distrait ?

Je l'entraînai à ma suite dans les couloirs. Nous courions pour aller plus vite mais cette avance fut perdue lorsque, trop excité, je mis plusieurs secondes à essayer d'ouvrir cette fichue porte, ma carte magnétique avait décidé de ne pas passer...

Le service de chambre avait vraiment respecté mes attentes. Un chemin de pétales de roses rouges nous guidait jusqu'à mon lit. Un plateau de fraises au chocolat était posé sur ma table de nuit mais ça c'était pour la seconde partie de la nuit. Je n'avais qu'une envie, me complaire dans le corps de Rosalie, contre cette porte.

Pas très romantique, je l'avoue mais le dîner avait été plus chaud que romantique… C'était donc dans la continuité de notre soirée.

Je me jetai sur ses lèvres et lui donnai un langoureux baiser plein de désir. Pas besoin de préliminaires, nous étions plus que prêts à passer à l'étape supérieure.

Je défis la fermeture Eclair de sa robe qui glissa jusqu'au sol. Rosalie en sous-vêtements et en escarpins était la vision la plus sexy que je n'avais jamais vue. Elle profita de mon moment de « bug » pour défaire les boutons de ma chemise et enlever ma ceinture.

Je repris possession de mon corps et allai dégrafer son soutien-gorge. Ses seins étaient parfaits. De la bonne taille ou du moins, comme je les aimais. Ses mains se trouvaient accrochées à mon pantalon et elle en profita pour le faire glisser à terre en même temps que mon boxer.

Je retrouvai ses lèvres que j'avais quittées lorsqu'elle empoigna mon sexe. C'en était trop, je l'attrapai par les fesses pour qu'elle puisse refermer ses jambes autour de mes hanches. Je la pénétrai d'un coup sec, nous garderions les petites attentions pour le second round. J'avais trop besoin d'elle.

Ses gémissements m'enivraient encore plus. En quelques poussées, elle se resserra autour de mon membre ce qui me fit venir immédiatement.

Soulagé l'espace d'un instant, je nous dirigeai vers mon lit, qui allait être le nôtre le temps d'une nuit, pour reprendre des forces avec les fraises au chocolat. La nuit allait être longue, toute l'énergie possible était la bienvenue.

Je vois d'ici vos commentaires sur cette fin, mais n'aillez crainte, je vous prépare la suite de cette soirée.