Disclaimer : Les personnages sont ceux de J.K. Rowling. Pas les miens. Et cette fic n'est pas à but lucratif.

Genre : UA. Romance, Angst.

Raiting : M, bien sûr :3.

Note de l'auteur : Hi. Je sais, parfois je publie toute les deux semaines, tout les cinq jours, toutes les trois semaines. Je suis un peu étrange. Mais j'avais envie d'écrire. Sans être vantarde, j'aime bien ce chapitre, et vous ?

Merci à ceux qui me suivent.

N'hésitez pas à laisser une review (:


Je regarde à l'intérieur de moi et je vois que mon coeur est noir.

La journée avait été éprouvante. Je compris, enfin la notion du temps. La notion, que peu comprenaient. Car le temps n'avait pas de notion. Pas d'unité fixe. Le temps ne se figeait pas. Ne ralentissait pas ou ne passait pas trop vite. Il se mouvait, s'adapter et varier en fonction des lieus, des personnes. Le temps, les secondes et les heures étaient différentes. Variantes. S'adaptant à vous. Le temps, était notre Roi. Il décidait pour nous. Un Roi capricieux, avec le monde à ses pieds.

Et cette fois-ci, le temps c'était du toi. Un peu de nous, peut-être. Et tellement peu. Aujourd'hui, tu étais devenu mon temps. À chercher mon regard alors que je m'efforçais d'éviter le tien. Tu dictais les secondes, les heures, les jours. Tu me rendais fou, à me parler sans arrêt en cours de potion, à froncer tes sourcils délicats lorsque je ne te répondais pas.À perdre, quelques secondes ton sourire habituel lorsque je t'ignorais avec maladresse.

En fait, tu me rendais fou. Cela faisait une semaine. Et comme tu semblais avoir conquis le temps, dans ma tête c'était autant une journée qu'une éternité. Mais bien plus, et bien moins qu'une semaine.

Tu avais donc remarqué, toi être innocent, que tu m'avais captivé ces dernières années. Alors il aurait suffi, que je t'ignore pour que tu te laisse aller et tente de m'approcher . Tu étais un être étrange, Albus. Ton innocence, dont je ne doutais pas une seule seconde était effrayante. Ton sourire bienheureux avait un côté d'interdit. Ta perfection physique avait quelque chose d'immorale. L'illogique de tes paroles, était bizarre. Et cela faisait de toi, un être dangereux, Albus. Et j'avais mis sept ans à m'en rendre compte.

Tu m'effrayais, me fascinais, me poussais à te haïr avec une force surhumaine, m'obsédais et tu d'obstinais à me perdre à l'intérieur de ton mystère. Peut-être y avait-il de l'amour. Rien n'en était moins sûr. Oupeut-être que rien n'en était plus sûr. Toi qui semblais savoir tellement trop et beaucoup peu, tu savais peut-être la réponse. Au milieu de tout ça, avais-je appris à t'aimer de loin, sans te connaitre . Dieu, j'espéraisque non. J'espérais ne pas détruire mon père.

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Épuisante. Comme toute cette semaine entière. Lassante, et terriblementsimilaire. À quoi jouais-tu ?

Je comptais, en toute honnêteté, me laisser crever sur ce lit, ce jour-là. Après le départ de Lisa et Blaise, j'avais eu une folle envie de dépérir. En silence, devant la lune brillante. La lune, dont je t'avais souvent comparé. La lune qui avait la même teinte que mes yeux. La lune, qui semblait aussi maussade que mon humeur.

Je n'arrivais pas. Je n'y arrivais pas. À te résister, toi astre élégant. Tu tournais autour de ma haine. La lune tournait autour du soleil. Et pourtant, c'était moi qui t'avais toujours tourné autour. Et maintenant que je stagnais, au milieu de cet univers infini, ce sentiment puissant et indéfinissable mettant feu à mon coeur meurtri, tu semblais d'obstiner à tourner autour de moi. N'y avait-il pas un problème, dans ces rôles ? Toi astre froid, moi astre brûlant.

Ce jour-là, nous étions le 15 novembre. Je le sais, car cela m'a marqué. C'est aujourd'hui, dans cette seconde si tu permets, que ma vie bascula. Je n'aurais pas dû t'ouvrir. Pas plus que la première fois. Je n'aurais pas dû t'ouvrir la porte de mon coeur, et celle de ma chambre. Cela ne pouvait être que toi, et au fond de moi je l'espérais. J'espérais, que tu viendrais à moi. Et j'aurais une excuse, pour avoir cessé de lutter.

Lorsque j'ouvris la porte, un contact m'absorba, et un feu brûla en moi. Quelque chose d'étrange, de fort. Trop fort. Ce contact, c'était tes lèvres contre les miennes. Ton corps, soudain contre le mien. Et c'était maladroit. Ta bouche parfaite, pressée contre la mienne avec maladresse, ta position était bancale, et tes mains se baladaient dans mes cheveux avec incompétence. Tu meurtrissais mes lèvres, tu te pesais contre mon corps et tu blessais mon cuir chevelu. Si incompétent dans tes gestes, et pourtant cela suffit pour que tu attrapes mon coeur avec une agilité surprenante.

Ta bouche, quitta la mienne. Et je ne savais ni pourquoi, ni comment ce contact presque désagréable pouvait me manquer. Et pourtant, ce contact il était beau. Mille fois meilleur que tout ce que j'avais pu connaitre. Ce contact, c'était ton innocence. Ta beauté maladroite. Ce baiser, c'était le fourmillement de ton sourire heureux qui avait marqué mon être.

Je vis tes lèvres danser pour laisser passer un son. Des lèvres, que je connaissais à présent. Des lèvres, que je savais inexpérimenté. J'entendis la mélodie qu'était ta voix crépiter à mes oreilles. Je sentis mon corps se détendre face à cette vision que tu m'offrais; tes lèvres gonflées, tes cheveux en bataille, tes joues rouges et tes yeux verts plus innocents que jamais. Je reconnus l'odeur et le gout de Jasmin dans mes narines, sur ma bouche.

-Ils ont raison, tu sais. C'est une mauvaise idée. Tu ferais mieux de fuir. Mais c'est trop tard. J'aime pas quand tu m'ignores, Scorpius. Je t'aime. Et ne dit pas que je ne te connais pas. S'il y a bien quelqu'un qui te connaît, c'est moi. Mais c'est trop tard. Dis, tu veux bien de mon corps, Scorpius ?

Des mots prononcés si simplement que cela en était consternant. L'indécence de tes paroles, alors que tu t'offrais clairement à moi. Et l'innocence, plus brillante que jamais dans tes yeux émeraude. Où commençait-elle, cette innocence ? Et surtout, où finissait-elle ?

Je n'étais pas excité par toi. Bien sûr, tes simples paroles et ce simple frottement de tes lèvres pulpeuses contre les miennes, érigeaient mon sexe, mais c'était à peine si je le remarquais. Tu étais beau à en crever. Tu étais attirant à en crever. Et en plus de ça; tu étais toi. Alors forcément, que c'était bandant. Mais cela semblait bien loin. Trop loin. En second, même troisième plan. J'essayais plutôt de comprendre tes paroles. De les assimiler.

J'aurais pu croire tomber dans une quatrième dimension. J'aurais pu. Mais cela semblait tellement naturel, tellement logique, que le fait que tu m'aies ignoré pendant les sept dernières années de ma vie ne comptait pas. Que le fait, que tu ne me regardais jamais n'était pas pris en compte. Et surtout, qu'on ne s'était presque jamais adressé la parole.

J'étais perdu, tellement que cela devait se lire dans mon regard. Peu importe, si tu t'en rendais compte. Ma voix était toujours aussi tranchante et froide. Elle ne tremblait pas, ne doutait pas comme mon corps et mon coeur.

-Dégage, Potter. Tu divagues complet. Va te faire soigner, veux-tu. Tu me dégoûtes. Je te hais, c'est tout. Va crever.

Je vis ton sourire, qui était faible mais présent jusqu'à maintenant s'agrandir. Je vis ton innocence remplir ton regard. Je vis ta main, approcher ma joue. Je vis même ton corps se détendre. Je sentis aussi, cette drôle de senteur qu'était ta magie. Puissante. Bien plus qu'on pouvait l'imaginer. Une magie à la senteur différente que celle que tu faisais voir en cours d'auto-défense contre les forces du mal. Car ta magie n'était pas blanche, pure, à la senteur de la camomille, comme je l'avais imaginé et pourtant, elle n'était pas noire et ne sentait pas une quelconque d'odeur se rassemblant à la mort.

Et pourtant, bien qu'elle n'ait pas d'odeur que je connaissais, elle semblait forte. Trop forte. Beaucoup trop. Elle m'écrasait, mecompressait. Tu étais puissant. Plus que ton père. Plus que personne, sans doute. Et tu étais gris. Tu étais la vie. L'innocence dans tes yeux, me semblait pourtant bien réelle. Et encore elle l'est. Mais tu étais incolore. Ou peut-être, au contraire de trop de couleur différente. Tu représentais la vie.

Tout cela, je le su, je le vis. Et pourtant, aucun geste m'échappa. Aucun écarquillement de mes yeux ou autres signes de peur ou d'étonnement. Je laissais mon coeur mourir du désespoir moral que je ressentais, alors qu'un sort me bouscula. Un sort puissant. Qui fit mal. Quelque part, où ce n'était pas le but.


Je suis sadiiique. Je laisse la suite en suspens xD. Faites vous des films, les amies. Et attendaient x).