Note: MEA CULPA ! J'ai mis beaucoup du temps à poster la suite (3semaines, je crois!) mais j'ai vraiment été occupée ces derniers temps. Entre la reprise des cours, les révisions Bac, le Bac sport et la conduite (je passe le permis demain, je suis en pleine panique. Je me fais des milliers de scénario dans ma tête ^^ ). Bref, je ne savais plus où donner de la tête :). Le pire c'est que ça ne va pas aller en s'arrangeant surtout avec le Bac qui approche à grand pas ^^ Mais je terminerai cette fic, vous pouvez en être sur ! J'en fais la promesse. Néanmoins, je pense pouvoir faire 1 (voire 2 mais très très peu probable) upload avant le Bac. Bref. Le moment où je raconte ma vie est terminée :)

Tout d'abord je voudrai vous remercier pour vos review qui m'ont fait grandement plaisir ! Je n'espère qu'une chose, c'est que ça continue. J'aime avoir un avis sur ce que j'écris, je peux ainsi faire des arrangements en prenant compte de toutes vos idées. C'est donc tout bénéf pour vous ;) -Comment ça, j'appâte le client ? :) - Ce chapitre est un petit peu moins long que le précèdent mais de peu. Certes dans ce chapitre, l'histoire n'avance pas réellement mais je veux prendre mon temps. Le laps de temps que dure l'histoire est assez court et, je ne veux pas précipiter les choses. Je ne veux pas que ça soit bâcler, brusquer... J'aimerai faire en sorte que vous compreniez les personnages, pourquoi ils agissent ainsi etc... C'est pourquoi, il y aura beaucoup de Flash-back (j'espère que vous en êtes pas allergique xD) Pour comprendre la suite, il faut comprendre le passé :) ! Je tiens à m'excuser également pour les fautes d'orthographes qui pourraient y avoir. J'ai beau avoir lu maintes et maintes fois ce chapitre, j'ai sûrement dû en manquer quelques unes ! Maintenant je vais passer à une chose que j'ai toujours voulu faire:

RÉPONDRE AU REVIEW ! :D

Light : Merci à toi, voici la suite ! J'espère que tu vas aimer et ne pas être déçu(e) :) Bonne Lecture !

Mina : Merci pour ta review, j'espère que tu vas également aimer ce Pansy/Hermione. Tout comme toi, j'aime ce couple assez improbable même s'il existe (malheureusement!) que très peu de fictions sur elles surtout en Français. Le temps entre les uploads est certes long mais les idées j'en ai à revendre. La trame de l'histoire est déjà presque fixée, enfin disons plutôt que j'ai les grandes lignes. Je n'écris rien à l'avance; donc si tu as n'importe qu'elles idées, envie par rapport à cette histoire: Libre à toi ! Je suis totalement ouverte à toutes suggestions :D Je peux comprendre que tu n'apprécies pas le côté du 'je me coupe pour aller mieux' mais je t'assure qu'il n'aura pas une très grande place et qu'on le retrouvera pas de si tôt. J'expliquerai plus tard pourquoi et comment elle en est arrivée à faire ce genre de chose. Je ne veux surtout pas l'évoquer sans l'avoir clairement expliqué avant. Je ne veux pas qu'on prenne Hermione pour une suicidaire ^^ ce n'est pas du tout ça :) Bonne Lecture!

Caro : Merci pour ta review! Pansy ne sait pas qu'elle est amoureuse d'Hermione. Elle sait qu'elle ressent des choses pour elle, assez fort car cela lui provoque même de la jalousie mais le fait d'être amoureuse n'est pas encore évoqué (enfin pour le moment ;) ) . De plus, Hermione partage ses ''sentiments''. C'est un peu confus mais c'est de ma faute je ne l'ai pas assez développé dans mon chapitre précédent. Mais le fait qu' Hermione s'intéresse autant au changement de comportement de Pansy après la déclaration de Ron est censé le montrer. Pansy ne va pas voir ailleurs parce qu'il y a dispute. Enfin, je peux pas te dévoiler sa raison :) tu le sauras en temps venu. Je te laisse donc mariner ;) ah que c'est jouissif d'être du côté de celui qui écrit :) Bonne Lecture à toi !

Mia : Whaou .. Eh bien merci beaucoup pour cette adorable review ! Je suis contente que cela te plaise et j'espère que la suite ne va pas te décevoir. Profite bien de ta lecture :D

Sans importance : Tout d'abord le nom de ton pseudo m'a fait rire :) pis je suis pas d'accord, je trouve que ça a de l'importance ! Enfiin. Eh bien merci beaucoup pour ta review :) et ne t'inquiète pas je continuerai envers et contre tout cette fiction. Je compte aller jusqu'au bout ! Bonne Lecture :)

Yaourt3 : Merci pour ta review et tes critiques ! Je me suis relue et j'ai constaté également que j'avais exagéré sur les vulgarités. Je m'en excuse. J'ai essayé de les diminuée dans ce chapitre, tu me diras si j'ai réussi. Les vulgarités et le fait qu'elle se scarifie (même si je ne veux pas employer ce mot car pour moi ce n'est pas vraiment ce qu'elle fait) font partie de la hermione de mon histoire. Certes, elle est différente du personnage de J.K Rowling mais c'est justement une fiction. J'ai pris des libertés et me suis détachée des livres (magique!) de J.K Rowling. Pour moi, c'est comme ça que je vois le perso d'Hermione. Pas comme une nana injuriant tout le temps et qui se scarifie bien sur xD et non plus comme l'image assez lisse, doux qu'on pourrait penser. Elle n'est pas que la meilleure élève de Poudlard et cerveau du Trio d'Or. C'est une personne comme les autres avec ses démons et, c'est ce côté là, que j'aimerai exploité. Mais c'est vrai que j'aurai dus préciser qu'elle serait surement OCC, mea culpa :) Je me suis bien éclatée en écrivant ces deux scènes ! :D C'est sur, mais rien n'est encore joué ;) Bonne Lecture à toi, j'espère que tu vas apprécier la suite !

Thierry : Merci pour ta review! Eh bien pour le moment je ne peux pas te promettre une relation stable entre Hermione et Pansy. Ce n'est pas prévu au programme pour le moment.. ;) Certes, mais s'accepter est quelque chose de très compliqué auquel il faut du temps. De plus, Hermione n'est pas quelqu'un de très communicative comme tu as pus le constater. Mais c'est prévu ne t'inquiète pas ! AH MERCI! tu es le premier à me parler de la relation entre Ginny & Hermione qui est presque aussi importante que sa relation avec Pansy. Je te propose pour découvrir si elles resteront amies de continuer à lire ma fiction ;) Allez, Bonne Lecture j'espère que tu aimeras !

Dieu que j'ai adoré répondre au review ! C'est juste jouissif :D Je veux continuer! alors s'il vous plait continuez à commenter cette histoire. *yeux suppliant de chat potté* Je ferai tout ce qu'il vous plaira ! ;)

Trêve de plaisanterie, place à l'histoire ...


Non. Je ne devais pas flancher. Pas maintenant. Mais ... elle était venue me voir, moi ! Ça devait bien signifier quelque chose, non ? Ou j'étais juste en train de me faire des films ? Pourtant, je n'étais pas le genre de fille qui voit un signe dans chaque fait et geste ou mot dit mais, là tout de même. Elle était venue me voir à l'hosto ce n'était pas rien quand même. La voix d'un des médecins m'arracha de mes réflexions.

- Mlle Granger, vous m'entendez ?

J'hochai la tête.

- Bien. Ecoutez-moi attentivement. Je vous mets au repos forcé pendant 2 semaines. Ce qui veut dire interdiction de mettre les pieds de près comme de loin dehors ou dans une salle de classe ?

- C'est impossible, m'écriai-je, j'ai les Aspics dans quelques mois et puis je ...

- Miss Granger, me coupa sèchement le médecin. Qu'est-ce qu'y est le plus important: les cours ou votre santé ?

J'entendais la voix de Ginny dans mon esprit : Mais tout est plus bien important que sa vie, Docteur. Elle n'a aucun instinct de survie cette fille ! Mettez-la face à une voiture fonçant droit sur elle, elle ne bougera pas. Faîtes l'expérience, vous verrez.

McGonagall intervenu

- Ne vous inquiétez pas Miss Granger. Tout est arrangé. Je me suis entretenue avec Miss Parkinson et, elle va vous permettre de rattraper tous vos cours. Elle vous apportera également vos repas dans vos appartements.

Évidemment ! J'aurai dus y penser directement. Elle n'était pas venue pour me voir mais parce que McGonagall lui avait demandé. Quelle cruche ! Comment avais-je pu croire, un seul instant, qu'elle tenait encore un tant soit peu à moi ? Tout n'était qu'illusion depuis le début. Elle voulait juste s'amuser avec l'intello- coincée- de- Poudlard. Toucher au fruit interdit que personne n'arrivait à cueillir.

Mon Dieu. Je faisais vraiment parti du club des filles qui étaient aveuglées par l'amour. Tout ce j'avais pu voir dans son regard … Ah ! Mais qu'elle blague ! Je m'étais cru dans un film ou quoi ?

Reviens sur Terre, Granger ! Et, surtout dans la réalité. Sinon la chute sera fatale !

Allez. Maintenant c'était terminé. Je devais tourner la page. Tout ceci était maintenant derrière moi.

Ah.. J'aurai du me fier à ce que me disait mon grand-père.

Flash-Back.

J'avais 6 ans et j'avais eu mon premier chagrin d'amour. Il s'appelait Emyle. C'était le voisin de mes grands-parents. Jusqu'à l'âge de mes 11 ans, je passais un mois complet seule chez eux. J'y ai eu mes plus beaux souvenirs. Après l'entrée à Poudlard, je n'y étais plus retournée. Je passais l'année loin de mes parents et les vacances étaient les seuls moments où on pouvait profiter d'être ensemble. Je les voyais toujours certes, mais ce n'était plus comme avant. De plus, ils n'étaient pas au courant que j'étais une sorcière. Ma mère n'a jamais voulu leur dire la vérité, allez savoir pourquoi. Nos rencontres étaient donc assez tendues. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elles étaient froide mais il manquait quelque chose. Ils savaient qu'on leur cachait quelque chose. La magie s'était évanouie. Ironique n'est-ce pas ?

Je courais à vive allure. Il fallait à tout prix que je rattrape Emyle. Il avait été méchant avec moi et il allait s'en mordre les doigts. J'ai jamais couru aussi vite de toute ma petite vie. Pour rattraper Emyle, il fallait que je traverse la grande route qui était à côté du grand terrain de Papy. Je n'avais pas le droit de traverser toute seule la route. Mais tant pis, c'était pour une bonne cause: mon honneur ! Je traversai la route sans regarder, trop préoccupée par mon but. La sécurité que papa chérissait tant passa aux oubliettes. Et bah, vous savez quoi, j'aurai dû l'écouter. Une voiture fonça droit sur moi super vite. Le choc allait surement me faire monter au ciel. Papa disait toujours que si quelqu'un se faisait renverser par une voiture, il gagnait un ticket pour aller directement au ciel !

La voiture n'était plus qu'à 30 centimètres de moi. Je ne pouvais plus bouger. J'étais tétanisée.

Je n'étais pas une voleuse ! J'avais jamais voulu ce ticket moi, crois-moi Maman.

Maman, elle disait que c'était les vieilles personnes qui devaient gagner le ticket pour le ciel. Mais que quand c'était des enfants c'était parce qu'ils avaient volé la place à quelqu'un et ce n'était pas bien du tout. Maman allait ne pas être contente du tout ! En plus, je n'aurai même pas eu le temps de goûter la tarte à l'abricot que Mamy préparait. J'adorais les abricots, moi !

Juste avant que la voiture m'atteignit une main m'attrapa par le col de ma robe. Un bruit de déchirement se fit entendre. Aïe aïe Maman, allez encore une fois me gronder ! Je me retrouvai face à face avec mon grand-père. Son visage ne me disait rien qui aille. J'allais vraiment me faire gronder. Il me faisait les gros yeux pendant au moins une minute. C'était beaucoup trop long pour moi.

- Papy, papy me regarde pas comme za ! J'aime pas ça, tu me fais peur..

- Et toi, tu crois que tu ne m'as pas fait peur quand tu as traversé la route toute seule alors que tu sais très bien que c'est interdit ! Tu m'as fait extrêmement peur, Mione ..

Je fis la moue, et baissa la tête honteuse. Je savais que j'avais fait quelque chose de mal et, que j'avais blessé Papy. Mais ça, je le voulais pas. Il était beaucoup trop gentil pour qu'on puisse le blesser mon Papy.

- Dis le pas à Mamie s'il te plaît ! Elle va crier fort et je pourrais pas manger sa tarte à l'abricot et moi j'aime beaucoup trop l'abricot !

Il regardait les nuages comme à chaque fois qu'il réfléchissait. J'attendis plusieurs minutes. Papy prit un visage sérieux, s'agenouilla à ma hauteur et prit la parole.

- Ecoute Hermione. Ce que tu as fait est vraiment mal. Quand tes parents, Mamie ou moi t'interdisent de faire quelque chose, tu obéis !

- Mais Papy, là c'était pour la bonne cause. J'pouvais pas faire autrement ! C'était une question de vie ou de mort !

Je tapai du pied. J'avais eu raison de faire ça ! Il pouvait pas comprendre, c'était qu'un adulte.

- De vie ou de mort, oui ! cria Papy. Tu as failli mourir Hermione ! Si je n'avais pas été là, tu serais sous les roues d'une voiture à l'heure qu'il est. Tu aurais préféré ça ? Et, qu'est-ce que j'aurais dit à tes parents; qu'un dragon s'étant foulé la cheville et qui crachait du feu te poursuivait et tu as dus être obligé de traverser la route pour t'enfuir !

Il fit de grand geste pour imiter le dragon. Je pouffai. Même quand Papy me criait dessus, il me faisait rire.

- Tu, tu tu. Je ne rigole pas, Mione.

Sa voix s'était radoucit.

- C'était vraiment dangereux ce que tu as fait. Et, il faut que tu me promettes que jamais tu me désobéiras.

Je le regardai droit dans les yeux et lui dit fièrement.

- Promis, Papy !

- Promesse de papillon ?

- Promesse de papillon !

On accrocha nos pouces ensembles et fit bouger nos mains pour faire comme les papillons. C'était notre rituel à Papy et à moi. On fit une course jusqu'à la maison. Papy était le premier comme d'habitude quand soudain il s'arrêta net. Je ne le vis pas et fonça droit sur lui. A la suite du choc, je tombai sur les fesses. Papy me retourna, m'aida à me relever et me mis face à lui.

- Mione, dis-moi, je peux te poser une question ?

- Ba bien sur Papy !

- Qui tu cherchais à rejoindre aussi rapidement ?

Je pris une grande bouffée d'air et lui dit à toute vitesse.

- C'était à cause d'Emyle. Tu sais, l'enfant de la grande maison bleu près du pommier à côté du puits en terre. Et bah, on parle beaucoup ensemble et on joue ensemble tout le temps. On rigole beaucoup, on regarde les nuages, tu sais comme on le fait ensemble. Je lui ai appris tous les noms de nuages que je connaissais. Aujourd'hui, on était sur la colline, tu-sais-celle-qu'on-a-pas-le-droit-d'y-aller-et-où-il-y-a-le-grand-bunker-trop-cool.

Je rougissais de mon énième bêtise. Il secoua la tête, leva les yeux au ciel et m'invita à poursuivre.

- Et ba, on était tous les deux assis sur le toit du bunker regardant le paysage tout autour. C'était vraiment vraiment beau, tu sais. Il y avait pleins d'oiseau qui étaient en train de voler. Je sais pas pourquoi mais, à ce moment là j'avais envie qu'Emyle me tienne la main. Mais Emyle il fait pas les choses par lui-même, tu sais. Il est, comme la boulangère très coincée du cul. Enfin ne dis pas à maman que j'ai répété ce vilain mot sinon elle va me gronder. Bref. J'avais sa main dans ma main quand il l'enleva directement et s'enfuyait en courant vers sa maison. Tu sais, j'pouvais pas le laisser partir comme ça, il avait pas le droit de me faire ça. Personne ne fait ça à Hermione Granger ! Alors, je lui ai couru après. Il a traversé la route et je l'ai suivis.

J'arrêtai essoufflée après mon long discours. J'étais fière de moi, je sais que j'avais eu raison ! Papy secoua la tête, rigola et me prit dans ses bras pour me faire tourner autour de lui. Je comprenais pas pourquoi il agissait comme ça, mais j'adorais quand il faisait ça. J'avais l'impression d'être comme un oiseau qui vole dans les nuages. La meilleure sensation du monde entier, foi d'Hermione Granger !

Il me reposa à terre, sourit et m'ébouriffa les cheveux.

- Je ne pensais pas que je t'aurai appris si tôt cette leçon mais comme pour tout, tu es une gamine sacrément précoce.

Il me prit par les épaules, pencha sa tête sur le côté comme il le fait quand il doit me dire quelque chose de très important sur la vie.

- Je ne te le dirai qu'une seule fois : Ne cours jamais après ce qui te blesse.

- Mais Papy, si la chose qui nous blesse on l'aime vraiment beaucoup, on fait comment ?

- C'est justement quand tu l'aimes que tu ne dois pas courir après ! Si cette chose t'aimes aussi, elle ne te blessera jamais !

Il prit la chaîne en argent autour de mon cou représentant un oiseau dans le sigle de l'infini.

- Tu l'aimes ce collier, Hermione ?

- Ba oui puisque c'est toi qui me l'a offert !

- Bien. Alors jamais tu ne voudrais le casser ou le perdre n'est ce pas ?

Je repris le collier de ses mains, recula et le protégea en le serrant dans les mains près de mon coeur. Là, il était en sécurité.

- JAMAIS criai-je ! Je ne le perdrai ou casserai jamais de la vie, je l'aime trop pour ça !

- Voilà, c'est exactement la même chose pour toi ! Si quelqu'un t'aime autant que toi tu aimes ce collier, jamais il ne pourra te faire du mal ! Alors si une personne te fait du mal, c'est qu'elle ne te mérite pas et, que tu es beaucoup trop bien pour cette personne. Tu m'as bien compris, Hermione ?

J'hochai la tête activement. Papy me prit et me serra fort dans ses bras. Il me porta d'un coup et me posa sur ses épaules. On se dirigeait tous les deux vers la bonne odeur de tarte à l'abricot.

- En route pour l'abricot ! s'enthousiasma Papy

On partit tous les deux dans un grand éclat de rire vers l'odeur de la tarte aux abricots.

Fin Flash-Back.

Je pris le collier dans ma main et le fit tourner entre mes doigts. Jamais il ne m'avait pas quitté. Papy si. Ce souvenir me fit autant chaud au cœur qui le brisa. Il me manquait terriblement. Quand quelque chose me tracassait, j'avais pour habitude de faire rouler le pendentif entre mes doigts. C'était Pansy qui me l'avait fait remarquer.

Papy avait raison; il ne faut jamais courir après quelque chose qui nous blesse. C'était décidé, j'allais faire disparaître Parkinson de ma vie !

Mais avant toute chose, elle devait disparaître de ma vue. Je demandai, alors, à Harry de baisser les stores de la fenêtre. Je la regardai une dernière fois dans les yeux et, j'essayai tant bien que mal de faire passer ma résolution à travers eux. Vous savez comme dans les films. Je ne savais pas si j'avais réussi mais j'ai cru remarquer une moue apparaître lorsque le store s'abaissa. Ou alors c'était encore une fois mon imagination que me jouait des tours. Je voyais que ce je voulais voir et, non ce que je devais voir. Comme toute personne amoureuse, non ?

Oui j'étais amoureuse de Pansy Parkinson. Je ne pouvais plus le nier. C'était évident. Il y a un moment où, il faut voir les choses en face. Et, ce moment était arrivé. Mais trop tard. Ou alors trop tôt ?

Voilà. Notre histoire s'était terminée par un store qui se baisse. Ça changeait des ruptures habituelles non ? Pas d'effusion de sentiments ni de cris. Tout s'était fait dans le plus grand silence. J'étais plutôt fière de moi ! Tout le monde rêverait d'avoir une rupture comme la mienne.

Comment ça ce n'était pas une vrai rupture ? Et, embrasser quelqu'un d'autre devant moi, ce n'étais pas réelle ça peut être ?

Terminé. Il fallait que je me la sorte de la tête. C'était de l'histoire ancienne. Elle m'avait blessé et je n'allais pas courir après elle.

Je secouai la tête, souris de ma décision et prit part à la conversation qui se faisait autour de moi.

Trois longues journées à l'hôpital et, ils m'autorisèrent enfin à rentrer à Poudlard. Après m'avoir littéralement droguée de médicaments afin de me revigorer. J'étais sur pied, prête à affronter la jungle de Poudlad. Je sentais que cela serait folklorique. J'imaginais déjà très bien tous les regards, murmures quand je passerai près d'eux. La barbe ! Je n'aimais pas être le centre d'attention, mais avec cet évanouissement en plein de cours de Potion en commun avec les Serpentards ce n'était pas gagné. J'étais persuadée que tout Poudlard était au courant l'heure d'après. En plus de ça, je devrais supporter les moqueries de Rogue. Courage ! Deux semaines à supporter, puis c'était les vacances !

Je commençais à rassembler mes affaires quand la porte s'ouvra sur le professeur Mcgonagall et Harry. Je souriais de toutes mes dents

- Enfin vous voilà ! Hermione Granger est prête à affronter les commères de Poudlard !

- Miss Granger. J'imagine que vous n'avez pas oublié ce que vous a prescrit le médecin; deux semaines de repos complet !

- Mais Professeur, je vais beaucoup mieux ! Vous pouvez le juger par vous-même. J'ai déjà été trois jours complets au repos total, je ne peux qu'aller mieux !

- Hermione, je ne suis pas d'accord. C'est beaucoup trop imprudent, me coupa Harry. Je ne veux pas que tu t'évanouisses encore en plein de cours de potion. Cette fois-ci, Rogue te lâchera pas ! Il te fera vivre l'enfer ma vieille !

McGonagall lui fit les gros yeux.

- Huh, euh … le professeur Rogue je veux dire, se reprit Harry en rougissant, n'aimerait certainement pas qu'on dérange une fois de plus le déroulement de son cours.

- Hum , hum. Certes. Je suis d'accord avec Monsieur Potter sur le fait que vous ne pouvez-vous rendre en cours dès votre arrivée à Poudlard.

- Professeur, c'est l'année des Aspics. Je ne peux me permettre de manquer des cours !

- Miss Granger, ne soyez pas si modeste. Vous seriez amplement capable de réussir haut la main vos Aspics même en ayant arrêter les cours au mois de Novembre !

Même si cet argument m'empêchera clairement de retourner directement en cours, il me fit chaud au cœur. Ce n'était pas tous les jours qu'on recevait un compliment du professeur McGonagall. J'essayai alors de la prendre par les sentiments. Je lui fis ma tête de malheureuse c'est-à-dire: la tête légèrement penché vers le bas et sur la gauche. Les yeux de chien battu relevés vers la personne qu'il faut persuader et une petite moue boudeuse. McGonagall remarqua mon stratagème, leva les yeux au ciel et soupira.

- Je ne céderai pas, Miss Granger. Vous allez avoir du repos même si l'on doit vous attacher à votre lit pour ça. Mais au lieu d'être enfermé jusqu'au vacance de Pâques, vous n'y passerai que quatre jours. Nous sommes mercredi, vous reprendrez donc les cours Lundi !

- Et les cours Professeurs ?

- Comme je vous l'ai dit lors de votre arrivée ici, Miss Parkinson se chargera de vous apporter les cours ainsi que vos diners.

Je soufflai de frustration. J'avais complètement oublié cette information. Moi qui m'avais décidé de l'oublier complètement si elle devait jouer l'infirmière avec moi ça s'annonçait beaucoup plus difficile que prévu. Je me mordis la lèvre, j'imaginais maintenant Pansy en tenue d'infirmière s'occupant minutieusement de moi et de mon bien être. Huuuum ….

Une voix m'extirpa de mes pensées lubriques.

- Miss Granger ! m'interpela McGonagall. Où votre esprit était partie ?

Je secouai la tête pour chasser ses pensées. Je tenta de faire mon possible pour ne pas rougir.

- Nulle part, Professeur. J'imaginais juste à quel point ces quatre jours enfermés dans mes dortoirs seraient excitant !

- Miss Granger me réprimandant-elle, n'utilisez pas ce ton avec moi. De plus, si cela vous paraît si excitant de rester trois jours dans votre chambre de préfète, je peux les augmenter jusqu'aux vacances de Pâques.

Je baissai la tête sachant très bien que je n'allais pas avoir le dernier le mot. Ma fierté en prit un sacré coup.

- C'est bien ce que je pensais dit-elle avec un petit sourire de satisfaction. Bien, rassemblez vos affaires, nous partons.

Tout au long de l'échange, Harry avait un sourire idiot sur le visage. Ca le faisait marrer en plus. Il verra ce qu'il va prendre quand on sera à Poudlard. Après avoir rassemblé toutes mes affaires, et avoir (encore !) subit un check-up complet, nous pûmes enfin nous diriger vers l'aire de transplanage. Direction Poudlard.

Dieu, qu'elle m'avait manqué cette école !

On se retrouva devant la grande porte. Harry et McGonagall m'accompagna jusqu'au salon de mes appartements de Préfet. J'avais l'impression d'être une Handicapée-sur-le-point-de-s'écrouler-à-tout-moment. Quelle plaie ! Ils faisaient attention à tout. S'ils auraient pu me porter, ils auraient fait. Et, en plus je devais supporter le petit sourire suffisant de McGonagall à chaque fois que j'avais le malheur d'avoir quelques vertiges ou quand je devais faire ralentir l'allure car je n'arrivais pas à suivre. Après les avoir rassurés maintes et maintes fois sur mon état, je réussis enfin à les mettre dehors. C'était la fin de l'après-midi, il devait être aux alentours de 5 ou 6h mais j'étais exténuée. Je ne savais pas d'où me venait cette fatigue mais elle était là ! Je décidai donc de m'allonger sur le canapé pour me reposer quelques minutes. Mmh, je ne savais pas que ce canapé était confortable à ce point. Mes yeux avaient de plus en plus de mal à rester ouvert. Je résistai quelques minutes pour ensuite être emporter dans les méandres du sommeil.

Je me réveillai en sursaut par une envie pressante. Je couru comme si ma vie en dépendait vers les toilettes. Ah ! J'avais horreur de me réveiller en plein milieu de la nuit pour aller aux toilettes. Surtout quand je dormais comme un bébé, callée bien au chaud dans mon lit…

Ah délivrance ! Minute !

Dans mon lit ! Mais qu'est ce que ... ?

C'était impossible. J'étais persuadée de m'être endormie dans le canapé et de ne pas avoir changé de vêtements. Réfléchissons.

Je n'étais pas somnambule et Pantaron n'aurai pas pus me déplacer sur son dos.

Je ne voyais qu'une seule option: Pansy ! Non. Impossible.

Il n'y avait aucune raison pour qu'elle agisse de la sorte. Attendez, j'ai compris. Elle a profité de moi ! Ce qui explique pourquoi je n'étais plus dans mes habits de la vieille mais avec un shorty et un débardeur blanc. La garce ! Je vais me plaindre à Dumbeldore pour agression sexuelle. Elle se fera virer et j'aurai enfin la paix jusqu'à la fin de l'année ! MouHAHAHAHAHAAHAHA Quel plan machiavélique ! Tu es bonne Granger !

Reviens sur Terre, personne n'y croira jamais. Je n'avais aucune preuve et puis il fallait être réaliste; ce n'était que très peu propable.

Tant pis, je devrais me la coltiner encore deux mois et demi. Courage, c'était possible !

Je sortis de la salle de bain et, mes pas me dirigèrent inconsciemment devant la chambre de Pansy. Notre chambre. Je me souvenais encore de la première fois qu'elle me laissa entrer dans son antre de Serpentard quelques mois plus tôt.

Flash-Back

On était en plein mois de Novembre. La nuit était glaciale et orageuse. Hermione et Pansy partageaient depuis le début de l'année leurs appartements de préfète. La cohabitation se passait bien. Même si au début, elles enchaînaient enguelades sur enguelades. Mais celles-ci ne duraient guère longtemps et, se terminait presque toujours sur l'oreiller. Il fallait tout de même un temps pour s'apprivoiser, surtout après ces deux mois de vacances. Après leur baiser, elles ne se virent que très peu de fois durant l'été. Hermione était partie en Australie avec ses parents pendant un mois et demi tandis que Pansy était très occupée avec sa famille de Sang-Pur et toutes les obligations qui y étaient attachées.

Un éclair surgit en plein dîner et, la Grande Salle fut plongée dans l'obscurité. La moitié de la population féminine de Poudlard poussèrent des cris de peur et se jeta soit dans les bras de leurs amies soit dans ceux de leurs copains. La première en tête; Lavande Brown évidemment ! Elle piaillait comme une dinde et, s'agrippait à Ron comme une moule à son rocher. Soudain, une main attrapa rapidement la mienne. C'était Ginny. Elle était terrorisée par l'orage depuis la nuit où on se fit attaquer par une bande de Mangemort lors de la Coupe du monde de Quidditch l'année passée. L'orage avait duré toute la nuit ainsi que l'attaque. C'était un carnage. Le monde hurlait autour de nous. Il y avait des corps qui gisaient partout, des gens blessées, des sorts lancés à tout bout de champ. On avait réussi à s'en sortir indemne jusqu'au moment où deux mangemorts réussirent à nous coincer. On était à deux doigts d'y passer. Ginny avait été touché à la jambe et, ne pouvait plus se déplacer. J'essayais du mieux que je pouvais de la protéger. J'étais sur le point de m'écrouler quand Tonks apparut de nulle part réussit à désarmer le mangemort restant. Je ne tenais plus debout. Je m'écroulais à ses côtés et la prit dans mes bras. Elle était terrifiée et tremblait comme une feuille. Sa jambe avait vraiment besoin de soin. Je demandai donc à Tonks d'allait chercher de l'aide. Quand elle fut partit, je tentai tant bien que mal de rassurer Ginny. Après quelques minutes, je réussis en lui promettant d'être toujours là pour elle quoiqu'il arrive et que je la protégerai envers et contre tout.

Dumbeldore se leva et, rétablit la lumière. Il amplifia sa voix à l'aide de sa baguette :

- Jeunes gens. Du calme, du calme ! Ce n'était qu'un simple orage. De plus, vous êtes tous en sécurité à l'intérieur du château. Il est donc évident que personne n'est autorisé à mettre un pied dehors.

Il regarda avec insistance Harry, Ron et moi. Il allait reprendre la parole quand Rogue vint lui parler à l'oreille. Je profitai de ce moment pour regarder en direction de la table des Serpentards. Pansy avait le regard fixé droit sur Ginny et moi. Ou plutôt sur nos mains entrelacées. Elle avait ce regard dur et froid typiquement Serpentard. Au premier abord, on pourrait croire qu'elle était indifférente tellement son visage était dénué de toute expression mais ses yeux disaient tout autre chose. C'était le point faible de Parkinson. Tout passait au travers de ses yeux. Rien qu'en la regardant dans les yeux, je pouvais deviner son humeur. Et là, ce que j'y voyais n'annonçait rien qu'y vaille. Quand elle sentit mon regard sur elle, elle détourna le sien aussi sec. Ca promettait d'être folklo ce soir ! Elle allait tirer une tronche de 30 kilomètres de long. Je retournai mon attention sur Dumbeldore qui reprit la parole.

- Le professeur Rogue vient de m'informer que ces éclairs ne sont pas d'ordres naturels.

De nouveaux cris apparurent dans la salle. Ginny serra encore un peu plus ma main. Pour la rassurer, je murmurai à son oreille.

- Ne t'inquiètes pas, tout va bien se passer. On est à Poudlard, rien ne peut nous arriver et puis je suis là pour te protéger ! Je te les promis, tu te souviens ?

Elle me sourit et je lui déposais un baiser sur ses tempes. Je me reconcentrai sur les paroles du directeur qui tentait tant bien que mal de calmer l'agitation de la Grande Salle.

- Les préfets de chaque maison vont vous ramener vers vos dortoirs respectifs. Vous y resterez et ne bougerez jusqu'à nouvel ordre. Vos directeurs de maison viendront vous donner des nouvelles de la situation. Mais ne vous inquiétez pas, tout est sous contrôle !

Tout le monde se leva d'un seul homme et, tous voulait se ruer vers les portes de la Grande salle. Tous les préfets eurent beaucoup de mal à calmer les élèves. Après pas mal de cris, de coups et de menaces tout le monde rentrèrent dans leurs dortoirs. Dumbeldore, McGonagall, Rogue, Chourave et Flitcwick réunirent les préfets en chef de chaque maison devant la Grande Salle. Ce fut Dumbeldore qui prit la parole.

- Les instructions données aux autres élèves est également valable pour vous. Vous ne sortez de vos appartements tant qu'un professeur ou moi-même viennent vous chercher. Il est préférable que vous restiez ensemble au cas où. C'est compris ? -Tout le monde hocha la tête- Maintenant vous pouvez rejoindre vos appartements.

Dès la fin de ses mots, Pansy tourna les talons et se dirigea sans même m'attendre vers nos appartements. Rogue émit un rire dédaigneux, je le regardai noir et me précipita à la suite de Pansy. Nom d'un Scrout à pétard, elle ne pourrait pas marcher moins vite ! Elle a le feu au cul ou quoi ? Je la rattrapai essoufflée devant le tableau de nos appartements.

- T'as pas entendu Dumbeldore, on doit rester ensemble lui rappelai-je

Pour toute réponse, j'eu droit au tableau qui se refermait. Non mais je n'y croyais pas, elle venait de me claquer la porte au nez ! Elle n'allait pas s'en sortir comme ça, foi de Granger ! J'entrai en furie dans l'appartement. Elle était tranquillement assise sur le sofa en face de la cheminée. Je me dirigeai droit vers elle.

- PARKINSON ! JAMAIS, tu m'entends, JAMAIS tu aurais dus me fermer la porte au nez même si tu m'en veux pour je ne sais qu'elle raison.

Elle resta imperturbable.

- HA NON ! Tu ne vas pas me refaire le coup du silence. Tu as une langue et un cerveau comme tout le monde, alors tu vas t'en servir pour parler ! Qu'est-ce qui te prends Parkinson !

Elle souffla. Et, tout en restant les yeux dans son bouquin, elle me dit d'une voix neutre.

- T'as pas une rouquine à rejoindre ?

Je n'en croyais pas mes oreilles. J'en restai bouche bée. Mais qu'est-ce qu'lui prenait.

- Que .. ? Quoi… ? bégayai-je Qu'est-ce que tu racontes ? Pourquoi irai-je rejoindre Ginny ?

- Comme si tu ne savais pas. Ne joue pas l'idiote !

Sur ces mots, elle posa son livre et se leva pour rejoindre sa porte. Je m'avançai vers elle et l'attrapa par le bras avant qu'elle ne puisse entrer dans sa chambre.

- Non je ne sais pas du tout de quoi tu parles. D'où te viens cette idée !

- Lâche-moi. Tout de suite.

- Pas avant que tu m'expliques !

Elle fit un sourire en coin, m'attrapa l'autre bras à l'aide de sa main libre et m'amena à elle. Nos corps étaient collés. Je pouvais sentir son souffle contre mes lèvres. Elle s'approcha de mon oreille et, me murmura sensuellement.

- Comme tu voudras…

Elle prit ensuite possession de mes lèvres. Ce baiser fut brutal. Je pouvais y sentir toute sa frustration et rancœur. Ce n'était plus un baiser mais un combat; qui prendra le pouvoir sur l'autre. Je lâchai son bras et la poussa contre la porte de sa chambre pour avoir plus de domination sur elle. Grave erreur. Elle s'attendait à ce que je fasse cela car elle me repoussa, se retourna et ouvrit la porte de sa chambre. La garce, je m'étais faites avoir comme une bleue ! Je repris rapidement mes esprits et, réussit à bloquer la porte avec mon pied avant que celle-ci ne se referme.

- Pas question, tu ne t'échapperas pas comme ça. Tu me dois cette explication ! dis-je tout en ouvrant la porte afin d'y entrer.

- Dégage de ma chambre ! Tu n'as pas à être là ! cria Pansy visiblement contrariée que je puisse être dans sa chambre.

- Nan mais c'est une blague ! T'as quel âge, Parkinson ? 8 ans ? Ce n'est qu'une chambre, merde ! Qu'est-ce qu'il y a à l'intérieur pour qu'elle me soit interdite d'entrer ? De la marijuana, une maison close ou mieux encore, tu héberges des anciens mangemorts ?

Pansy tenta de me pousser vers la sortie mais j'avais bien l'attention de ne pas me laisser faire. Je mis toute ma force ce qui l'a fit reculer de quelques mètres. Elle évita mon regard.

- Merde, parkinson. C'est quoi le problème avec ta chambre, elle n'est autorisée qu'au Sang pur c'est ça ? Une pauvre petite Sang-de-Bourbe n'a pas la pureté nécessaire pour entrer ?

Ma remarque fit son petit effet car elle releva directement les yeux vers moi. Elle était blessée.

- Ne dis pas des choses comme ça ! siffla Pansy énervée

J'avais été injuste certes mais, elle l'avait cherché. Si je ne la provoquais pas, elle allait se refermer comme une huître. Je devais continuer pour la sortir de ses gonds.

- Pourquoi Parkinson ? Parce que la vérité blesse ? Non mais, je te comprends parfaitement tu sais. Tu es une Sang-Pure et une Sang-Pur se doit de préserver son intimité de Sang-Pur même si elle baise avec une Sang-de-Bourbe !

Elle fulminait. J'y étais presque, plus que quelques mots.

- Ah ça, baiser une sang-de-bourbe il n'y a pas de problème. Dans sa chambre, le salon, les toilettes ou même les classes de Poudlard c'est O.K mais dans la chambre de la Sang-pur; jamais de la vie. Il faut garder une certaine pureté, il ne faudrait surtout pas salir et contaminer les beaux draps en soie de la Sang-Pur.

- FERME-LA !

Ca y est ! J'avais réussi. Le spectacle pouvait commencer.

- Ce n'est que des conneries et tu le sais très bien ! T'as pas le droit de dire ça ! Ces histoires de Sang n'ont jamais attaché d'importance pour moi.

Le ton montait de plus en plus. Pansy s'avançai dangereusement vers moi. Encore un petit peu et le tour était joué.

- C'est ce que tu te dis pour continuer à me baiser ! Tu sais autant que moi que c'est la seule et unique raison…

S'en fut trop. Elle me plaqua fortement contre le mur, le souffle court. J'avais réussi !

- TU VEUX SAVOIR LA PUTAIN DE RAISON ! Je ne veux pas que tu entres dans ma chambre parce que t'y faire entrer ça serai comme te faire entrer dans ma VIE. Une chambre c'est privé, c'est la tienne et à personne d'autre ! Y faire rentrer quelqu'un c'est comme l'accepter dans ta vie ! Et ça, je veux pas ! C'est beaucoup trop dangereux. Si tu ne rentres pas dans ma chambre je peux encore me dire que tout ceci n'est pas réel, que ce n'est que quelque chose de passage, sans importance...

- Et, être jalouse parce que je tenais la main de Ginny ce n'est pas réel ça, peut être ?

Elle me lâcha les épaules, se mit à côté de moi et se laissa glisser le long du mur. Un silence s'installa. Je glissai également le long du mur pour pouvoir être à sa hauteur. J'entendais sa respiration. Elle se calma petit à petit. Quand cette dernière fut telle que je ne pouvais presque plus l'entendre, Pansy reprit la parole.

- Tu sais, c'est la première fois que ça me fait ça. Quand je te vois avec Weasley- fille, je ne peux m'empêcher d'imaginer tout un tas de chose dans ma tête. Tu es si proche d'elle. Vous êtes tout le temps ensemble, à vous toucher, à rire … Tu savais que beaucoup pense que vous êtes en couple ?

Je riais de l'information. Jamais je n'aurai pu penser qu'on puisse paraître si proche. Certes, on l'était mais jamais au grand jamais l'idée d'être ensemble nous est venue à l'esprit. Je préférai ne rien dire et laisser Pansy parler. Si je la coupais, elle pourrait s'arrêter net de parler.

- Au début, je pensais que j'allais vite m'accommoder mais j'avais tort. Ça me rend dingue, tu sais. Je n'ai que des images de toi et la rouquine vous embrassant dans ma tête. Et, ce soir quand je vous ai vus vous tenir la main, toi, lui chuchotant à l'oreille et l'embrasser mon sang n'a fit qu'un tour. Pour moi, ce n'était qu'une confirmation de ce que je pensais.

Elle fit une pause.

- Et pis tu sais, tu fais ce que tu veux c'est ta vie, pas la mienne. Moi je m'en tape !

Elle se leva et allait rejoindre le salon. C'était du Pansy tout craché. Elle disait quelque chose d'important et, quand ça devenait trop sérieux elle faisait machine arrière. Je me relevai à mon tour et, mit mon bras entre la porte et elle. On se regarda pendant un moment J'approchai mon visage du sien et, lui murmura.

- Même si tu t'en tape, il ne passe strictement rien entre Ginny et moi. C'est comme si c'était ma sœur, tu vois. Il n'y a que toi qui partage mon lit … enfin pour le moment

Je lui souris sournoisement et sortis de la chambre pour rejoindre la mienne. A mi-chemin, Pansy m'attrapa la taille et me colla contre elle. Son visage était très proche du mien.

- Pour le moment, hein ? me dit-elle tout en souriant

Là, elle m'attrapa le visage et m'embrassa. Tout en prenant soin de ne pas détacher ses lèvres des miennes, elle m'entraina vers sa chambre et claque la porte derrière nous.

Fin Flash-Back.

Je secouai la tête pour chasser ces souvenirs. Il fallait que j'oublie et, vite ! Car si à chaque pas que je fais, je devais me remémorer quelques choses que j'ai vécu avec elle ou même Ginny ça n'allait pas marcher. Parce que là, il faut le dire, j'avais fait d'une pierre de coup. Cette porte m'avais juste rappelé que j'avais perdu ma meilleure amie et ma copine ! Je devais vraiment avoir des tendances masochistes ce n'était pas possible autrement.

Dire qu'il y avait à peine trois mois tout était parfait, enfin presque. Ginny me parlait toujours, et Parkinson ba … Parkinsn quoi ! Tout ça à cause de cette foutue Saint Valentin ! Je l'ai toujours dis que cette fête était malsaine et qu'elle n'amenait que des ennuis.

Non ! Ressasser le passé ne servait à rien. Il était impossible d'appuyer sur le bouton Replay pour tout changer. Si ça s'était passé comme ça c'est c'était que ça devait l'être. Maintenant c'était à moi d'aller de l'avant et de transformer l'essai. La période de déprime était terminée ! J'allais me prendre en main et tout faire pour récupérer Ginny. Il fallait que je lui montre que j'avais changé et que j'étais sortie de ma spirale autodestructrice. Ce n'était pas moi qui le dis mais la psy de l'hôpital. Pour elle, j'avais tellement du mal à me supporter qu'inconsciemment, je faisais tout pour éloigner les gens autour de moi.

Des conneries, je vous dis. Elle avait dû avoir sa licence de psycho dans un Kinder Surprise. Comme si, cela m'enjouais de voir partir toutes les personnes qui m'entourent. C'était une malade ! J'allais lui prouver que c'était complètement faux ! Ils verront, tous, de quoi Hermione Granger était capable ! Mouhahahahahahaha

Cela devait faire un bon moment que je devais être devant la porte car mes pieds commençaient à être gelés. Tout d'un coup, j'entendis du bruit venant de la chambre. Pansy était sur le point de sortir. Et merde ! Mon cerveau marchait à cent à l'heure. Que faire ? Je n'aurai jamais le temps d'atteindre ma chambre. Elle était beaucoup trop éloignée pour que je puise l'atteindre sans qu'elle me voie. Vite ! Je n'avais plus qu'une seule solution: Le vol plané.

Je me retournais illico presto et me jeta les mains en avant sur le canapé. A peine ma peau eu touché le cuir du canapé que la porte s'ouvrit. Je fermais si fort les yeux qu'ils auraient pu s'enfoncer dans leur orbite. J'entendis ses pas se diriger vers moi. Je bloquai ma respiration et me forçait à ne plus bouger. Je la sentais juste en face de moi. Il ne fallait surtout pas qu'elle sache que j'étais éveillée. Je n'étais pas encore prête à l'affronter.

Au bout d'un moment, le bruit de ses pas reprirent et la porte claqua. Je n'ouvris pas tout de suite les yeux de peur qu'elle ne revienne ou pire qu'elle soit toujours dans nos appartements. Après un moment interminable, j'ouvris un œil puis le deuxième. Je me levai doucement, regardant attentivement si j'étais bien seule. Ouf ! Elle était bien partie. Je l'avais échappé belle ! Je me dirigeai vers la salle de bain pour prendre une bonne douche. Je n'oubliai pas que j'étais consignée dans cet appartement, je pris donc un temps fou dans la salle de bain. Ce que je ne faisais jamais. Je n'avais jamais le temps le matin de passer autant de temps dans la salle de bain. Je n'allais pas me lever à 5h du mat pour me lisser les cheveux, me maquiller etc … Je préférai amplement augmenter mon temps de sommeil et préserver celui de mon petit déjeuner que favoriser celui du lissage de mes cheveux par exemple.. Enfin chacun ses priorités, vous me direz !

Après une heure et demie, je sortis enfin de la salle de bain. J'avais pris soin de moi comme une vraie fille. Shampoing, après-shampoing, après après shampoing, crème, masque, vernis … Tout le tralalalalala quoi. Mais il faut avouer que ça faisait du bien, je n'allais pas faire ma rabat-joie. J'allai rejoindre ma chambre quand un plateau m'interloqua. Il se trouvait sur la table basse près du canapé. Un vrai petit déjeuner du dimanche matin s'i trouvai ! Vous savez, celui où on mange comme c'était pas permis !

Tout ce que j'aimais était présent. Qui avait bien pus me le ramener ?

Un elfe de maison ? Peu probable, Sucker aurait attendu que je sois présente.

Harry ? Encore moins probable. Même si c'était son genre de faire des choses comme ça, il se levait beaucoup trop tard le matin. De plus, il m'aurait laissé un mot pour bien montrer que c'était LUI qui avait préparé ce petit déjeuner. Pour dire vrai, j'étais soulagée que ce n'était pas lui sinon j'en aurai eu pour des semaines. Ah, les hommes .. toujours ce besoin de reconnaissance incessant !

Ron ? La blague ! Il ne resterait plus rien sur le plateau. Le temps du trajet: cuisine - chambre préfète, tout ce qui était comestible aurait été mangé par Ron.

Lavande ? I-M-P-O-S-S-I-B-L-E ! Ou alors, il y aurait de la mort au rat dans chaque chose.

Pansy ? Ginny ? Je ne préférai pas me lancer dans ce sujet.

Qui alors ?


Terminé ! J'espère que vous avez aimé :) La suite au prochaine épisode !

Une dernière chose. Durant premier le Flash Back d'Hermione, elle a 6 ans. La manière de s'exprimer est donc un peu moins correcte qu'à l'accoutumée ! ;) Donc non non je n'ai pas subis une régression grammaticale ou syntaxique ^^