Gooood morniiing everybody ! Et non je ne suis pas morte enfin du moins pas encore...
Bref, bref, et re-bref, je reviens en force avec ce nouveau chapitre. J'ai passé mon après-midi à bosser dessus donc soyez en reconnaissant et glorifiez-moi à genoux de préférence avec duBoursin fines herbes sur une tartine de pain de mie (même si j'ai passé des mois à rien foutre...)hem, sinon si ça intéresse quelqu'un j'ai perdu 3 kilos ! (incroyable...alors que tu'es resté à végéter sur ton lit des journées complètes./oh ta gueule !\\)
Bon et bien je vous laisse lire même si je sais pertinemment que plus de la moitié d'entre vous a lâchement ignoré mon long monologue de schizophrène complètement débile...snif cela me rend tellement triste...ou pas.
Chapitre 2 : L'amour rend aveugle qu'ils disent...
Dans un coin sombre et reculé, un petit être encapuchonné pleurait toutes les larmes de son corps en essayant de recoller du mieux qu'il le pouvait un vase ming qui avait été magnifique et hors de prix autrefois. Ces reniflements raisonnant dans la pièce et la morve dégoulinant de son nez inexistant lui donnaient un air des plus pitoyables. Mais nul n'osait venir le consoler par crainte d'empirer les choses.
Car en ce funeste jour, l'impensable avait fini par arriver…
Mammon était devenu PAUVRE !
Le petit arcobaleno fût secoué de spasmes incontrôlables face à cette sombre réalité. Lui qui avait fait tant d'économies, vider tant de comptes en banque dès qu'il en avait eu l'occasion et inventé de multiples stratagèmes pour gagner plus en payant moins… Tous ces efforts avaient été anéantis. Plus rien, il ne lui reste absolument plus rien ! Même son compte aux Îles Caïmanes avait été vidé, à croire que le boss voulait vraiment qu'il se suicide mais hélas il ne pouvait malheureusement pas abréger lui-même sa misérable existence. La cause était qu'il avait reçu pour ordre de jongler avec leurs maigres ressources tout en protégeant la Varia d'une attaque fiscale imprévue, et ça Mammon se devait de le faire sous peine de mourir dans d'atroces souffrances de la main de Xanxus. Après avoir reniflé une énième fois, il entreprit de remettre un peu de colle forte sur les quelques morceaux restants en priant pour que les futurs acheteurs n'y voient que du feu.
Belphégor assistait à la scène de loin, une volée de couteaux tournoyant autour de lui en guise de bouclier. Inquiet pour la santé mentale de l'arcobaleno, il avait préféré prendre ces précautions au cas où celui-ci aurait dans une crise de démence l'idée de vouloir lui sauter dessus pour récupérer son précieux diadème et le revendre sur E-mafiosi ce qui n'était en aucun cas envisageable. Déjà qu'il dormait très mal dans sa nouvelle literie qui irritait sa peau douce et sensible, alors si en plus on revendait le symbole de son appartenance à la royauté il ne le supporterait pas !
-Ushishi je me demande dans quel état sont les autres…
****0o0****
Pendant ce temps là…
« Amooouuur gloire et mafiaaa ! »
-Bossu…
« Oh Valentino ne me quitte pas ! Je t'en supplie, je t'aime tellement ! »
-Bossu…
« Pardonne moi mio amore mais il le faut…Pour le bien de la famiglia. »
-Bossuuu…
« Non ! Je ne peux l'accepter ! Peut importe que notre amour soit interdit ! Il nous suffit d'aller à un endroit ou l'on ne pourra pas nous séparer. Fuyons tout les deux Valentino ! Et concrétisons notre amour dans la joie et la débauche ! »
-Bossu je vous en supplie…
« Oh Camilla ! »
« Oh Valentino ! »
« Viens, allons forniquer ensemble dans la cabane au fond du jard-
-Boooossuuuuuu !
-QUOI ?! Hurla le boss de la Varia hors de lui en se détournant à regret du captivant épisode pour fixer avec hargne son subordonné larmoyant.
Celui-ci était à moitié étendu par terre, son ignoble visage recouvert d'une fine pellicule de sueur sous l'effort considérable qu'il devait fournir pour alimenter les divers câbles plus ou moins gros en électricité qui étaient branchés sur son dos avec du ruban adhésif. Cela faisait maintenant deux jours qu'il était dans cette position sans boire ni manger et il était à deux doigts de s'évanouir.
-Je …Je n'en peux plus ! S'il vous plait Bossu, laissez moi me reposer…
- Tu plaisante j'espère déchet ? Si jamais tu t'arrêtes je te tue !
Sur ce, il se réinstalla confortablement dans son fauteuil de velours rouge en ignorant royalement les faibles protestations de son gardien de la foudre à bout de forces.
Peu de temps après, son épisode fini, le vénéré boss de la Varia se leva nonchalamment de son somptueux fauteuil et éteignit la télévision en ignorant royalement le gémissement soulagé de Lévi face à cette action libératrice. Il s'étira de tout son long et fit craquer ces épaules et les muscles de son cou, grognant de contentement et de bien-être. Pour une fois que ce sale déchet de la foudre lui avait servi à quelque chose… Il étira un sourire satisfait en pensant que Valentino avait enfin réussi à tringler la sauvage et indomptable Camilla au bout de seulement 150 épisodes, ce type méritait une palme ! D'ailleurs plus il y pensait et plus il trouvait que Camilla ressemblait trait pour trait à…
-VOOOOI dégage Lussuria !
Non loin de son bureau, un certain épéiste à la mine renfrogné déambulait péniblement dans les différentes ailes du manoir en tentant d'éviter les attaques d'un travesti en larmes et au bord de la crise de nerf. Un seau rempli de sardines dans une main, son épée accrochée de l'autre, il voguait de salles en salles en tentant tant bien que mal de semer la sangsue transgénique qui leur faisait office de gardien du soleil. Se planquant derrière l'entrebâillement de la porte, Xanxus poussa un ricanement caustique en voyant son requin préféré tentant de repoussé du mieux qu'il pouvait le punk efféminé.
-Ma ma s'il te plait Squa-chan prête moi de l'argent ! Il faut absolument que j'aille acheter ma crème anti-âge avant de devenir toute fripé comme une vieille pomme, pleurnicha Lussuria en s'accrochant à la taille de l'argenté.
-Mais tu vas me lâcher oui sale travelo ! Hurla le squale en le frappant de toutes ces forces avec son seau de poisson. Je suis dans la déche moi aussi figure toi, alors arrête de venir me les briser ! T'as qu'à aller voir Mammon, je suis sûr qu'il doit lui rester du pognon…
- Impossible ! Il tente de tuer et de revendre au marché noir les organes de tous ceux qui l'approchent ! Hurla la sangsue d'une voix hystérique.
-Rien à foutre c'est non !
L'épéiste lui en décocha un grand coup de genou dans le ventre pour appuyer ses dires. Avec satisfaction, il vit le punk lâché enfin pris en poussant un couinant de douleur. Soulagé de ce poids mort, il ricana et s'éloigna du cadavre comme si de rien n'était en sifflotant sous le regard suspicieux du brun aux cicatrices qui n'avaient pas loupé une seule miette de la scène.
oooooo
De fort bonne humeur, Squalo descendit à la hâte les étages du manoir et finit par s'arrêter devant une porte cadenassée et en piteux état dont l'inscription placardée sur le bâtant indiquait qu'il se trouvait précisément devant l'entrée du sous-sol. Tout en poussant un sifflement hargneux, il détruisit sans l'ombre d'une hésitation le cadenas flambant neuf et défonça la porte d'un violent coup de pied. Satisfait, il la remit soigneusement dans ces gonds et s'empressa de dévaler à toute vitesse les escaliers en pierre, son souffle s'accélérant au fur et à mesure qu'il s'enfonçait dans l'obscurité et l'humidité. Il finit par se stopper Devant une autre porte en métal rouillé où un halo de lumière bleu filtrait faiblement en dessous dubâtant. Il fouilla un instant dans les poches de son uniforme et ensortit une petite clé qu'il s'empressa d'enfoncer dans la serrure. Il batailla avec la porte pendant cinq bonnes minutes jusqu'à ce que celle-ci ne déclare forfait et ne daigne à s'ouvrir dans un grincement sinistre. Un sourire idiot se peignit alors sur les lèvres du squale qui s'avança lentement dans l'endroit ou plutôt vers celle qui lui avait tant manqué durant ces cinq derniers jours…
Rose-Marie.
Elle était là, s'agitant dans son aquarium géant prenant quasiment toute la largeur de la pièce. Sa grande bouche entrouverte laissant apparaître une rangée de mignonnes petites dents prête àdéchiqueter sa proie, son charmant minois aplati lui donnant un charme très particulier propre aux dangereux prédateurs et sa queue asymétrique s'agitant à intervalles réguliers dans l'eau. Cette délicieuse créature de quatre mètres de long pour seulement une demi-tonne tournoyait et frétillait dans son élément vital en attendant désespérément l'heure de sa pitance.
-VOOOOOOOOOI ! Mon bébé ! Hurla Squalo dont le visage affichait maintenant une expression de pur bonheur. Papa s'en veut tellement de t'avoir abandonné ! Mais tout ça c'est à cause de ce connard de Xanxus ! Si tu savais comme il m'en a fait voir…
Rose-Marie sembla le regarder un instant de ces deux billes noirs luisantes d'un éclat farouche. Puis elle se mit à s'agiter violemment dans l'aquarium, envoyant par la même occasion des gerbes d'eau hors de sa prison transparente.
-Voi, c'est vrai que tu dois avoir faim après tout ce temps passé sans que personne ne vienne te nourrir. Ma pauvre petite, si tu savais à quel point je m'en veux…Mais c'est fini maintenant papa Superbi va bien s'occuper de toi t'en fait pas mon trésor.
Sur ces mots, le requin brandit devant lui son seau de poissons et s'avança en direction d'une échelle menant vers une petite plate forme. Celle-ci surplombait l'aquarium ce qui lui permettait donc de nourrir sans aucune difficulté sa fidèle amie (et plus pour le plus grand désarroi de certains…).
Il déversa en sifflotant le seau de poissons dans l'aquarium, observant avec une certaine tendresse Rose-Marie déchiqueté les malheureux poissons heureusement déjà décédés. Son repas terminé, la créature tourna un instant sur elle-même avant de finir par de nouveau se diriger vers la plateforme où l'observait son « maître ». Celui-ci sourit en voyant son petit trésor sortir la tête hors de l'eau pour chercher à l'atteindre, il tendit la main et caressa son museau caoutchouteux en murmurant des paroles dégoulinantes d'amour. Rose-Marie le remercia en lui arrachant d'un rapide cou de dent sa main qui heureusement était artificielle, avant de s'éloigner en la broyant consciencieusement.
Squalo regarda son moignon abasourdi avant qu'une lumière ne se fasse dans son regard. Il serra les poings (ou plutôt LE poing…nuance.), sa mâchoire se contractant en une moue lui donnant un air terriblement menaçant. Résolu, il s'accroupit au bord de la plateforme et se mit à hurler d'une voix suave…
-C'est bien mon bébé aller apporte !
Comme-ci elle avait entendu sa demande, Rose-Marie lâcha le petit tas de ferraille qu'était devenu la main artificielle et fonça de nouveau vers la plateforme. L'argenté sourit et tendit son bras valide dans l'espoir de recevoir sa main artificielle avec laquelle cette brave petite bête avait si gentiment joué.
Mais au moment où la mâchoire du squale allait se refermer sur lui, L'argenté fût brusquement tiré en arrière. Il poussa un hurlement perçant quand sa tête alla violemment heurter le ventre de son sauveur qui lâcha un grognement de douleur. Croyant à une attaque surprise, Squalo hurla de nouveau et se débattit dans les bras de l'individu qui finit par s'énerver.
Et la gifle claqua sur sa joue…
-Putain de déchet de merde ! Hurla Xanxus hors de lui. Avoir une main artificielle te suffisais pas peut être ? Fallait aussi que tu te fasses bouffer le bras par un poisson !
Une main sur sa joue désormais brûlante, Squalo le regardait se déchaîner la bouche grande ouverte et les yeux hagards. Son boss lui avait bien mis une beigne là . Ces cicatrices ressortaient de plus en plus sur son visage, c'était mauvais… Mais pourquoi diable était-il là ? Il avait pourtant bien fait attention à ce que personne ne le suive pourtant. Ah ! Peut-être avait-il remarqué l'absence du cadenas…
Une phrase de mauvaise augure le sortit de ses intenses réflexions et c'est avec horreur qu'il vit son cher boss se tourner vers l'aquarium où semblait les observait son innocent trésor.
-Cette fois c'est décidé je vais buter cette saloperie !
Sur ces paroles pleines de sagesse, le brun se leva et dégaina ces X-guns sous le regard horrifié de l'argenté. Une intense lumière envahit la pièce et Xanxus afficha un sourire mauvais en imaginant déjà le futur steak de requin grillé qu'il aurait dans son assiette pour le repas de ce soir. Mais Squalo ne lui laissa pas le temps de concrétiser son plus grand rêve et se jeta de toutes ses forces contre son torse dans l'espoir de lui faire perdre l'équilibre. Son acte désespéré fût vite récompensé et le boss de la Varia surpris par le geste purement suicidaire de son second, rata de peu sa cible et s'étala de tout son long sur le sol froid de la pièce entrainant dans sa chute son déchet de subordonné.
À califourchon sur lui, Squalo essaya vainement de lui retirer ces X-guns des mains pour éviter qu'il ne récidive mais il ne réussit cette fois-ci qu'à se prendre le poing du brun maintenant très énervé (et encore le mot « énervé » est un euphémisme venant de Xanxus) en pleine figure. Le tireur inversa les positions et se mit à lui asséner de violents coups de crosses dans la mâchoire, les pupilles agrandis par la rage qui l'habitait à cet instant. La violence des coups était tel que l'argenté ne savait plus du tout où il se trouvait. Sa tête claquant à répétition sur le sol dur et froid, seule la douleur occupait désormais son esprit. La douleur et le corps chaud du brun se trouvant au-dessus de lui…
Mût par un éclair de lucidité, il enroula ses jambes autour de la taille de son bourreau et leva mollement un de ces bras devant son visage dans l'espoir de faire arrêter le massacre. L'effet fut escompté et le brun s'arrêta net en entendant les sanglots étouffés provenant de son second qui tentait vaguement de cacher ces larmes. Sa colère ne s'étant pas pour autant totalement évanouie, il dégagea d'un geste brusque le bras de l'argenté et observa son visage ensanglanté baigné de larmes.
-Putain de…Kasuzame…murmura Xanxus sa colère s'évaporant d'un seul coup.
Malgré son visage couvert d'ecchymoses, l'expression qu'affichait son second en cet instant était à ses yeux tout simplement irrésistible. Les pupilles brillantes de larmes, ce dernier le fixait avec un mélange de fascination, de terreur et…de désir . Non c'était encore ces pulsions qui essayaient de lui montrer autre chose que la peur et la soumission habitant son bras droit. Les tremblements incontrôlables agitant le corps du squale en étaient la preuve et puis de toute façon il devait s'estimer heureux qu'il ne l'ait pas déjà tué pour avoir osé s'opposer à lui. Malgré tout il se doutait bien que ce n'était pas la seule raison pour laquelle il le laissait encore en vie malgré toutes les conneries qu'il avait pu faire pour l'énerver
Sentant le regard de Xanxus posé sur lui, Squalo détournât honteusement la tête. Cela faisait la deuxième fois qu'il le voyait ainsi, la deuxième fois qu'il se retrouvait dans un état aussi pathétique par sa faute. L'argenté ressentait en cet instant l'immense envie d'utiliser ces dernières forces pour prendre son sabre et, comme les samouraïs dont l'honneur a trop été bafoué, se faire Hara-Kiri juste sous les yeux de cet enfoiré.
-Kasuga ! Qui t'as permit de baisser les yeux ? Regarde moi c'est un ordre !
-Gh…Va…sniff…te faire foutre…hic…enfoiré de boss ! D'abord tu me viole et…et ensuite…hou…tu…tu veux tuer ma seule amie. Je…je te déteste ! Lui cracha Squalo le regard vibrant de rage.
Xanxus le regarda un instant avec un air indéchiffrable, puis sans un mot il se leva et sous le regard surpris de l'argenté, rangea ces X-guns et sortie de la pièce sans un bruit. Un oppressant sentiment de culpabilité envahi alors le cœur de Squalo maintenant resté seul. Ce n'était pas dû au fait qu'au fond de lui il savait le brun avait raison, non il était beaucoup trop orgueilleux pour le reconnaître… C'était surtout d'avoir crû voir une lueur de tristesse traversait son regard carmin après lui avoir asséné ces mots blessants qu'il savait avoir dit sur le coup de la honte et de la colère.
Squalo se releva en titubant et s'avança vers la sortie. Il s'arrêta sur le pas de la porte et regarda une dernière fois autour de lui en espérant que le tir manqué du brun n'avait pas endommagé l'aquarium de Rose-Marie.
« Je te déteste ! »
Il se mordit violemment la lèvre inférieure, rouvrant par la même occasion les plaies à peine coagulées que lui avait infligées le brun. Un goût métallique envahit sa bouche et sa lèvre lui picota désagréablement, mais il n'en avait cure. Sa réaction avait été puérile et il le savait, Xanxus n'avait probablement agi que dans son intérêt en croyant vraiment que son requin apprivoisé voulait l'attaquer (et c'était le cas…-_-). Il devait à tout prix trouvé un moyen d'arranger les choses parce que même si son boss était un salopard alcoolique et imbu de lui-même n'ayant rien trouvé de mieux à faire ces dernières semaines que de lui voler sa virginité de la pire manière qui soit, il n'en restait pas moins son compagnon et son ami de longue date.
-….
Bon, vu comme ça c'est sur que sa réaction était plutôt justifiée voir même carrément normale mais…il s'agissait de Xanxus ! Il ne savait que trop bien que le brun n'avait jamais été un modèle de compréhension et de douceur. Et puis on n'était dans la mafia bordel, pas au pays des bisounours !
Avec un soupir à fendre l'âme, Squalo se détourna finalement de l'aquarium dans lequel le fixait Rose-Marie avec d'après lui, « son regard le plus compatissant » et s'en alla en clopinant rejoindre le reste de la Varia en priant pour que ces membres ne se soient pas entretués durant son absence.
****0o0****
Très loin de là dans un des coins les plus reculés du manoir, Prince the Ripper gambadait joyeusement dans les couloirs accompagné de son traditionnel « Ushishi !».Signe que son royal cerveau avait fini par trouvé on ne sait quelle connerie à faire pour passer le temps devenu désagréablement long et morose ces jours-ci.
Mais en réalité même s'il ne l'avouait pas, le prince avait beaucoup réfléchi aux évènements de ces derniers jours et en était arrivé à la conclusion que non, il n'allait pas s'abaisser à vivre le même niveau de vie que ces paysans grouillant au manoir. C'est pour cela qu'en bon petit génie qu'il était, il avait décidé d'aller partir explorer tout seul les confins de la demeure pour trouver l'ultime objet qu'il pourrait revendre à prix d'or pour rembourser ces dettes.
Et quoi de mieux que la réserve interdite de la Varia Quality pour cela ?
Belphégor finit par s'arrêter devant une grande porte en fer scellé par un boitier électronique. Ricanant de plus belle, le prince bidouilla pendant quelques instants plusieurs codes aux nombres obscurs et finit par se reculer en regardant avec appréhension son oeuvre. À son grand soulagement le boitier se mit à grésiller en lâchant des «bip-bip ! » stridents pour finir par s'éteindre complètement dans un nuage de fumer opaque. Satisfait, il appuya sur le bouton vert incrusté à la place de la poignée et la porte s'ouvrit en coulissant, libérant par la même occasion un nuage de poussière qui le fit gracieusement éternuer. Tout en maugréant des paroles inaudibles, il s'avança dans la pièce sombre en pestant de ne pas trouver ce maudit interrupteur. Déjà qu'il ne voyait pas grand-chose avec ces cheveux devant les yeux, alors si en plus ont le plongé dans l'obscurité totale il n'allait pas tarder à heurter un Tr...*BONG*
-Ushishi saloperie ! glapit le prince en sautillant à cloche pied tout en massant du mieux qu'il pouvait ces pauvres orteils meurtries.
l'objet responsable de sa douleur roula pendant quelques instants sur le sol avant d'aller heurter le coin du mur dans un bruit métallique. Intrigué,Belphégor s'approcha précautionneusement et le toucha du bout des doigts. c'était froid et de forme cylindrique avec plusieurs boutons sur le côté...
-Mh, le prince aurait-il déjà trouvé ce qu'il cherche ?
Il tâta le mur au-dessus de lui et finit par trouver l'interrupteur. Soulagé, il l'alluma et put enfin admirer l'objet entièrement malgré le faible éclairement que produisait la lampe. sa surprise fut telle qu'il en oublia d'exulter de joie. Devant lui se tenait un énorme bazooka...rose. Plusieurs boutons colorés étaient présents sur les côtés et un cadran lumineux indiquait les niveaux de plusieurs jauges présentes sur la partie inférieure de l'objet. Belphégor avait beau être jeune, il savait que les bazookas avaient dans la mafia une excellente réputation. Comment expliquer sinon que la famille Bovino soit l'une des familles les plus influentes de la Mafia alors que ces membres n'étaient qu'un ramassis de trouillards. Toutes les autres familles leurléchaient les bottes dans l'espoir d'accéder un jour à l'un de leurs fameux bazookas de 10 ans et visiblement il semblerait qu'il en ait un magnifique prototype devant lui avec même sûrement quelques améliorations en plus.
En l'observant un peu plus attentivement, il remarqua qu'une feuille de papier froissé était coincé dans l'interstice du canon. Il l'y extirpa et essaya de la lire malgré les trop nombreuses taches d'encre rendant quasi impossible la lecture.
Базука родственную душу
Déjà le titre était en russe ça commençait mal... Néanmoins à son grand soulagement le reste était pour une raison obscure en Italien.
*Questo mostrerà il vostro bazooka ... in un futuro prossimo o remoto.
diritto ... usato per un tempo diametralmente opposta alla matrice tale che ... rosso è utilizzato per controllare il flusso di energia utilizzata.
L'indicatore indica il grado degli eletti ... con ... maggiore è il grado è molto di più ...
Attenzione alla distorsione dello spazio-tempo. Più si tende, tanto più sarà colpa ...
Маркос Хрущева
C'était l'italien le plus mauvais que Belphégor a jamais lu. des fautes d'orthographe et de syntaxe jonchaient le paragraphe déjà illisible à cause des taches d'encre. Mais il se doutait que ce n'était pas un natif cette langue qui l'avait écrite, le titre et la signature de l'inventeur écrits en russe expliquaient la chose...
Comme il fallait s'y attendre il n'avait quasiment rien compris à cette notice expliquant sûrement l'usage de ce bazooka spécial. Globalement d'après le peu qu'il avait retenu, ce truc pouvait lui montrer une chose importante appartenant à son futur proche ou lointain.
Le prince sentit alors une pointe de curiosité le titillait agréablement...
Après tout que risquait-il de si dramatique ? l'auteur de la lettre n'avait pas spécialement précisé d'effets secondaires quant à son utilisation non . Il ne voyait donc aucun inconvénient à satisfaire sa curiosité en faisant un peu joujou avec cet étrange objet...
Tout content, le petit prince souleva le bazooka du bout des bras et se mit à tripoter divers boutons dans l'espoir de le mettre en marche. Ce n'est que quand il appuya à plusieurs reprises sur un bouton vert que la machine s'illumina d'un coup, ces voyants clignotant convulsivement sous son regard victorieux. Mais son bonheur fût de courte durée quand il vit le canon du bazooka pointait sur lui avec l'une de ses jauges se remplissant progressivement au fur et à mesure que l'arme validait sa cible sur son organe vital...
Son coeur.
Belphégor voulut faire alors la chose la plus sensée de toute son existence : S'enfuir. Mais hélas il était déjà trop tard, un rayon blanc sorti du canon de la machine et alla directement le frapper en plein coeur. Le souffle coupé, il s'effondra sur le sol en tentant vainement de reprendre sa respiration devenue quasi inexistante. La machine quant à elle s'emballa et libéra un gaz vert pomme qui envahit la pièce, achevant de faire paniquer le prince de la Varia persuadé qu'il venait de faire sa plus grosse connerie de l'année si ce n'est celle du siècle !
La fumée finit par se dissiper à son grand soulagement mais un silence de plomb s'abattit sur la salle. Belphégor toujours allongé sur le sol froid, tendit l'oreille. Il n'était pas sûr mais il aurait juré avoir entendu quelque chose bougé à quelques mètres de lui. De plus en plus inquiet quant à la suite des évènements, Prince the Ripper se mit alors à ramper le plus dignement possible vers la sortie en priant de tout son être pour que son impression d'être observé soit fausse.
Hélas ces pires craintes se concrétisèrent quand il sentit une main lui saisir la cheville. Terrorisé pour de bon, le prince se retourna et constata avec horreur que son agresseur n'était autre qu'une grenouille géante le fixant de son regard vide et luisant.
-USHIIIIIIIIII !
La grenouille géante sembla relâcher un instant sa prise en entendant le cri de détresse sortir de la bouche de sa proie. Mais très vite elle se ressaisit et tira vers elle la jambe de Belphégor griffant le sol de désespoir pour tenter de s'éloigner le plus possible de cette chose. La bête finit par soulever le petit corps tremblant du prince et le posa directement sur ces genoux. Mortifié, celui-ci n'osa pas relever la tête de peur de croiser de nouveau ces horribles yeux morbides semblant désormais animé d'une lueur moqueuse à son égard.
-ça alors ! Bel-sempaï s'est transformé en nain~gero
Le prince sursauta en entendant la voix douce et pourtant moqueuse sortie de nulle part. Intrigué, il regarda autour de lui et finit par s'arrêter net sur le torse de son agresseur. Frissonnant de peur, il leva lentement les yeux vers la source de ce son et ce qu'il vit le cloua sur place.
De grands yeux d'un vert profond l'observaient avec un air blasé cachant tant bien que mal un mélange de curiosité et d'amusement contenus. De légères marques vertes semblables à celles de Mammon rehaussaient son visage fin et délicat, lui donnant une impression de force et de tranquillité. À sa grande honte, Belphégor constata que ce qu'il avait pris pour une grenouille douée de vie quelques minutes plus tôt, n'était en réalité qu'un énorme chapeau en ayant seulement la forme et qui recouvrait les cheveux également verts de l'individu.
-Et bien Bel-Sempaï aurait-il perdu sa langue ? Lança d'un ton narquois l'homme-grenouille.
voyant que l'étranger n'avait pas l'air de vouloir lui faire du mal, Prince the Ripper se permit de répliquer une remarque acerbe dans l'espoir de sauver le peu d'amour-propre qui lui restait.
-Ushishi ! C'est juste que tu es tellement ridicule avec ce truc sur la tête que je n'arrivais pas à trouver les mots pour te le dire.
La grenouille sembla considérer ces paroles quelques instants, puis finit par lui répondre d'une voix blasée :
-c'est pourtant vous qui me l'avez offert Bel-Sempaaaaaï...
-Foutaises ! s'exclama le prince interloqué. Je n'offre pas de cadeaux aux paysans ! Même s'ils sont particulièrement hideux. Et puis cesse de m'appeler « Bel-sempaï » à tout bout de champ, tu es agaçant shishi.
-Pourtant il n'a pas l'est si terrible que ça puisque même quand nous faisons l'amour vous me demandez parfois de le garder.
Il y eut un instant de flottement face à cette étrange révélation. Le cerveau de Belphégor étant passé en mode « OF » à partir du moment ou l'information était devenue soudainement trop complexe pour qu'il puisse la traiter correctement. Ce n'est que quand il entendit un « Bel-sempaï vous allez bien ? Vous êtes tout pâle~Gero» qu'il reprit un tant soit peu ces esprits et voulut s'éloigner de l'individu qu'il avait à cet instant soigneusement étiqueté dans la catégorie « Paysan lubrique à déficience mentale -DANGER- », le minimum qu'avait pu faire son pauvre cerveau déjà liquéfié.
-UUUUSHIIIIIII ! Hurla de nouveau le prince de manière totalement hystérique. Lâche-moi immédiatement sale pédophile !
Mais l'homme-grenouille se contenta de le serrer un peu plus contre lui sans faire beaucoup d'efforts apparents malgré toutes les violentes tentatives de Belphégor pour se dégager. Avec une facilité déconcertante, il emprisonna sa taille entre ses cuisses et lui murmura d'une voix suave :
-comme il semblerait que je sois tombé dans le passé, il est normal que vous ne puissiez pas me connaître mais néanmoins...il passa délicatement ces doigts froids sous le pull rayé du prince, faisant frissonner celui-ci d'anticipation. Vous devez quand même savoir que je m'appelle Fran et que je suis...hum...il lui mordilla délicatement l'oreille. Votre amant Bel-Sempaaaï !
*Ce bazooka vous montrera votre...dans un futur proche ou lointain.
le bouton droit sert à...dans un laps de temps diamétralement opposé à la matrice de tel sorte que...rouge sert à contrôler le flux d'energie utilisé.
La jauge indique le le degré de...avec l'élu...plus le degré est fort plus...
Attention néanmoins à la...de l'e... temps. Plus il sera étiré, plus la faille sera...
GWAHAHAHA ! Et oui je finis comme ça, le reste se sera pour la prochaine fois si vous êtes sage et que vous ne me tuez pour avoir passer mes deux mois à glander au lieu d'écrire.
Ushishi le prince vous conseille vivement de payer votre dîme paysans !
