Cette fanfiction est la première longue que je traduis, je vous demande donc pardon pour les contre-sens ou erreurs de traduction que vous trouverez, n'hésitez surtout pas à me le dire pour que je puisse les corriger. Et commentez!

Rien ne m'appartient, ni les personnages, ni l'histoire qui est celle de JulesAusten82 qui m'a donné son autorisation. Cette histoire est encore en cours de rédaction et je ne peux pas aller plus vite à la traduire que l'auteur à l'écrire (rassurez vous, j'ai encore 16 chapitres de marge!), mais tous les commentaires que vous laisserez seront aussi envoyés à JuleAusten82, alors montrez lui que son travail est apprécié!

Sur ce, bonne lecture :)


Note de l'auteur:

Cette histoire se déroule quelques jours après le bal de Netherfield, mais dans cette version Jane a déjà reçu la lettre de Caroline Bingley disant qu'ils rejoignaient tous Mr Bingley à Londres et qu'ils n'avaient pas l'intention de revenir un jour
C'est ma première fanfiction et j'apprécierai vraiment tout conseils et retours que vous aurez. Bonne lecture!


-Oh Mr Bennet, vous êtes attendu immédiatement; je suis dans la plus grande tourmente! Vous devez venir et forcer Lizzy à épouser Mr Collins, puisque Lizzy déclare qu'elle ne veut pas de Mr Collins et lui commence à présent à dire qu'il ne veut plus de Lizzie! cria Mme Bennet en déboulant dans le bureau de son mari, manquant de briser la porte dans son empressement.

-Amenez moi Elizabeth, répondit Mr Bennet après quelques minutes de réflexion.

Mme Bennet ouvrit la porte du bureau et dit à sa fille cadette qui attendait à l'extérieur dans le hall, l'air effrayé mais résolut, d'entrer.

-Lizzie, votre père désire vous parler.

-Entrez Lizzie.

Mr Bennet regarda d'un air sombre sa fille préférée alors qu'elle entra d'un pas décidé dans la pièce. Puis jetant un regard récriminant à sa femme il ajouta:

-Je pense qu'il serait plus sage que je parle à Elizabeth en privé.

Mme Bennet sembla mécontente d'être ainsi exclue de la conversation, sachant parfaitement que l'amour tout particulier de son mari pour sa seconde fille le rendrait bien trop indulgent. Cependant, voyant le regard de celui-ci, elle réalisa qu'il ne lui laissait pas le choix et sorti du bureau à contrecoeur en claquant la porte derrière elle.

-Voici un choix bien difficile que le votre Lizzie. Je suis désolé que cela repose sur vos épaules. Je sais parfaitement quel genre d'idiot est Mr Collins, et croyez moi quand je vous dit qu'il est le dernier homme au monde que j'aimerais vous obliger à épouser...

-Merci père! L'interrompit Lizzie, trop heureuse de le voir partager son avis.

-... Laissez moi finir Lizzie, continua son père, ses traits semblant soudainement plus vieux. Bien que je ne veuilles pas vous voir dans l'incapacité de respecter votre partenaire, j'ai bien peur que dans ces conditions vous n'ayez pas le choix.

-Père, je ne...

-Lizzie, je suis vieux. J'ignore combien de temps il me reste à vivre et j'aimerais être sur que ma famille aura au moins un endroit où vivre quand je serai parti. Si Bingley avait demandé la main votre sœur, comme nous l'espérions tous, cette situation serait différente; vous n'auriez pas à vous sacrifier pour votre sœur. Mais il semble désormais que toute relation entre eux-deux soit désormais impossible et j'ai bien peur que vous soyez la seule à pouvoir sauver vos sœurs et votre mère.

Elizabeth d'abord fixa son père avec surprise lorsqu'il avait commenca son discours mais à partir du moment où celui dernier atteignit la fin et était venu de tenir face à elle, posant sa main sur son épaule, elle ne pût plus le regarder dans les yeux et fixa à la place la tache de vin sur le sol à côté de ses chaussure. Elle comprenait maintenant les paroles de son père. Bien qu'il méprise Mr Collins au plus haut point, il préférait tout de même la voir, elle et ses sœurs, avec un héritage plutôt que jetées à la porte à sa mort. Et toutefois, elle se surprit à approuver l'avis de son père comme cela arrivait souvent. Peut être était ce simplement l'air qu'il avait, si triste et si fragile, mais, en cet instant, sa mort semblait particulièrement proche. Et elle su qu'elle ne pouvait plus se permettre d'être égoïste et devait suivre les souhaits de son père.

-Oui père, je comprends.

Sans lever les yeux vers lui, redoutant qu'un seul regard la fasse fondre en larmes, elle se retourna et sorti silencieusement.

Alors qu'elle pénétrait le hall, elle vit Mme Bennet et Mr Collins l'attendant à l'extérieur. Mr Collins, bien qu'il ne semblait as particulièrement heureux des résultats de son action, était néanmoins debout aux côtés de Mme Bennet tandis qu'elle lui répétait que tout se passerait bien que Lizzie était simplement d'un naturel timide et qu'à l'instant où son père lui ouvrirait les yeux elle s'empresserait d'accepter son offre. Elizabeth s'arrêta la main posée sur la poignée de la porte avec l'impression qu'elle se préparait à sauter du haut d'une falaise. Elle pouvait sentir ses mains devenir moites et les larmes lui monter aux yeux. Elle tenta de se calmer, prit une grande inspiration avant de finalement ouvrir la porte, abandonnant ainsi, non seulement les sentiments qu'elle éprouvait avant la discussion avec son père, mais aussi tous les espoirs et les rêves qu'elle avait à propos de d'un avenir heureux.

-Mr Collins, commença-t-elle pressée de clore cette conversation le plus rapidement possible. Je voudrais tout d'abord m'excuser pour mon attitude impardonnable de ce matin. Je suis très flattée par votre demande et, si vous n'avez pas changé d'avis, je souhaiterais vous remercier et vous dire que je vais vous épouser.

Elle prononça ces mots peinant à cacher son dégout, bien que ni Mme Bennet ni Mr Collins ne semble le remarquer. Mrs Bennet offrit à sa fille un sourire radieux puis à Mr Collins quand elle vit celui-ci faire de même.

Il semblait aussi très fier de lui, comme s'il avait toujours sû que la matinée s'achèverait ainsi.

-Bien sur ma chère Elizabeth, je comprends parfaitement qu'en temps que jeune fille obéissante, il vous était impossible d'accéder à ma demande sans auparavant avoir reçu l'accord de votre père. Et je dois donc vous présenter humblement mes excuses pour ne pas l'avoir fait moi-même auparavant ce qui vous aurait épargné cette anxiété. Mais j'espère que maintenant, ayant résolu ce léger différent, nous ne seront plus jamais en désaccord.

Tandis qu'il parlait, il se dirigea rapidement vers Elizabeth, prenant, dans sa main moite, celle délicate d'Elizabeth, y déposant un léger baiser faisant grimacer cette dernière. Heureusement, Mr Collins ne le vit pas restant baissé sur sa main plus longtemps que nécessaire et approprié.