Rien de spécial à dire, alors juste …
Bonne Lecture !
Chapitre 1 :
.::POV Zoro::.
Je n'ai qu'une question : que dois-je faire ?
Bon, pensons comme quelqu'un de raisonnable, intelligent et réfléchis (je ne dis pas que je suis con, mais là, les événements me dépassent). Quelqu'un comme … Sanji ? Nan, mauvaise exemple … En fait, je me demande ce qu'il aurait fait s'il m'avait trouvé comme ça. Surement pas ce que j'ai fais moi.
Et au fait, pourquoi j'ai fais ça ? Pourquoi je ne l'ai pas laissé comme il l'aurait certainement fait pour moi ?
Falsh Back.
J'ai quitté de Sunny depuis quelques heures pour m'acheter à boire et pour marcher un peu. Il doit être aux alentours de 9 heures du soir … Je suis seul alors je ne rentrerais que dans quelques … heures ? Jours ? Allez savoir. Avec mon sens de l'orientation quasi-inexistant, je ne risque pas de retrouver le bateau avant longtemps.
(Oui, c'est vrai, je n'ai pas de boussole ou de carte implanté dans le cerveau comme d'autre personne. Mais je ne l'avouerais jamais à voix haute, j'ai ma fierté, tout de même.)
Je marche donc sans but précis dans le dédale de ruelles plutôt glauques … Comment ai-je pu en arriver là alors que j'étais dans la rue principale il y a quelques minutes à peine ? Aucunes idées. Enfin, ce quartier n'est pas mal non plus : il y a surtout des bars où les pirates et autres bandits boivent, rient, se battent parfois … Mais je n'ai plus soif et je n'ai pas non plus envie de me créer des problèmes, alors je reste à l'extérieure.
Au bout d'un moment, un objet familier attire mon regard, dans une ruelle, sur ma droite. Je m'arrête, étonné : une chemise bleue et une veste noire gisent au sol, tachées de boue. Je m'approche donc et j'aperçois, dans la pénombre, la forme d'un corps. Je suis tenté de fuir pour ne pas être mêlé à une histoire qui ne me regarde pas mais les chaussures noires que je distingue m'en dissuade : je sais à qui elles appartiennent.
La personne est couchée sur le côté, un peu recroquevillée sur elle-même. M'approchant encore plus, je la détaille de bas en haut : sur ses chaussures reposes un pantalon noir - complètement baissé -, boueux. Je remonte le long de ses longues jambes finement musclées mais blessées de diverses égratignures et autres hématomes, et j'arrive à son bassin nu. Dans le même état que ses jambes, du sang et une autre substance blanchâtre que je n'ose même pas citer coulent sur les parties intimes de l'homme.
Car s'en est un, c'est sur. Et je suis également sur de son identité. Un frisson de dégout me parcours : Qui a bien put lui faire ça ?
Je ne peux pas décoller mon regard du corps et continue donc mon inspection. Le torse est les bras - masquant un peu le visage de l'homme – sont tout aussi abîmés et sales du liquide blanc que le reste du corps : griffures, bleus et autres (suçons ? morsures ?) les recouvrent.
Pour finir, je prends une grande bouffé d'aire pour me donner du courage et lève la tête pour regarder le visage : la bouche et le nez sont en sang et l'arcade est légèrement ouverte, barrant un sourcil enroulé, par-dessus un œil bien fermé mais où perle encore une larme. Enfin, je balaye brièvement du regard une chevelure blonde collés par la boue et le sang.
Sanji.
J'ai les yeux écarquillés de stupeur, la mâchoire et les poings serrés – dont une main tenant mon Wadô ichimonji (pour me rassurer ?). Je reste ainsi un moment, incapable de faire le moindre mouvement.
C'est finalement le bruit de la porte du bar voisin libérant des ivrognes qui me fait sortir de ma torpeur. Les pas se rapprochent ! Plus personne ne doit le voir comme ça … Moi-même, je suis de trop.
Je me jette tout-à-coup à genoux et ramène Sanji contre moi pour vérifier son pou et sa respiration. Me penchant près de son visage, je constate que les deux sont faibles mais qu'il est bien vivant. Il s'en remettra, au moins physiquement. Je le rhabille correctement avec ses vêtements crasseux, pour donner l'impression qu'il est juste blessé. Puis je l'attrape derrière les épaules et les genoux et le hisse dans mes bras, à la manière dont on porte une princesse.
Je l'observe un moment, ainsi installé contre moi. Je ne sais pas ce que je fais, mais je le fais. De toute façon, l'idée même de le laisser là me dégoute.
Alors je réemprunte la rue où je marchais à l'origine. La bande d'alcoolique est déjà parti, ayant pris une autre direction que la mienne. Mais quelle direction ? Je veux dire … Où dois-je aller ? J'avance tout droit … Et heureusement, quelques mètres plus loin, je rejoins une rue commerçante. (Commet j'ai fais ? Euh …) Malgré l'heure tardive, la grande avenue est légèrement plus vivante que la porcherie d'où je viens.
Je marche un peu, asseyant d'être discret et priant pour rapidement trouver un lieu où m'occuper du love-cook tranquille. (Je ne suis pas idiot et je me doute que Sanji n'aurait pas apprécié d'être vu comme ça par tout l'équipage.) Au bout de quelques minutes à peine, j'aperçois l'enseigne d'un bar/auberge plutôt potable. Je me dirige vers celui-ci.
Je m'arrête un moment devant la porte pour prendre un air féroce malgré la panique qui règne en moi. Je pousse le battant de mon pied, un peu violement. Tous les clients se retournent vers moi, arrêtant de boire et manger. Je suppose que c'est étrange un homme qui pénètre dans un bar à grand renfort de coup de pied avec un autre homme – blessé - dans les bras … Mais je m'en fiche complètement. J'avance d'un pas que je veux assurer vers le guichet. Le gérant, derrière, tremble comme une feuille. Je lui demande si une chambre simple avec salle de bain, si possible, est disponible. Il me tend une clé que je ne prends même pas, le regardant avec l'air de dire qu'il est l'être le plus idiot du monde. Enfin, il comprend que je suis trop chargé et me fait signe de le suivre.
Nous montons à l'étage et le patron de l'auberge m'ouvre la porte. Je rentre et détaille la chambre : sur le mur de gauche se trouve un lit double et, au fond, une porte mène à la salle de bain. La pièce n'est pas très lumineuse : il n'y a qu'une petite fenêtre sur le mur de droite et une vieille ampoule jaunâtre au plafond. Avant que l'homme qui m'a accompagné ne se retire, je lui commande quelques bouteilles de saké et de la nourriture. Il sort en laissant les clés sur la porte et je m'empresse de déposer Sanji sur le lit pour verrouiller l'entré. Puis je reviens vers l'endormi (plutôt inconscient), lui retire ses chaussures et ses vêtements sales pour ne le laisser qu'en caleçon. Je l'observe comme ça, meurtris et faible … Et une colère sourde m'envahit. Comment a-t-il bien pu se laisser prendre ? Non, pas « prendre », ça sonne comme un mauvais jeu de mot … Comment ses agresseurs on-t-il pu l'avoir ? Le love-cook sait se battre, non ? Je ne cesse de ressasser ces questions pendant que je glisse le cuisinier sous les couvertures, le bordant comme un bébé (trop bizarre comme situation).
Et enfin, je respire. Je crois que, jusque là, je stressais pour … Pour quoi ? Pour Sanji ? Ah oui ? Et depuis quand ?
Finalement, je repousse au loin mes interrogations et pose mes sabres près du lit pour ne pas faire de bruits en me déplaçant. Puis je m'active à trouver une bassine que je pourrais remplir d'eau et une petite serviette de bain. Le tout rassemblé, je m'installe sur une chaise (qui trainait par là) à côté du lit. Je commence alors à passer sur le visage du blond la serviette mouillé d'eau tiède, pour enlever tout le sang qui y a sécher. Peu à peu, je retrouve son visage d'ange … euh, non ! Juste « son visage » ! … que je connais si bien. Une fois la moindre trace du liquide rouge effacé, je dépose sur son front la serviette humide. Et je reste là …
Quelqu'un frappe à la porte. Je vais ouvrir. C'est un barman qui m'apporte ma commande. Je l'a prend et referme la porte après lui avoir donné quelques billets. Je pose le plateau repas dans un coin et me débouche une bouteille d'alcool que je commence à boire tout en me réinstallant près de Sanji. De toute façon, je n'ai pas faim …
Fin du Flash Back.
Cela doit faire deux heures que je suis à son chevet. J'ai bu tout le saké mais je n'ai presque rien mangé. Je ne cesse de me poser la même question. Que se passera t-il lorsqu'il se réveillera ?
Oh, et puis, je suis fatigué.
.::Fin POV Zoro::.
Voila !
N'hésitez pas à mettre une petite review pour me donner votre avis …
Arigato !