Finalement, cette épilogue m'aura pris moins de temps que prévu ... Donc voici la dernière alert concernant ACID INSTINCT.

Merci à toutes pour les dernières reviews que vous m'avez laissé, même si je regrette toujours qu'elles soient si peu nombreuses.

Merci à Lilly-Rose : Tu as déversé sur moi une sacrée dose d'énervement ;) j'ai le malheur de t'annoncer que ce que tu as lu au chapitre précédent était bien la vérité, tu en as la confirmation dans cet épilogue. Et oui, je t'ai baladée pendant 13 beaux gros chapitres ! Je comprends bien que tu sois quelque peu vexée ^^ ... Je suis tordue ? Et bien le mérite ne me reviens pas à moi seule (mais j'en ai rajouté une dose), n'oublions pas le scénariste de Basic Instinct. Voilà, j'espère avoir ton avis pour le final ;)

Merci également aux personnes inscrites à qui j'ai répondu en privé (j'espère en tout cas ...)

Et merci aux personnes qui sont simplement passées par là, si vous voulez faire un signe, c'est le moment !

Pour la dernière fois : BONNE LECTURE !

Une fois que vous aurez terminé la fiction, n'oubliez pas de lire les deux éléments que je n'ai pas inséré dans l'histoire mais que je tenais à vous faire partager :)


EPILOGUE


Lorsque la police est arrivée, Edward était encore sonné.

Bella donna sa version des faits : Alice était arrivée chez elle avec l'intention de la tuer, Edward s'était interposé, ils s'étaient battus, Alice avait pris un couteau dans la cuisine, et, sous l'emprise de la folie avait menacé de trancher la gorge d'Edward. Bella avait répliqué, avait pris le revolver, et sauvé Edward.

Bien sûr, cette histoire était bancale, mais qui irait remettre en cause le témoignage de Bella ? Celle-là même qui avait l'argent pour soudoyer la moitié de la ville, et l'audace de le faire. Mais Edward avait du mal à croire qu'elle ait pris la mort d'Alice sur elle. Quoique de toute façon, que risquait-elle ? Une amende de quelques milliers de dollars une fois que son avocat aurait démonté toutes les accusations de la police ? Qu'est-ce que ça pouvait bien changer quand on était milliardaire ?

Et bien sûr, le tissu de mensonges qu'elle avait servi à la police était plus crédible que tout ce que pourrait dire Edward, parce qu'on ne croyait plus un seul de ses mots depuis longtemps. S'il racontait la vérité aux policiers, c'était sa parole contre celle de Bella ; donc autant dire qu'il était battu d'avance.

La police avait pris les dépositions, emballé le corps et ramassé le revolver et le couteau aux empreintes faussées et avait ensuite demandé à Edward et Bella de se trouver un autre logement pour la nuit. Bella avait pris quelques affaires, ils étaient allés chez lui.

Dès son arrivée, Bella s'assit sur le canapé ; Edward resta debout dans l'entrée, immobile jusqu'à ce qu'elle se lève et se serve un verre de whisky. Là, il sentit son intimité assiégée – comme assaillie par un indésirable dangereux. Il s'approcha, se dressa devant elle de toute sa hauteur. Elle redressa la tête vers lui, ne lui adressant pas le regard malicieux et pervers qu'il espérait. Sauf, qu'elle n'avait pas l'air différente d'avant ; elle était toujours aussi belle, ses yeux toujours aussi séduisants elle affichait son air des bons jours. Non, elle ne ressemblait pas à Norman Bates* au summum de sa folie. Pas de tremblements brusques, pas d'yeux exorbités et fous. C'était juste Bella.

- Arrête donc de ressasser, tu vas attraper la migraine, lui conseilla-t-elle, ouvrant la bouche pour la première fois depuis qu'elle avait parlé à la police.

Elle n'aurait pas dû avoir le droit de parler. Pas pour dire quelque chose d'aussi banal. Edward supposa que ce qu'il ressentait à présent était une forme d'offense il aurait voulu l'obliger à se taire et à se comporter comme la criminelle assoiffée de sang qu'elle était. Il s'obligea à répliquer le plus sèchement possible.

- C'est comme ça que tu fais ? Tu évites de penser ? Ça te permet de te supporter ?

- Ce qui est fait est fait, répliqua-t-elle, sur le ton de la fin.

- Dans ton cas, il vaut mieux ne pas trop songer aux choses qu'on a fait, pas vrai ? renchérit Edward. Alice avait raison alors …

Il voulait qu'elle l'admette. C'était lui rendre justice.

- Alice n'avait pas souvent tort, mais pas non plus toujours raison, évidemment, répliqua Bella, avec un sourire entendu.

Elle n'avait pas non plus le droit de sourire. Pourquoi souriait-elle ? Est-ce que la mort la réjouissait ?

- Qu'est ce qui ne va pas chez toi ? éructa Edward.

Isabella fit mine de réfléchir, l'air contrarié, puis se leva de nouveau, pour s'approcher d'Edward cette fois-ci.

- Ça manque de glace, tu ne trouves pas ?

Et encore elle avait éludé sa question.

Elle rentra dans la cuisine, et, par-dessus le bar, Edward l'aperçut prospecter dans les tiroirs. Son visage resta indéchiffrable quand elle dénicha le pic à glace. Elle se tourna vers lui et s'arrêta sur son visage une ou deux secondes.

- Pas de glace ?

Il fit « non » de la tête.

Elle prit l'objet effilé entre ses doigts fins et le fit tourner un instant sur lui-même. Que voulait-elle ?

Il la regarda refermer son poing plus fermement sur ce qui s'apparentait étrangement à un poignard, qu'elle s'apprêtait peut-être à lever. Edward sentit les poils de sa nuque se hérisser, mais Bella relâcha subitement la pression entre rangeant le pic dans son tiroir.

Elle revint vers lui et lui tendit son verre, encore plus qu'à moitié plein de Jack Daniel's. Il en laissa glisser une gorgée sur sa langue, puis se ravisa et vida le verre d'un trait.

- Tu n'es pas en colère contre moi, Edward. Tu te mens. Tu es soulagé de connaître la vérité, tu es même heureux de savoir que jamais l'assassin de James ne s'en prendra à moi. Bien sûr, ton bon sens aimerait te faire croire que tu ne devrais pas être ici avec moi … (Elle le regarda dans les yeux, autant qu'elle pouvait car il était bien plus grand qu'elle.) Tu es triste qu'Alice soit morte, mais aussi rassuré qu'elle ne puisse plus me dénoncer. C'est pour ça que tu as tirémurmura-t-elle en un souffle à l'oreille d'Edward. Comme si elle l'avait frappé, il tressauta.

Hissée sur la pointe des pieds, elle posa ses lèvres sur la peau d'Edward, tout près de son oreille, et les laissa dériver sur sa mâchoire - avant de venir lui donner un baiser paresseux. Elle enroula ses bras autour de son cou et il ne songea même pas à la repousser, même sachant qu'elle aurait dû le dégouter. Maintenant c'était lui qui se haïssait d'éprouver du plaisir à son contact. Il répondit à son baiser et agrippa fermement son corps. C'est lui qui la poussa à entrouvrir les lèvres et à remonter ses jambes le long de son corps. C'est lui qui la souleva et qui leur fit franchir les portes de sa chambre.

Il retrouva un semblant de logique lorsque la vision de son lit le ramena dans la chambre de James Boz peu après le crime. Le pic à glace sanglant lui apparut en un flash rougeoyant. Il relâcha Bella, qui saisit le conflit dans son esprit alors qu'il était envahi de frissons et que son visage se couvrait de sueur glacée. Un étourdissement le poussa à s'asseoir sur le lit.

- Ça va s'arrêter Edward …

Ses yeux aux vaisseaux rougis remontèrent vers elle, et il plongea son visage dans l'épaule qu'elle lui offrait.

- Je ne veux pas te perdre, chuchota-t-il.

Il se mit à embrasser le cou tiède de Bella, à l'odeur familière, à la chaleur réconfortante. Elle lui caressa les cheveux, pour l'apaiser aussi, et un instant après il l'allongeait sur le lit et la délestait de ses vêtements.

Le soir parut tomber d'un coup sur la ville, et assombrit d'un coup la pièce. D'un coup, un voile intimiste plongea la scène dans la pénombre.

On distinguait mal les deux corps qui se caressaient l'un avec l'autre et qui se réchauffaient de l'atmosphère glaciale qui les avaient entourés depuis des heures. Les lèvres d'Edward folâtraient sur le cou, puis le menton, et très souvent les lèvres de Bella ; elle le laissa la taquiner longuement. Il la chérissait tendrement, il cherchait une consolation auprès d'elle, parce que depuis des mois, elle était restée la seule et unique constante de sa vie. Son excitation mis très longtemps à venir : le temps qu'il soit submergé par sa présence, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus penser à autre chose qu'à Bella.

Alors elle inversa les rôles, pantelante de désir elle s'installa sur les cuisses contractées d'Edward. Elle le fit glisser en elle et commença à se mouvoir en gémissant. En l'observant, Edward se sentit témoin de son plaisir, mais pas participant il se sentit objet et voulut se redresser contre elle. Elle le repoussa et se mit à le fixer. Parce que rongé de culpabilité, il resta longtemps à rechercher au fond de lui des vagues de plaisir. Pendant ce temps les tempes de Bella s'étaient couvertes d'eau et ses mains étaient agitées de spasmes. Puis elle sentit enfin le corps d'Edward réagir. Il anima ses doigts sur elle, caressant ce qu'il pouvait toucher, effrayé qu'elle disparaisse.

Avant d'augmenter le rythme de ses mouvements, Bella rapprocha son visage d'Edward et l'embrassa. Il écarta les cheveux qui lui barraient les yeux et les contempla.

Elle se remit en mouvement, basculant sur lui avec plus d'amplitude. Elle cherchait son propre plaisir, les yeux clos. Elle était à des kilomètres d'Edward elle ne lui faisait pas l'amour, elle l'utilisait. A cet instant, il n'était rien de plus qu'un corps masculin délectable. Elle atteint le plaisir final, et Edward jouit en elle.

Elle se laissa glisser contre lui et il l'entoura de ses bras en tirant le drap défait sur eux. Il écouta leurs respirations.

La main de Bella s'attarda entre eux, il la sentit le toucher. Elle l'effleurait, incroyablement affectueuse et éveillée à sa présence, comme si d'un coup il avait refait surface dans ses préoccupations.

Quelques minutes plus tard, ils partagèrent une cigarette, comme à l'accoutumée. Quand ils eurent finis, Edward se mit à somnoler, mais la voix de Bella le tira de sa fatigue :

- Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? lui demanda-t-elle.

Elle s'était tournée de son côté du lit, et lui montrait son dos.

Edward n'était pas sûr de la réponse qu'il devait lui donner.

Avec l'arrière-goût amer de leurs derniers ébats, il lui répondit, selon les mots d'Emmett :

- Baiser comme des lapins.

Puis il rajouta :

- Et ils vécurent très heureux, et eurent beaucoup d'enfants.

L'expression de Bella se changea en quelque chose qui ressemblait à de l'effroi pur. Ses yeux s'emplirent de larmes brûlantes.

Edward l'observait de dos, inconscient de ces pleurs silencieux. Il devina la main droite de Bella s'égarer jusqu'au sol.

- J'aime pas les marmots, entendit-il.

Il avala sa salive et corrigea sa phrase :

- Baiser comme des lapins … et ils vécurent heureux et n'eurent pas d'enfant.

Sciemment, il se tourna vers la table de nuit pour avaler une gorgée d'eau, laissant à Bella le libre champ face à son corps sans défense. Quand il se retourna lentement, il croisa son regard rougis et comprit l'ampleur du combat qu'elle livrait contre elle-même. Il vit qu'elle haletait ; son bras droit assassin était toujours invisible.

Il se rallongea sans la lâcher des yeux, la gorge nouée par la tension. Il attendit.

Le visage de Bella se transfigura d'un coup, et elle jeta son bras vers Edward, là elle saisit sa nuque et se hissa sur lui à l'assaut de ses lèvres.

Il la fit rouler, et l'embrassa – parce qu'il était fou amoureux d'elle, quelle que soit la force du tueur insensible en elle. Peut-être n'était-elle pas aussi glacée qu'on aurait pu le croire … Peut-être savait-elle aimer ?

Il l'embrassa comme s'il n'avait pas conscience de la présence du pic à glace neuf et brillant au pied du lit.


On pouvait difficilement imaginer les efforts mis en œuvre par Bella pour parvenir à conserver son secret et à garder le contrôle sur tous les évènements. Elle avait été capable d'être omniprésente durant des mois entiers, même lorsqu'elle avait déguerpi à l'autre bout du monde. Beaucoup avaient été implicitement ses complices. Emmett avait été là pour qu'Edward puisse prendre Rosalie sur les lieux de son propre meurtre Rosalie avait été ensuite la coupable parfaite pour endosser le rôle auprès de la police ; Talcott avait été le passeur du journal de Jasper entre les mains du voleur de sac et Alice, et entre temps Edward avait pu découvrir le carnet, parfaitement manipulé et abusé et James Boz, pauvre de lui n'avait été qu'un moyen, même pas un objectif. Un objectif pour en arriver à quoi ?

Bella avait-elle réellement eu un intérêt dans cette affaire ? S'était-elle vengée au hasard sur des personnes qui n'étaient même pas responsable de ses malheurs ? Quels malheurs puisqu'elle les avait elle-même provoqués ? Vengeait-elle l'ensemble de ses semblables de l'éternelle domination masculine ? Était-ce de la folie pure ?

Peut-être se sentait-elle dans le besoin de réaliser chaque scénario de ses romans ?

Peut-être tout à la fois. Tout cela dans une quête de puissance sans fin.

Tout cela parce qu'elle avait besoin de sentir omnipotente. Tout cela parce qu'elle avait besoin de se sentir exister. Elle ne pouvait rester un individu parmi des milliards, elle devait être plus : celle qui pouvait les contrôler à leur insu. Il était impensable que chacun ne soit pas à ses pieds, émerveillé par elle, dominé par elle.

En somme, un comportement purement dirigé par une addiction au risque destructrice, et un besoin désespéré d'être reconnue. Un besoin compulsif de se prouver à elle-même qu'elle était capable de prendre des risques et survivre même quand les autres ne le pourraient pas, spécialement lorsqu'il était nécessaire de s'opposer à la loi, à la justice. Son pouvoir sur les autres n'en était que plus grand.

Mais toute addiction est progressive, avec l'accélération de ses prises de risque croissait le danger pour elle-même. L'autodestruction. Pourrait-elle continuer à déchiqueter la seule corde qui la maintenait à la raison ?

L'issu restait à déterminer. La mort ou la folie.

La folie si jamais elle causait à son esprit des dommages irrémédiables. Sacrifierait-elle de nouveau le seul être qui lui importait afin de satisfaire son penchant pour une cruelle et sanglante violence ?


La sociopathie est un trouble de la personnalité qui a été décrit comme étant caractérisé par des émotions peu profondes (en particulier une crainte réduite), un manque d'empathie, de l'égocentrisme, de l'impulsivité, de l'irresponsabilité, de la manipulation et un comportement antisocial (manquant de considération pour les autres individus ) comme un mode de vie criminel et instable.

FIN


* Norman Bates : l'anti héros de Psychose (Hitchcock) atteint de dédoublement de la personnalité et de folie meurtrière.


Pensez-vous que cette définition de la sociopathie soit une note d'espoir ? Je laisse la fin ouverte, tout comme l'était celle du film Basic Instinct duquel est très largement tirée cette fanfiction.

Personnellement, j'ignore quelle pourrait être la suite à cela, je refuse de prendre une décision. Je vais cependant vous révéler la fin communément admise par le scénariste Joe Esterhas, ainsi que par Sharon Stone dans l'une de ses interviews, selon ses propres mots : « il ne peut pas vivre », il n'y a pas d'espoir. Navrée de vous l'annoncez, mais la dernière scène est terriblement pessimiste. Sous-entendu : un jour où l'autre Bella va tuer Edward. Même si elle l'aime, c'est indéniable. À vous de décider…

Cette hypothèse est confirmée par l'évocation nostalgique du personnage d'Edward (Nick) dans Basic Instinct 2 (que j'ai également utilisé pour la fiction). Son nom n'est même pas cité, et lorsque quinze bonnes années plus tard, on retrouve notre meurtrière à Londres, elle n'a pas changé ses petites habitudes de Serial Killer (et a même pris une bonne dose de vieux, de vice et de masochisme en plus, si vous voulez mon avis). Bien sûr, on ne saura jamais si elle est vraiment consciente de ce qu'elle fait, j'aime à croire que oui … Je suppose que c'est de la perversion absolue.

J'aimerais également dire aux personnes qui se sont senties outrées (et même lésées) au moment où j'ai révélé la culpabilité de Bella, que : « l'instinct » évoqué dans le titre Basic/Acid Instinct vous concerne vous, et non les personnages. Vous avez en quelque sorte choisis la sécurité de ne pas croire Bella coupable, probablement dès le début. Tout d'abord parce que je vous ai offert des coupables désignés sur un plateau, mais aussi parce que vous étiez assurés que la gentille Bella ne pouvait pas être coupable. D'où votre probable sentiment de frustration et de tromperie.

Voilà, je clos mon monologue en vous assurant que je me suis beaucoup amusée avec cette histoire, même si parfois ça a été une vraie prise de tête et même si j'ai dû regarder Basic Instinct environ quinze ou vingt fois. Sans m'en lasser, je l'avoue… Je dois dire avoir été littéralement renversée par Catherine Tramell, … probablement l'une des plus grandes garces que j'ai jamais vu au cinéma.

Ah oui, j'ai oublié de le préciser, mais ce scénario est à ne pas reproduire chez soi… =)

Dernière question : qu'avez vous pensé du point de vue externe ?


Les deux éléments que j'ai omis :

- La raison principale de la fuite de Bella à l'étranger : elle était enceinte. (d'Edward évidemment). Sa fuite avait pour objectif un avortement discret, qui ne laisserait aucune trace. J'ai préféré dissimuler cette information (mais j'y ai fait quelques allusions), je n'imaginais pas Bella révéler ceci, et je ne voyais pas comment Edward aurait pu le découvrir par lui-même (même si un léger changement physique ne lui a pas échappé au retour de Bella).

- J'ai remarqué qu'Edward ne disait jamais clairement à Bella qu'il l'aimait, même si j'ai plusieurs fois fait passer l'idée par des sous-entendus. Quant à Bella, j'avais pensé le lui faire dire dans l'épilogue, mais j'ai changé d'avis. Mais rassurez-vous, elle le pense même si elle ne le dit pas.


Fiction terminée le 28-11-2012.

Avec 86 reviews

1 Prologue, 13 chapitres, et 1 épilogue.


F. (concernant mon avenir sur ffnet il est un peu flou, bien que j'ai deux projets en attente, dont un OS à finaliser.)

BISOUS !