Auteur : Fée obsidienne
Disclame : les personnages ne m'appartiennent pas. Seul l'écrit l'est.
Note : Cette suite est pour les 5 personnes qui ont commenté le premier chapitre ! J'espère répondre aux attentes et ne pas faire foirer le début à cause de ce deuxième et dernier chapitre !
Donc Merci : liilys, Snake90, Naifu-Sasu, Gryffon-ner et darkmoonlady
Depuis combien de temps dormons-nous dans le même lit ? Prêt de deux ans ? Plus ?
Je te dois donc des félicitations : tu es la personne qui m'a retenu auprès d'elle le plus longtemps. Mais puis-je vraiment te féliciter pour pareille chose ? Ne serais-je pas hypocrite si je le faisais ? Après tout, c'est moi qui t'ai laissé garder espoir tout ce temps quant à notre relation, même en sachant parfaitement que tes espoirs étaient vains…
Personnellement, maintenant que j'y réfléchi, je ne suis pas étonné que tout se soit fini comme çà. Il fallait bien que cette idylle créée de toutes pièces s'arrête un jour ou l'autre. Pour dire vrai, je ne sais même pas comment tu as fait pour en supporter autant aussi longtemps. Cela devait être à cause de ton complexe du héro. Dommage pour toi, tu as échoué : tu n'as pas réussi à me «sauver» de moi-même, tu n'as pas réussi à me faire changer.
Et tu as failli te perdre dans le processus.
Trop perdu dans les tourmentes que je te faisais subir. Pour toi, notre relation commençait à être plus qu'un poids. Tu n'en pouvais plus, tu allais finir par craquer. Et je ne me faisais pas d'illusion, si tu craquais, c'était ta fin. La fin du héro, la fin de ton petit monde fait d'amour. Tu ne t'en serais pas relever.
Alors je t'ai ouvert la porte.
Moi qui avait toujours imaginé que je t'emprisonnerais jusqu'à la fin, j'ai fini par céder : c'est moi qui t'es permis de t'échapper. Encore maintenant je ne comprends pas trop le pourquoi de mon action… La seule chose que je peux admettre était ton changement : tu n'étais plus que l'ombre de toi-même, tu n'étais plus la marionnette que je désirais. Toi, tu consumais ta vie auprès de moi, tu périssais à petit feu… Je ne sais pas ce qui a été la chose de trop pour que tu deviennes ainsi, était-se mes coucheries que tu ne supportais plus ? Mes fausses excuses ou les odeurs qui ne m'appartenaient pas et qui imprégnaient mes vêtements ? De toute façon, pourquoi se poser la question maintenant, ce n'est pas comme si elle avait une quelconque importance…
Mais… Tu sais avec le recul, je peux enfin voir ce que je ne pouvais lire avant dans ton regard : tu attendais juste que tout cela cesse. D'où ton attente désespérée auprès de moi, tu n'espérais qu'un changement d'attitude de ma part. Un détail qui prouverait que tu n'avais pas souffert pour rien, que finalement, tu étais devenu ma personne importante… Tu attendais de voir apparaitre cette petite étincelle dans mes yeux…
C'est dans ces moments là que je me dis que tu me connaissais réellement bien. Tu avais tout compris avant même que moi je ne m'aperçoive de quoi que ce soit : tu savais ce que je cachais au plus profond de moi alors que je n'en avais même pas encore conscience. Cette chose même que j'ai découvert depuis moins de deux semaines… Depuis que tu es parti. Depuis que je suis seul dans ce manoir qui me semble trois fois trop grand sans toi auprès de moi.
Ces maudits battements de cœur.
Ces putains de pompages de sang qui font fonctionner le corps en envoyant de l'oxygène vers les muscles et les poumons. Même s'en toi, ils étaient restés. Ils étaient toujours présents et ceux, dès que je pensais à toi, à ton corps, à tes manies, à tes sourires, à tes mains… Mais surtout à tes yeux. Ces magnifiques pupilles émeraude qui me donnaient ton pardon avant même de savoir, et qui me clamaient ton amour dès qu'elles rencontraient mes yeux. Malgré tout ce que j'avais pu penser, c'est bien elles qui me manquaient le plus. Et non pas les baisses torrides que nous avions pris l'habitude d'avoir.
Ta chaleur me manque.
Ton amour me manque.
Tu me manques.
Mais c'est fini. Tu as mis fin à ton supplice. Tu as arrêté de croire en ce que tu pensais impossible. Et, parce que tes beaux yeux verts m'ont ensorcelé, je n'ai vu que trop tard ce que je dissimulais.
Tu avais réussi à me faire succomber. Tu m'as appris ce que personne ne m'avait jamais appris. Mais dans cette quête au bonheur, j'avais été l'acteur de ma perte et les conséquences n'en étaient que plus lourdes pour moi. Car avant même de savoir que j'avais appris à aimer, tu avais déjà disparu. Et je me retrouve seul avec cet amour à na pas savoir quoi en faire...
Malgré mon éducation, j'avais appris l'impossible.
Trop tard.
Merci d'avoir lu cette fic ! J'espère que le fin ne vous à pas trop déprimé... Je ne voyais pas cette histoire se finir autrement. Après tout, dans la vrai vie tout n'est pas un joyeux happy-end !
Review ? :D