Mention légale (de l'auteur): Tous les personnages, situations, etc. reconnaissables par le public appartiennent à leurs propriétaires respectifs. Les personnages et l'intrigue originaux sont la propriété de l'auteur . L'auteur n'est en aucune manière associée aux propriétaires, créateurs ou producteurs de franchises médiatique quelles qu'elles soient. Ecrit sans intention de violer les lois relatives au copyright (droits d'auteurs).

Mention légale (de la traductrice): Je n'ai aucun droit sur l'univers Twilight. When the Missing Come Home appartient à nails233. Je n'en possède, avec sa permission, que la traduction en Français.
Tout nouveau chapitre de cette traduction apparaîtra d'abord sur le profil de nails 233, avant que je ne le publie ici.


/!\ Rappel: cette histoire aborde des thèmes sombres qui peuvent heurter la sensibilité de certains lecteurs. Pas de scène de viol, mais il est fait mention d'esclavage et de mauvais traitements. L'atmosphère va s'alléger au fil des chapitres.


––(| LE CHEMIN DE LA MAISON |)––

de
nails233

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~ Traduit de l'Américain par Bluelinote ~
- Titre original: When the Missing Come Home -
~ Beta pour la version originale: dazzleglo ~
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Chapitre 1

PdV de Charlie

–– COMMENT ÇA, VOUS L'AVEZ TROUVEE? OÙ ÇA?

Est-ce que c'est bien vrai? J'avais pratiquement abandonné tout espoir que l'on retrouvât jamais son corps

–– Nous l'avons trouvée, Chef Swan, elle est en vie! On a retrouvé Isabella. Elle et deux autres était retenue captives dans les montagnes au nord. Notre perquisition en quête de drogue dans une ferme du coin a vraiment pris un tour inattendu.

Vivante? Elle avait vraiment survécu à ces dix dernières années?

–– Combien de temps ça prendra pour qu'on la ramène au plus tôt? Est-ce qu'elle va bien?

–– Ils les mettent dans les ambulances en ce moment-même, donc elles devraient être chez vous dans une demi-heure. Elle est dans un sale état. Elles le sont toutes...

Qu'ont-ils fait à mon bébé!

–– Qui sont les deux autres?

–– Stella Nichols, du Comté de Mason, et Bree Tanner, de Seattle.

Une fois que j'eus raccroché, j'étais toujours sous le choc d'apprendre que mon bébé, ma fille unique, était toujours en vie. Après qu'elle avait été enlevée dans mon jardin dix ans auparavant, toute la ville était d'abord devenue folle. Il y avait eu des battues, et puis, après quelques temps, elles s'étaient muées en veillée aux chandelles, jusqu'à ce que finalement, nous n'assistions plus qu'à un service commémoratif à l'église, le jour anniversaire de sa disparition. Je n'ai pas parlé à Renée depuis, elle m'avait tenu pour responsable de l'enlèvement de Bella. Nos avocats avaient géré le divorce, ce qui fait qu' à présent, je je n'étais même pas sûr de pouvoir la joindre. Je n'étais sûr que d'une chose: je ne pouvais pas rester assis à attendre derrière mon bureau. Aussi m'emparai-je de mes clés, de mon arme, jetai-je mon manteau sur mes épaules et fonçai-je vers l'hôpital. Je voulais être là quand elle y arriverait. Elle rentrait à la maison.

Apparemment, je n'étais pas le seul à avoir eu cette idée, car lorsque j'arrivai, les média, eux aussi étaient sur place, ainsi que la moitié de la ville. Bigre! Les grandes nouvelles vont décidément bien vite dans une petite ville. Je ne m'attendais pas à moins, mais j'avais imaginé qu'ils auraient patienté jusqu'à ce elles soient admises.

–– Docteur Cullen, vous êtes prêts de votre côté?

–– Oui, Chef Swan, ne vous inquiétez pas. Tout est prêt pour elles, et Isabella sera exclusivement confiée à mes soins. Je veillerai personnellement à ce qu'elle vous soit rendue le plus vite possible, et puis, Charlie, appelez-moi Carlisle.

Je respirai un grand coup, cherchant toujours à me calmer. Pourquoi étais-je aussi nerveux?

–– Bien. Merci Carlisle.

Il me donna une tape sur l'épaule en me gratifiant de son célèbre sourire, et je dis bien '' célèbre'', parce que toute la gente féminine de l'hôpital se répandait en compliments à ce propos.

Je donnai pour instruction à mes hommes de dégager un accès dans la foule des badauds et des journalistes afin que les victimes puissent être admises rapidement sans être harcelées par les curieux. J'entendis alors les sirènes résonner à travers les rues tandis que les ambulances approchaient. Malheureusement, tous les autres les entendirent aussi, ce qui déclencha un mouvement de foule, tandis que chacun voulait sa chance d'apercevoir les filles.

Les équipe de TV prirent d'assaut la première ambulance, tentant d'être les premières à capturer leur image. Lorsque nous eûmes dégagé suffisamment de place pour que la civière pût être sortie, j'eus une grimace et me crispai à la vue de cette jeune fille aux cheveux châtain clair, aux yeux marrons dépourvus d'expression. Bon sang! On aurait dit qu'elle avait traversé un pays en guerre! Elle ne devais pas avoir plus de 16 ans. Elle était couverte de griffures et de cicatrices, et elle ne portait que le drap dans lequel les secouristes l'avaient enveloppé pour la protéger des regards. Elle était secouée de tremblements terribles. Elle était morte de peur.

La seconde ambulance amena une jeune femme aux cheveux roux et aux yeux d'un bleu de glace, qui paraissait âgée d'à peine vingts ans. Elle était à peu près dans le même état que la première et, elle aussi, n'avait qu'un drap pour toute protection.

Enfin, la dernière ambulance s'arrêta devant les urgences et je retins mon souffle au moment où les portes s'ouvrirent pour révéler une Isabella frappée de terreur. J'aurais reconnu ses magnifiques yeux marrons n'importe où. Elle ressemblait exactement au portrait que j'avais fait dessiner et viellir. Comme les deux autres victimes, elle tremblait telle une feuille dans la tempête. Lorsque ses yeux se posèrent sur moi, je sus qu'elle se souvenais de moi, mais elle les baissa après seulement une seconde, comme si elle avait honte de ce qu'elle était devenue.

–– Isabella, est-ce que tu m'entends? Je suis le Docteur Cullen. Je suis là pour prendre soin de toi, est-ce que tu comprends?

Elle émit un soupir et fit oui de la tête.

Il tendit le bras pour prendre sa main et elle se crispa tout d'abord avant de lui permettre de poursuivre. Toutefois, lorsque je tentai d'en faire autant, elle eut un mouvement de recul et glissa sa main sous le drap. Me tenait-elle pour responsable de ce qui lui était arrivé? Était-il possible qu'elle crût que je n'avais pas cherché à la retrouver?

–– Isabella, j'ai besoin de t'examiner. Veux-tu que ton père reste avec toi?

En la voyant secouer vigoureusement la tête, les yeux agrandis, je sus qu'elle ne voulais pas de ma présence.

–– Ça va aller, Isabella, je vais juste prendre des nouvelles des autres. Je serais à l'extérieur, si tu as besoin de moi.

Je sortis en baissant la tête avant qu'elle n'ait une chance de voir les larmes qui me montaient aux yeux.

–– Okay, Mark. Mets-moi au courant. Je veux tous les détails.

–– Je ne peux pas vous l'expliquer, Chef. Je n'ai jamais rien vu de tel. Lorsque nous avons abattu la porte, les trois filles étaient à genoux, nues, près de l'entrée, et elle n'ont pas bougé pendant tout le temps qu'à duré notre fouille des lieux. J'ai reconnu Isabella grâce au portrait-robot de l'avis de recherche. C'était vraiment bizarre; c'était comme si elle ne reconnaissait même pas son propre nom.

–– T'a-t-elle dit quoi que ce soit sur ce qui c'est passé là-bas? A qui appartient cette ferme?

Il me fallait des réponses si je voulais défaire ce mystère.

–– L'endroit était abandonné, donc le dernier propriétaire est sans doute décédé, quant à ce qui s'y est passé, on ne peut que se perdre en conjectures. Les filles ont refusé de nous parler.

PdV d'Isabella

Il était effrayant d'être traînée loin de la maison, le seul foyer dont je me souvins. Chaque fois que l'un d'entre eux me touchait, la seule chose à laquelle je parvenais à penser était que mon Maître n'allait pas être content. Je savais que même si c'étaient eux qui étaient venus nous chercher, nous serions celle qui en paieraient le prix.

L'espace d'une seconde, j'ai cru reconnaître l'un d'entre eux, mais je ne parvenais à me rappeler ni où ni quand je l'avais déjà vu. Oh, et puis, ça n'avait pas vraiment d'importance parce que lorsque le Maître viendrait me chercher, il m'emmènerait aussi vite qu'il serait venu. Quand tout le monde s'est mis à me crier mon nom, je n'ai d'abord pas su qui regarder. C'était terrifiant.

–– Isabella, est-ce que tu m'entends? Je suis le Docteur Cullen. Je suis là pour prendre soin de toi, est-ce que tu comprends?

Je soupirai et hochai la tête.

Je compris parfaitement lorsqu'il me toucha. Il était comme le Maître. Je lui appartenais maintenant, mais pourquoi le Maître m'avait-il laissée avec lui? Est-ce que mon sang n'était plus aussi doux à son goût, à présent?

–– Isabella, j'ai besoin de t'examiner. Veux-tu que ton père reste avec toi?

Mon père? Pour quelle raison souhaiterais-je qu'il me regardât pendant qu'on m'examinait? Allait-on me passer à la ronde? Il n'était même pas comme mon Maître, il était comme moi. Nous étions la nourriture du Maître.

À la minute où il eut quitté la pièce, je rampai hors du lit pour me mettre à genoux, tout comme le Maître me l'avait enseigné.

–– NON! Isabella, retourne dans le lit. Pourquoi ferait-tu donc une chose pareille?

J'étais déconcertée. Ne venait-il pas juste de dire qu'il allait m'examiner? C'était toujours ainsi que nous nous tenions pour que le Maître nous examine. J'allais devoir être plus attentive à ce que ce Maître-ci voudrait que je fasse. Je demeurait parfaitement immobile pendant qu'il faisait courir ses mains sur moi avec douceur. Comme avec le Maître, son contact était froid comme la glace. C'était une sensation à laquelle j'étais habituée.

–– Peux-tu me dire ce qui t'es arrivé?

Vraiment, ne le savait-il pas déjà?

–– Isabella peux-tu me dire quelque chose, s'il te plaît?

–– Oui... Maître.

Je ne compris pas pourquoi il me regarda soudain comme si je l'avais frappé ou je ne sais quoi.

–– Isabella, je ne suis pas ton Maître. Tu es libre à présent. Est-ce que tu comprends?

Que voulait-il dire? Peut-être n'aimait-il pas mon odeur. N'étais-je pas assez bonne pour lui?

Les choses ne firent qu'empirer lorsqu'une femme commença à me forcer à mettre des vêtement. Pourquoi faisait-elle ça? Le Maître disait que nous n'avions pas besoin de vêtements. De toute façons, ils ne faisaient que se salir lorsque le Maître se nourrissait de nous. Enfin, on me laissa seule dans une pièce, mais ça ne fit justement que me faire m'y sentir seule. Stella et Bree me manquaient. Ma maison me manquait.

J'e dus m'endormir peu après, parce ce que la première chose que je sentis ensuite fut la caresse d'une main froide sur mon bras. J'ouvris les yeux pour découvrir un nouveau Maître magnifique. Comme le précédent, ses yeux étaient d'or liquide. Ils étaient bien plus beaux que ceux, rouge-sang, de mon premier Maître. Il ne dit pas un mot. Il ne fit que m'observer, jusqu'à ce que je me rendorme.

Seigneur, je veux juste rentrer à la maison fut ma dernière pensée avant de plonger dans le sommeil.


NdA: Okay, les ami(e)s, c'est le moment de me faire savoir ce que vous pensez de ma première histoire abordant des thèmes plus sombres. Si vous ne laissez pas de ''review'' comment le saurais-je, hm? Et puis, rappelez-vous que je ne suis pas Edward. Je ne sais pas lire dans vos pensées. Restez poli(e)s, toutefois. Ce n'est pas grave si vous n'avais pas aimé. Ne tirez pas sur l'ambulance.

NoteBleue: Blue n'est ni nails233, ni Edward. Pour peu que vous lui en fassiez part, elle transmettra fidèlement vos commentaires et opinions ainsi que toutes remarques sur le style, les personnages et l'intrigue en général. Avides lecteurs(-trices), pas d'insultes, s'il vous plaît, ne la déchirez pas à grand coups sanglants de vos dents acérées. La linotte n'est que le bleu messager. Elle gardera pour elle, toutefois, et elle en tiendra compte, toute chose, mauvaise ou bonne, que vous souhaiterezs ajouter quant au passage des mots de l'Anglais au Français. ;)


PETITE ANNONCE: nails233 cherche des personnes parlant Anglais susceptibles de traduire ses fics en Espagnol et /ou en Français. Je n'ai pas demandé d'exclusivité pour la traduction de ses histoires. Allez faire un tour sur son profil et faites votre choix parmi ses histoires qui ne sont pas déjà en cours de traduction. Si vous êtes intéressés, contactez nails.