Disclamer : L'histoire du Cycle de L'Hériatge est à Christopher Paolini.

Résumé : Et si Murtagh avait eut une sœur jumelle ? En quoi cela influencera l'histoire ? Ceci en l'histoire d'une femme, fille du premier des parjures et de sa main noire, qui a décidé d'avancer sans renier qui elle était même si elle porta beaucoup de nom durant sa vie.

Note: Je me lance dans l'écriture d'une fanfic sur un nouveau livre alors, merci pour vous encouragement.

Je sais Sylvie à beaucoup de vocabulaire pour son âge, mais ce n'est qu'un détail.


Chapitre 1 : Sylvie.

Il pleuvait. C'était un de ces tristes jours où on avait l'impression que les Dieux en personne pleuraient et déversaient leur frustration sur le monde. Le tonnerre résonnait au loin. Mais la femme ne s'en préoccupait pas. Elle avait des choses plus importantes que ça sous les yeux.

Selena regardait les deux êtres dans le berceau de chêne, à l'abri de la colère des puissances quelles soient humaines ou divines.. La tradition avait été respectée et les jumeaux partageaient le même lit pendant la première année de leur vie normalement. Mais après... après Morzan parlait déjà de les séparer. Des les faire grandir dans l'ignorance de l'existence de l'autre jusqu'à ce qu'ils soient adultes. Et elle, elle allait partir, elle allait les laisser sans être sure d'avoir le droit de les revoir à son retour. Dire qu'elle les avait hait pendant sa grossesse et que maintenant, l'idée d'être loin d'eux lui faisait mal. Mais elle devait obéir, obéir encore et toujours. Si seulement elle pouvait les emmener loin de là. Loin de tout ça. Son petit prince et sa petite princesse. Tendrement, elle déposa un baiser sur le front de ses enfants avant de tourner les talons et de partir vers sa nouvelle mission. Elle espérait être vite de retour, mais elle ne pouvait pas savoir quand Morzan lui permettrait de les revoir. Elle lui demanderait quand même de pas séparer les enfants.

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Trois ans plus tard, un jour de printemps.

Le jardinier s'occupait des rosiers. Ils avaient besoin d'une bonne coupe. Il se demandait pourquoi personne ne venait jamais ici. Il ramassa les branches qu'il venait de tailler et quand il se redressa il vit un bambin le regarder. Il regarda l'enfant se mettre difficilement sur ses deux jambes et marcher vers lui. C'était une petite fille et il ne lui donnait pas plus de trois ans. Elle manqua de tomber et il la rattrapa. Il sentit l'enfant trésaillir comme si elle s'attendait à être frappée et non protégée.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Lui demanda-t-il avec douceur. Ta maman va s'inquiéter si elle te voit pas.

- Pas là. Mère n'est pas là, lui dit-elle.

- Et ton père ?

- Il me fait peur, n'est jamais gentil. Il ne m'aime pas.

- Qui ne pourra pas aimer une petite fille comme toi ?

- Père.

L'homme comprit la situation. Elle devait être le seul enfant d'une famille riche et on lui reprochait de ne pas être un garçon. Comme tout les enfants, elle sentait que quelque chose n'allait pas et elle croyait que c'était ça faute. C'était pour ça qu'elle regardait toujours ses pieds. Il aimerait dire des mots au père de cette fillette, mais cela risquerait de mettre en l'aire sa couverture si c'était un invité de Morzan.

- Où vis-tu ? Demanda-t-il pour changer de sujet.

- Ici, chez mon père et ma mère.

- Attends, nous sommes chez ton père ?

- Oui.

La fille de Morzan. Ce monstre avait eu une fille et elle avait peur de son père. Non, elle n'avait pas une enfance normal et en sécurité. Elle n'avait pas cinq ans et parlait déjà parfaitement. C'es n'était pas normal. Se débarrasser du parjure permettrait au moins de la protéger et le mettre à l'abri. Mais il faudrait faire attention à être plus rapide que Galbatorix.

- Syl', appela un garçon au bout de l'allée.

- Murtagh, fit-elle avait de courir vers le nouvel arrivant.

L'homme suivit des yeux les deux enfants. Leur ressemblance était frappante. Un frère et une sœur. Deux enfants. Ça allait être dur de les sauver de cette prison et de les mettre en sécurité sans éveiller les soupçons. Le jardinier se demanda si il avait eut une bonne idée de venir ici. Maintenant il devait sauver deux enfants en plus de chercher un moyen de nuire à leur père.

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Morzan leva le nez de sa lecture pour regarder la personne qui venait de rentrer. C'était une petite fille de trois ans qui serrait sa poupée contre elle. Elle n'avait pas le droit d'être ici. Lorsqu'il se leva pour lui apprendre à respecter les règles, elle recula. Il sentait sa peur, mais elle leva lentement les yeux vers lui. Il la terrifiait pourtant elle affrontait sa peur du mieux qu'elle pouvait. Il sentit quelque chose effleurer son esprit. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour se rendre compte que ça venait de la fillette.

- Viens, ordonna-t-il en constatant qu'il terrifiait sa propre fille.

L'enfant avança lentement comme si elle s'attendait à se qu'il lui saute dessus pour la frapper. Il ne la voyait presque pas cette gamine, comment pouvait-il l'effrayer à ce point ? Elle s'arrêta devant lui et lui fit une révérence. Elle avait rebaissé la tête en allant vers lui. Lui parler maintenant lui évitera de faire cette corvée plus tard. Elle l'énervait à ne jamais parler et à sursauter à chaque fois qu'on lui adressait la parole.

- Alors ? S'impatienta-t-il.

- Pourquoi tu es en colère, père ?

- Qui te dis que je suis en colère ? Demanda le parjure soudainement intéressé par l'enfant qu'il avait délaissé pendant plusieurs années.

- Je le sens... c'est tout.

Pour la première fois de la courte vie de l'enfant, elle avait éveillé un intérêt chez son père.

- Alors, tu sais ce que ressente ceux qui t'entoure.

L'enfant hocha la tête et regardant ses pieds et le parjure refréna l'envie de lui en mettre une qu'il venait de ressentir. À près tout, il y avait des chances pour qu'elle soit une futur magicienne et cella pourra toujours lui être utile. Le seul problème était le roi. Si il venait à apprendre ça, le brun était sûr qu'il voudrait s'emparer de la petite, il devait l'éloigner jusqu'à ce qu'elle soit assez vieille pour qu'elle puisse être utile et il faudra veiller à ce qu'elle apprenne l'ancien langage. Mais ce dernier point pouvait attendre qu'elle ait grandit.

- Sylvie ?

- Oui, père ? Fit l'enfant anxieuse.

- Va te coucher et ne désobéit plus en allant là où tu n'as pas le droit.

Il n'en fallut pas plus à la fillette pour partir doucement le plus vite qu'elle pouvait, laissant. Morzan dans ses réflexion sur l'avenir et à quoi pourrait lui servir une magicienne.

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L'enfant ouvrit le paquet de ses petites mains. Elle en sortit un pendentif rouge. Elle avait l'impression que des veines étaient incrustées dans la pierre.

- Qu'est-ce que c'est ? Demanda-t-elle.

- Pour que tu n'oublies pas qui tu es, lui répondit son père en l'ouvrant.

À l'intérieur se trouvait des portrait. Un de Selena et un de Morzan.

- Comme ça si il venait à m'arriver quoique ce soit, tu sauras quand même à quoi je ressemblais quand tu seras une Dame et plus une Damoiselle.

- Pourquoi ?

- Pourquoi ? Parce qu'un homme tue les dragonniers au service du Roi. Voilà pourquoi. Parce que mine de rien, je teints à toi.

« Parce que tu as trois ans et que tu possèdes déjà clairement un don qui a un rapport avec la magie et que tu pourras m'être utile plus tard, mais ça je ne te le dirai pas. Et que tant que tu croiras que je t'aime comme un père devrait aimer l'un de ses enfants, je pourrai t'utiliser plus tard. »

- L'extérieur n'est pas décoré par une quelconque pierre, mais par une coquille d'œuf de dragon. De mon dragon. Le veux-tu ?

- Oh, oui, merci père, fit l'enfant. Mais pourquoi m'offrez-vous un cadeau d'une telle valeur alors que vous m'avez ignoré pendant longtemps.

- Tu n'es pas du genre à te laisser embobiner ?

- Je devrais l'être ? Demanda l'enfant apeurée par l'idée de décevoir son père alors que pour une fois il était gentil avec elle.

- C'est mieux que tu te méfies mais ne me poses pas de questions, Sylvie. Je fais ce que je veux et si je t'offre quelque chose acceptes le et tait-toi.

- Oui, père, répondit l'enfant en baissant la tête.

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Sylvie et son frère jouaient tranquillement devant le feu sous le regard de leur nourrice. Leur père était dans son bureau et les enfants faisaient le moins de bruit possible. Ce n'était pas parce qu'il avait montré un peu d'affection à l'un des deux qu'ils allaient perdre leur bon sens et lui rappeler qu'ils étaient dans la pièce à côté. On ne passe pas trois ans à craindre une personne puis d'un coup à lui faire confiance. Mais il fallut que la fille fasse tomber un objet accidentellement. Il eut un grand silence et des bruits de pas furieux se rapprochaient de la pièce. Murtagh tira sa sœur de près des restes du vase c'est ainsi qu'il fût le plus proche de la « victime » lorsque Morzan rentra dans la pièce. Il ne fallait pas être devin pour deviner qu'il avait trop bu ce soir là. Les cris fusèrent et la responsabilité retomba sur l'ainé qui empêchait sa cadette de prendre sa défense. Puis soudain, Zar'roc vola vers les enfants et Murtagh se retourna et poussa sa sœur avant d'être frappé. Sylvie était tombée dans les débris et de la porcelaine l'avait blessée pourtant elle ne sentait que la douleur de son frère, elle ne voyait que le sang de son jumeau. Mais le garçon ne cria pas. Elle était incapable de dire ce qui s'était passé ensuite sauf qu'elle était restée près de son ainé jusqu'à ce que son père quitte le château. Seulement après que sa nourrice ait quitté la chambre, elle se mit à courir.

Elle courut sans savoir où elle allait. Elle devait trouver de l'aide. Ce n'était pas son paternel qui allait soigner son frère et sa mère n'était pas là. Alors elle courait en pleurant. Elle courrait sans savoir où aller. Sa mère lui avait dit qu'en cas de besoin, elle pouvait toujours demander de l'aide au jardinier qui vivant près de l'étant mais elle ne savait plus où était l'étant. Elle finit par se cogner contre un homme.

- Qu'est-ce qu'il y a, petite ? Lui demanda-t-il doucement. Pourquoi pleures-tu ?

- Vous... vous êtes le... le jardinier qui... pleurnicha-t-elle en réponse.

- Qui vit près de l'étant ? Oui, je le suis. Viens, tu me diras ton problème en route, je te raccompagne chez toi. Mais calmes-toi.

- Pas le temps, si on se dépêche pas mon frère va mourir.

L'homme la souleva et la porta pendant qu'il courut. La fillette ne peut s'empêcher qu'ils avaient été remarquablement vite pour retourner au château. Elle le guida dans les couloirs jusqu'à la nourricerie. Une fois à destination, l'homme la déposa et s'avança vers le garçon allongé sur le lit. Il mit ses mains au dessus du garçonnet.

- Waìse heil, murmura-t-il.

La fillette regarda la lumière bleuté qui entoura son frère, puis elle fixa étonnée l'homme devant elle. Elle venait de voir de la magie. Mais elle était bleue alors que celle de son père était rouge. Des questions venaient dans son esprit et elle voulait une réponse. L'homme s'écarta et elle retourna au chevet de son frère.

- Pourquoi il ne se réveille pas ?

- Il a besoin de dormir, mais demain il sera guéri, un peu fatigué mais à part ça tout ira bien.

L'enfant se retourna vers l'homme.

- Qui êtes-vous ?

- Un simple serviteur.

- Un simple serviteur qui pratique la magie et que ma mère m'a dit d'aller chercher en cas de besoin ?

- Un enfant devrait toujours faire confiance aux adultes.

- Un père ne devrait pas lancer son épée sur ses enfants.

- Il n'a pas fait ça ? S'offusqua l'homme.

- Sans mon frère, c'est moi qui la recevait. Qui êtes-vous ?

- Une personne en qui vous pouvez avoir confiance.

- Alors, dites-moi votre nom... ou dois-je le demander à l'un de mes parents.

- On m'appelle Brom.

- Alors, je vous remercie pour votre aide Brom, déclara-t-elle en lui faisant une révérence. Comment puis-je vous remercier ?

- En taisant mon nom... même à votre frère.

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- Sylvie, lève-toi sans faire de bruit.

L'enfant ouvrit les yeux et vit sa mère penchée au dessus d'elle.

- Qu'est-ce qu'il a ? demanda-t-elle alors que sa mère la guidait dans des couloirs.

- Une chance inespérée pour toi, répondit sa mère sans que l'enfant comprit la réponse à sa question.

Elles étaient dans les appartements des serviteurs et sa mère frappa à une porte. Une vieille dame ouvrit.

- Voici ma fille, comme convenu vous l'emmènerez avec vous loin d'ici...

- Et Père ? S'enquit l'enfant en serrant son pendentif qui ne quittait plus son cou depuis qu'elle l'avait reçut en cadeau, mais personne ne l'écouta. Il est d'accord ?

Selena regarda sa fille dans les yeux.

- Il ne le sait pas. La petite fille de Mirta est morte un peu plutôt. Personne au dehors de nous deux ne le savons. Tu vas prendre sa place. Par je ne sais quel miracle, vous vous ressemblez comme deux goute d'eau. Tu seras à l'abri avec elle. Quand tout sera fini, je reviendrai te chercher. Et plus rien ne pourra nous séparer, je te le promets.

- Et Murtagh ? Je ne peux pas le laisser seul, pas après ce que père a fait.

- Je trouverai un moyen de le mettre en sécurité, mais pour l'immédiat, c'est toi qui a une chance de pouvoir fuir cet enfer.

- Je ne veux pas partir sans.

Selena regarda sa fille droit dans les yeux et tendrement lui dit :

- Aujourd'hui tu dois partir mais demain nous serons de nouveau réunit tous les trois. Plus rien ne te fera peur. Mais aujourd'hui, j'ai un moyen de te mettre en sureté. Tu vas grandir et les souvenirs de cette vie vont s'effacer. Je sais à quel point c'est dur d'être séparé de sa famille, mais c'est pour ton bien. Pour une fois dans ta vie, pense à toi et part. Je ne veux que ton bonheur, Sylvie. Alors, part. Sache que je ne t'abandonne pas et que je vous aime plus que ma vie ton frère et toi.

Ensuite, elle sera son enfant dans ses bras avant de partir et la porte se referma. Ce fût la dernière fois qu'elle vit sa mère.


Et voilà mon premier chapitre. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et ce que vous n'avez pas aimé pour m'aider à progresser.

A la revoilure.