Coucou!

Après avoir lu une bonne centaine de fictions Harry potter (il n'y a que ca de vrai!) Je me lance pour ma première fiction, avec mon Voldi adoré!

Donc Soyez indulgents Svp :P

Résumé: Prisonnière des geôles du Seigneur des ténèbres, Kristy Snowshoe attend. Elle sait que Lord Voldemort viendra, comme tous les soirs, lui poser inlassablement la même question. Mais la jeune fille ne sait pas, ne sait plus, n'a jamais su.

-Ce sont eux qui savent.

-Qui ca?

-les morts.

(J'ai découvert que les résumés, c'est comme pour les titres... Pas mon fort! ^^")

Les personnages appartiennent à l'univers incroyable de J.k. Rowling (qu'elle soit bénie! )

Sauf évidement ma petite Kristy!

Reviews, please. (J'en ai jamais eu, mais j'aime déjà ca... )

Conscience: Quelle logique, Padrig! Tu n'as jamais reçu de Reviews vu que c'est ta première fiction!

l'auteur: Va en enfer!

La musique du chapitre: Alice in Wonderland: Alice's theme... (Ca met bien dans l'ambiance, je trouve... Non? Ah, bon...)

Les cloches de l'église de Little Hangleton venaient de sonner deux heures du matin lorsque Todd, le propriétaire de l'épicerie fine au panier gourmand fut réveillé par un bruit insolite en provenance de la rue.

L'esprit embrumé par le sommeil, il releva légèrement la tête de son coussin moelleux, tendit l'oreille et attendit. Une minute, puis deux passèrent… Mais il n'y avait pas le moindre mouvement au dehors, le seul son que le vieil homme entendait était un léger ronflement produit par son épouse, profondément endormie à côté de lui. Pensant avoir rêvé, il se retourna dans son lit et ferma les yeux. Sans doute étais-ce un oiseau de nuit…

A peine avait-il pensé cela qu'il entendit les poubelles de la maison voisine tomber avec fracas sur les pavés. Cette fois-ci, plus de doute possible, quelqu'un était dehors ! Et les seules personnes que Todd connaissait qui se promenaient à une heure pareille étaient les vagabonds et les voleurs. Il se leva d'un bond, manquant de trébucher dans l'enchevêtrement de ses draps et se précipita vers la fenêtre à croisillons qu'il ouvrit en faisant le moins de bruit possible.

Sur la place, la poubelle roulait encore, produisant un grincement lugubre et laissant derrière son passage une longue traînée de détritus puants. Un peu plus loin, nettement visible grâce à la pleine lune, l'individu qui était la cause de ce tapage courrait à en perdre haleine en direction de la rivière. Todd plissa les yeux pour distinguer ce personnage avant qu'il ne disparaisse de sa vue. C'était une enfant aux longs cheveux, portant une robe de nuit d'un autre siècle qu'elle était obligée de tenir au dessus de ses genoux pour ne pas trébucher, mais ce qui frappa le plus Todd était qu'elle courrait pieds nus.

-Une romanichelle, sans doute possible, et a voir comment elle s'enfuit elle a quelque chose à se reprocher, maugréa-t-il dans sa barbe.

L'épicier s'apprêta à décrocher le vieux fusil de son père, accroché au mur au dessus du lit où son épouse dormait toujours, quand soudain deux autres personnages surgirent de nulle part et se précipitèrent à la suite de la jeune fille. Le vent qui s'engouffrait dans leurs capes leur donnait l'air de vampires assoiffés de sang, chassant leur proie avec une joie malsaine à l'idée de l'égorger bientôt.

-Imbécile ! Tu ne pouvais pas mieux la tenir ?

- Ferme-la, et rattrape-la plus tôt !

Abasourdi, Todd vit alors le plus étrange des spectacles se dérouler sous ses yeux. L'un des deux hommes s'arrêta, tendit la main devant lui et un éclair rouge frappa la fugueuse. Alors, comme au ralenti, elle s'écroula lourdement sur le sol, tel un pantin à qui on avait coupé les fils.

Todd ne savait pas comment ni pourquoi, mais la gamine était morte, il en était sûr. Horrifié, il poussa un cri étranglé pour appeler ses voisins à l'aide. En moins d'un instant, deux éclairs verts jaillirent vers lui et l'épicier passa au travers de la fenêtre, mort bien avant que sa tête ne heurte le trottoir dans un craquement répugnant.

Dans le reflet de ses yeux on put voir les deux hommes emporter leur victime et disparaître comme par magie avant que le village, alerté par le cri qu'avait poussé Todd, ne put les voir.

Mais la jeune fille n'était pas morte. Lorsque Kristy se réveilla une vingtaine de minutes plus tard, la première chose qui la frappa fut l'odeur âcre du sang et de la chair brûlée mêlée à celle de l'humidité et de la transpiration qui flottaient dans l'air, le tout formant un cocktail nauséeux qui lui valut d'expulser l'entièreté de son dernier repas sur le sol.

Les lèvres tremblantes, la sorcière chercha à se relever et s'adossa au mur glacé. Il faisait noir comme dans un four et Kristy aurait été incapable de dire si elle était seule dans la pièce ou pas, mais il lui semblait que prononcer le moindre mot lui couterait toute son énergie c'est pourquoi elle s'abstint de le demander. Elle tâtonna plutôt les alentours de ses doigts tremblants et rencontra des barreaux rugueux couverts d'un liquide poisseux dont elle ne voulait pas savoir la nature. La sorcière tenta de distinguer une autre cellule en face d'elle, un couloir, une personne ou même un petit point de lumière, espoir illusoire puisqu'elle ne voyait même pas ses bras.

Kristy soupira et se laissa glisser sur le sol glacé, désespérée. Elle était enfermée chez le Seigneur des ténèbres, aucun doute possible la dessus. Pourquoi et pour combien de temps, elle l'ignorait. Il était même fort probable qu'elle meure ici.

-Maman… Murmura-t-elle.

Que lui est-il arrivé ? Qu'est-ce qui c'est passé ?

Toute la famille Snowshoe dormait quand on avait enfoncé la porte du jardin avec fracas. Kristy avait entendu son père dévaler les marches, puis de grands cris c'étaient élevés du pallier ainsi que des éclats de lumières multicolores. Sa mère, en proie à la panique, était arrivée presque aussi tôt dans sa chambre et c'était précipitée sur sa fille. Puis tout c'était enchaîné à une vitesse folle. Des hommes vêtus de noir, au masque blanc sur le visage, avaient déboulé dans la pièce et les avaient capturées, sa mère et elle. Leurs agresseurs avaient ensuite transplané avec elles jusqu'à l'entrée d'un petit village. Sa mère s'était débattue et avait libéré Kristy de cet étau humain. Elle avait hurlé à sa fille de s'enfuir et Kristy avait obéi. Pendant plusieurs minutes, la jeune fille c'était crue tirée d'affaire alors qu'elle courait vers elle ne savait où, puis ce fut le trou noir, et maintenant elle se réveillait ici.

Oui, ce qui c'est passé est clair maintenant. Mais pourquoi, pourquoi ? Nous sommes sangs purs.

Une larme coula sur sa joue, suivie d'une autre et encore une autre, puis elle éclata en sanglot. Il lui sembla que son cœur se déchira en mille morceaux lorsque Kristy prit conscience qu'elle ne reverrait jamais ses parents.

Resserrant sa robe de nuit sur ses jambes qui n'empêchait pas le froid de transpercer son corps faible, elle enfouit son visage dans ses mains et se laissa aller à son désespoir.

Au premier étage du manoir Jedusor, dans la dernière pièce du couloir de droite ou brillait la lueur tremblante d'un feu, Selwyn et Avery attendaient a genoux sur un tapis qui autrefois avait du valoir une fortune mais aujourd'hui ne payait guère de mine, tout portant à croire qu'il avait servi de plat de résistance lors d'un banquet familial organisé par les mites de la maison.

Il régnait un silence mortel qui les mettait mal à l'aise tous les deux.

Un homme encapuchonné de grande taille leur tournait le dos, contemplant la lune au travers de la fenêtre et faisant tourner sa baguette entre ses longs doigts fins semblables à une toile d'araignée, mais les mangemorts n'osaient pas lever le regard vers lui.

A vrai dire, aucun ne bougeait et quelqu'un voyant la scène de l'extérieur aurait pu croire qu'il s'agissait de statues de cire, si Selwyn n'avait pas tressailli quand un énorme serpent surgi de derrière le rideau vint siffler autour de lui d'un air intéressé, sa petite langue crochue surgissant de temps à autre pour lui toucher la main comme s'il se léchait les babines à l'idée d'un futur repas et Selwyn implora Merlin pour que ce ne soit pas le cas. Après des minutes interminables, Lord Voldemort parla.

-Qui est cette personne que vous avez ramenée ?

Les deux mangemorts se regardaient sans savoir lequel allait prendre le risque de répondre, ayant noté l'irritation dans la voix du Seigneur des ténèbres.

-La fille des Snowshoe, maître, déclara d'un ton révérencieux Selwyn en levant son regard vers lui.

-Snowshoe… Des sangs purs...

-O… Oui maître, mais…

-Je ne vous avais donné aucun ordre à propos de cela, siffla Voldemort en se retournant brusquement vers eux. Ses gigantesques yeux rouges sang semblables à ceux d'un serpent lançaient des éclairs qui se firent ratatiner sur eux-mêmes ses deux serviteurs. Vous savez que j'ai horreur que l'on prenne des décisions sans m'en informer… N'est-ce pas ? Fit-il dans un souffle.

-Nous… Nous le savons, maître, dit Selwyn d'une voix tremblante, mais il vous a été infidèle… Avery et moi l'avons vu échanger un parchemin avec Dedalus Diggle et il nous a semblé qu'ils faisaient attention à ne pas être vus ensemble… Pas vrai, Avery?

Ce dernier acquiesça vivement avant de se jeter aux pieds du Lord en tremblant. Ce geste excita le serpent qui se mit à cracher et à se tordre d'impatience, ses deux crocs claquant à quelques centimètres de son mollet.

-Maître, maître, pardonnez-nous d'avoir pris cette liberté, mais… Snowshoe a toujours été louche et… nous pensions que si nous attendions trop longtemps, il aurait pu se débarrasser de… De ses informations…

Voldemort s'écarta avec répugnance de ce ver de terre et se plaça près de la cheminée. Le miroir qui y trônait reflétait son visage blafard, ses deux trous en guise de narine et son visage inhumain.

-Nagini…

Le Mangemort se raidit…

-Laisse-le tranquille… Pour l'instant.

Avery remercia le ciel intérieurement. Lord Voldemort poursuivit :

-Et pourquoi me ramener sa fille ? Où est Snowshoe ?

Il y eut un silence pesant.

-Il est mort, révéla Selwyn en se mordant les lèvres.

-Mort ? Répéta Voldemort.

-Maître, il nous a attaqués et nous étions incapables de le maîtriser.

-Dans ce cas, il fallait appeler des renforts, répondit sèchement le maître des lieux. Et qu'en est-il du parchemin ?

Selwyn et Avery baissèrent piteusement la tête.

-Nous ne l'avons pas retrouvé, maître…

-Quelle surprise… Ironisa le Lord. Les deux mangemorts étaient surpris de voir que cette nouvelle ne semblait pas mécontenter plus que cela le Seigneur des ténèbres mais ils désenchantèrent vite.

-Selwyn… Avery… De qui vous moquez vous ?

-P… Person…

-Silence ! Vous attaquez quelqu'un sans mon accord car vous le soupçonnez de trahison, vous le tuez ensuite et vous êtes incapables de retrouver ses plans -dont vous ne connaissez même pas la réelle nature- et par-dessus le marché, vous me ramenez sa fille ! Mais qu'en ferais-je ? Imbéciles ! ENDOLORIS !

Les deux mangemorts furent pris de convulsions sur le sol tandis qu'ils hurlaient à s'en arracher les cordes vocales, la tête entre les mains. Ils avaient l'impression d'être transpercés par des milliers de poignards sans qu'aucun d'eux ne vienne mettre fin à leur souffrance.

-Hors de ma vue ! Je statuerai sur votre sort plus tard !

Pantelants et tremblants, Selwyn et Avery s'exécutèrent sans discuter et disparurent aussi vite que leur permirent leurs corps malmenés.

Lord Voldemort se massa les tempes en soupirant. Il était entouré d'incapables et si cela continuait, il ne faudrait pas attendre longtemps avant qu'il ne devienne fou pour de bon.

Nagini vint s'enrouler autour de ses épaules en lui lançant un regard vexé.

-Je sais, tu aurais voulu les dévorer, dit Voldemort en la caressant. Mais j'en ai encore besoin. Demain, je t'offrirai notre prisonnière pour dîner.

Il lança un sourire tordu à la pleine lune.

-D'ailleurs, Macnair doit-être entrain de se régaler…

Il décida de gagner ses appartements privés. Cette histoire attendrait demain.

Kristy au même instant s'endormit d'épuisement dans sa cellule froide et sombre.

Quand à Bianca, l'épouse de Todd l'épicier, elle jura à la police ne pas savoir ce que son mari faisait à la fenêtre à une heure pareille. N'ayant que la vieille femme pour suspect, on la déclara coupable du meurtre prémédité de son époux, qu'elle aurait délibérément poussé dans la rue dans le but évident de s'approprier l'épicerie pour elle seule.

On la condamna à cinq ans de prison où elle mourut au bout de quatre mois d'une maladie foudroyante.

Désolée si ca parait un peu "brouillon" mais bon, ça va s'améliorer au fur et à mesure, promis, juste le temps de se faire la main ;)

N'hésitez pas à me donner votre avis, je suis ouverte à toutes les remarques pourvu qu'elles soient constructives!

Bonne journée, ou bonne soirée je ne sais pas. X)

(j'espère quand même que ca vous a plu!)