Bon, je me lance!
Soyez cool, indulgent avec moi, siouplait!
Bref, pour ma première fic, je veux surtout décrire Sirius (et les maraudeurs) tel que je le vois; surtout psychologiquement. Quand je pense à mon Sirius, physiquement, je pense à Kevin Zeggers, et pour Cesca j'imagine Catherine Zeta-Jones. (L'image de Zeta-Jones que j'utilise en cover est tirée d'un photoshoot pour le magazine Maxim's, qui en possède les droits donc!)
Je n'ai aucun plan d'écriture mais l'histoire sera relativement courte (5-6 chapitres j'imagine), ce premier chapitre est peu intéressant: je pose tranquillement les bases de l'histoire.^^
Voilà ! Enjoy ! (Les pensées sont en italiques!)
DISCLAIMER : J.K. Rowling possède tous les personnages tirés de HP.
EDIT : j'ai écrit, suite à cette fiction, un OS se situant dans le passé de ses persos et il y aura, vraisemblablement, une vraie suite; le scénario se confirme peu à peu dans ma tête!
J'ai également le vague projet d'écrire de nombreux OS pour boucher les « trous » temporels dans cette présente fic; on verra! ;)
Love at first sight?
POV Sirius:
- « Putain ! La bécane quoi ! »
L'exclamation vient de m'échapper; je suis en vacance depuis plus d'un mois, je me promène sur le chemin de traverse revenant de mon rendez-vous avec l'exécuteur testamentaire de mon oncle Alphard, qui m'a légué sa fortune, et j'ai aperçu une merveille de moto stationnée devant une boutique.
- « T'aime ma moto ? » me demande une voix grave, chaude, amusée… Féminine.
- « Mais grave ! » je réponds sans détourner mon regard de l'objet de ma contemplation : un siège en cuir, une forme assez aérodynamique et que de chrome pour une petite cylindrée!
Sincèrement, je crois que c'est la première fois que j'admirais un truc vert et argent !
- « Une Kawasaki Z 1000… » commence la voix, connaisseuse.
Je me tourne alors vers la voix et la détentrice s'interrompt. J'affiche un sourire narquois, celui qui creuse une de mes fossette : je suis beau gosse, je ne le sais que trop, celle-ci est juste tombée, comme toutes les autres.
- « …1977, de l'année donc. Une édition limitée ! » reprend la jeune fille avec animation.
Elle retombe rapidement sur ces pieds cette fille…
En fait, je dirais femme plutôt ! Je n'ai jamais vu un tel canon – et j'en ai vu, croyez-moi! – un corps de déesse, tout en courbe aux bons endroits et mis en valeur par un pantalon en cuir noir moulant et un débardeur de la même couleur. Plus que tout ceci, ce qu'elle dégage me fascine : une telle assurance… Elle est belle, elle le sait, et elle semble assumer à fond ! Un vrai fantasme, le mien, ambulant quoi.
Je rêve déjà de me la taper !
Merde, je sens que je perds pied aussi; si je la mets dans mon lit, elle risque d'être plus dure à oublier que les autres nanas. J'aurais mes chances, vous pensez ? C'est une question rhétorique voyons : je suis Sirius Black…
Mais vite, dis quelque chose Sir' !
- « Cool ! » dis-je avec nonchalance en enfonçant les mains dans mes poches de jeans.
Wow Sir', quelle éloquence m'admonesté-je, de l'attitude nondidju, elle n'a pas besoin de voir que tu vas avoir à te branler si t'arrêtes pas de la regarder ! Une chance que t'es un Black mon vieux…
Putain ! Je viens de penser quoi là ?!
Ok, je veux bien croire qu'avec mon masque impénétrable de Black elle n'a rien vu de mon trouble intérieur mais quand même… Au moins, ma pensée importune a eu l'effet d'une douche froide.
- « Francesca Djuric » me dit-elle, me ramenant au présent, en me tendant la main et me regardant droit dans les yeux. « Et t'es vraiment sex en passant ! »
Des yeux tout aussi magnifique que son corps, soit dit en passant, et totalement envoûtants : d'un brun ambré tellement foncé qu'il tire sur le orangé. Couleur métal rouillé je dirais avec mon romantisme légendaire. Et je viens de remarquer son léger accent, slave, super sexy. Bon, je dois émerger là…
Attendez… Vient-elle de dire que je suis sex ? Bordel de merde ! Et je suis sensé répondre quoi là ? Fuck, depuis quand les filles sont aussi directes ? Pas que ça me dérange… Mais je suis de plus en plus à l'étroit dans mon froc là !
- « Euh… Merci, t'es pas mal non plus, Sirius Black, enchanté ! »
Et je lui sers la main : fermement mais pas trop longtemps. Elle a la main douce, toute petite dans la mienne. Ouais… Ça me fait fantasmer encore plus et alors?
Elle me sourit alors franchement.
- « Tu veux l'essayer ? »
- « De quoi ? »
- « Ma moto » me dit-elle avec un petit rire adorable en me tendant un casque noir.
- « Ah… »
Non mais quel con je suis, ou plutôt quel mec : je ne lui dirai pas ce que j'aurais bien essayé malgré qu'elle doit s'en douter.
- « Désolé, mon ami m'attend… »
… Ce qui est parfaitement vrai d'ailleurs : James m'attend à la terrasse de Florian Fortarôme. Si j'avais eu mon permis, j'aurais fait mariner James mais je l'ai pas ce foutu permis de moto moldu! Pour l'avoir avant la majorité moldue, il faut l'autorisation des parents…
Ils peuvent bien se brosser; je n'irai jamais mendier à mes parents ! Et je veux avoir ce permis dans les règles – sans sort de confusion ou un truc du genre – comme un moldu. Toute façon, j'aurai 18 ans en novembre j'aurai donc mon permis bien assez tôt mais hors de question d'avouer mon jeune âge à cette femme, tsssssssssss.
- « Ah d'accord, à la prochaine alors ! » me sourit-elle.
- « À toute » et son sourire fut contagieux. En plus, j'espère comme un con que notre prochaine rencontre soit pour bientôt faut-il le mentionner ?
J'entends le moteur gronder derrière moi alors que je m'en vais nonchalamment.
[…]
POV Francesca :
Il a les yeux couleur métal en fusion, juste de le regarder dans les yeux, j'ai chaud, alors si mon regard s'aventure plus bas on n'en parle même pas !
Ce séjour dans le nord sera peut-être intéressant finalement...
[…]
POV Sirius :
Je rejoints James à notre point de rencontre, déjà attablé devant une énorme glace.
- « Yo Corn' ! » lâché-je en retournant une chaise en face de lui et en l'enjambant de sorte à avoir le torse face au dossier.
- « 'Alu mec ! Pis ton rendez-vous ? Ça a bien été ? »
- « Génial ! Il m'a tout laissé pour les emmerder, je pourrai me prendre un appart l'été prochain histoire de vous libérer, tes parents et toi, de ma présence insupportable ! » dis-je d'un ton moqueur.
- « Oh Pat', tu ne nous déranges pas vieux frère ! En plus, tu briseras le cœur à ma mère en partant ! »
- « Je sais bien mais tu me connais, hein; j'ai totalement soif d'indépendance. Ta mère s'en remettra tu penses ? Son fils adoptif quittera la maison… » lui dis-je, blagueur.
Je serai éternellement reconnaissant aux parents de James de m'avoir accueilli l'été passé comme un deuxième fils lorsque je m'étais enfui de chez les Black. Ça devenait invivable là-bas…
- « C'est mon jour de chance : Lily à l'horizon ! » exulte James, me tirant de mes pensées plutôt moroses lorsque je songeais à ma famille.
En suivant le regard de James, j'aperçois…
- « …Cesca ! »
Elle est de dos et discutant avec Evans mais, déjà, je reconnaîtrais son cul entre mille. Et je l'ai à peine matée, me regardez pas comme ça !
Entendant son nom, elle se retourne vers moi et me fait un sourire à faire frémir ceux luttant contre le réchauffement climatique, c'est moi qui vous le dis !
- « Hey, Sirius ! » me dit-elle en venant vers moi de sa démarche féline, accompagnée d'une Lily Evans n'ayant d'autre choix que de suivre. « Salut mon beau ! » et elle me fait la bise comme à une vieille connaissance.
Ahem! Ok… On s'est connu i peine 20 minutes et elle en est au stade des bisous… Si je la vois demain… Non, Sir', pas par là! Reviens.
- « Salut chérie ! » dis-je avec un petit sourire en coin et interceptant le regard interrogateur de James, je me lance dans les présentations. « Voici mon ami James Potter, dit le Dieu du Quidditch, James voici Francesca Djuric, propriétaire d'une superbe-trop-géniale-méga-cool moto qui gère sa race! »
Je vois mon quasi frère hausser les sourcils et faire un sourire moqueur qui me disait : « Yeah sure ! Tu matais seulement la moto quand tu l'as rencontrée ! ».
- « Salut Francesca ! »
- « C'est un plaisir James ! Vous connaissez Lily ? »
- « Bien sûr, je suis dans la même classe que Potter et Black. Tu seras avec nous si tu es répartie à Gryffondor. »
Cesca ira à Poudlard, dans mon année, j'hallucine des bananes !
Discrètement – enfin, tout est relatif avec moi – je tape un high five à James ! Pour les bananes… c'est un vieux running gag entre James, moi et deux autres potes.
- « J'aimerais bien ! J'ai lu sur les différentes maisons de Poudlard, je crois que c'est celle qui me conviendrait le plus et j'aime bien le rouge ! » dit MA belle avec un petit rire. « Et puis, je vous ai rencontré maintenant ! Je dois d'ailleurs remercier Dumbledore qui m'a mise en contact avec la Préfète-en-Chef afin de mieux m'intégrer ! »
- « Tu seras Préfète-en-Chef Lily-jolie ? »
- « Tout à fait Potter, les maraudeurs et toi vous aurai intérêt à surveiller vos fesses cette année! »
- « Je savais que tu admirais mon derrière Lily! » réplique James avec un grand sourire.
- « Crétin. »
Ce qui nous fit tous rire. Sauf Lily.
N'empêche, elle est tout rouge la Evans !
- « Pourquoi tu es rouge Lily ? Pourquoi tu appelles les gars par leur nom de famille ? Et qui sont les maraudeurs ? » demande Cesca.
- « Les maraudeurs sont les plus beaux et les plus divertissants spécimens de Poudlard » réponds-je d'un ton charmeur avant qu'Evans ne réponde.
- « Donc tu en fais parti ! » dit-elle du ton de la plus parfaite évidence.
James et moi, on éclate de rire.
Je vous ai dit que j'adore cette fille ?
- « Exactement Cesca ! Plus sérieusement, les maraudeurs sont un groupe de quatre mecs, tous à Gryffondor – Remus, Peter, James et moi – et on fait des bêtises intelligentes semant la vie et l'amouuuur autour de nous » et je finis mon discours sur un ton franchement moqueur avec un clin d'œil vers une Lily offusquée.
- « Tu vois ? C'est pour ça qu'ils sont Potter et Black pour moi, ils sont prétentieux, arrogant et incapables d'être sérieux cinq secondes ! » dit Lily. « Mais changeons de sujet : tu viens d'où comme ça ? Pourquoi es-tu transférée au début de ta septième année ? »
- « Ah… Tu ne m'aimeras pas alors, zut ! » de dire Cesca d'un ton badin. « Et bon, je suis tsigane, ma famille est nomade ! Elle est présentement quelque part en Espagne. Pour m'initier tôt à ce mode de vie et, comme je veux aller à l'école apprendre sur ma magie sorcière, chaque année je vais à une école différente ! »
- « Ce n'est pas difficile de créer des liens chaque année et de les défaire quand tu changes d'endroit ? » demande avec justesse James.
- « Bof… Tout dépend de l'endroit où tu es, comme par exemple l'an passé j'étais à Durmstrang : ces tarés sont tous plongés dans la magie noire alors, à part avoir du sexe pour du sexe, je n'ai pas vraiment créé de liens ! Jusqu'à présent, je ne me suis attachée à aucun lieu ! »
Je le répète : j'aime cette fille !
Et l'après-midi se continue en taquinerie du même genre. On en apprit peu sur Cesca, discutant surtout de Poudlard, de ses cours, ses professeurs, ses élèves, son fonctionnement, etc. Elle voulait tout savoir !
Elle était une fille fascinante : enjouée, délirante, sans inhibition et qui savait captivée son monde… Même la sage Evans était pendue à ses lèvres!
Elle devait aller rejoindre sa mère pour le dîner. Par conséquent, on se sépare vers 17h se donnant tous rendez-vous dans le dernier compartiment du Poudlard Express, le 1er septembre, peu avant le départ. Même Evans viendra, à la grande joie de Cornedrue, puisqu'elle est en froid avec Rogue, Servilus de son petit nom, depuis la fin de notre cinquième année et que sa meilleure amie, Alice Miller, a fini sa scolarité l'an dernier.
Les vacances n'ont jamais été source de réjouissance pour moi – coincé entre mon frère, d'horribles sentiments de culpabilité et de colère pour sa faiblesse, et mes sadiques parents – et, souvent, j'espérais la fin de l'été avec impatience. Mais là j'étais carrément excité à l'idée de recommencer les cours, trouvez l'erreur !