Salut tout le monde ! PBG ne peut pas répondre à vos reviews (merci pour ça !), donc je m'en charge. Pas trop déçus j'espère ?

Mandy : Comment ne pas adorer un bijou pareil, je vous le demande.

WJ : Que penser du mot innatendu ? C'est à cause du Tiva ? Pour le génialissime, je suis totalement d'accord !

Bones : Aime, adore et adhère à tes coms !

FanFic : Merci ! J'irai y faire un tour.

lili : J'espère qu'à ton retour tu seras satisfaite du chapitre. Enfin, si je dis Tiva, ça doit te parler, non ?

ncilove : C'est clair !^^

Diab : Tu as TOUT lu puis TOUT reviewé ? Waouh ! *élève une statue à la gloire de Diab et Albert* Mais... tu crois vraiment que Tony va finir par faire grève à cause du TBC ? *a peur* Non, tu dis ça pour rire, hein ! Hein ? Sinon, j'aime beaucoup ce nouveau club, je suis sûre que PBG aussi. Mais c'est juste imprononçable !

Angylafan : Comment t'as deviné ? C'est super de te retrouver sur cette collab', même si elle se termine aujourd'hui.

PBG : C'est avec ce chapitre que se termine cette collab'. *essuie une larme* J'e suis toute émue ! On aura tenu nos engagements je trouve. Il y a du TBC sans vraiment passer par la case hôpital. Et puis on a formé l'équipe ! *sert fort l'auteur dans ses bras* Je t'aime !

Ce chapitre est donc le dernier. Il suit directement le prédédent. Tiva en vue !

Merci de nous avoir suivies dans cette aventure et, pour la dernière fois, bonne lecture !


Chapitre 19 – Pourquoi

On peut aimer sans retour, et pour pouvoir oublier il est plus facile de partir.

Ghada Amer

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Le portable toujours à la main, il lorgna d'un œil sur la porte d'entrée à deux mètres de lui à peine, puis sur la cuisine où Jeanne préparait son petit déjeuner. Un instant, il pensa qu'il aurait dû hésiter sur la marche à suivre, avant de rapidement lâcher à l'adresse de l'israélienne :

« J'arrive. »

Il raccrocha en vitesse et fit quelques pas pour s'éloigner de la porte.

« J'y vais. » dit-il dès que la française entra dans son champ de vision.

Toujours pas réveillée, elle se contenta d'un hochement de tête pour lui signifier qu'elle avait compris. Il ne s'attarda pas, donnant des aspects de fuite à son départ. Il attrapa ses gants et ouvrit la porte à la volée pour passer dehors, avant de la refermer de la même manière.

Dès qu'il fut sur le seuil, il se figea.

« Ziva. » souffla-t-il en détaillant la jeune femme près de lui.

Vêtue chaudement, elle affichait un sourire contrit sans le quitter des yeux. Ses mains jouaient avec un bonnet sombre. Elle était nerveuse. Son regard remonta jusqu'à son visage, rougi par le froid. Il combla l'espace entre eux et l'entoura de ses bras.

« C'est bon de te revoir, dit-il à son oreille. Tu m'as manqué. »

Son corps tendu se détendit doucement.

« Toi aussi. » avoua-t-elle.

Il se détacha d'elle et indiqua l'escalier.

« Tu peux parler en marchant ? »

Son sourire se fit franc.

« Abby n'est pas la seule à être multitâche. »

Il lui rendit son sourire et l'entraîna vers les marches.

Ziva mit son bonnet dès qu'ils furent dehors. Il enfila ses gants. La neige tombait toujours, il faisait encore plus froid qu'il ne l'imaginait.

Ils cheminèrent en silence. Les trottoirs étaient déserts. Les gens ne s'amusaient pas à se promener dehors et seul le passage des voitures donnait un peu de vie à la rue.

Tony eut une pensée pour Abby lorsqu'ils passèrent à côté de sa Mustang. Sûr qu'il serait vraiment en retard aujourd'hui. Pour un premier jour de boulot, ce n'était pas l'idéal, mais il y avait plus important que la ponctualité dans la vie. Et il saurait éviter les foudres de la gothique comme de son nouveau patron lorsqu'il leur donnerait la raison de son retard. Il en était certain.

« Tu vas mieux. » déclara Ziva en rompant le silence installé entre eux.

Sa voix lui fit quitter ses pensées. Il reporta son attention sur son visage. Elle ne le quittait pas des yeux.

« Les médecins français sont aussi bons que les nôtres, tu sais, répondit-il la voix teinté d'amusement.

- Il avait visé le cœur, rappela-t-elle.

- Oui, confirma-t-il, ton frère a visé le cœur, mais il l'a raté et tu l'as tué avant qu'il ne nous descende tous pour de bon. »

Aussitôt, elle détourna la tête. Il s'arrêta et l'obligea à la regarder.

« Ziva, il faut qu'on en parle.

- C'est de ma faute !

- Tu plaisantes ?

- C'est à cause d'Ari que tout est arrivé. Je ne l'en ai pas empêché.

- Tu lui as demandé de vendre ses services au plus offrant et de tuer Abby parce qu'elle était gênante pour des types plus riches que je ne le serai jamais ?

- Bien sûr que non !

- Alors nous sommes d'accord, tu n'es pas responsable. »

Elle évita de nouveau son regard, serrant ses bras autour d'elle.

« C'était la seule chose à faire Ziva. Le tuer était la seule solution. Je ne sais pas si j'aurais été capable de faire la même chose à ta place, trouver ce courage là pour faire ça... Et je me doute que ça a été difficile pour toi. Je n'ose même pas imaginer ce que tu as dû endurer ! Mais je te remercie pour ce que tu as fait. Sans toi, je serais mort, Abby et Gibbs aussi.

- J'aurais pu empêcher tout ça, Tony. La première fois, à la conférence, je l'ai rattrapé. Je ne savais pas que c'était lui. Je le tenais en joue et quand il s'est retourné... »

Elle braqua de nouveau son regard vers lui.

« C'était Ari. C'était mon frère le responsable. Et je l'ai laissé partir.

- Tu l'as dit, c'était ton frère. Qui n'aurait pas fait la même chose ?

- J'ai essayé de lui parler au téléphone. Ça n'a rien donné. Alors je lui ai donné rendez-vous.

- C'est comme ça qu'il a débarqué à Lyon, à la planque. »

Elle acquiesça.

« Il s'est joué de moi, Tony. Si je n'avais pas été aussi naïve...

- Tu ne peux pas revenir en arrière, Ziva. Et puis, je suis vivant. On l'est tous.

- Ça aurait pu ne pas être le cas.

- On s'est bien occupé de moi. »

Il lui sourit et épousseta la neige sur ses épaules, avant de reproduire son geste sur lui-même. Les flocons tombaient toujours. Aucun d'eux n'avaient cependant envie de vouloir bouger.

« Je pensais que tu serais là à mon réveil, reprit-il. Pourquoi es-tu partie ?

- Je ne pouvais pas rester, pas après ce qu'il venait de se passer.

- Pourquoi attendre six mois avant de revenir ? On s'est inquiété ! Tu étais introuvable !

- J'avais des choses à régler.

- Des affaires de famille, c'est ça ? Liées au Mossad je suppose.

- J'en ai fait partie.

- Comme ton frère, je sais. Et ton père en est le directeur adjoint. »

La surprise se peignit sur ses traits.

« Abby l'a découvert au labo à Lyon, expliqua-t-il. Pour ton père, c'est venu après.

- Alors tu peux comprendre que j'ai eu des choses à régler.

- Pendant six mois ?

- C'était... compliqué.

- Qu'est-ce-qui était compliqué, Ziva ?

- Apprendre la mort d'Ari à mon père, lui expliquer ce qu'il s'était passé, le gérer, faire mon deuil, régler pas mal de choses en Israël, me couper définitivement du Mossad.

- Ne me fait pas croire que ça t'a pris six mois. Trois ou quatre je veux bien, mais pas six. »

Elle le considéra un instant avant de jeter un regard à l'appartement au-dessus d'eux.

« Tu vas être en retard au NCIS, reprit-elle ensuite sombrement. C'est bien là-bas que tu travailles maintenant, non ? Avec tous les autres.

- Pas tous les autres. Tu n'es pas là. Et être en retard n'a pas d'importance. Alors réponds-moi, pourquoi as-tu mis six mois pour venir me voir ?

- Tout est dans ce mot, Tony. Te voir. »

Elle le contourna et s'éloigna à pas rapides dans la rue. Il la rattrapa, posant une main sur son épaule pour l'obliger à s'arrêter et lui faire face.

« Tu es venue aux États-Unis, dit-il. Tu es venue me voir. Tu as attendu six mois pour ça. Pourquoi ? »

Un voile de colère passa devant ses yeux.

« Tu as raison, répliqua-t-elle sarcastique, je n'aurais pas dû venir. Tout va bien pour toi, après tout. La balle n'a pas fait de dégât. Tu as une infirmière à domicile, un nouveau travail qui te plait avec des gens que tu apprécies. Revenir était stupide de ma part ! »

D'un mouvement brusque, elle se détacha de sa main et reprit sa route. Il la rattrapa encore, passant devant elle pour lui couper le chemin. Il s'empara de ses bras pour empêcher toute retraite et fit la seule chose qui pouvait la maintenir sur place. Il l'embrassa.


Postée à la fenêtre, Jeanne Benoit ne manquait rien de la scène se jouant dans la rue. Elle savait qu'elle aurait sans doute dû être hors d'elle avec ce qu'il se passait en bas, mais elle n'arrivait pas à être en colère. Les voir ainsi tous les deux, c'était mettre en évidence ce qui n'allait pas avec Tony depuis qu'ils s'étaient remis ensemble. Ils vivaient dans le mensonge. Leur histoire n'avait pas recommencé. Cela n'était pas possible puisqu'elle s'était terminée il y a plus de deux ans avec son départ pour la France.

Elle avait voulu croire qu'un eux était encore possible il y a six mois. Elle réalisait à présent qu'elle s'en était persuadée en sachant toute fois pertinemment qu'elle était dans l'erreur. Parce que la femme que voulait Tony à ses côtés n'était pas elle contrairement à ce que tous deux avaient voulu penser.


Ziva se détacha doucement de lui, posant un doigt sur ses lèvres.

« Tony, non. »

Il la fixa sans comprendre.

« Tu... il y a Jeanne. »

Il secoua la tête, capturant ses mains dans les siennes.

« Je me suis remis avec Jeanne pour de mauvaises raisons et je crois qu'elle en a autant conscience que moi. »

Il marqua un temps.

« C'est à cause d'elle que tu n'es pas revenue plus tôt ? »

Elle haussa les épaules.

« Alors c'est ça.

- Dès que vous vous êtes revus...

- Tu t'es dit c'est reparti pour un tour entre eux ? Eh bien, non.

- Vous êtes ensemble.

- Mais je me sens toujours aussi seul. » avoua-t-il.

Elle le regardait maintenant avec espoir.

« Tu me manquais, ajouta-t-il.

- Et elle ?

- Chacun son tour de rompre, non ? »

Elle sourit. Il pencha sa tête vers elle avant de s'arrêter.

« J'ai le droit de t'embrasser ou tu comptes disparaître encore si je le fais ? »

Elle secoua la tête, un air faussement désespéré sur le visage et l'attira à elle pour l'embrasser.

Un téléphone sonna, rompant l'instant presque aussitôt après qu'il ait commencé. Avec un grognement et une phrase bien sentie pour le correspondant, Tony décrocha.

« Quoi ? lâcha-t-il avec humeur.

- Comment ça quoi ? répliqua la voix outrée d'Abby. Tu as vu l'heure ? Tu devrais déjà être là !

- Abs, j'ai eu un contretemps.

- Jeanne, hein ! »

Tony leva les yeux au ciel au ton de sa voix. Elle ne supportait pas la française, surtout pas depuis qu'elle était revenue dans sa vie.

« Non, Abby, pas Jeanne.

- Alors quoi ? »

Tony tendit l'appareil à Ziva avec un sourire.

« C'est pour toi. »

Elle porta le téléphone à son oreille.

« Allô, Abby ?

- ZIVA ! » hurla la gothique folle de joie en reconnaissant sa voix.

Tony éclata de rire devant la moue de l'israélienne. Ses tympans en avaient pris un sacré coup.

« Tu es revenue ? poursuivit Abby tout aussi fort. Mais c'est génial ! Faut que tu viennes au NCIS ! Tu vas voir l'agence est géniale ! J'ai jamais eu un labo aussi grand ! Et il reste une place dans l'équipe !

- Abby, je ne pense pas que...

- Gibbs sera d'accord pour que tu travailles avec nous ! Tout le monde sera d'accord ! Il faut qu'on fête ton retour ! Parce que tu restes, hein ?

- Oui, je reste.

- C'est super ! J'ai tellement de choses à te raconter ! Et toi aussi il faut que tu nous racontes ce qu'il t'est arrivé ! »

Ziva jeta un regard ennuyé à Tony, lequel avait un immense sourire sur les lèvres.

« Bon courage. » articula-t-il en silence.

Elle le fusilla du regard.


Jeanne se détacha de la fenêtre et gagna le canapé sur lequel elle se laissa tomber. Elle attrapa les papiers posés sur la table basse. D'un geste, elle les déchira. D'un autre, elle récupéra son carnet d'adresse dans sac posé au sol. Elle fit défiler les pages et s'arrêta sur l'une d'elle.

Elle rentrerait en France lors de ses prochaines vacances. Et elle savait qui appeler là-bas pour oublier la nouvelle et dernière séparation avec Tony. Un certain Simon. Un autre cœur brisé, par une gothique celui-là. Entre français éconduits, on pouvait s'entraider, pas vrai ? Et puis, maintenant qu'elle y réfléchissait, il était plutôt pas mal le petit parisien.

Fin


Un 'tit commentaire pour finir cette aventure en beauté ?