Bonsoir tout le monde,
Il est encore temps de vous souhaiter une excellente année n'est ce pas? Alors tous mes voeux pour 2012.
De mon côté, je tire un trait sur une année difficile même si elle m'a permis de vivre des moments de pur bonheur que je n'oublirais probablement jamais et je repars sur de nouvelles bases, avec une nouvelle fic. Je ne vous raconte pas la pression que je me mets. Après le succés des feuilles mortes, j'ai une trouille pas possible de vous décevoir. Je fais de mon mieux pour l'éviter et j'espère de tout coeur que vous aimerez mon nouveau bébé.
Pour répondre aux questions que certaines d'entre vous ne manquerons pas de poser, je vais essayer de publier tous les 15 jours. Je ne sais pas combien de chapitres constitueront cette histoire, la trame générale est dans ma tête mais il reste encore beaucoup de choses à afiner.
J'espère que vous n'hésiterez pas à me laisser vos impressions, bonnes ou mauvaises, tout m'intéresse.
Il me reste à remercier de tout coeur Candyshy pour ses corrections et son soutien sans faille.
Et je vous quitte, non sans vous souhaiter une bonne lecture.
Bises
Puce
Prologue
Bella POV
La fraicheur de l'écume apaisa un peu le feu du sel sur ma peau. Nous étions épuisées, voilà trois semaines que nous étions en mer, écœurées pas le roulis perpétuel, la peau brulée par le soleil et desséchée par l'air marin.
Ma petite sœur dormait d'un sommeil agité, pelotonnée contre moi. Elle n'avalait plus rien depuis trois jours déjà, c'est à peine si je parvenais à lui faire boire un peu d'eau. Rosalie me jeta un coup d'œil inquiet, nous savions toutes deux qu'Alice ne tiendrait plus longtemps à ce rythme.
Une larme perla le long de ma joue. Si je la perdais, ma vie ne vaudrait plus la peine d'être vécue et tout ce que nous avions traversé jusque là n'aurait servi à rien. Je sentis une légère pression sur ma main et m'aperçu que Rosalie avait rampé jusqu'à nous pour m'apporter un peu de réconfort. Je lui adressais un faible sourire qu'elle me rendit. Pas besoin de paroles entre nous, ces trois dernières semaines nous avaient appris à communiquer autrement, essentiellement pour éviter les indiscrétions de nos compagnes d'infortunes.
« Tu as réussi à parler à quelqu'un de l'équipage ?
- Pas ce matin, j'ai essayé d'aller voir Eric mais Demetri m'a repérée et j'ai été ré-expédiée ici manu militari. »
Je serrais les dents, ce type était une vraie ordure mais nos vies dépendaient de son bon vouloir, celle d'Alice en particulier car sans soins, elle ne survivrait pas longtemps. Nous étions de la marchandise à ses yeux, convoyées comme un vulgaire troupeau. Il se devait d'avoir un minimum de pertes pour ses propres profits mais nos vies ne lui importaient que pour une question d'argent.
Il nous donnait donc depuis trois semaines le minimum pour survivre à savoir un godet d'eau saumâtre par jour et quelques cuillères d'une immonde mixture brunâtre. La plupart du temps nous étions enfermées à fond de cale au milieu des rats et des déjections mais nous avions le droit de respirer l'air frais tous les deux jours, pendant quinze minutes sur le pont supérieur.
Un gémissement me tira de mes réflexions, je contemplais ma sœur et le désespoir m'envahit soudainement. Nous aurions du arriver à destination depuis plusieurs jours déjà et chaque minute qui passait diminuait nos espoirs de survie. Les larmes se mirent à couler et Rosalie me serra contre elle. Je ne sais combien de temps nous restâmes ainsi, prostrées mais un cri tout à coup nous sortit de notre léthargie, ravivant en nous une flamme presque éteinte, celle de l'espoir.
« TERRE ! »