Ça y est. Dernier chapitre de Change appearances, change existences. This is it. Je sais que c'est plus tôt que ce que j'avais annoncé, mais mes chapitres ont été plus longs, plus complets que ce que je pensais. Et après le chapitre qui suit, j'ai peur de tourner en rond et de vous lassez. Alors voici la dernière partie des aventures de nos deux zozos. Et bien sûr, l'épilogue viendra dès que possible !

EDIT : Il y aura finalement un neuvième chapitre. (voir en fin de chapitre pour plus amples explications)

Je remercie les 11 reviewers du précédent chapitre, qui ont dû recevoir l'extrait ce matin-même ^^

Bonne lecture à tous !

PS : Possible d'atteindre les 15 reviews pour ce chapitre ? Ce n'est pas de la mendicité, mais juste pour pouvoir atteindre les 100 avec l'épilogue… Juste pour qu'une fois dans ma pauvre vie je connaisse l'immense bonheur de l'auteur à plus de 100 reviews ! *petite musique dramatique se met en marche* MERCI D'AVANCE !


L'arrivée de Kurt et Blaine au lycée le lendemain, main dans la main, fit l'effet d'un cataclysme. Au lieu des habituels murmures, ils eurent droits aux exclamations surprises, aux yeux exorbités et aux commentaires salaces des garçons. Mais aussi étrange que cela puisse paraitre, personne ne semblait vraiment leur reprocher le fait qu'ils soient deux garçons. Se tenant par la main. Dans les couloirs d'un lycée public de l'Ohio, état réputé pour son étroitesse d'esprit.

En réalité, c'était plutôt la composition du couple qui choquait. Kurt Hummel et Blaine Anderson. L'ombre et la lumière. Le yin et le yang.

Les choses devinrent plus compliquées pour Blaine quand il entra dans le vestiaire de foot. Si les simples lycéens n'avaient rien contre eux, les gorilles de l'équipe, eux, voyaient d'un mauvais œil le fait que leur meilleur quarterback vire à l'arc-en-ciel. C'est une nuée de regard mauvais qui accueillit donc Blaine à son arrivée. Les bras croisés sur leur poitrine, la bouche tordue en une grimace de dégout, la majorité des joueurs se tenait devant lui, près à entendre la raison de ce soudain revirement.

Avant de se justifier, Blaine eut le temps d'apercevoir Puck, ainsi que Sam, Finn et Mike, les joueurs membres du Glee Club du lycée, assis en retrait de la scène. Il sentit un sourire se dessiner sur ses lèvres quand il comprit qu'ils avaient refusé de se joindre aux autres.

« -C'est quoi qui te fait rire comme ça, Anderson ? Cracha, Karofsky, une armoire à glace au cerveau aussi développé qu'un petit pois congelé. Parce que j'crois qu't'as pas compris qu'on veut pas de tapette comme toi dans l'équipe !

-Mec, tu es con ou quoi ? C'était un pari. Que m'avait lancé Puck ! répliqua Blaine, sans se laisser démonter par la face agressive de son agresseur. Il pria pour que Puck ai donné la même version des fait que celle qu'il allait exposer. Une histoire de couple débile. » Finn grogna à ces mots. « Je devais draguer et sortir avec Ku- Hummel puis le jeter devant tout le monde pour qu'il comprenne qu'il n'as pas sa place ici. Cette étape, c'est la prochaine. Je lui laisse croire que je suis amoureux de lui et tout le tintouin, et ensuite je le largue, pour qu'il ne se relève pas. Voilà le plan, abruti ! »

Bien qu'il n'apprécia que moyennement le surnom, Karofsky battit en retraite. Le soulagement, puis l'incompréhension se lut sur le visage de Puck, qui tira Blaine à part.

« -Mec, qu'est-ce que tu fous ? Tu veux foutre Kurt en l'air ou quoi ? Et me baratine pas avec le même discours que t'as servi à l'autre con. Je suis peut-être pas Einstein me je sais reconnaitre un énorme mensonge quand j'en vois un ! T'es raide dingue de ce gars. »

Ce n'était pas une question mais une constatation. Soudainement, Blaine sembla prendre conscience de ce qu'il avait dit à Dave.

« Je lui laisse croire que je suis amoureux de lui et tout le tintouin, et ensuite je le largue, pour qu'il ne se relève pas. »

Non mais quel con ! Il ne pensait pas ça. Mais le mal était fait. Il allait devoir faire souffrir Kurt une nouvelle fois… Les larmes commencèrent à couler sur ses joues, et il se laissa glisser au sol, détruit.

Il avait encore parlé trop vite. Par peur. Il n'était qu'un trouillard narcissique. Sacrifier son bonheur à sa réputation était la pire erreur qu'il puisse faire. D'un geste rageur, il chassa les larmes de ses yeux.

Je peux pas. Je peux pas le refaire. Puck a raison. Je suis amoureux de Kurt. Je suis prêt à tout pour lui. Je ne laisserai pas Karofsky, ni personne d'autre, le mettre en danger. Nous mettre en danger. On est ensembles, maintenant. Pour le meilleur et pour le pire.

Fort de cette résolution, il se releva, aidé par Puck, un léger sourire sur les lèvres. Comme s'il avait entendu et compris la résolution prise par Blaine.

« -Aller viens, on va courir. Ça te changera les idées. »

Blaine lui adressa un petit sourire reconnaissant. Il était heureux de savoir qu'il aurait toujours des amis sur qui compter en cas de coup dur. Dans la vie. Il savait que même s'il venait à perdre Kurt, et dieu savait à quel point il en avait peur, quelqu'un sera là pour lui mettre des claques et lui dire de se bouger les fesses.

Et c'était le plus cadeau du monde, se dit-il en s'éloignant avec Puck, riant d'une de ses dernières aventures féminines.

/

Pour Kurt, les choses étaient beaucoup moins simples. Quand il avait répondu à la déclaration de Blaine la veille, il n'avait pas réfléchi. Mais aujourd'hui, leur conversation passait et repassait dans sa tête et il se demandait s'il avait vraiment fait le bon choix. S'il ne plongeait pas tout droit dans la gueule du loup, en se risquant à perdre Blaine à chaque instant.

La vie ne l'avait jamais épargné, et refaire confiance au bouclé lui avait demandé beaucoup de patience et de volonté. Et Blaine avait toujours été là pour l'aider. Jamais il ne s'était plaint de la lenteur à laquelle leur relation avait progressé.

Et aujourd'hui, il trouvait que tout allait trop vite. Il aurait voulu pouvoir faire une pause, faire le point sur sa vie. Sur ce qui l'attendait et ce qu'il laissait derrière. Se demandant s'il n'avait pas grillé des étapes avec Blaine. S'assurer que leur couple –il trouvait toujours étrange de qualifier leur relation ainsi- ne courait pas à sa perte avant même d'être devenu quelque chose de réellement concret.

Mais le regard de ce dernier, ses gestes doux, l'honnêteté dans son regard, le confortait dans l'idée qu'il n'aurait pas pu mieux choisir. Evidemment, ils devront se battre. Tous les jours. Pour être accepté pour ce qu'ils étaient. Mais étrangement, Kurt n'avait pas peur du regard que les autres pourraient porter sur eux.

Au contraire.

Quand il était arrivé au Glee Club le matin-même, Santana l'avait bombardé de questions sur les réactions des gens à son homosexualité et à celle du quarterback de l'équipe de foot. Il avait passé plus d'une demi-heure à la rassurer sur le regard de ses camarades, qui n'avaient pas été hostiles ni haineux, quand soudain Brittany était entré dans la salle.

Et en voyant le regard de Santana s'illuminer, un magnifique sourire s'installer sur ses lèvres, Kurt comprit que son coming-out et celui de Blaine n'était pas vain.

Peut-être qu'à force de temps, de volonté et d'amour, ils feraient changer la mentalité des gens. Ils l'avaient déjà fait avec le Glee Club, réunissant ici toutes les catégories d'élèves et tous les grades sociaux. De la cheerleader à l'handicapé en passant par l'asiatique et le quarterback. Quatorze personnes qui malgré leurs différences, avaient au fil des 2 années et demies déjà écoulées au lycée, réussi à s'entendre, à créer des amitiés improbables.

Il n'avait jamais parlé à Blaine de son appartenance à ce club. Comme s'il risquait, d'une manière ou d'une autre, d'en assurer la perte. A vrai dire, il n'en avait jamais parlé à beaucoup de monde. Comme si, si plus de personnes que nécessaire étaient au courant, il risquait de perdre son caractère si spécial. Alors cela resterait son petit jardin secret.

En revenant au moment présent, Kurt se rendit compte que sa vie prenait un tournant capital. Et il n'était pas sure d'avoir envie de s'en plaindre.

/

La tête dans son casier, Kurt pestait contre ses livres qu'y mettait toute la mauvaise volonté du monde pour y rentrer, quand il sentit une main passer sur ses fesses. Il rougit furieusement et protesta :

« -Blaine ! Pas au milieu du cou-»

La voix de Kurt se brisa quand il découvrit son interlocuteur. Un grand brun musclé, à l'air moqueur constant. Un interlocuteur qu'il aurait espéré ne jamais revoir ailleurs que dans ses cauchemars.

« -Qu'est-ce que tu fous là, Sebastian ?

-Ouh, attention, la petite vierge effarouchée se rebelle ! Ricana le susnommé, croisant ses bras contre sa poitrine et se laissant aller contre le casier voisin de celui de Kurt.

-Ta gueule ! Et je te rappelle que je ne suis plus vraiment vierge, et toi non plus me semble-t-il, j'y ai veillé personnellement… » Kurt avait répondu d'une voix qu'il espérait assurée, alors que son cerveau tournait à plein régime.

Mais qu'est-ce qu'il fait là ? Comme a-t-il su que j'avais changé de lycée ? Il me suit ou quoi ?

« -La ferme, Porcelain ! Je ne vois pas pourquoi tu ferais le malin, tu es seul ! Tu n'es qu'une pute qui attire les cons dans son lit pour les jeter juste après ! Tu devais avoir honte de ce que tu es !

-Tu devais être une sacrée tête de con, parce que si je me souviens bien tu n'étais pas le dernier à en deman- »

Sa phrase fut interrompue par le bruit que fit la main de Sebastian en s'abattant sur sa joue, puis l'écho de sa tête heurtant le métal froid du casier derrière lui. Il sentit le gout du sang lui monter à la bouche et sa tête se mettre à tourner, alors qu'il revivant la nuit de son agression dans les moindres détails. Il sentait la douleur chaque coup de batte, chaque ricanement de ses agresseurs, le bitume dur contre son dos, le sang chaud coulant de sa tempe, de son nez et de sa bouche. Le rire satanique de Sebastian alors qu'il regardait avec des yeux devenus fous.

Il ferma les yeux pour empêcher les larmes de monter, pour ne pas montrer à Sebastian qu'il gagnait, pour ne pas lui montrer ses faiblesses. Rester fort.

Mais sa légère grimace de douleur n'échappa pas au brun.

« -Alors, on fait moins le malin maintenant ! » Il approcha son visage de celui de Kurt, au point que ce dernier pouvait sentir le souffle froid de Sebastian dans son oreille. « Tu pourras remercier ton cher Léo, c'est lui qui a vendu la mèche. Enfin, je peux le comprendre, vivre avec ce genre de mensonge sur la conscience… Alors ne joue pas à l'ange avec moi. Et s'il faut que je détruise toute ta vie à nouveau pour te faire comprendre à quel point j'ai souffert, je le ferais. Je détruirais ce Blaine, ton Glee Club chéri, tes amis, et même Léo. Alors prends garde, Kurt. Tu n'es pas intouchable… »

Il se releva doucement, époussetant sa veste d'un geste las.

« - Je te conseille de t'éloigner de Blaine si tu ne veux pas qu'il souffre à son tour. Enfin, ce n'est qu'un conseil… »

Sur ces derniers mots, il sorti du couloir, laissant Kurt seul à son désespoir. Des dizaines de question se frayaient en chemin dans son esprit. Quel était le rôle de Léo dans cette histoire ? Comment Sebastian savait-il qu'ils s'étaient retrouvés ? Mais il y avait aussi une certitude qui s'imposait à lui. Il ne voulait pas que Blaine souffre par sa faute. Mais il ne savait pas s'il serait capable de rester loin de lui, maintenant. Il devenu une part trop importante de sa vie, et malgré ses doutes quelques heures plus tôt, il ne se voyait plus avancer sans Blaine à ses côtés.

Bien sûr que Sebastian allait mettre sa menace à exécution. Bien sûr qu'il ferait tout pour faire de sa vie un enfer.

Mais il ne lâcherait pas le bouclé.

Je peux pas. Je peux pas le refaire. L'abandonner et partir seul. Je suis amoureux de Blaine. Je suis prêt à tout pour lui. Je ne laisserai pas Sebastian, ni personne d'autre, le mettre en danger. Nous mettre en danger. On est ensembles, maintenant. Pour le meilleur et pour le pire.

Fort de cette résolution, il épongeait le sang qui perlait de sa bouche et se releva. La vie ne serait jamais tendre avec lui. Mais il allait apprendre à ne plus être tendre avec la vie.

/

Depuis qu'ils avaient recommencés à progresser dans leur amitié, Blaine et Kurt avaient pris l'habitude de se retrouver chez ce dernier pour faire leur travail après les cours, puisqu'ils rentraient ensemble, et en profitaient pour parler de tout et de rien, leur journée, faire des critiques sur tel article de mode ou le look de telle lycéenne… Mais cette fois-ci, le chemin se fit en silence.

Plongés dans leurs pensées respectives, ils ne prêtèrent aucune attention l'un à l'autre pendant les vingt minutes du trajet. Blaine repensait à Karofsky et à une manière de l'humilier en limitant les dégâts pour Kurt et le châtain se demandait toujours pourquoi Léo semblait être plus proche de Sebastian que ce qu'il aurait dû. Trop d'incertitudes dansaient dans sa tête.

Leurs devoirs se firent dans le même silence oppressant que ni l'un ni l'autre d'osèrent briser. Une fois terminés, Kurt se plaça devant le piano et se mit à jouer pour briser la distance et le mal être qui s'était installé entre eux.

Time it took us

To where the water was

That's what the water gave me

And time goes quicker

Between the two of us

Oh, my love, don't forsake me

Take what the water gave me

Quand il reconnut les premières notes, Blaine frissonna. Il connaissait cette chanson pour l'avoir entendu fredonnée par Kurt des centaines de fois. Avec sa voix d'ange, il lui donnait une nouvelle dimension, presque magique. Les paroles prenaient tout leur sens dans leur cas, et il ne put empêcher les larmes qu'il retenait de lui monter aux yeux. Mais il ne laisserait rien transparaitre. Il fallait qu'il reste fort pour prouver à Kurt qu'il méritait sa confiance.

Lay me down

Let the only sound

Be the overflow

Pockets full of stones

Lay me down

Let the only sound

Be the overflow

Il joignit sa voix grave à celle de contreténor de Kurt pour le couplet. Il avait posé une main sur son épaule, la serrant légèrement, comme pour lui dire « Je suis là, ne t'inquiète pas. Il ne pourra rien t'arriver ». Et Kurt comprenait ce message. Parce qu'il savait que Blaine ne le laisserait pas tomber. Qu'ils auraient des choses à se dire, encore d'autres barrières à faire tomber. Parce qu'il n'y a pas de paroles sans silence.

And oh poor Atlas

The world's a beast of a burden

You've been holding on a long time

And all this longing

And the shields are left to rust

That's what the water gave us

So lay me down

Let the only sound

Be the overflow

Pockets full of stones

Lay me down

Let the only sound

Be the overflow

La voix de Blaine se brisait quand celle de Kurt montait de plus en plus dans les aigus. Mais elles restaient en harmonie. Toujours l'un avec l'autre. Complémentaires.

'Cause they took your loved ones

But returned them in exchange for you

But would you have it any other way?

Would you have it any other way?

You could have had it any other way

'Cause she's a crueller mistress

And the bargain must be made

But oh, my love, don't forget me

But I let the water take me

Lay me down

Let the only sound

Be the over flow

Pockets full of stones

Lay me down

Let the only sound

Be the overflow

Lay me down

Let the only sound

Be the overflow

Pockets full of stones

Lay me down

Let the only sound

Be the overflow

Quand la mélodie s'acheva, ils étaient tous deux en larmes. Mélange de larmes de tristesse et de bonheur. Résignation.

Kurt voulu parler, mais Blaine leva la main pour l'en empêcher.

« - Je sais que si je commence et que tu m'interromps, je n'aurais pas la force de reprendre et de continuer. Alors encore une fois, comme je l'ai déjà fait, je vais te dire tout ce que j'ai sur le cœur. Ensuite, je te laisse le droit de partir parce que tu me haïras, ce qui va sans doute être le cas. Mais il faut que tu saches une chose : je n'ai jamais aimé quelqu'un comme je t'aime toi. Je sais que ce n'est pas toujours très clair, mais tu es la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. »

Kurt acquiesça d'un signe de tête, soudain anxieux. Qu'avait Blaine de si important à lui communiquer ?

« - Ce matin, dans le vestiaire de foot, Karofsky m'as demandé pourquoi je sortais avec toi. Et je lui ai raconté le pari. Il m'a cru, mais je me suis engagé à rompre avec toi de manière publique, pour sauver ma réputation. Tu sais comment je suis, je parle et j'agis trop vite. Je n'ai réfléchi aux conséquences de cet acte qu'une fois les paroles prononcées. Mais je ne veux pas mettre en jeu notre couple une fois encore. Alors je ne vais pas le faire. Mais si Karofsky apprends que je te ménage, il va s'en prendre à toi. Et je ne veux pas de ça non plus. Je ne sais plus quoi faire… Je suis paumé, Kurt. Paumé dans ce putain de monde de merde !

- Calme-toi, Blaine ! Je ne te hais pas. Je peux presque comprendre, bizarrement. Et tu sais que je t'aime beaucoup trop aussi pour t'oublier. Te laisser encore une fois. Et tu n'es pas le seul à avoir quelque chose à dire. Ce matin, Sebastian est venu me voir. Laisse-moi finir, rajouta Kurt quand il vit la mâchoire de Blaine se serrer et ses poings se contracter. Il m'a frappé et m'a fait comprendre que je ne devais plus rester avec toi si tu voulais ne pas avoir d'ennuis. Et je suis prêt à l'écouter et-

-Vraiment ? Alors pendant que je risque de perdre mes amis, ma place sociale, toute ma vie dans ce lycée, pour toi, tu préfères écouter ce que raconte un pauvre connard qui t'as fait bien trop souffrir ? Il t'a battu, Kurt, et tu es prêt à te plier au moindre de ses ordres pour être bien tran- »

La bouche de Kurt sur la sienne l'empêcha de finir sa phrase. Il poussa un gémissement profond en sentant les douces lèvres de Kurt danser contre les siennes. Putain. Il se rendait compte à quel point il en avait besoin. A quel point ça lui était vital.

Ce baiser, bien que sauvage, eu le résultat de le calmer instantanément. Il repoussa doucement Kurt et le prit simplement dans ses bras.

De longues minutes sans que ni l'un ni l'autre ne parlent. De longs instants, seulement bercés par la mélodie de leurs cœurs en harmonie.

-Je suis prêt à l'écouter mais pas à lui obéir, Blaine. Jamais de la vie. »

Ils savaient qu'ils leurs faudrait du temps. Beaucoup. Ils leurs faudrait se battre avec tous les Karofsky et tous les Sebastian de la Terre. Mais après tout, ils avaient le temps d'une vie, non ?


Et voilà le dernier chapitre de cette fiction. Bien sûr, il reste l'épilogue ! J'espère que vous ne serez pas déçus par la fin parce qu'elle est VRAIMENT spéciale à mes yeux. Et j'espère aussi que ce chapitre vous a plu. Bien sûr, un seul moyen de me tenir au courant… *sifflote*

EDIT : Il y aura finalement un neuvième chapitre. Beaucoup de lecteurs m'ont dit être restés sur leur faim à la fin de ce chapitre, aussi je vais en faire un dernier pour éclaircir certains points et enlever cette impression de baclé. Il est vrai que cette impression était présente pour moi aussi à la fin de l'écriture, mais je ne savais pas comment aborder la situation. Mais grâce à vos avis éclairés, je vais pouvoir finir ça un peu plus convenablement. Merci de m'avoir fait part de vos avis objectifs!

Pour les reviewers anonymes, merci de bien vouloir signer à la fin de vos reviews, sinon je ne sais vraiment pas qui est qui ^^ Merci d'avance !