Voila le premier chapitre de Comment devenir papa (pour les mafiosos endurcis) pour plus de détails lisez sur mon profil, se sera plus précis sur le déroulement de l'histoire.

J'espère qu'il vous plaira, j'ignore quand je sortirai le prochain, mais j'essaierai de l'écrire le plus vite possible.

Classée M pour torture, mort, et passés sombres.

Comme d'habitude, toutes remarques, questions, et idées sont bienvenues et je ne possède toujours pas les droits de KHR... Bonne lecture !


La nuit était tombée depuis peu. La rue principale était éclairée mais rare étaient les passants. A cette heure de la nuit l'atmosphère était légèrement angoissante, (non, soyons francs elle était carrément étouffante) très peu de citadins se trouvaient dehors durant cette période de la journée, les rues n'étaient pas sures et les « honnêtes gens » craignaient la violence montante dans la ville.

Entre les gangs, les saoulards, les sans emplois ni maisons prêts à tout pour un peut d'argent et les différents trafics plus ou moins moraux s'étant mis en place durant ces dernières années le niveau de danger atteint était devenu plutôt terrifiant, il était également omniprésent.

De plus l'arrivée de la mafia dans la ville n'avait pas simplifié les choses. La plupart des habitants « corrects » étaient tellement terrorisés (et il y a de quoi, sortir de chez sois pour trouver un corps ensanglanté et visiblement torturé à deux mètres de sa porte peut en traumatiser plus d'un même si la mise en garde ne vous est pas adressée) qu'ils ne sortaient plus après le couvre-feu, pour quoi que ce soit.

Aujourd'hui cependant la ville durant la journée restait relativement calme, sûre, et même paisible comme lorsque la famine, le manque d'emplois et les entreprises illégales n'avaient pas de prises sur la ville. Tout cella grâce à l'influence d'une certaine Famiglia qui commençait à se faire connaître et qui bizarrement portant le nom d'un fruit de mer (si vous ne voyez toujours pas de quoi je parle honte à vous fan inculte de KHR).

Malgré cela la nuit était une tout autre histoire, et si les activités illégales étaient presque inexistantes le jour, lorsque le soleil se couchait différents « bisness » se mettaient en marche le temps que l'ombre de la nuit leur accorde l'opacité (chuis poète).

C'est pourquoi il ne fait pas bon errer dans les rues lorsqu'il fait sombre surtout pour une jeune femme ou pire encore, un enfant. Dans ce cas disons que les chances de survie sont très minces, pire, un enfant seul dans les rues n'as pas la moindre chance. Mais cela n'empêche pas les orphelins d'exister que la cause soit un accident ou une maladie (plus ou moins naturelle) ou bien simplement l'abandon. La plupart des enfants finissaient comme porteurs ou messagers de choses plus ou moins légales ou encore devenaient le garçon à tout faire d'un gang obtenant sa protection.

Et cette histoire commence plus tôt ce jour là alors que trois silhouettes se faufilaient vers un stand de fruit tout en profitant de la foule dans la rue principale qui leur permit de passer inaperçu. Aujourd'hui étant le jour de marché les rues étaient encore plus vivantes que d'habitude.

Une aubaine pour notre mystérieux trio qui après avoir échangé un dernier regard se sépara. L'un d'entre eux sortit de la masse pour se diriger vers le vendeur. Il portait comme les deux autres encore caché par la foule des vêtements poussiéreux et légèrement usés et rapiécés par endroits. Il avait des cheveux noirs en désordre et un immense sourire aux lèvres. Il avançait tranquillement mais n'était pas lent, il avait simplement cet air joyeux d'un enfant gai et sans soucis se promenant à la recherche d'une distraction ou d'un jeu.

Il n'avait pas plus de huit ans et se dirigeait directement vers le stand. Il commença par regarder les fruits de plus prés puis passa d'un stand à l'autre les mains dans les poches et le sourire d'une oreille à l'autre. Le vendeur observa avec méfiance son manège un petit moment puis lorsqu'il le vit s'approcher trop près à son goût de ces produits il l'interpella :

« Hey gamin, bas les pattes ! »

Le gamin en question se tourna vers le cerbère ses mains maintenant derrière sa nuque.

« -Qu'est-ce qu'y as m'sieu ?

-Y as que je te tiens à l'œil, j'les connais les mouflards dans ton genre !

-Comment ça ? » Demanda innocemment l'enfant

« -Tu vois très bien de quoi je parle morveux !

-Ah ? » S'interrogea son interlocuteur dont le sourire n'avait pas bougé d'un pouce.

L'homme commença à s'énerver après le gosse alors que celui-ci restait d'un calme et d'une bonne humeur olympienne.

Ce qui d'ailleurs résultat au manque d'attention du marchands envers ce dont il aurait vraiment du se méfier et qui prenait place dans son dos. Ce dont les deux autres gamins profitèrent. Alors que l'adulte était occupé ailleurs ils remplirent leurs sacs de différents fruits. L'un d'eux portait un bonnet noir d'où dépassaient malgré tout, quelques mèches argentées et avait des yeux vert émeraude, il avait le même âge que le garçon souriant. Ces gestes étaient précis et rapides tandis que son coéquipier choisissait les fruits en une moins grande quantité mais d'une manière efficace et posée. C'était le plus âgé du petit groupe avec ses dix ans mais pas le plus grand.

Une fois leur tache complétée ils firent un signe à leur complice. Comprenant le message celui-ci s'éloigna de l'homme en le saluant poliment ce qui laissa ce dernier déconcerté et permit ainsi à nos chapardeurs de s'éclipser en toute tranquillité. Le temps que le marchant ne se rendes compte de ce qu'il c'était passé les trois garnements étaient loin.

Plus tard dans une ruelle

« Hahaha, Tu as vu sa tête ? » s'exclama le plus grand des trois

« -Tu veux dire quand tu l'as salué ou quand il s'est rendu compte qu'on l'avait roulé ? » Demanda le gamin au bonnet

« -Les deux valaient leur pesant d'or, tu ne penses pas Kyoya-nii ? » Ajouta-t-il en se tournant vers le garçon aux cheveux noirs qui marchait légèrement en arrière.

« -Mnh. » Confirma le troisième roublard avec un léger sourire.

« -Eh Hayato, tu peux enlever ton bonnet maintenant. » Informa celui qui avait pris la parole en premier à son voisin.

« -Je l'avais presque oublié, une chance que Judaime ait pensé à se détail. » Répondit-il en retirant le bonnet en question.

« -Haha, c'est vrai qu'entre tes cheveux argentés et ceux blanc d'onii-san on se serait vite fait repéré depuis le temps. Il pense vraiment aux détails…

-Bien sur qu'il pense aux détails, crétin de Takeshi, c'est le boss ! » Déclara Hayato comme s'il venait de dire une vérité absolue dont la logique était l'évidence même.

Ils marchèrent un moment en silence alors que Takeshi semblait en pleine réflexion. Puis celui-ci déclara soudain avec douceur :

« Moi il me fait parfois penser à une maman…

-Huh ? » Fut la réponse fracassante d'Hayato pris totalement au dépourvus.

Se reprenant, il ajouta alors que sa colère montait, « Comment oses-tu parler du Judaime ainsi ! C'est… »

Il chercha ses mots quelques secondes mais fut interrompu avant de pouvoir dire quoi que se soit d'autre.

« -Bin, J'ai jamais eut de mère mais j'ai toujours pensé qu'une maman c'était attentif, doux et chaleureux… Tu vois ce que je veux dire ? Et Tsuna il… il est toujours là souriant et quand on a besoin de réconfort il est toujours prêt à nous écouter. Même quand on a plus à manger il va trouver un moyen de nous donner quelque chose même si sa signifie qu'il ne restera plus rien pour lui…

-Je vois. Je n'ai pas eut une mère très longtemps mais c'est vrai qu'il m'y fait penser parfois. Mais il ne se contente pas d'être simplement là, il est toujours entièrement présent. C'est rassurant. Il nous a tous acceptés sans rien demander en échange, nous a appris à survivre sans jamais nous traiter comme un poids ou une nuisance. C'est comme si il nous englobait tous dans son étreinte… Comme si il faisait de lui un point d'encrage, là ou on pourra toujours retourner, une maison, un foyer…

-Comme le ciel. » Conclut le plus âgé surprenant les deux autres. Pris dans leur discussion ils n'avaient pas remarqué que celui-ci s'était arrêté devant eux ni qu'eux même avaient cessé de marcher. Leur aîné fixait maintenant le ciel d'un air légèrement ailleurs.

Il se tourna finalement vers ses cadets et déclara qu'il les mordrait à mort s'ils ne se dépêchaient pas. Ceux-ci habitué à ses menaces et savant très bien qu'il ne les réaliserait pas, du moins pas tout de suite, accélérèrent néanmoins le pas (on ne sait jamais, même s'il supportait l'attroupement que forment ces frères et sœurs mieux valait ne pas lui faire perdre sa patience, déjà assez courte). Ils se dirigèrent alors tout trois vers le point de rendez-vous.

Plus tard

La ruelle semblait complètement vide. Seul subsistait des ordures placées contre un mur et l'eau usée s'écoulant le long des rues. On entendait l'écho des autres rues se répercuter sur les murs formant un brouhaha sourd. Trois figures familières apparurent au bout de la venelle. Ils se dirigèrent discrètement vers un tas de débris plus gros que les autres. Le plus petit aux cheveux argentés se faufila dessous tandis que les deux autres attendaient patiemment. Au bout de quelques secondes un léger clac se fit entendre et Hayato émergea des décombres.

« Magnez vous je fermerais derrière » Déclara-t-il.

Ces deux comparses ne se le firent pas dire deux fois et s'engouffrèrent à leur tour. Dés qu'ils furent passés Hayato partit à leurs suite et un nouveau clic se fit entendre. Ne restait dans la ruelle que des ordures placées contre un mur et l'eau usée s'écoulant le long des rues. La ruelle semblait complètement vide.