Je fouille le cachot de Cronos

POV Percy

Je descendis de la colline avec Annabeth. Nous étions main dans la main. De nombreux pensionnaires nous saluaient, d'autres m'assenaient des claques dans le dos pour avoir sauvé l'Olympe, tandis que je leur répondais des « Ce n'est pas moi, le héro, c'est Luke ». Soudain, silence. Je ne compris que quand je vis les autres s'incliner et laisser passer papa et oncle Zeus.

-Tu as été courageux, mon neveu, me dis solennellement Zeus.

-Je vous remercie mon oncle, dis-je.

-Mon fils je suis fier de toi, dit mon père chaleureusement.

Ma tête me tourna tout à coup. Ah, oui… C'était bien beau, d'avoir plongé dans le Styx, et d'être invulnérable, mais je n'avais pas dormi. Je tournais de l'œil et entendis le cri d'Annabeth. Dodo, maintenant !

FIN POV Percy

POV Poséidon

Il l'a fait. Il a tué Cronos. Mon fils a sauvé l'Olympe.

J'étais dans la Grande Maison avec les autres dieux.

Avec surtout Athéna qui tempêtait.

-MA FILLE ! AVEC TON FILS ! MAIS C'EST IMPENSABLE ! Rageait-elle.

-Du calme, Athéna, essayait en vain Zeus.

-MAIS ILS DOIVENT SE DETESTER NON ?

-Et si vous faisiez la paix vous deux ? C'est pas possible ce que vous êtes casse-pieds, quand vous vous y mettez ! Rouspéta soudain Apollon.

-C'est une idée ! Je te croyais pas aussi intelligent, mon frère, s'étonna Artémis

-Humph ! Quelle insulte de ta part, frangine !

-Il a raison ! Vous n'allez pas vous disputer autant de millénaires pour une ville, insista Déméter.

-La où il y a de la bagarre, j'y suis ! Rouspéta Arès. Je suis pour que vous continuiez !

-On t'a pas demandé ton avis Arès, dit calmement Dionysos.

Arès allait se lever, quand je le coupais dans son élan.

-Je suis pour faire la paix. Je ne veux pas que mon désaccord avec toi perturbe le bonheur de mon fils, dis-je à Athéna en la regardant droit dans les yeux.

-Soit ! J'en ai assez de toujours me chamailler, soupira Athéna. Mais tu avoue donc que je suis la meilleure ! Sourit-elle.

-Si tu insiste, lançais-je.

Chiron arriva au triple galop.

-Il y'a Sally à l'entrée de la colonie, elle veut voir Percy. Je la laisse entrer ? dit-il directement a mon encontre.

-Qui ça ? Questionna Héra.

-La mère à Percy, répondis-je calmement.

-Vas-y, après tout ça, elle a le droit de le voir, répondit Héra.

-Ma chère ? S'étonna Zeus.

-Elle a le droit de voir son fils, comme toutes mères.

Sally entra et s'inclina en nous voyant.

-Bonjour Sally, dis-je avec un sourire.

-Poséidon, répondit-elle poliment, mais avec les joues couleur rouge écrevisse.

Je soupirais et regardais mon frère.

Il me comprit et indiqua aux autres la porte pour me laisser discuter librement avec Sally.

-Il va bien ? S'enquit-elle après que les autres soient sortis.

-Oui, il devrait être réveillé.

-Mon petit Percy, il n'aurait pas du être mêlé à ça ! Ragea-t-elle les larmes aux yeux.

-Je sais.

-Et…Non laisse tomber.

-Dit toujours.

-Et elle? Vous…Vous l'avez retrouvé ?

Je soupirais.

-Sally. Il faut se rendre à l'évidence. Nous ne la retrouverons peut-être jamais.

Elle éclata en sanglots. Je la pris dans mes bras et elle se débâtit un moment pour enfin se résigner et pleurer de tout son saoul.

Deux ou trois curieux passèrent leur tête par l'entrebâillement de la porte. Je les foudroyais du regard et ils s'en allèrent aussitôt.

Un énième curieux passa sa tête par la porte, et je ne le chassais pas pour la simple et unique raison que c'était Percy.

-Maman ?

Il me jeta un regard interrogatif avec une once de reproche et je lui répondis par un regard signifiant « J'ai rien fait ! ».

-Maman ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Comment tu es rentrée ?

-Oh Percy ! Je n'ai rien ne t'inquiète pas, c'est juste le fait que je sois contre le fait que tu sois mêlé a tout ça et c'est Chiron qui a autorisé mon passage dans la colonie.

-Reste ici te reposer Sally et toi Percy tu viens avec moi ton oncle voudrait nous parler à tous.

-J'arrive.

FIN POV Poséidon

POV Percy

Je suivis mon père.

-Percy ?

-Oui papa ?

-Je suis fier de toi, sourit-il.

Un sourire fendit mon visage.

-Merci papa.

Nous nous sommes ensuite dirigés au Poing de Zeus.

-Ah nous sommes au complet, remarqua mon oncle. Je peux donc commencer. Bien, que tous viennent et qu'ils emmènent, s'ils le désirent, un de leurs enfants.

-Hum, hum…, se manifesta Artémis.

-Bon, enfant, compagnon de route ou neveu, c'est comme vous voulez.

Puis, au final, on est partis vers le mont Tamalpais, l'ancien repère de Cronos. On devait faire une inspection des lieux.

Papa et mon on s'est vus assigner les cachots.

On est entrés dans le sombre habitacle et on a commencé à fouiller. J'avais l'esprit ailleurs. Je pensais à Annabeth, quand mon père me sortis de mes pensées.

-Tu as entendu ?

-Entendu quoi ?

-Chuut, m'intima mon paternel.

J'entendis effectivement des pleurs.

Nous avons suivi ces sanglots étouffés par l'épaisseur des murs, jusqu'à déboucher sur les coins les plus sombres, humides et surtout les plus protégés des cachots.

On est entrés dans la cellule d'où les sanglots parvenaient.

Une silhouette dans le noir était recroquevillée, les chevilles emprisonnées par de lourdes chaines, les pieds nus, et de très longs cheveux. La tête de cette personne était enfouie dans ses genoux qu'elle avait ramenés à sa poitrine et encerclés de ses bras. J'en étais sûr, c'était une fille. Logiquement un homme ne peut pas avoir des cheveux aussi longs ! Et ses pleurs étaient cristallins.

Mon père s'approcha de cette personne.

Il posa sa main sur son épaule et l'inconnue leva la tête en sursautant.

Le manque de lumière m'empêcha de distinguer son visage, mais mon père, étant un dieu, y parvint. Il recula comme frappé par la foudre.

Il se ré-approcha de la captive.

-C'est moi…

A peine mon père eu prononcé ces paroles que l'inconnue regarda les yeux de papa, pareils aux miens, et se jeta dans ses bras en sanglotant de plus belle.

Mon père la détacha. Elle se leva –elle était petite et je la dépassais d'une bonne tête- mais elle ne put pas marcher tant ses chevilles étaient ensanglantées.

Elle poussa un gémissement de douleur et vacilla.

Mon père la porta donc.

Quand on sorti à la lumière, je vis dans les yeux de mon père une joie sans bornes.

Mais, je n'ai pas distingué le visage de la fille car elle avait enfoui sa tête dans le cou de papa et ses épaules étaient agitées de soubresauts signe qu'elle pleurait.

Quand on revint au lieu de rendez-vous, ils furent tous surpris de voir une inconnue aux chevilles en sang dans les bras de Poséidon.

-C'est elle. Après tant d'années de disparition, la voici, se réjouit mon père.

Un concert d'éclats de joie de la part des dieux s'en suivit.

-Qui est-ce ?

Je venais de poser la question qui me brûlait les lèvres.

-Pour l'événement, je vous ramène tous à la colonie à bord de mon char !

Sur cette parole, Apollon a fait venir son autobus jaune pétant et nous a tous fait grimper.

On est rentrés à la colonie.

A peine après avoir franchi la porte de la Grande Maison, mon père annonce à maman, sa joie mal contenue.

-Elle est là !

Ma mère a compris, car a peine les paroles de Poséidon finies, elle a éclaté en sanglots en se précipitant vers cette inconnue que mes parents connaissaient mais pas moi.

-MAIS QUI C'EST, MERDE ?

Les regards se tournèrent vers moi et même l'inconnue leva les yeux du cou de mon père rien que pour me regarder. Elle avait des yeux bleus océan. Ma mère se jeta à l'eau.

-Percy…Cette fille c'est…