Bonjour à tous ! Oui je sais, vous ne m'attendiez plus et pourtant... Me revoilà ! Désolée pour cette longue longue longue (longue) attente, mais j'ai une année plutôt chargée... Il a fallu que j'aille repousser une attaque martienne, et malheureusement j'ai été kidnappé, et j'ai mis du temps pour m'échapper, c'est pourquoi j'ai été absente tout ce temps !
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Vous ne me croyez pas ? ...Bon c'est vrai que c'est un peu fou mais... Bref ! Me voilà de retour avec nouveau chapitre (et pour vous rassurer, j'ai déjà commencé le suivant donc si tout va bien , vous n'aurez plus à attendre si longtemps...)
Merci à brigitte26, darkmoonlady, miruru-sensei (je suis en prépa Chartes, mais si tu connais pas c'est normal, c'est une prépa oubliée et méconnue où seuls les fous vont xD Je ne peux pas t'en vouloir de t'être souvenue de rien, vu la vitesse où je poste mes chapitres xD C'est même plutôt normal...) lady lisa-chan, Miss-plume-blanche et evandarkmanga (bon ben tu as la réponse à ta question XD Je sais que je suis longue à publier et je m'en excuse, mais je n'abandonnerais pas cette fic avant qu'elle soit terminée, promis ! J'ai en tête une fin trop magique pour la passer sous silence... Mouahaha !)
Chapitre VIII
Quand Drago ouvrit les yeux ce matin là, il eut la désagréable impression qu'il allait passer une très mauvaise journée. Ce n'étaient pas tant les cauchemars qui l'avait assailli durant la nuit, non, cela faisait bien longtemps qu'il ne comptait plus le nombre de fois où il s'était éveillé en sursaut et en sueur suite à un rêve trop réaliste et horrifiant. Non, c'était surtout le sourire machiavélique qu'avait arboré Potter la veille avant de disparaître qui le rendait vaguement inquiet. Pendant un moment, il eut envie de rester dans son lit, puis il se rappela que Poudlard ne pardonnait plus l'école buissonnière. Pour lui, il y aurait peut-être une exception, mais il ne préférait pas tenter le diable. Il s'extirpa donc de ses couvertures et tira ses habits de son armoire. Cependant, il se rendit vite compte que son pressentiment était fondé : tous ses caleçons avaient disparu. Il sentit une colère noire l'envahir. Ce petit imbécile ! Pour qui se prenait-il ? D'accord, son maléfice n'avait plus d'emprise sur lui, mais il n'était pas sans armes pour autant ! Il était le favori du Seigneur des Ténèbres en personne et il osait le provoquer ?
-Drago ? Qu'est-ce que tu as ? Fit la voix ensommeillée et inquiète de Théo à côté de lui.
Son air furieux devait en effet alarmer ses compagnons de dortoir... Un Malfoy contrit était déjà dur à gérer, alors un Malfoy hors de lui...
Et là, le blond fulminait. Alors comme ça le « survivant » s'était cru plus malin que lui ? Il devait certainement avoir éparpillé ses sous-vêtements ans toute l'école et être très fier de lui en l'imaginant en train de quadriller les couloirs à leur recherche. Le jeune héritier eut un sourire froid. Et bien, il allait être déçu. Comme si lui, Drago Lucius Malfoy, pouvait il s'abaisser à faire une chose aussi dégradante que chercher des caleçons dans le château ? Non, ça ne se passerait pas comme ça. Potter ne s'en tirerait pas si facilement. Il leva sa baguette, toujours rageur et prononça avec hargne :
-Accio caleçons !
Il laissa échapper un petit rire froid. Le gryffondor était bien idiot de ne pas avoir pensé à ça. Le brun avait largement sous estimé l'intelligence dont il pouvait faire preuve.
Un grondement lointain et des hurlements de panique arrivèrent à ses oreilles. Il fronça les sourcils. Non... Ça n'était tout de même pas... Il blêmit quand le sol commença à trembler, et que la porte s'ouvrit à la volée, sous l'assaut de centaines de sous-vêtements de toutes les couleurs. Il en jaillissait de partout, et bientôt, les occupants du dortoir se retrouvèrent ensevelis sous les caleçons. Lorsque le dernier vêtement se posa sur l'énorme pile qui avait envahi la pièce, Drago explosa.
-Accio MES caleçons ! Précisa-t-il en hurlant. Et je VEUX un elfe de maison ! TOUT DE SUITE !
Il récupéra ses affaires et essaya d'ouvrir la porte de son armoire pour les y ranger, mais l'immense tas l'empêcha même de faire un pas dans sa direction. Il eut à peine le temps d'émettre un juron peu digne de son rang qu'un elfe apeuré apparu au dessus de l'amas et glissa lamentablement sur les bouts de tissus.
-Enlève moi ça d'ici ! Ordonna le serpentard hors de lui.
L'elfe regarda l'énorme pile de caleçon d'un air catastrophé, se demandant sûrement comment il allait s'y prendre pour l'évacuer, puis il sembla se souvenir qu'il pouvait faire de la magie, aussi disparut-il en emportant avec lui la cause de la colère de l'héritier Malfoy.
Celui-ci sortit du dortoir, furieux de s'être ainsi fait avoir. Il n'avait mis qu'un pieds dans la salle commune que des cris de surprise mêlés d'indignations assaillirent ses tympans. Tous les serpentards descendaient de leur dortoir, les yeux écarquillés.
N'ayant guère envie de se retrouver au centre » d'une mêlée bruyante, Drago quitta les lieux pour se diriger vers la Grande Salle. Mais là encore, il dû faire face à une grande agitation. Les élèves déjà présent au moment de l'incident réajustaient tant bien que mal leur pantalon, un air mi-gêné mi-furieux sur le visage. Même les professeurs semblaient chercher une explication au fait que tous leurs vêtements aient subitement disparu. En bref, Drago déjeuna dans une ambiance lourde et tendue, toutes les personne présentes voulant trouver le coupable.
Il fallut trois jours, durant lesquels le balafré ne se montra pas -craignant sûrement les représailles- pour que tous les caleçons soient restitués à leur propriétaire respectif. Fort heureusement pour le blond, l'elfe qui s'était occupé du triage n'avait pas mentionné son nom, et il n'avait donc pas eu à subir le courroux des autres. Non pas qu'il le redoutait bien sûr, il n'avait rien à craindre de petit nigauds comme eux, mais il aimait sa tranquillité. Tranquillité qu'il eut le plaisir de savourer tout le reste de la semaine, le Survivant toujours introuvable. Il se demandait pourquoi ce dernier s'échinait à rester cacher. D'accord, il pouvait avoir peur de la réaction du serpentard quant à sa mauvaise blague, mais il n'était pourtant pas du genre craintif... Il aurait déjà dû revenir pour se moquer de lui. Enfin, ce n'était pas pour lui déplaire bien sûr. Ne pas avoir ce brun idiot lui trainer dans les pattes l'arrangeait bien, d'autant plus que cela faisait trois jours qu'il n'avait plus fait de cauchemars -un record pour lui. Il espérait juste qu'il ne soit pas parti du château, à un endroit où le blond ne pourrait jamais le retrouver? Après tout, Potter restait son atout caché, le joker qu'il pouvait jouer en cas de nécessité... Mais une petite voix lui soufflait qu'il ne quitterait pas Poudlard. C'était là que se trouvaient les personnes qu'il connaissait, puisqu'il ne savait pas où trouver ses amis rouquins ou Sang-de-Bourbe. Et il savait qu'il considérait cet endroit comme sa maison, même si en quelques mois, tout avait changé.
Il se demandait tout de même ce que pouvait bien cet faire cet idiot de Gryffondor. Il ne pouvait voir ni parler à personne, et lorsqu'il l'avait vu pour la première fois sur le chemin de traverse, il avait tellement désespéré qu'il en aurait ri. Alors pourquoi par Merlin s'isolait-il encore ? Apparemment, ce n'était pas très bon pour sa santé mentale déjà défaillante...
Il secoua la tête, comme pour chasser ces pensées. Depuis quand s'inquiétait-il pour Saint Potty ? Il s'ennuyait tant qu'il s'abaissait à songer à un demeuré ?! D'accord, la vie ici n'était pas très palpitante, et il avait hâte que l'année soit finie mais tout de même... Il fallait croire que rester sans rien faire causait des dommages à son précieux cerveau...
Il devait dire aussi que, lorsque, comme lui, on connaissait déjà les sortilèges étudiés en classe, on en venait vite à s'ennuyer... Même chercher des noises à d'autres élèves ne l'amusait plus autant qu'avant. Il préférait en chercher au binoclard... Lui, contrairement aux autres, refusait toujours de se soumettre et de baisser la tête. Il ne pouvait nier que cette attitude l'énervait, mais au fond, ça le réjouissait aussi. Enfin quelqu'un avec qui il pouvait se divertir durablement...
Il fut interrompu dans sa cogitation par un élève de troisième année qui, debout devant lui, semblait avoir quelque chose à lui dire. Malfoy lui lança un regard acéré qui assurait un mauvais moment au jeune homme si celui-ci ne se dépêchait pas de lui annoncer ce qu'il avait à annoncer.
-Euh... Le... Le directeur vous demande dans son bureau... Bégaya-t-il maladroitement, terrorisé.
Drago ne prit même pas la peine de lui répondre et se dirigea vers les lieux indiqués. Que lui voulait donc son parrain pour le convoquer de manière sommaire ? Il allait jusqu'à lui envoyer un misérable puceron ! Il voulait bien que ses activités de directeur lui prennent du temps, mais tout de même ! Il n'était pas n'importe quel étudiant !
Il arriva près de statue qui s'écarta une fois le mot de passe donné, puis entra sans frapper dans la pièce. Snape était assis à son bureau, occupé à lire des papiers.
-Qu'est-ce qui me vaut d'être convoqué de cette façon ? Fit le jeune héritier d'un ton accusateur.
L'ancien maître des potions leva la tête et plongea ses yeux noirs dans les siens.
-Tu es un élève comme un autre ici Drago, il faudra t'y faire, déclara-t-il.
Le blond s'apprêtait à protester, indigné, mais le directeur ne lui laissa pas le temps de le faire.
-Mais passons. Il m'a semblé que tu n'étais pas sans rapports avec... La mystérieuse disparition des caleçons qu'il y a eut au début de la semaine ?
Le serpentard se figea. L'elfe n'avait pas été si muet finalement...
-On peut savoir ce qui t'a pris ? Je sais que tu étais contre le fait de revenir ici cette année, mais agir comme ça ne te ressemble pas...
Son interlocuteur grinça des dents. Potter allait le payer... A cause de lui, il se retrouvait là, à se faire traiter comme un étudiant turbulent, pire, comme un voleur de sous-vêtements !
-Je ne suis pour rien dans cette histoire Severus ! Se défendit-il amèrement.
Face au sourcil sceptique de son parrain, il continua :
-Je me suis levé et j'ai utilisé un sortilège d'attraction, c'est tout ! J'ai simplement omis de préciser...
Il laissa sa phrase en suspens. C'était déjà assez humiliant comme ça sans qu'il n'entre dans les détails...
Un silence suivit ses paroles. Snape le jaugeait de ses yeux sombres, semblant réfléchir.
-Tu me caches quelque chose Drago, affirma-t-il soudainement.
Malfoy sentit son coeur rater un battement. Pourquoi avait-il fallu que son parrain soit si perspicace ?!
-Et alors ? Fit-il un prenant une voix calme et indifférente. Ce n'est pas à toi que j'ai juré de dire la vérité. Je n'ai pas de comptes à te rendre. Si je te caches des choses, c'est que tu n'as pas besoin de les savoir.
Le potioniste ne broncha pas, gardant son éternel visage impassible.
-C'est vrai. Mais n'oublies pas que je suis le directeur, et que ton père m'a chargé de garder un œil sur toi. Si quelque chose ne va pas tu peux toujours m'en parler... De même que si ton problème concerne l'établissement, je devrais être au courant.
-Ça ne concerne pas cette école, et ce n'est pas un problème ! Rétorqua son filleul d'un ton acide.
-Très bien. Dans ce cas tu peux partir.
Le jeune homme tourna les talons et quitta la pièce en fulminant. Pour qui se prenait-il ?! Ce n'était pas parce qu'il était son parrain qu'il devait se mêler de ses affaires ! Et dire que sa journée avait bien commencée...
Dans le bureau du directeur, Snape réfléchissait, les mains jointes devant lui. Drago agissait étrangement... Et il était certain que cela avait un rapport avec ce qu'il refusait de lui dire. Il savait pertinemment que son filleul n'apprécierait pas qu'il interfère dans ses histoires, mais il y avait quelque chose de bizarre dans son attitude qui le poussait à le faire. Severus n'aurait su dire quel était le pressentiment qu'il ressentait, mais il était persuadé que s'il surveillait le blond, il découvrirait une chose surprenante.
Sa décision était prise. Il tourna la tête vers un écureuil gris qui le regardait d'une étagère.
-Tu peux le suivre discrètement ? J'ai l'impression que ça nous sera profitable...
L'animal descendit agilement de son perchoir et, en deux en trois mouvement, sortit de la salle pour mener à bien sa mission.
Harry ferma l'énième livre qu'il lisait et soupira. Rien. Il ne trouvait rien quant à cette fichue potion qu'on lui avait donné. C'était incompréhensible. Poudlard était tout de même censé avoir une des meilleures bibliothèque d'Angleterre ! Il avait passé la semaine à éplucher des vieux ouvrages, pour quoi ? Aucun résultat. Pas même le moindre indice ! Pourtant il devait forcément y avoir quelque chose ! Il n'avait peut être pas regardé les bons livres... Ron et Hermione lui manquaient... Il aurait bien eu besoin de l'humour du roux pour le détendre et de la sagesse de la brune... Elle aurait sûrement déjà trouvé une piste à explorer... Peut-être Drago savait-il où elle se trouvait en ce moment ? Mais quand bien même il serait au courant, il n'accepterait jamais de lui dire...
Le gryffondor se mordilla la lèvre. Drago... Il n'avait jamais pensé que ce dernier pouvait avoir un coeur et ressentir des émotions autre qu'une joie malsaine face au malheur d'autrui. Et pourtant... Ces derniers jours lui avaient fait revoir tout ses a-priori.
Après avoir éparpillé tous les sous-vêtements de son ennemi, il s'était tapi dans un coin de son dortoir pour savourer sa réaction à son réveil. Réaction qui le fit presque glousser de contentement. Il n'avait pas prévu que les choses tourneraient ainsi, mais ce n'était pas pour lui déplaire -au contraire. L'idée que tous hommes du château soient dépourvus de leurs caleçons le faisait doucement rigoler. Voilà qui mettrait un peu d'ambiance dans cet endroit devenu lugubre... Et puis, voir les différentes réactions des élèves avait été très distrayant. Certains furent d'une humeur exécrable pendant trois jours, d'autres le prirent avec humour, et d'autres encore se moquaient discrètement des professeurs qui, comme eux, souffraient de cette perte honteuse. Il fallait avouer que Snape débarquant dans la Grande Salle en ronchonnant et foudroyant chaque élève du regard dans l'espoir de trouver le coupable avait été le summum de la journée. Oui, Harry était vraiment très fier de lui.
Bon, il devrait éviter Malfoy quelque temps, par précaution, mais comme il avait déjà prévu de décortiquer tous les grimoires de la bibliothèque, ce n'était pas si grave.
Il avait tout de même décidé, avant son exil à l'autre bout de Poudlard, de se venger une dernière fois de son rival. Après tout, il l'avait bien mérité. Et puis, il voulait juste cacher sa baguette. Quelques jours sans lui ferait le plus grand bien !
La nuit venue, il se glissa donc dans le dortoir, prenant bien soin de vérifier que le blond dormait. Il s'approcha de son lit et posa la main sur l'objet magique lorsqu'un gémissement le fit suspendre son geste. Il tourna la tête vers l'origine du bruit et constata avec étonnement que Drago semblait en plein cauchemar. Son visage en sueur était tordu par la peur et sa main s'agitait avec des petits soubresauts. Le coeur du brun rata un battement. Voir ainsi son pire ennemi après Voldemort le laissait pantois. Il paraissait si démuni, si vulnérable... C'était idiot mais il n'avait jamais considéré Malfoy autrement que comme celui qui lui pourrissait la vie -la sienne et celle des autres. Pour lui, il ne pouvait pas faire autre chose que ça. Bien sûr c'était stupide, mais c'était comme si on lui annonçait qu'en réalité, les verracrasses étaient de dangereuses créatures. Pour la première fois, le blond lui semblait... Humain. Là, assoupi dans le dortoir comme n'importe quel élève, il n'était plus Drago Malfoy. Juste un adolescent semblable à tous les autres, aussi accessible que n'importe qui.
« Pas mes parents » chuchota douloureusement ce dernier, toujours endormi. Et ce fut un nouveau choc pour Harry. Bien sûr que le serpentard devait s'inquiéter pour sa famille. Après tout, même s'il était un favori du Seigneur des Ténèbres, les choses pouvaient se renverser en instant. Et dans ce cas, ses parents seraient les premiers à payer... Le brun n'avait jamais regardé les choses ainsi. En plus, Lucius et Narcissa étaient les seules personnes qu'il avait à sa connaissance. Bien sûr il avait des amis, mais le genre d'amis à aider lorsque des problèmes survenaient... En réalité, le jeune héritier était seul.
Poussé par un élan de compassion, l'Elu posa sa main sur celle de Malfoy, son rival de toujours, celui qu'il avait toujours tant haï jusqu'à présent. Et là, devant ses yeux, le visage du blond se détendit peu à peu. Troublé, Harry resta ainsi toute la nuit, ne s'en allant que lorsque les premières lueurs de l'aube traversèrent les fenêtres.
Il se plongea dans les livres toute la journée, s'obligeant à ne pas penser à ce qui s'était passé, mais quand le soir arriva, il retourna dans la chambre tenir la main du blond. Il ne savait pas vraiment ce qui le poussait à le faire. Il avait tout d'abord cru qu'il ne s'agissait que de pitié, mais au fond, il sentait bien que c'était quelque chose de plus complexe...
Il fut ramené au moment présent par des étudiants qui cherchaient des ouvrages en bavardant bruyamment, s'attirant par là les foudres de Mme Pince. Le jeune homme se décida alors à quitter son repaire pour vagabonder dans Poudlard, afin de se changer les idées.
Alors qu'il déambulait dans les couloirs, il fut agrippé par une main qui l'attira dans une salle de classe vide.
-On peut savoir où tu étais passé toute cette semaine ? Fit la voix de Malfoy. Tu m'évitais c'est ça ? Tu avais peur des représailles ?
Harry pensa brièvement qu'il était décidément plus agréable lorsqu'il dormait avant de répondre :
-Je ne vois pas pourquoi je te dirais où j'étais, ça ne te regarde pas.
-Très bien. En tous cas maintenant que tu es là, je vais pouvoir me venger pour l'affront que tu m'as fait subir !
Le gryffondor ne put retenir un sourire moqueur en repensant à la scène, ce qui fit réagir son rival au quart de tour. Il brandit sa baguette et l'envoya valser à l'autre bout de la pièce. Sans attendre la suite, le brun traversa le mur, laissant Drago seul.
Cette semaine passée loin de son sale caractère lui avait fait oublier à quel point l'héritier Malfoy pouvait être insupportable.
Dans la pièce qu'il venait de quitter, un écureuil gris, perché au dessus d'une armoire, n'avait rien perdu de la scène...