Petite traduction et explication, aller c'est bon pour votre culture G :

_Hebi no tamashî (japonais) = Âme (tamashî) du (no) serpent (hebi), certain doivent connaître le mot ''orochi'' qui lui est chinois et est le nom du roi serpent Orochi dans le folklore chinois, d'où Orochimaru de Naruto (Orochi [serpent], Maru [horrible])

_ Kako no doku (japonais) = Venin (doku) du (no) passé (kako), je crois que ça s'accorde avec le chapitre ou du moins je l'espère.

C'est écris dans un style que j'emplois rarement (lisaient mes autres histoires pour bien voir la contraste) donc j'aimerais que, si vous vous voulez ou non, vous me donniez des conseils avec ce style. Merci d'avance.

Risque de OOC et, bien évidemment, je ne possède ni bleach, ni ses personnage.

GO !

Chapitre 1

Kako no doku

Noir. Rien que du Noir. De l'espace ? Oui, elle arrivait à bouger, à faire des mouvements sans entrave. Rien que du Noir. Elle tend le bras, se trainant dans ces ombres. Rien que du noir. Ses doigts en sang touchent quelque chose. Du bois. Une porte. La porte. Rien que du Noir. Plus maintenant. La porte s'ouvre, une ombre sur son seuil, la Lumière derrière elle. L'Obscurité tend la main menaçante vers son visage meurtrie. La porte se ferme, la lumière part, sa respiration s'accélère, le noir revient, elle tremble dans la crainte. Puis plus rien, sauf ses souffrances familière.

Ses yeux magenta s'ouvrent. Un rêve ? Ou plutôt un cauchemar. Un souvenir aussi, entremêlé avec son imagination. De l'eau coule de ses yeux. Des larmes ? Elle qui croyait ne plus en avoir. Elle fatigue. Quelle heure était-il ? Elle tourna sa tête vers l'horloge numérique. Ses yeux voyaient les chiffres suivant : 02 :17

_ Il est tard. »

Ou tôt ? Le temps lui était si obsolète. Son corps voulait dormir mais elle n'était pas d'accord. Pas après se ça.

_ Si je me rendors, Il va revenir. »

Lui… Tout mais pas Lui…

_ Ne pas s'endormir… »

Trop tard, son corps et son esprit devinrent deux entités distinctes comme ses yeux se ferment.

Un coup de canne atteint son dos. Elle sanglote comme elle Lui demande le pardon. Un autre coup, plus fort, plus violent, atteint son dos. Elle sait que plus elle se fera entendre, plus les coups seront violent. Mais si elle se tait, Il fera pire. Il lui disait que c'était pour apprendre le juste milieu.

_ Tu t'es tus trop longtemps Sung-Lyan. »

Oh non, Il allait le faire. Elle pleura et pria plus fort. Mais il était trop tard. Sa robe de jeune fille lui fut arracher tout comme ses espoirs…

Elle sentit une secousse. Quelqu'un la secouait, la sauvant de son calvaire.

_ Sung-Sun. Est-ce que ça va ? »

Elle entendait la voix inquiète de sa maîtresse. Mais elle n'était pas complètement sortit du royaume des rêves. Et elle y retourna.

_ Sung-Sun, ne t'éloigne pas trop. »

La voix de sa mère lui vint aux oreilles et elle ralentit le rythme de ses petites jambes pour lui permettre de la rattraper.

_ Il n'y rien à redire, tu es vraiment pleine de vie ma petite Sung-Sun. »

Sa mère lui sourit après ces mots. Sung-Sun… Le petit surnom que Sung-Lyan recevait de sa mère. Une femme admirable don Sung-Sun avait tout hérité. Sa mère se pencha vers elle et lui baisa le front.

_ Sache que quoi qu'il arrive, je veillerai à ce que tes espoirs ne s'estompent jamais. »

En réponse Sung-Sun lui offrit son plus beau sourire.

_ Sung-Sun ? »

Cette fois elle ouvrit les yeux pour croiser le regard de sa maîtresse.

_ Excuse-moi, mais comme tu pleurais dans ton sommeil j'étais inquiète. »

Comme Sung-Sun se releva, sa main vint jusqu'à sa bouche.

_ Ce n'est rien Harribel-Sama, juste un cauchemar. »

Sa maîtresse hocha simplement la tête avant de se diriger vers la porte.

_ Harribel-Sama ? »

Ladite personne se retourna juste avant qu'elle n'atteigne le seuil de la porte.

_ Je pourrais dormir avec vous ce soir ? »

Harribel sourit de façon maternelle sous son fragment de masque.

_Bien sûr. »

Sung-Sun laissa tomber sa main et souris comme une enfant.

_ Arigato, Okāsan.