Titre : Lettres à un presque fantôme nommé "Pas chez nous"

Disclaimer : Ils ne m'appartiennent pas ... dommage ...

Rating :M / NC 17

Paring: Harry/Draco

Note : Cette histoire est un slash , donc il s'agit d'une relation entre hommes, si vous n'aimez pas, ben partez

Résumé : Un sort suffit pour ramener deux êtres vers une autre vie. Mais ce qui les attend ne ressemble en rien au paradis. Car c'est leur "pas chez nous". Des lettres au goût de passé blanc et rouge vont changer leurs vies.


Mot de l'auteur à lire : Je ne fais un mot que pour de vraies raisons. Attention, cette fic contient plusieurs scènes de sexes violentes, sans viol. C'est pas le monde des bisounours.

Et même si vous pensez atterrir dans une fic UA, je vous jure que s'en est pas une.


"Pas chez nous"

Le ciel est noir. Pas de la nuit. Non, de la mort et des ténèbres qui avancent. Le monde entier crie sa colère, sa souffrance, sa peine, ses espoirs. Le ciel gronde et les hommes en dessous ne cessent de garder un dernier souffle éternel. Et puis…

Des cris. Des éclairs qui jaillissent. Une lumière aveuglante et un corps qui se jette devant un autre. Encore des cris. D'effrois, de peur, de souffrance… de mort. Puis plus rien. Il n'y a plus rien.

oOo

Je m'appelle Harry Potter. Fils de Lily et James Potter, mes parents. Depuis un mois, nous vivons tous les trois dans un petit village du Nord de l'Angleterre. Trou paumé et froid. Plumpton, destination finale. Avec ses 1200 habitants, on peut dire que l'on a vite fait le tour du village. Une boulangerie, une poste, une école, une place et une paroisse. Cette dernière étant l'élément le plus important du village. Si tu n'y vas pas tous les dimanches, déménage au plus vite. Enfin ceci n'est pas un problème pour nous, puisque nous sommes croyants, pratiquants et tout ce qui va avec. Mais…

Tout a changé hier, le jour où je lui ai réellement parlé. Les quelques autres enfants du village m'avait prévenu. Ne pas l'approcher, ne pas lui parler. Ils dépeignaient un portrait peu sympathique de lui. Arrogant, imbu de sa personne, petit prétentieux, connard de base, aristo de bas étage. Bref… c'était Draco Malfoy, fils de Narcissa et Lucius Malfoy, riches du village qui aidaient considérablement la communauté.

Je me souviens si bien de tous les détails. Les premiers flocons de neige tombaient sur Plumpton. Il n'y avait pas grand monde dehors. Mais j'avais besoin de me vider la tête. Je marchais dans les rues, ne regardant pas vraiment où j'allais. De toute façon, pour se perdre dans un si petit village, il faut vraiment être bête. Mes pas me menèrent directement devant le parvis de l'église. Et quelle surprise en voyant Malfoy, clope dans la bouche, assis sur les marches. Je m'approchais doucement de lui, un peu intrigué.

- Bonjour, je dis.

- Tiens, le nouveau ?

- Harry. Harry Potter, je répondis en tendant ma main.

Draco me toisa, regarda ma main tendue et l'ignora totalement. Peu surpris de cette réaction j'haussais des épaules. Je regardais vivement autour de moi, puis lançais :

- Tu n'as pas peur de te faire prendre ?

- De ?

- Fumer devant l'église. Si on te voit, tu vas avoir des problèmes.

- Le nouveau, j'en ai rien à foutre des problèmes. J'y suis déjà dedans, et jusqu'au cou.

Je me pinçais les lèvres et me frottais les mains. L'air était froid.

- T'en veux ? Me proposa Draco en tendant sa cigarette.

Je la fixais, ne sachant pas quoi répondre.

- Ok. T'as jamais touché à une clope. Ben c'est ton jour de chance. Je suis généreux aujourd'hui. Faut bien, on est devant la maison de l'autre. Pose tes fesses, lance Draco en tapotant la marche à côté de lui.

Hésitant je m'assis. Mon regard ne lâcha pas celui du blond. Je n'avais pas vraiment fait attention, mais ses yeux étaient d'un gris dérangeant. Il me tendit la cigarette. Un peu tremblant, je la pris entre mes doigts et la mis au bord de mes lèvres. J'aspirais doucement et me mis à tousser. A côté de moi, Draco éclata de rire, tout en reprenant sa cigarette.

- Respire le nouveau.

- Ha… Harry, crachotais-je. Je m'appelle Harry.

- Bien Harry.

Quelques minutes s'écoulèrent où aucun de nous deux ne parla. Je ne savais pas trop quoi dire. C'était la première fois que je lui parlais vraiment.

- T'as pas peur qu'on nous voit ? me demanda-t-il brusquement.

- Mmh ?

- Si quelqu'un nous voit ensemble, tu peux être sûr que ça va mal aller pour toi. Tu ferais mieux de te barrer en vitesse si tu veux rester un gentil garçon.

Quelques secondes de silence et puis…

- Et si je ne voulais pas être un gentil garçon.

Draco se retourna vers moi en haussant un sourcil. Un fin sourire vint orner ses lèvres, tandis qu'il me tendait sa main.

- Draco Malfoy.

C'est comme ça que tout à commencer. Une clope sur des marches.

oOo

Je suis assis sur un banc, entre mes parents et nous écoutons le sermon. Quelques rangées devant nous, se trouve Draco, lui aussi entre ses parents. Je souris en regardant autour de moi et en constatant que chaque enfant se retrouve entre ses parents. L'amour parfois étouffant des parents refait surface aujourd'hui.

Le temps passe… et c'est l'heure de quitter l'église. Sur le chemin du retour, je remarque que Draco ne rentre pas avec ses parents. Son père lui lance un regard qui fait peur et me fait frissonner.

- Tu as froid Harry ? Rentrons vite, me dit ma mère en me frottant le dos.

J'ai plutôt eu peur. J'ai toujours croisé le père de Draco, mais il m'effraie. J'ai l'impression qu'il cache quelque chose qui n'est pas beau à voir. Mais ce ne sont pas mes affaires comme me diraient mes parents.

Une fois à la maison, je m'allonge sur mon lit. Les bras sous ma tête, je regarde le plafond. Je m'ennuie vraiment. Et puis je repense à Draco. Où est-il allé par ce froid ?

- A table !

Et que va-t-il manger ?

Je descends dans la cuisine où mes parents m'attendent pour un repas bien chaud. Mon regard se pose sur quelques flocons qui tombent du ciel. Je ne comprends pas pourquoi, mais je m'inquiète pour lui. Je mange en vitesse et prétexte je ne sais quoi pour sortir. Je marche vite dans les rues, à l'affut. Mon regard vagabonde de maisons en maisons, d'arbres en arbres, de voitures en voitures… à sa recherche. En passant devant l'église, je repense à notre rencontre. Je m'arrête un instant, puis me penche sur la droite et vois des traces fraîches dans le début de neige. Lentement, je m'avance. C'est peut-être lui.

J'arrive devant une petite porte en bois, mal fermée. Je suis derrière l'église, dans un coin difficile d'accès. J'hésite. Je ne devrais pas rentrer. C'est privé, interdit. Et puis, c'est l'église. Mais j'ai aussi envie de savoir s'il est là. J'ai envie de le voir, de lui parler. Je crois que j'ai envie de connaître qui il est. Alors je pousse doucement la porte et pénètre dans une pièce sombre. J'avance à tâtons, tentant de ne pas faire de bruit. Il y a une porte au bout et de la lumière passe dessous. Et si ce n'était pas Draco ? Mais j'ai envie d'y croire. J'appuie sur la poignée, tire la porte et me retrouve un peu aveuglé par la lumière. Il y a du bruit, quelqu'un qui bouge. Et puis…

- Putain tu m'as fait peur !

J'avance, un sourire collé aux lèvres. Je ne me suis pas trompé.

- T'es con ou quoi !

- Désolé, j'ai vu de la lumière…

- Et tu dis que tu allais rentrer et venir me faire chier.

- Oh.

Mon sourire s'efface aussitôt. J'aurais pas dû m'inquiéter. Je commence à reculer.

- Pose ton cul, tu peux rester.

Je m'arrête ne sachant plus trop quoi faire.

- Tu viens, tu t'assois et tu m'expliques ce que tu fais ici.

Je m'exécute, mais me tais. Draco sort son paquet de cigarette de sa poche et commence à en fumer une. Je le regarde, incrédule. Ce n'est pas un endroit pour fumer, c'est interdit. Je regarde les statues autour de nous et pince mes lèvres.

Et à mes côtés, Draco fume, sans se soucier de quoi que se soit. Il est à moitié allongé, le regard tourné vers le plafond. Mais qu'est-ce que je fais ici ?

- Alors, pourquoi t'es pas avec tes parents autour d'un bon repas ?

- Euh… j'ai déjà mangé, je lance rapidement.

Je ne vais pas lui dire la vraie raison, j'ai bien trop honte.

- Tu vas avoir mal au ventre.

- Pff.

- C'est vraiment con de ta part d'être venu ici. Tu perds ton temps.

- Je fais ce que je veux, je dis d'une drôle de voix.

- Mais c'est qu'il se rebelle le nouveau.

Je tourne mon visage vers lui et lui lance un regard noir. Je ne suis pas…

- Harry, se reprend-il d'une voix douce.

Un frisson me parcourt. La façon dont il vient de dire mon nom est étrange. Et ses iris ancrés dans les miens me tentent. J'ai envie. Je ne sais pas de quoi, mais je suis terriblement, dangereusement tenté. Je baisse rapidement mon visage, gêné. Je triture mes doigts, puis d'une petite voix, je demande :

- Tu veux bien, m'en passer un peu ?

Sa main gauche me tend aussitôt sa cigarette. Je l'attrape, tire dessus, crache et la lui rends. Cette fois il ne rigole pas. C'est à peine s'il me regarde. Il semble perdu dans ses pensées. Les minutes passent, dans un silence étrange. Ni pesant, ni angoissant, mais pas rassurant. Et puis j'ose…

- Tu t'entends bien avec tes parents ?

Son corps se crispe aussitôt et sa respiration s'accélère. Idiot !

- Non, me répond-il en tirant comme un forcené sur la fin de sa cigarette.

- Ton père me fait peur, je marmonne, ayant peur de sa réaction face à mon aveux.

- Bienvenu au club. Tout le monde le craint, le village entier. Alors il fait ce qu'il veut, comme il veut et personne ne lui dit rien. Il est comme le chef ici. S'il a décidé que… tu peux plus rien faire, se met-il soudainement à parler, plus pour lui-même j'ai l'impression.

Puis Draco secoue sa tête et écrase sa cigarette.

- Ignore-le.

J'hoche de la tête. Et le silence revient. Les minutes glissent sur la neige qui commence à recouvrir les rues, jusqu'à ce que Draco se lève brusquement et commence à partir sans un mot.

- Tu vas où ?

- Je pars. Me fais chier ici. T'es pas très intéressant.

Et il se retourne, avançant à nouveau. Ses paroles me font l'effet d'un coup en plein cœur. Je suis blessé. Mais cela a le mérite de me faire réagir au quart de tour. Pris d'une frénésie nouvelle, je me lève en un bond, avance en grandes enjambées jusqu'à lui, attrape son épaule et le retourne violemment. Je vois de la surprise dans son regard, mais surtout de l'amusement. Et… sans réfléchir d'avantage, je pose mes lèvres sur lui, sans douceur. J'avoue que je ne sais pas combien de temps cela dure. Puis je me recule, le souffle court et pars devant lui. Suis-je toujours inintéressant ?

oOo

Je l'ai embrassé. Ces mots tournent en boucle dans ma tête depuis que c'est arrivé il y a deux jours. Je n'arrive toujours pas à croire ce que je viens de faire. Mon premier baiser a été avec un garçon. Et le pire… c'est que j'ai aimé. Je suis vraiment fichu là. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il se passe quand je suis en présence de Draco. Il m'attire, j'ai envie d'en savoir plus sur lui, mais quand je me retrouve face à lui, je ne sais pas comment agir. Et voilà qu'il arrive à me faire sortir de mes gonds. A me faire faire des choses auxquelles je n'ai jamais, jamais pensées. Je secoue la tête et ferme les boutons de mon manteau. Il est presque 20h et je me prépare à sortir. Et je sais déjà où je vais aller. Là où j'espère pouvoir parler avec lui.

Une fois arrivé dans l'église, j'allume des bougies pour me réchauffer. Il n'est pas là. Mais j'ai comme un pressentiment qu'il va venir. Enfin, j'espère. Je m'assois et me réchauffe doucement. J'ai les yeux qui se font lourds. Je peux peut-être les fermer quelques secondes, juste comme ça.

Je sens un souffle chaud contre ma peau. Je crois que je me suis assoupi. Il y a quelqu'un devant moi. Je papillonne des yeux en les ouvrants. Et je suis à peine surpris en me trouvant nez à nez avec deux orbes gris qui me fixent avec amusement.

- Bonsoir la belle au bois dormant, me souffle doucement Draco en souriant.

- Bonsoir, je marmonne, la bouche pâteuse.

Je vais pour me redresser, mais Draco ne bouge pas. Je l'interroge du regard. Et lui me répond par son perpétuel haussement de sourcil typiquement Malfoyen.

- Je voudrais me lever.

- Moi pas.

Je fronce des sourcils. Draco se rapproche encore plus de moi.

- Je me suis trompé l'autre jour. Et j'ai décidé que se serait très amusant de te dominer de la sorte. Et tu vois, c'est moi qui suis au-dessus. Je te domine.

Aussitôt mes joues deviennent rouges et les battements de mon cœur m'assourdissent. Je ne sais pas si j'ai tout bien compris, mais il y avait beaucoup de sous-entendus dans ses mots. Je détourne alors le visage, gêné. Son souffle atterrit alors dans mon cou et je frémis. Que m'arrive-t-il ?

Draco finit tout de même par se relever, me laissant la possibilité de m'asseoir. Toujours embarrassé, je tente de me recoiffer et regarde mes pieds. Le sol est très joli.

Draco sort une nouvelle cigarette et l'allume. Je sens son regard sur moi et je crois que je viens d'atterrir en enfer car il fait très chaud.

- Tu l'as déjà fait ? me lance-t-il d'un ton sec.

Je fais celui qui ne comprend pas.

- De ?

- Fais pas ta prude. Coucher avec quelqu'un.

- Euh…

Je crois que je viens d'atteindre le summum du rougissement.

- Non, je murmure.

- Ah ces jeunes, dit Draco avec désinvolture. Ils ne connaissent plus les bons plaisirs de la vie.

Je souris doucement. Il n'y a que lui pour me sortir de telles idioties.

- Une bonne partie de jambe en l'air, rien de tel pour vous faire planer et oublier que vous vivez en enfer.

J'ose enfin relever la tête et le regarde en train de souffler la fumée. On dirait un ange déchu. Un ange qui s'est perdu dans un monde trop étrange pour lui. Un ange qui survit entre deux volutes de fumée.

Draco se tourne vers moi. Ses iris s'ancrent dans les miennes et je n'arrive pas à détourner mon regard.

- Tu n'embrasses pas trop mal pour un puceau.

Je souris timidement. Ce sujet n'est pas trop abordé dans ma famille, alors je suis toujours gêné quand on en parle.

- Je peux t'apprendre deux trois trucs si tu veux.

J'écarquille les yeux, tandis que Draco se rapproche de moi. Je suis partagé entre l'envie de fuir et celle de découvrir ce qu'il va me faire. Et finalement, c'est la dernière qui l'emporte, puisque Draco pose ses lèvres contre les miennes. Elles ont un goût de tabac et de menthe. Ses mains se posent sur mon visage et il le penche légèrement sur le côté. Je me laisse faire, incapable d'autre chose. Puis ses lèvres se mettent à bouger et mon corps frissonne. Sa langue vient caresser ma bouche et je l'entrouvre légèrement, sans réfléchir. Ses mains se décollent de mon visage pour attraper mes mains et les poser sur son torse. Je sens son cœur battre doucement. C'est chaud. Puis sa langue touche la mienne et cette fois c'est comme si un éclair venait de me transpercer. C'est vraiment… bon. Mes doigts se crispent sur le pull de Draco et j'halète. Je vais manquer d'air. Pas parce qu'il m'embrasse, mais parce que je crois que je vais mourir en cet instant tellement j'aime ce qu'il me fait.

Quand nous nous séparons enfin, je suis essoufflé et je vois trouble. Devant moi, Draco a les joues rouges et les yeux qui pétillent. Il se relève, me tend sa main que se saisit sans réfléchir et me relève.

- Bon garçon, me dit-il. La prochaine fois, on passera à une autre étape.

Sa main se pose sur mon entrejambe et j'hoquette. Le temps que je réagisse, Draco a disparu.

oOo

Après ça, tout s'est enchainé très vite. Draco m'a montré pleins de choses et je suis parti à la dérive avec lui. Ou plus simplement, je suis progressivement tombé amoureux de lui. Mais je ne dis rien car je sais que si je me dévoile trop, tout se brisera.

Notre lieu de rencontre favori, l'église. Comme aujourd'hui.

C'est l'heure de l'office et tout le village est présent. Il y a juste deux places vides que les gens remarquent à peine. Pourtant nous somme présents et nous écoutons presque le sermon. Presque car nous sommes occupé à autre chose.

Cachés dans cette pièce qui est devenue notre lieu de rencontre, Draco est en train d'enlever les boutons de ma chemise. Sa langue passe sur ma peau et je gémis le plus silencieusement possible. Mes mains sur ses fesses montent et descendent et je me retiens de tout envoyer valser dans la pièce. Mes ongles se plantent dans sa peau, s'enfonçant au plus profond. Je le griffe d'envie, tandis que ses dents mordillent mes tétons. Mais l'envie est trop prenante et je le repousse pour lui baisser son pantalon et son boxer. Sa bouche vient se coller violemment contre la mienne. Son baiser est dur, dominant et je me laisse faire. C'est comme ça entre nous. Puis il me retourne, enfonce deux doigts en moi. Je me mords la lèvre pour ne pas crier. Du sang perle dans ma bouche. Je connais bien son goût désormais. Ses doigts se retirent pour laisser place à son sexe. Je ne sais même pas quand il a mis le préservatif. Mais je m'en moque. Entre nous, pas de douceur, pas d'attente. Il s'enfonce en moi et plaque sa main sur ma bouche pour étouffer mes gémissements. Ses coups de rein sont rapides et durs. Mon corps cogne contre le mur et mes genoux se frottent contre la pierre froide. Je sens ma peau qui se déchire, qui s'écorche. Puis vient la délivrance pour nous deux, sans prévenir. Nous nous effondrons en un souffle. Alors qu'il se retire de moi, je sens mon sperme couler sur mon ventre et le sien entre mes cuisses. Je suis quitte pour prendre une douche en rentrant chez moi. Je regarde mes genoux et vois quelques gouttes rouges perler. On y est allé un peu fort cette fois. Draco suit mon regard et se penche vers la peau rougit. Sa langue vient se poser sur mes plaies et je soupire d'aise. Ça picote, mais venant de lui, c'est encore meilleur.

- Tu as vraiment bon goût, me dit-il en plongeant son regard dans le mien.

Je souris et réplique :

- Normal, c'est moi.

Il se redresse et vient poser ses lèvres sur les miennes en un chaste baiser.

- Quelle bonne idée j'ai eu de le faire ici, pendant qu'il y a plein de monde. J'ai adoré.

- Moi aussi… j'adore… tout.

Nous finissons par nous rhabiller et rejoindre nos places au fond de la salle, là où personne ne regarde vraiment, là où l'on se croit presque seul, mais en présence du village. Cet endroit qui ne nous ressemble pas. Notre "pas chez nous".


A suivre...