C'est reparti ! Comme toujours, navrée pour les quelques fautes qui se seraient glissées.
Au cas où vous vous poseriez la question, rien ne m'appartient sauf la narratrice... Et je suis farouchement possessive !
Quelques recommandations ? Et bien si une bonne partie de l'univers HP est présent dans cette fiction, il n'est pas à prendre au pied de la lettre.
Ici, le trio n'a pas une place clé. Je ne traiterais pas de guerres, ni de batailles exceptionnelles ! Désolée !
C'est la petite vie d'une fille ordinaire chamboulée. J'ose espérer que ce ne sera pas une Mary Sue à vos yeux !
prologue
S'il y a bien une chose que je ne maîtrise pas ce soir, c'est ma coiffure. On dirait que j'ai une perruque châtain de sorcière sur la tête. Quelque chose de contre nature en fait. Pourquoi ne serais-je pas comme cette fille à côté de moi dont les jambes sont interminables ! Moi je suis juste minable.
Elle porte une micro robe à la limite du vulgaire, d'ailleurs son geste pour redresse son bustier n'est pas très élégant. Mais, elle, elle peut tout faire avec ses cheveux noirs lisses, ses yeux de biche dessinés à l'eye-liner, et sa bouche en forme de cœur. Pour ne rien gâcher, elle a une paire de seins bien haut et tout mignon... soyons honnête je déteste cette fille sans la connaître !
Si je me regarde à côté d'elle, je dirais que mon égo en a pris un coup. Mes yeux sont marrons, et je ne porte aucun maquillage. Comment fait elle pour poser un trait si harmonieux sur ses yeux ? Moi dès que j'essaye je tremble, et mes deux yeux ne sont pas identique. J'ai souvent l'air d'un panda, et croyez moi ce n'est pas le but recherché.
Je redescend un peu ma robe pas plus longue que la sienne. Mais autant elle l'assume, autant moi j'en suis malade. Je suis tout sauf à l'aise, Éloïse m'a dit que je serais parfaite pour partir à la chasse ce soir.
Il paraît qu'avoir 27 ans et être célibataire n'est pas acceptable. Je devrais déjà avoir une bague au doigt, et sourire niaisement en attendant mon mariage et les enfants. Éloïse a des idées bien arrêtées sur la position de la femme.
Moi, mon avis c'est que...Déjà, je cherche un travail, je ne peux pas faire les deux, à savoir un mari et un travail. Chacun ses priorités !
Face au miroir de cette boite de nuit sordide, à mon humble avis, je ne suis pas à ma place. Ma place elle serait dans un jean, et dans un bar. Pas dans une boite de nuit huppée, avec mes cheveux ébouriffés sur mes épaules, ma robe bien trop courte, et ces ballerines qui sont trop petites !
La brune m'a jeté un regard dans le miroir, et est partie en souriant. Je crois que la comparaison lui a plu, et qu'elle est d'autant plus fière d'elle... J'ai une insulte au bord des lèvres...
Un dernier coup d'œil au reflet et je sors dans cet endroit enfumé et rempli de musique. Non définitivement je me sens mal avec cette robe.
- Éloïse ! Je rentre ! Criais-je à mon amie retrouvée, accostée au bar en charmante compagnie.
- Déjà !
- T'inquiètes, reste ! On fera un débriefing demain ! Rajoutais-je avec un clin d'œil et un signe de tête envers son nouvel « ami ».
Une bise et je suis partie. Un détour par le vestiaire et je récupère ma veste top sexy qui est en fait une polaire. Vous êtes drôles vous, mais Londres le soir d'halloween et bien il n'y fait pas chaud !
Le soir d'halloween Londres est bouillonnant, les gens courent dans tous les sens, déguisés en je ne sais quoi.
D'ailleurs en face, tout un groupe est en longues capes noires, tellement raccord entre eux, c'est touchant. Ils n'ont pas l'air très sympathiques au passage.
Mais c'est halloween, à part les quelques minettes de mon genre, personne ne veut avoir l'air sympa ce soir ! Le feu piéton passe au vert, et je traverse l'avenue en direction de l'appartement d'Éloïse que je squatte allègrement ces jours ci. Vous avez déjà essayé de louer un appartement sans travail ? Et bien c'est coton, moi je vous le dit !
Je n'aurais peut être pas du traverser cette rue. Le groupe s'agite, ils font sauter des pétards de couleurs. C'est joli, mais je crois qu'ils se visent ? Les gens sont étrange à Londres. Je vais essayer de me faufiler, on sait jamais, peut être que je pourrais rentrer chez moi en un seul morceau !
- Aïe ! Je hurle lorsqu'un homme m'agrippe le coude.
- Hermione ! Que fais-tu là ? Hurle une voix que je ne connais pas en m'attrapant le coude rapidement.
Je suis aspirée dans un trou noir, tout à fait désagréable, j'ai envie de vomir l'alcool que j'ai bu ce soir. Ah bah tiens si je vomissais sur les chaussures de la personne devant moi. Ça c'est fait, étape suivante. Je relève la tête et regarde cet homme et lui marmonne en essuyant ma bouche :
- Je m'appelle pas Hermione !
Pourquoi ne suis-je plus dans la rue ? Pourquoi suis-je dans une pièce sombre ? Pourquoi me regarde-t-il avec ces yeux écarquillés comme s'il avait fait la pire boulette du monde ? Pourquoi pas juste dégouté d'avoir du vomi sur ses chaussures ?
- Et merde.
Ok, il a fait une boulette.