Hello à toutes,

Et oui c'est encore moi, pour une mini fic. Elle est issue d'un délire que j'ai eu cet été, je l'ai adapté pour le concours de Demetri'sWife, c'est pour cela que dans les 1000 premiers mots vous avez les 15 imposés, on s'amuse comme on peut !

Elle est entièrement écrite donc si vous voulez rapidement la suite, inondez-moi de vos commentaires !

Bonne lecture

Christina


Mademoiselle Poisse

Mini-Fic ~ I Would Never Forget This Night

Disclaimer : Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer et je ne fais que m'amuser avec eux.

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Chapitre 1

Mais qu'est-ce que je suis venue faire dans cette galère ?

Mantra que je me répétais depuis plusieurs minutes.

.

Alors pour faire simple, je m'appelle Isabella Swan, mais je préfère Bella, après l'obtention de mon baccalauréat en littérature, j'avais grandement envie de changer de pays. Je me serais bien exilée au Brésil ou encore à Cuba, mais la filière que j'espérais suivre était plus prestigieuse au Danemark qui avait un côté beaucoup moins épicé, à mon goût. Je souhaitais faire mon master pour devenir journaliste dans une autre université que celle de Seattle. Ce n'est pas les accords que celle-ci entretenait avec d'autres qui manquaient, juste de réelles opportunités. Je ne voulais plus rester vivre chez mon père, où j'avais le sentiment de stagner. Aller chez ma mère n'était pas une option, car je devais alors faire face à d'autres responsabilités, autre que ma petite personne. J'avais déjà à moi toute seule assez la poisse, enfin surtout en amour pour que ma maternelle n'y interfère pas ou ajoute son insouciance.

Malheureusement, partir seule, loin, n'était pas envisageable pour ma famille. Je devais donc mettre un frein à mes rêves. Je ne comprenais pas bien ce qui pouvait les inquiéter, j'étais majeure, vaccinée. Je n'envisageais pas non plus d'aller dans des zones où je pourrais me faire attaquer par un Tigre ou un Scorpion !

D'un commun accord, tous furent d'avis que la meilleure solution était que j'emménage proche de chez mon frère. Je jetais l'éponge face à ce conciliabule. Ma seule réjouissance était que l'université était assez bien côté dans ma filière.

J'espérais secrètement que si mon comportement était irréprochable pendant la fin de mes études qu'ils arrêtent tous de mettre toujours leur grain de sel dans mes choix.

Emmett travaille donc à Chicago, bye bye les parasols pour moi, cependant j'avais bon espoir d'avoir une plus grande liberté que chez mon père. C'est comme ça que je me retrouvai à vivre chez lui à quelques jours de la rentrée en attendant d'avoir une chambre d'étudiante.

Il vivait avec Rosalie. C'est grâce à elle que j'ai pu négocier de résider sur le campus. Elle était franche et réfrénait mon aîné à chaque fois qu'il voulait me materner.

Ce soir, ils étaient de sortie et elle m'avait programmée une soirée. Elle espérait que je rencontre du monde et pas forcément que des étudiants. Elle n'avait rien dit à Emmett et c'est donc la curiosité qui m'avait poussée à m'y rendre.

Elle m'avait, cependant, donné des directives.

-Tu ne risques rien là-bas, je connais le proprio et il surveille toujours tout, donc si tu as le moindre souci avec un lourdaud tu appelles à l'aide. Pour rentrer, tu demandes qu'on t'appelle un taxi, c'est OK ?

J'avais acquiescé, puis peu à près, je me retrouvais devant la porte d'un bar.

J'y pénétrais.

-Bonsoir, vous êtes ?

-Bonsoir, Bella, répondis-je maladroitement à l'hôtesse qui me souriait.

-Vous avez de la chance c'est rare qu'il nous reste de la place en réservant si tard, si vous voulez bien me suivre.

Elle me dirigea ver une salle plus éloignée, sur le côté un bar et au milieu 3 lignes de tables éclairées par des lanternes.

Merde où étais-je ?

Je fus sortie de mes pensées par la gentille dame.

-Bonsoir à tous, bienvenue à notre nouvelle soirée de speed dating...

La salope !

Je n'avais pas pour habitude d'être vulgaire, mais là c'était un coup bas de la part de ma très chère future belle-sœur.

Je m'installai à contrecœur à une table en ruminant.

Un gong retentit et un homme vient s'asseoir en face de moi.

Il avait sûrement dans la trentaine, bien habillé avec un complet. Les cheveux gominés.

Oh mon dieu !

Mais qu'est-ce que je suis venue faire dans cette galère ?

Je me le répétais inlassablement, dépitée par la soirée qui m'attendait.

-Salut ! Moi c'est Tyler.

-Euh salut.

-J'ai 29 ans, je suis vendeur de voiture dans la concession de mon père. Avec les primes je me fais un 65 000 dollars à l'année. Je loue un appartement sympa et je cherche une bonne baise, voir plus si affinité et toi ?

-Euh…

Ce fut les 7 minutes les plus longues de ma vie. Je me perdais régulièrement dans la contemplation d'une aquarelle de Charles Belle, très reconnaissable par ses fleurs, celle-ci était en noir et blanc. Elle m'inspirait beaucoup plus que l'individu face à moi.

Le gong retentit et je poussai un long soupir.

J'en profitais de l'interdiscussion pour aller me chercher à boire, je me commandais un diabolo fraise, cependant en contemplant les candidats, je demandais en plus un alcool bien fort pour survivre à cette soirée.

En retournant m'asseoir à ma place, je détaillais avec envie l'autre partie du bar, rempli de noctambule, qu'est-ce que je ne donnerais pas pour migrer de ce côté là.

Je bus une grande rasade de mon cocktail avant d'accueillir le nouveau participant.

Un mec s'installa en face de moi, rasta, et l'air je-m'en-foutiste.

-Salut ! Moi c'est Maxillaire.

-Euh…

C'est quoi ce nom ? Mon Dieu le pauvre, ses parents ne devaient pas l'aimer pour l'affubler d'un os de la mâchoire.

Ses yeux se froncèrent, je me repris.

-Salut, moi c'est Bella.

-Tu es très jolie, Bella, que veux-tu savoir ?

Rien !

-Euh, ce qui te semble important ? Dis-je méfiante.

-J'ai 32 ans, je travaille et je cherche quelqu'un pour partager ma vie et toi ?

-Ok, j'ai 22 ans, je commence un master à Chicago, je viens d'arriver.

-Oh, je pourrais te faire visiter un peu si tu veux, la vue du belvédère est magnifique, c'est tout à fait approprié pour faire connaissance.

-Euh, c'est gentil, bafouillais-je, mais mon frère m'a déjà fait faire le tour de la ville plus d'une fois. Et tes loisirs sont ? Enchaînais-je rapidement heureuse de trouver si facilement une échappatoire.

-La chasse et le baseball et toi ?

-J'aime lire, en particulier devant un lac, j'adore voir les lumières se refléter sur l'eau. C'est magique et toi qu'aimes-tu d'autres ?

-Les pipes.

-Les pipes ?

-Les fellations si tu préfères.

-Ah.

-Je trippe de contempler la gonzesse à genou en train de me sucer, du coup, je rêve de rencontrer une femme qui apprécie ça autant que moi. Je lui offrirais la lune.

Ne sachant pas que faire d'autres, j'enfouis mon nez dans mon verre espérant mis noyer jusqu'à ce que la fin de son tour arrive.

Le gong me sortit enfin de mon embarras.

Je poussais, de nouveau, un long soupir quand un doux ténor me tira de mon désarroi.

-Dure soirée ?

Je relevais mon visage vers un homme magnifique, des yeux verts hypnotisant.

-Je peux m'asseoir ?

Je hochais la tête.

Il fit un petit sourire qui me fit littéralement fondre.

Je le vis s'installer avec une telle souplesse, tout était fluide, parfait et superbe chez cet individu.

C'est quand ses lèvres s'étirèrent un peu plus que je repris pied. J'étais complètement fascinée par cet apollon, il fallait que je me ressaisisse en commençant par fermer la bouche sans pour autant me lécher les babines avant.

Un doux son retentit à mes oreilles, il riait.

Je secouais la tête.

-Euh oui. Répondis-je confuse après avoir réalisé que ses lèvres avaient bougé avant qu'il ne se moque.

-Je te demandais comment tu t'appelles ?

-Bella.

-Ça te va très bien.

-Et toi ?

Il sourit à nouveau.

-Comme je te l'ai dit : Edward.

Je rougis furieusement de ne pas avoir entendu la première fois.

Il approcha sa main de mon visage et avec son index il effleura ma joue.

-Ces rougeurs sont magnifiques.

-Embarrassantes, marmonnais-je.

Il rit encore une fois.

-Sûrement pour toi, que viens-tu chercher dans ce genre de soirée ?

-Je me le demande, grommelais-je.

Il me regarda surélevant un sourcil.

-Et toi ? Attaquais-je.

Il hocha les épaules en prenant sa boisson.

Il but une gorgée, je me délectais de son cou, de sa glotte qui monta et descendit après avoir bu.

Je déglutis à mon tour.

Il reposa son verre alors qu'il ne m'avait pas quitté des yeux. Cette fois-ci il avait un regard déterminé.

-Bella, tu ne t'amuses pas ici, c'est évident. Nous pouvons passer les 7 prochaines minutes à nous raconter des banalités en énoncent nos qualités et en cachant au mieux nos défauts, cependant la seule chose que je désire là tout de suite, c'est toi.

-Oh putain, lâchais-je.

Je mis une main sur ma bouche, honteuse d'avoir parlé à voix haute, mais putain, jamais on ne m'avait dit de telle chose surtout venant d'un tel sexe sur pattes.

Ma culotte était perdue et là je me surpris à lui demander.

-Tu habites loin ?

Il rit de nouveau avant de se lever et de me tendre sa paume.

Il baisa la mienne que je lui avais retournée, en prononçant.

-Prends tes affaires, je te retrouve dans l'entrée dans deux minutes.

J'opinai de la tête, avalai une gorgée de ma boisson et courue au lieu de rendez-vous.

Je finissais à peine de mettre mon manteau quand je sentis une main dans mon dos.

-Viens.

Nous marchâmes seulement quelques minutes en silence quand il me fit pénétrer dans un immeuble.

Nous primes l'ascenseur, je n'osais regarder l'adonis à mes côtés.

Je n'en revenais pas de ce que je faisais.

Il ouvrit la porte et me fit entrer.

Il enleva ses chaussures dans le hall et j'en fis de même.

Il m'aida à ôter mon manteau et le pendit à côté du sien.

Nous ne disions rien, nous débouchâmes dans le salon sur la gauche, il y avait un piano, un peu plus loin je pouvais apercevoir une cuisine à air ouverte.

Il me dirigea vers la droite dans un couloir avec 4 portes. Il en poussa une.

-La salle de bain. Tu peux te rafraîchir, je t'attends au salon.

Il referma derrière moi.

Je m'étais toujours demandé ce que signifiait « se rafraîchir » ? Que devais-je faire ?

Je fis pipi.

Ma culotte était humide à cause de l'effet qu'il avait sur moi, je décidais de ne pas la remettre.

Je passai de l'eau sur mon visage et me rinçai la bouche.

Devais-je me nettoyer le sexe ?

Je grimaçais.

J'étais déjà pleine de mouille à l'idée de ce qui allait se dérouler. Je glissai un peu d'eau sur mes plis, puis tentai d'assécher la zone trempée.

Je pris une profonde inspiration et sortis.

J'entendis de la musique très basse, du classique, je me dirigeais vers le son.

Les lumières étaient tamisées. Je pénétrais dans le salon, mais je ne le repérai pas tout de suite.

Il était là torse nu sur le canapé son pantalon défait sa main à l'intérieur.

Oh putain.

Quand il me vit me pétrifier à sa périphérie, il tourna la tête et sourit.

-Désolé, dit-il, ne s'arrêtant pas de se caresser, mais je ne pouvais pas attendre pour soulager cette tension que tu as mise dans mon boxer.

Oh mon dieu !

Je me mordis les lèvres.

- Déshabille-toi, m'ordonna-t-il.

Je frissonnai de tout mon être. C'était surréaliste.

J'étais toute engourdie.

Je n'arrivais pas à fonctionner correctement, mes mains tremblaient, je tentais de défaire le premier bouton de mon chemisier.

J'étais confuse.

Il se leva prestement.

Son pantalon tomba à ses pieds. Il s'en débarrassa alors qu'il se positionna face à moi.

Son sexe fièrement dressé, sublime.

Si j'étais déjà gauche l'instant d'avant, j'étais plus qu'empâtée à ce moment précis.

Je ne pouvais détacher mes yeux de lui.

-Laisse-moi faire, susurra-t-il.

Mes bras retombèrent le long de mon corps, vaincue.

Il défit un à un les boutons avant de passer ses mains sur mes épaules et retirer mon haut. Je frissonnai à son toucher.

Ses lèvres touchèrent ma clavicule, il parcourut ma gorge de baiser.

J'étais une marionnette entre ses doigts alors que ma tête se penchait pour lui donner accès jusqu'à mon oreille.

Il m'embrassa juste en dessous m'envoyant des frissons et des décharges dans tout le corps.

Il se décala un peu, il passa une de ses mains dans mes cheveux et la referma créant un petit tiraillement au niveau de mon cuir chevelu.

Je haletais sous la surprise.

Il me dévisagea un instant, avant d'écraser ses lèvres contre les miennes.

Sa langue vient envahir ma bouche me faisant gémir.

En un baiser, il me possédait complètement.

Je me coulais dans ses bras, il y mit fin me laissant pantelante.

Il se recula et défit ma jupe la glissant sur mes jambes.

Il sourit malicieux devant l'absence de mon sous-vêtement.

Je me retrouvais nue devant mon apollon, ses yeux se faisaient gourmands, je n'éprouvais aucune gêne face à ma nudité.

Il posa sa main sur une de mes hanches, l'autre caressa ma joue.

-Tu es très belle.

Bien sûr mes rougissements firent leur apparition, le faisant rire.

Il fit une pression sur ma jambe alors qu'il avançait vers moi.

Il me fit reculer jusqu'au couloir et il ouvrit une porte et me fit entrer.

Je découvris une immense chambre aux couleurs neutre et masculine, le lit était démesuré.

Il me poussa sur ce dernier, je me laissais tomber de tout mon long.

Il se mit à ramper sur mon corps me surplombant sans me toucher.

Quand son visage arriva au mien, il s'approcha. Nos lèvres étaient à seulement quelques millimètres.

J'en voulais plus, j'écartais les jambes et il plaça ses genoux entre.

Nos respirations se faisaient haletantes. J'étais plus que prête pour lui tellement le désir me consumait.

-J'ai tellement envie de toi, dit-il d'un ton rauque qui m'aurait allumée si je ne brûlais pas déjà.

-Alors, prends-moi, répondis-je d'une voix tout aussi enrouée de convoitise que la sienne.

Il esquissa un faible sourire alors qu'il abaissait ses coudes pour se rapprocher de moi. Je sentis sa verge tout contre mon centre.

En même temps qu'il déposa ses lèvres sur les miennes, il poussa son bassin contre moi, me pénétrant doucement.

Je haletais dans sa bouche sous la surprise, si j'étais plus qu'accueillante pour lui, sa grosseur me tiraillait.

Jamais je ne m'étais sentie aussi remplie de toute ma vie.

Sa progression était lente, il progressait toujours en moi et s'immobilisa quelques secondes.

Sa langue s'impatienta, me réclamant un baiser, j'avais été trop distraite pour lui rendre.

Après plusieurs secondes de lutte acharnée, je gémis, mon corps se décontractant. C'est seulement à cet instant que je me rendis compte à quel point j'étais crispée.

L'inconnu de l'inconscient sûrement.

Je me détendis, l'enlaçant plus fortement, remontant mes genoux contre sa taille, il poussa un peu plus, m'investissant complètement.

Je retiens un soupir de béatitude tellement la sensation d'être entière me consumait. Il ne bougeait pas, sûrement attendant mon signal, j'ondulais alors des hanches et il commença un doux va-et-vient.

Dès que je le sentis sortir de mes profondeurs de mes entrailles, je resserrais ma prise sur lui, le manque qu'il créait était beaucoup trop grand.

Il imprima un rythme plus soutenu, accélérant mon pouls et ma respiration de manière exponentielle.

C'était si bon, je posais mes paumes sur ses fesses.

Oh mon dieu ses coups de reins, ses muscles tendus sous mes doigts, tout était divin.

Il passa sa main sur mon genou le surélevant, mon bassin en fit de même et sa pénétration tapa directement sur un point particulièrement sensible dans mon vagin me faisant gémir de plaisir.

Il ne lui fallut que quelques aller-retour à cet endroit pour m'envoyer à mon paroxysme.

-Oh oui, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, partis-je dans un bonheur sans nom alors que je sentais mon corps se crisper de toute part.

Je réalisais à peine ses doigts se resserrer sur mes hanches alors qu'il jurait face au spectacle que je lui offrais de mon état extatique.

-Oh putain.

Je n'eux pas le temps de faire le moindre mouvement qu'il sortit de moi complètement, haletant, et se répandit sur mon ventre.

J'écarquillais les yeux de surprise.

Il me regarda confus.

-Je me suis souvenu que j'avais oublié le préservatif, se justifia-t-il d'une voix hachée après quelques longues secondes.

Je souris.

-Je suis clean et je prends la pilule.

-Moi aussi, enfin sauf pour la pilule.

Je gloussais, mais il semblait encore mortifié.

Pour ma part, je trouvais ça étonnamment érotique, je décidais de lui prouver que je n'en étais pas le moins du monde offusquée.

Je passais mon index sur mon ventre pour récolter son sperme au bout de mon doigt que je mis dans ma bouche. Je le suçotais un moment, il avait bon goût.

Je ne l'avais pas lâché du regard, il avait dégluti fortement à mon petit manège, ses yeux s'assombrissaient.

Je souris fière de mon effet, en retirant mon index avec un pop sonore.

-Sorcière.

Il se jeta sur moi partant à la découverte de ma cavité buccale collant son buste contre le mien, étalant ainsi sa semence sur nos deux corps.

Cette sensation était inédite et hautement excitante, je le serai fortement dans mes bras.

Il m'embrassa parcourant mes courbes, nos gémissements se mélangèrent.

Au bout d'un certain temps, cependant il se recula.

-Je crois qu'une douche ne serait pas du luxe.

-Effectivement, je pense aussi.

Il se releva se saisissant de ma main pour m'aider à me relever et que je le suive.

Il sortit de la chambre et entra dans la salle de bain.

Il me lâcha uniquement pour ouvrir l'eau.

Il nous y fit pénétrer.

Il prit du gel nettoyant et commença à se frictionner énergiquement. Il passa ses doigts sur son buste se lavant. Je me mordis les lèvres, ce mec était réellement un appel au sexe.

Je ne bougeais pas, je n'avais même pas idée d'en faire autant, tellement la vue me subjuguait.

Ok Bella essaie de reprendre pied là, ça devient gênant.

Une fois propre, il me fit un sourire en coin et s'approcha de moi, tel un prédateur.

Il reprit le gel douche en posa une noix dans sa paume et fit mousser. Il me prit le bras et me fit pivoter planquant mon dos contre son torse.

Il déposa sa tête sur mon épaule et passa ses mains sur mes clavicules, puis mes seins, mon ventre me nettoyant de sa semence.

J'étais en ébullition par ses attouchements et me trémoussai contre lui, il plaqua son bassin contre mes fesses, me faisant sentir son érection si dure.

Il continua ses caresses remontant sur mes globes, descendant jusqu'à mes plis, survolant la zone. J'étais pantelante dans ses bras, il était de nouveau maître de mon corps. Il me titilla mon clitoris. J'étais plus que prête pour lui.

Je souhaitais lui rendre tout le plaisir qu'il me procurait, je passai ma main dans mon dos à la recherche de sa hampe.

Il se dégagea.

-Laisse-toi aller ma belle.

-Non, gémis-je.

Je le voulais lui, je ne désirais pas venir seule.

-Laisse-toi aller, susurra-t-il à nouveau, parsemant mon cou de baiser.

-Pas sans toi, réussis-je à articuler.

Il fit de plus amples mouvements, mais je me retenais, je gigotais de plus en plus pour pouvoir également le toucher.

Je le sentis sourire.

-Mais c'est qu'on est têtue.

-Il paraît, dis-je en haussant les épaules.

-Bien.

Il coupa l'eau de la douche et attrapa une serviette pour me sécher, il me frictionna et en fit de même.

Une fois finie, il me ré attira vers son lit et se laissa tomber m'entraînant avec lui.

Je sautais sur l'occasion et me mit à califourchon sur lui.

Je pris le temps de découvrir son torse merveilleusement sculpté.

Il ferma les yeux sous mes caresses.

Je bougeais mon bassin créant une friction sur nos sexes tout en le faisant grogner.

J'alternais entre le toucher et l'embrasser tout en plaquant bien ma poitrine contre lui.

Quand ce petit jeu dura trop longtemps pour moi, le picotement entre mes jambes trop intense, après un dernier baiser sur ses lèvres, je m'empalais sur lui.

Je gémis de bien être à cette sensation d'être rempli. Pour sa part, il avait écarquillé de grands yeux, surpris la bouche ouverte.

C'est vrai que je ne pensais pas pouvoir l'accueillir si facilement et si profondément en une seule poussée, j'étais assez fière de pouvoir l'engloutir d'un coup.

Je ramenais mes genoux contre lui posant mes pieds à plat sur le lit, j'étais libre de mes mouvements et je me hissais sur sa hampe sans relâche, créant un manque pour nous deux à chaque fois que je le faisais ressortir complètement.

-Oh putain, jura-t-il alors qu'il me saisit par les hanches me planquant sur lui bien au fond.

Il avait le visage crispé et respirait difficilement. Il m'empêcha de bouger.

Après quelques secondes, il se détendit et repassa mes pieds derrière son dos alors qu'il relevait son buste.

Il me pénétra moins profondément dans cette position, mais la proximité était plus intime, mon clitoris était plus sollicité, c'était de nouveau un délice.

Il passa une main sur mes reins pour me retenir proche de lui et l'autre dans mes cheveux pour rapprocher mes lèvres des siennes.

Notre échange était plus doux, vibrant. Nos paumes parcouraient le corps de l'autre avidement tout comme nos bouches goûtaient la peau, le tout sous de sensationnels va-et-vient, lancinant et déstabilisant.

Tout doucement, je ressentis la boule monter en moi, j'en demandais encore plus et il y répondait parfaitement.

Quand la sensation fut trop grande, je jouis dans ses bras.

Sa poigne se serra contre moi, je sentais tous les muscles de mon anatomie se crisper, le retenant en moi, c'est alors qu'il m'accompagna dans l'extase.

Nous restâmes quelques secondes la tête sur l'épaule de l'autre quand il me fit allonger dans son lit me recouvrant de la couette.

.

C'est une drôle de sensation sur mes cuisses qui me réveilla.

J'étais dans les bras du plus bel homme et meilleur amant que je n'ai rencontré.

Je me dégageai pour aller à la salle de bain et me nettoyai du sperme que je sentais couler.

Je ressortis et retournai dans la chambre.

Je me figeais devant le réveil : Minuit.

Merde si j'arrivais après mon frère et Rose, j'en prendrai pour mon grade et ma belle-sœur sûrement aussi.

Je regardai mon adonis dormir, ça me déchirait de le quitter.

Je partis au salon me saisir de mes affaires et je me questionnai.

J'avais remarqué dans un tiroir de la salle de bain de nombreuses brosses à dents neuves, c'était un homme à femmes sans aucun doute.

C'est avec un pincement au cœur que je réalisais que j'étais son coup de ce soir.

J'hésitais malgré tout à lui laisser mon numéro de téléphone, mais l'idée de vivre dans l'espoir d'un appel aurait été une vraie torture.

Je fus surprise de constater qu'une larme s'était échappée alors que je refermais la porte de son appartement.