Auteur : HelenaHills sur

Traduction : Nami-chan

Crimson Vow

Chapitre 17: Our Own Crimson Vow

Rin continua de courir avec le vent contre son visage. Il n'avait pas la moindre idée de l'endroit où il se dirigeait, s'il devait prendre à gauche ou à droite au prochain croisement, mais ces petites choses n'importaient plus maintenant. Il se sentait si absolument libre, dispersant au quatre vents tous ses petits tracas. Les gens autour de lui ne comptaient pas, ni même les bâtiments et la route autour de lui; il n'y avait plus rien d'autre que lui et le vent. Au fond de lui, il avait toujours l'image de la cathédrale de Zielonka, se tenant plus hautes que tous les autres immeubles. Avant qu'il ne s'en aperçoive, il se retrouva dans la cour de cette église. Il resta immobile pendant un instant, contemplant l'impressionnant temple catholique. Elle était toute blanche et ressemblait à une tour architecturalement, seulement s'était bien plus petit. Il pensa que cela devait être encore plus beau sous la neige. Rin n'osa pas faire un pas à l'intérieur, il se contenta de s'assoir sur les marches devant l'entrée. Il aimait toujours ce point particulier…

Tandis qu'il s'assit, il siffla légèrement de douleur. Pas de pouvoir démoniaque signifiait pas de pouvoir de régénération, et cette fois il réalisa pleinement combien le bas de son corps le faisait souffrir. Ça avait fait mal quand il s'était lever du lit, ça avait fait mal quand il avait couru, mais s'assoir sur le marbre froid faisait encore plus mal. Ses joues s'embrasèrent de honte, alors qu'il se remémorait exactement de ce qui s'était passé entre lui et son professeur. Rin ferma les yeux et se laissa transporter par la musique que les feuilles des arbres créaient combiné avec le vent, respirant avidement l'air frai. Il avait besoin de se calmer. Il avait besoin de réfléchir raisonnablement.

Donc il couchait avec son professeur. Un homme qui l'aimait aussi bien inconditionnellement que de façon incontrôlable, prêt à tout sacrifié pour lui, prêt à subir toutes les tortures où tous les procès pour lui. Rin aimait être avec lui, parler avec lui, le taquiner, le câliner et plus encore. Dans ce monde, n'était-ce pas ce que tout le monde recherchait vraiment ? Rin devait s'estimer heureux de l'avoir trouvé, peu importe la forme que ça avait pris pour lui. Mais pourtant…la culpabilité lui rongeait les entrailles, ne le laissant pas s'en réjouir. Cette culpabilité ne venait pas de lui; Rin était content, il avait trouvé ce qu'il désirait. C'était une culpabilité qui avait à voir avec faire face aux autres personnes. Comment pouvait-il même parler de ça à Yukio ? Quand il l'avait découvert, il avait tiré sur Nehaus ! Comment pouvait-il même regarder ses amis dans les yeux ? Que diraient-ils ? Qu'il fallait si attendre venant du fils de Satan ? Et par-dessus tout…par-dessus tout le reste…

Si son père le regardait depuis le ciel, qu'aurait-il à dire ? Si Shirô Fujimoto était au courant de ça…comment réagirait-il ?

Rin était loin d'être le fils parfait. Il le savait très bien. Il avait pour habitude de causer beaucoup de soucis à Shirô, même quand il n'était qu'un morveux de cinq ans. Jusqu'à récemment, il avait toujours des ennuis, toujours en train de battre quelqu'un ou de se faire battre, se retrouvant dans des bagarres, ne jamais se soucié des études, ne jamais avoir d'amis, toujours rejeté et vivant sur le fil. Il se souvenait même de cette fois où il avait frappé son père et l'avait envoyé à l'hôpital. Et pourtant, même à ce moment-là, Shirô lui souriait. Il n'avait jamais cessé de lui sourire. Pas même quand Rin ramenait des notes désastreuses, quand les professeurs leurs criait dessus à tous les deux, quand il rentrait à la maison couverts de bleus et blessures, quand il avait été viré de son premier boulot au bout d'une seule journée…il avait senti comme il l'avait déçus tant de fois, et pourtant, Shirô le rassurait. Mais maintenant…ça…

Rin s'était demandé de nombreuses fois, qu'y avait-il après la mort. S'il y avait une seconde vie, si l'enfer et le paradis existaient, où Shirô était-il, était-il toujours quelque part, où encore où irait il lui, après qu'il soit mort. Probablement en enfer ? Puisqu'il était le fils de Satan et que cela suffisait ? Rin n'avait pas besoin d'un dieu qui déciderait comme ça…Mais Shirô…que dirait-il s'il était toujours en vie ? Yukio avait dit ça lui aussi…le vœu de Rin de vivre sous les règles et les codes de morale inculqué par Shirô n'avait pas changé et il n'avait pas l'intention que cela change un jour. Si Shirô n'approuvait pas, se séparerait-il de Nehaus ? C'était clair comme de l'eau de roche qu'il n'approuverait pas ! Donc il devrait juste…Nehaus souffrirait, mais il comprendrait. C'était Rin qui avait suggéré qu'ils soient ensemble en premier…essayait il seulement de réconforté Nehaus à ce moment ? Pour l'empêcher de commettre l'irréparable ? Rin sentait simplement qu'il pourrait tout abandonner, aussi longtemps que Nehaus ne souffrirait pas. C'était pour ça qu'il avait accepté le Crimson Vow.

Donc qui avait-il à réfléchir ? Depuis le tout début, Rin voulait guérir la douleur de Nehaus. Lui soumettre son être tout entier, a cet homme grand sombre et effrayant. Oui, au début il avait grandement souffert, mais même si Nehaus le possédait, au final il avait décidé de le libérer et d'effacer ses souvenirs pour son bien, sans se soucier du mal que cela lui ferait. Quand on aime réellement quelqu'un, on doit laisser partir cette personne…est que cela ne prouvait pas simplement combien Nehaus l'aimait ? Où combien Rin aimait Nehaus ? Donc, encore une fois, que pensé que tout ça ?

Papa…je ne pense pas que je devrai abandonner. Rin releva les yeux vers le ciel nuageux, espérant que les mots de son cœur atteindraient Shirô. J'ai l'impression que c'est là qu'est ma place.

Là où était ça place…Rin regarda autour de lui, réalisant là où il était. C'était la Pologne, Zielonka. La ville natale de Nehaus. Rin n'avait pas sa place ici. C'était la première fois qu'il s'en rendait compte. Il ne savait pas comment parler aux gens ici, quels étaient leur croyances, leurs attitudes, leurs morales. Il ne connaissait pas les rues, il ne connaissait pas les parcs, il ne savait rien du tout. Même l'air sentait différemment. Rin était là comme une mouche nageant dans une bouteille de lait. Comment savait-il qu'il appartenait où non au monde de Nehaus ? Le cimetière ou étaient enterré Michelle, Rafael et Isabella ne devait pas être loin. Rin n'oserait jamais mettre un pied devant leur tombe. Il avait trop honte. Peu importe ce qu'il pensait puisque certain fait qu'il ne pouvait changer demeurerait toujours.

Nehaus était plus vieux de vingt-trois ans. Et plus encire : il était un homme. Il ne serait jamais quelque chose dont Rin pouvait être fier devant d'autres personnes.

Alors qu'il continuait de retourné cela dans sa tête, Nehaus dormait toujours dans la chambre de la pension. Dans son sommeil, il avança inconsciemment un bras pour serrer Rin par la taille, comme il s'était habitué à le faire récemment. Il ne trouva rien, et cela le réveille immédiatement. Quand il ouvrit l'œil, il ne comprit pas tout de suite ce qui l'avait réveillé. Cette fois il tâta sur les draps, cherchant Rin, mais encore une fois sans résultats. Il ouvrit son œil en grand, tandis que son cœur commença à s'accélérer. Nah…pas moyen. Il se rappela que ceci s'était produit à nouveau, et que Rin était probablement dans la cuisine.

"Rin ?" dit-il, attendant une réponse. "Rin ?" répéta à-il plus fort cette fois, se relevant de dessus le matelas. Il resta immobile, écoutant le silence. Il n'y avait pas un son, pas de bruits de pas, rien qui indique qu'il y ait une autre personne dans la pièce. "Rin !" Nehaus se précipita, ouvrit la porte de la cuisine à la volé, puis ensuite celle de la salle de bain. Rien. Il chercha autour de lui frénétiquement, avant de réalisé que la fenêtre de la salle de bain était ouverte. "MERDE !" cria il, jurant, il enfila ses chaussures, attrapa son trench-coat et disparu en un éclair. Ce sale merdeux s'était sauvé ! Il était parti !

Nehaus avait trop peur pour la sécurité de Rin pour vraiment être en colère contre lui. Bon ce n'était pas comme si il ne le ressentait pas vraiment…juste quand tous avait été mis à plat, Rin s'était échappé, il avait filé. Peut-être qu'il avait couché avec lui juste pour avoir une chance de faire ça. Peu importe, peu importe, pourvu qu'il ne te soit rien arrivé…il déglutit. Soit en sécurité et trompe moi, fait moi souffrir, ment moi autant que tu veux. Mais qu'il ne te soit rien arrivé ! Nehaus avait remarqué qu'ily avait des gens qui les espionnaient. Ca ne restera plus de l'espionnage très longtemps. Et maintenant, de tous les moments ! Rin devait absolument le rendre fou maintenant ! Stupide gamin ! Stupide gamin !

Il se précipita dans la taverne d'Anya. Elle était seule, comme c'était toujours le matin et que c'était toujours fermé, mais elle ouvrirait bientôt, puisqu'elle lessivait le sol. "Est-ce que Rin es venu par ici ?' cria il, la faisant sursauter, lâcher la serpillère et serré ses mains sur sa poitrine.

"Bonjour à toi aussi, saleté ! C'est quoi ton problème, Igor ? Tu m'as fait peur !" elle se tourna et le réprimanda, respirant toujours lourdement. "Et ce matin je suis passé devant chez vous ! Qu'es ce qui s'est passé maintenant ?"

"Rin est parti…" Nehaus fit un effort pour rester composé, mais il échoua. Il était sur le point de tremblé. "Je pensais que peut-être il était venu ici…" où d'autre aurait-il pu aller ?

"Oh." L'expression d'Anya criait 'pitié'. "Vous vous êtes disputé tous les deux ?"

"Ca ne te regarde pas !" lui aboya Nehaus, sans vraiment s'en rendre compte. Il passa une main dans ses cheveux avec désespoir. "Où peu-il bien être ? Où peut-il être allé ? Oh mon dieu…"

Anya observa attentivement combien son cousin était en détresse. Il y avait clairement quelque chose de plus entre eux qu'une relation élève professeur, elle pensa que Rin pouvait être pour Nehaus le fils qu'il lui manquait. "Eh bien, si j'étais un gamin étranger dans un pays que je n'ai jamais vu avant, je crois que j'irais inconsciemment vers l'endroit visible le plus distinctement." Elle secoua la tête.

Nehaus releva la tête. L'église ! "La Cathédrale…" murmura à-il, et il se sauva de la même façon qu'il était arrivé, sans politesse ni rien. Anya serra les lèvres en désapprobation, et continua de passé la serpillère, murmurant quelque chose à propre de folie et de manque de manières.

L'homme couru vers le haut bâtiment comme un fou, aussi vite que ses pieds pouvaient le porter. Quand il pénétra dans la cour, la première chose qu'il vit fut Rin, assit calmement sur les marches blanches, perdu dans ses pensées, ayant un coude sur sa jambe de manière à supporter sa tête avec sa main, tenant son menton. Si Nehaus n'était pas si bouleversé, il aurait pensé que c'était une image directement tiré d'un conte de fée. Il approcha Rin avec de grandes enjambées, s'attendant à ce qu'il s'échappe au moment où il le verrait. Mais au lieu de cela Rin ne fit que relevé la tête et le regarder, sans bouger d'un centimètre, attendant qu'il arrive. Cela eu pour effet de faire perdre l'équilibre à Nehaus une fois de plus. Qu'est-ce qu'il…?

"Qu'est que tu es en train de foutre ?" cracha il venimeux, alors qu'il saisissait Rin par son bras gauche et le faisait se relever brutalement. Sa patiente avec ce garçon était épuisée. "Qu'est-ce que tu prépares comme plan, me faire avoir une crise cardiaque avec tes disparition constante ? Qu'est qu'exactement dans la phrase 'des tueurs son après toi' tu ne comprends pas putain ?"

"Ne jure pas sensei, tu es dans une église, si on veut." Répondit Rin, ses mèches noires couvrant ses yeux, et il sentit plus de pression sur son bras au même moment. "Et tu me fais mal !" lâcha-il.

"Oh que oui ! Tu croyais que tu pouvais juste me laissé te baiser et puis utilisé cette chance pour t'enfuir ?" tous les sentiments amer qu'il avait accumulé commencèrent à refaire surface. Nehaus avait des raisons de manqué d'assurance, il n'y avait plus grand-chose qu'il puisse comprendre à partir du moment où il s'agissait des actes de Rin. Il était tous deux très confus et troublé, après tout.

Rin retira son bras violement, regardant son professeur avec défiance. "C'est ce que tu as fait ?" demanda-il dans une voix base. "C'est ce que tu penses que j'avais en tête quand j'étais allongé sous toi ?" Nehaus ne répondit pas et détourna le regard, sentant monté la culpabilité. "D'accord, je t'emmerde ! Je suis fatigué de toujours essayé de t'atteindre, et de toujours percuté un mur en résultat !"

"Alors pourquoi et tu parti ?" claqua Nehaus en réponse. "Tu sais que c'est dangereux, tu sais qu'il y a des gens après toi, tu savais que je mourrais d'inquiétude pour toi ! Je ne suis pas le seul à faire du mal ici, Rin !"

"J'avais besoin de réfléchir merde !" laissa échapper Rin, et Nehaus se tut. "Je te demande de me laisser un peu d'espace pour réfléchir ! Je ne peux pas…je ne peux pas mettre les choses en ordre dans ma tête correctement quand je suis avec toi ! Tu m'embrume l'esprit, et mon jugement ! Je me laisse porter, et je n'arrive plus à décider si ce que je fais et bien ou mal ! Je ne peux même plus reconnaitre mon âme, mes propres émotions ! Qu'est-ce qu'il y a de mal à essayer d'éclaircir tout ça ? Je ne peux plus continué à faire ça sans être sûr et certain de ce que je fais !"

Rin était à bout de souffle et Nehaus se contenta de baisser les yeux, vaincu. "Je comprends." Dit-il finalement, sans rencontré les yeux de Rin. "Je sais où tu veux en venir avec ça…" admit-il. "Je veux seulement que tu sois en sécurité." Il regarda Rin avec gentillesse, et avança son bras pour toucher sa joue. Rin ferma les yeux, attendant impatiemment la caresse. Il en avait besoin. "Et peu importe quelle sera ta décision…"

BANG !

La main n'atteignit jamais Rin. Les yeux du garçon s'ouvrirent brusquement et il regarda horrifié, tandis que son professeur basculait en arrière, atteint par une balle directement dans sa poitrine. La voix de Rin mourut dans sa gorge, il ne pouvait pas crier, la surprenante monstruosité de la réalité était trop grande à supporter. Il ne pouvait pas bouger un membre non plus. Il ne pouvait que regarder sous le choc alors que le dos de Nehaus touchait le sol, et qu'une grosse tâche rouge commençait déjà à apparaitre sur sa poitrine. Que…que venait-il de ce passé ?

"Tout va bien, nii-san." Rin n'aurait jamais cru qu'il puisse avoir autant peur d'entendre cette voix. "Ne t'en fait pas pour ça."

Rin se retourna lentement, il fit Yukio, quelques pas plus loin, le regardant de derrière ses lunettes comme si son âme s'était éteinte. A ses côtés se trouvait Angel, toujours en blanc, et derrière eux plusieurs exorciste de bas rang tous vêtu de noir. L'u deux tenait toujours l'arme qu'il avait utilisé pour tirer sur Nehaus. Ils s'étaient probablement caché sous il ne savait quelle sorte de sort d'invisibilité. Rin regarda son frère jumeau, demandant 'pourquoi' avec ses yeux. Les avaient ils entendu ? Oh, était-ce important… ? Sur le sol, Nehaus toussait du sang, sous la souffrance. Comment les avaient ils retrouvés ?

"Nous venons juste d'arrivé" l'informa Yukio. "Nous avons des ficelles nous connectant à chacune des églises. Si tu étais avec lui, je savais que tu finirais par venir ici." Yukio fit un pas en avant. Rin ne bougea pas en reconnaissance. "Je leur avait dit de ne pas tirer…mais là n'est pas la question." Il regarda froidement la forme tombé de Nehaus.

"Pas la question ?" répéta Rin, incapable de croire ce qu'il était en train de vivre. Depuis quand Yukio était-il si…hors de sa porté ?

"Ça n'a aucune importance." Dit Yukio avec dédain. "J'ai parlé avec le pape, nii-san. Je suis le Paladin maintenant. "Rin retourna instinctivement son regard vers Angel, qui baissa la tête, acceptant le fait. Oui, c'était vrai. "Le pape et le père de notre mère, nii-san. Il te rendra à nouveau humain et détruira Gehenna."

"Yukio…qu'est-ce que tu es en train de dire ?" il était clair pour Rin que son frère avait été dupé. Bien qu'il n'en avait absolument aucune preuve, il le savait. Personne ne souhaitait son bienêtre, personne, il le savait, personne en dehors de Yukio et de Nehaus. Mais qu'était-il arrivé à son frère ? Et Nehaus était incapable de bougé, sévèrement blessé. Il allait survivre, pas vrai ? Rin eu l'impulsion soudaine et étrange de rire maladroitement. Non il allait mourir…

"En vérité." Yukio répondit simplement. "Méphisto Phèles et déjà en prison." Il se tourna vers les autres exorcistes. "Emmener Okumura Rin et ne laissez rien derrière vous." Ils acquiescèrent et commencèrent à bouger.

"NON !" Rin cria et se laissa tomber sur Nehaus, qui était à peine conscient, essayant de le protéger. "NON ! VA T'EN YUKIO !" aide moi, Yukio ! Pour la première fois depuis un long, long moment il se sentait à nouveau si vulnérable, si faible, si inutile. Il ne pouvait rien protéger ! Il ne pouvait absolument rien faire sans son épée ou ses pouvoirs démoniaques ! Si c'était ça être humain, être incapable de protéger les gens qu'il aimait, Rin ne voulait pas en être un ! Peu importe s'il allait directement en enfer ! Il pouvait sentir le souffle de Nehaus faiblir de secondes en secondes, ses battements de cœur ralentir.

Yukio leur signifia de s'arrêter. Il s'approcha lui-même de Rin, avec de lents pas, sortant un de ses pistolets de son étui autour de sa taille. Il se positionna au-dessus de Rin. "Éloigne-toi, nii-san." Ça ne lui était pas agréable non plus de devoir faire ça. Il savait que c'était douloureux, mais ça devait être fait. "Cet homme et déjà en train de mourir. Nous allons le libérer de sa souffrance."

Rin se tourna et le regarda, ses yeux pleins de larmes qu'il ne laisserait pas tomber. "Pourquoi, Yukio ?" lui demanda-il avec une voix tremblante. "Bien que tu te souviennes maintenant…alors même que tu sais combien je…" il ne lâcherait pas Nehaus.

"Exactement parce que je sais." L'interrompit Yukio. Il leva son pistolet, le pointant sur Rin, et plus sur Nehaus. "C'est vrai. Je ne peux pas approuver ça. Je ne l'accepterait jamais, nii-san, alors ça s'arrête ici." Déclara simplement Yukio, absolument pas affecté par l'expression incroyablement peiné et trahis que Rin. "Tu m'as dit…Ta m'a dit que je passerai toujours en premier, tu te souviens ? Et puis tu as simplement effacé mes souvenirs et tu t'es enfui avec lui…mais je te pardonne." Il défit la sécurité. "Alors bouge." Alors c'était donc ça. Yukio lui aussi…souffrait. "Si je pas vraiment en premier, lâche le."

"Rin…" Nehaus venait de parler, la voix cassée. Rin se tourna vers lui sans hésiter. Il leva avec difficulté une main tremblante et ensanglanté, et toucha la joue de Rin. "Sauve…toi…" il ne put pas tenir longtemps. Il la laissa retombé, laissant des trainées rouges sur la partie droite du visage de Rin.

"Je ne t'abandonnerai pas." Rin attrapa sa main et la serra fermement entre les siennes. Il le regardait droit dans les yeux. "J'ai pris cette décision." Il se pencha et murmura, pour que seul Nehaus l'entende. Rin sentait qu'il devait le dire maintenant ! "Je t'aime."

Yukio appuya sur la gâchette, mais le pistolet ne contenait pas de balle, seulement des tranquillisants. Le seringue toucha le dos de Rin et le rendit tout engourdi. Il sentit quelqu'un le trainé loin de Nehaus, et il ne sentait plus son contact, de plus la forme de son professeur devenait distante et commençait doucement à disparaitre; il n'arrivait plus à réfléchir de façon cohérente, tout ce qu'il savait s'était qu'il était en train de perdre l'homme qu'il aimait. Que quelqu'un, qui n'était pas Yukio mais un étranger, l'avait lancé par-dessus son épaule et commençait à s'en allé. Par-delà la brume, Rin vit un uniforme blanc et de longs cheveux blonds. Il attrapa la manche de cet uniforme, s'y accrochant désespérément. L'homme à qui elle appartenait se tourna et le fixa. C'était Angel, n'est-ce pas ?

"S'il te plait…" murmura Rin, laissant ses larmes finalement tomber. "S'il te plait…" il se concentra sur le visage d'Angel avec difficulté. Mais l'homme détourna le regard, le rejetant. Rin perdit connaissance peu de temps après.

Nehaus fixait Yukio aussi durement qu'il le pouvait. "Maudit morveux…" il toussa encore du sang. "Qu'est…que tu…vas faire à Rin ?"

"Je l'ai déjà dit, je vais le rendre humain à nouveau." Répondit Yukio. Puis il s'agenouilla au niveau du visage de Nehaus et murmura, pour que personne d'autre ne puisse l'entendre : "Tu ne voudrais pas ça, j'ai tort ? Tu n'auras plus d'excuse pour le violé. Non pas que tu puisses faire quoi que ce soit d'autre maintenant."

"Va te faire foutre !" aboya Nehaus et sa condition empira. Il commença à tousser du sang de façon incontrôlable, et il agrippa sa poitrine. La balle avait peut-être touché un de ses poumons. Chaque respiration était une lutte, comme si un millier d'aiguille lui perçait les entrailles. C'était mauvais…

Yukio se leva et se tourna vers Angel. "Occuper vous de ça. Nous repartons." Le blond ne répondit pas. Il se contenta de rester là, tandis que tous les autres disparaissaient, fixant l'homme blessé sur le sol. Il le regarda lutter, essayant d'affronté une douleur tortueuse. Il se souvint de Rin et de ses yeux, alors qu'il le suppliait de les épargner. Il pouvait facilement se douté de quelle genre de relation il y avait entre Nehaus et Rin, et il n'aimait pas ça. Angel était loyal au Vatican. Le Vatican passait au-dessus de tout pour lui. Il détestait toujours le fils de Satan, il croyait toujours qu'il devait être exécuté. Ça n'importait pas qu'il ait été rétrogradé, c'était juste…que…quelque chose ne collait pas. Tandis qu'il regardait Nehaus essayé de se retourné et ramper sur le sol, laissant une trainé sanglante derrière lui, alors qu'il essayait d'allé après Rin, même dans son état…il n'aimait pas ça. Quelque chose manquait, les pièces ne s'assemblaient pas. C'était…mince…

"Je vais te le dire, je n'aime pas ça." Annonça il à Nehaus et il se tourna vers ses talon, laissant l'autre homme au sol, tel qu'il était. Il va mourir bientôt de toute façon. Se persuada il, et il disparut. Aucune raison de se salir les mains. Nehaus essaya de ramper plus loin, mais son corps l'abandonna. Il se laissa tomber et s'étala ici, tombant dans l'inconscience, loin de la douleur. Juste avant qu'il ne ferme les yeux, il vit la vague et fine silhouette d'une femme blonde, s'avancer vers lui.

Michelle…est ce que dieu vient me chercher ? Il se demanda avec amertume. Comment cela se fait-il…alors que je suis censé aller en enfer. La dernière chose qu'il vit fut sa main venant le chercher. Sur le dos de cette main se trouvait une grosse araignée noire.

Un mois plus tard, le monde avait enfin retrouvé son rythme normal. Les nouvelles de comment le Pape avait été engloutie par la Gehenna Gate qu'il avait ouverte, et comment Satan avait failli pénétrer la réalité humaine, s'était rependu de par le monde. Le fait que Rin et Yukio soit les héros qui avait rendu possible l'impossible s'était aussi sut. Nombre d'élèves était venu pour étudier à l'académie des exorcistes, seulement parce qu'ils les admiraient. Méphisto était simplement retourné à ses jeux comme il en avait l'habitude. Il était le seul à avoir arrangé les choses de façon à ce que le résultat soit sa victoire peu importe le résultat de la bataille, donc il n'avait pas subi de stress. Beaucoup de gens trouvèrent ça agaçant. Rin retourna à son ancienne vie, s'entrainé avec Shura, dormir pendant les cours de Yukio et trainé avec ses amis. Shiemi était un peu plus joyeuse que d'habitude, Kamiki n'était plus si piquante, Shima était moins enjôleur, Konekomaru était plus brave et Bon ne cherchait plus à se battre aussi fréquemment qu'auparavant. C'était comme si l'expérience d'avoir survécu à la pire des bataille les avaient endurcis et les avaient rendu plus mature. Juste un jour après que le combat ce soit terminé, Yukio s'était présenté en face de lui, honteux et effrayé. Rin était étendu sur son lit, regardant le plafond, avec Kuro lui tenant compagnie, allongé juste à côté de lui.

"Nii-san…" Rin tourna sa tête et daigna échanger un regard. Ils savaient tous deux à quoi l'autre pensait. "Je…je n'arrive pas à le retrouver." Rin ne répondit pas, il retourna à sa contemplation du plafond. "J'ai essayé de le trouver ! Mais ça ne marche pas ! Je ne peux pas dire s'il est mort ou vivant…il n'y a pas de compte rendu…Angel m'a dit qu'il n'avait pas porté le coup fatal…" Rin ne répondit pas là non plus; Yukio baissa les yeux. "Nii-san... tu me hait maintenant, hein ?" Yukio avait fait une énorme erreur, il le savait. Il avait fait confiance au Pape et avait fait du mal à quelqu'un que Rin chérissait. Bien que cela avait été involontaire, son but avait simplement été de les séparer, quelqu'un avait simplement pressé la détente alors qu'il n'en avait pas reçu l'ordre…

Rin s'assit. "Même si je le voulait, je ne pourrai jamais te haïr. Et même si je voulais t'en tenir rancœur, je sais que je ne pourrai pas faire autrement que de te pardonner." Il releva son regard sur Yukio. "Tu et mon frère et s'est toi que j'aimerais toujours le plus fort." Ces mots finirent de faire pleurer Yukio. Rin n'en ajouta pas plus. Ça faisait juste trop mal de ressasser ce sujet d'avantage. Il attendit jusqu'à ce que son frère ce calme. C'était vrai, il ne gardait aucune rancœur envers Yukio. Il savait qu'il avait simplement voulu le mieux pour lui…mais…sa poitrine lui faisait toujours mal. Après tout ce qu'il avait traversé, il ne savait pas s'il l'avait accepté ou non. Nehaus avait simplement disparu brusquement de sa vie, de la même façon qu'il y était apparu. Kuro vint et se frotta contre la jambe de Rin, miaulant, compatissant avec lui. Ça lui rappela : "Yukio, quand est que tu es payé ?"

"Hein ?" laissa échapper Yukio, après avoir essayé de reprendre le contrôle de lui-même et d'avoir essuyé son visage avec ses manches. "Dans un mois…pourquoi ?"

Et le mois passa. Avant qu'il n'ait le temps de s'en rendre compte, Rin se retrouva dans un avion près à l'embarquement, un vol direct pour Paris. Peu importe le temps, les circonstances, la tragédie…il n'oubliait pas. Parce qu'oublier cet homme n'était pas une option. Pas une qu'il avait envie de saisit, en tout cas.

"QUOI, à la fin !" il se tourna et lui aboya dessus, s'attirant quelques regards désapprobateurs de la part des autres passagers.

"J'avais juste envie d'aller à la Tour Eiffel." Murmura Rin. "J'étais à Paris et je n'ai pas visité l'endroit qui es absolument à voir !"

"d'accord, d'accord, tu sais quoi ?" s'il ne disait pas ce qu'il était sur le point de dire, il aurait à supporter les plaintes de Rin pendant le reste du voyage, et ce n'était pas quelque chose qu'il avait envie de faire. "Quand tout sera terminé, je t'emmènerait à Paris encore une fois, pour voir la Tour Eiffel. Content maintenant ?"

Rin se tourna vers lui. "Tu le promets ?" il lui lança un regard suspicieux. "Avec ton argent ?"

"Je te le promet." Mais arrête de me gonfler ! Je t'emmènerai au Bahamas si je le devais !...et je ne suis pas ton portemonnaie ! Mais si ça te fait taire…

"Je me souviendrais de cette promesse. Tu feras mieux de la tenir."

"Connard…me voilà à utiliser l'argent de mon frère." Ce murmura Rin, et cela porta des larmes dans ses yeux. Même s'il était seul maintenant, c'était quelque chose qui lui restait à faire. Il devait aller là-bas. Au moment où il mit les pieds dans l'aéroport après l'atterrissage, il réalisa qu'il se souvenait de chaque recoin d'où il avait marché avec Nehaus. Ici, ils avaient parlé avec le guichetier…Rin remarqua que c'était toujours la même personne à ce poste. Il ressenti l'envi d'aller le salué, mais en décida autrement. Comme s'il allait se souvenir…il s'en alla. Ici, en face de ce magasin, ils avaient croisés des filles. Ici, ils s'étaient disputés. Ici…ici…ici…

La nuit tombait. Il attrapa un taxi et demanda en anglais au chauffeur de l'emmener à la tour Eiffel. Alors que Rin s'avança finalement juste en dessous d'elle, il sentit la sensation familière de son souffle se coupant. La tour Eiffel était plus grande que tout ce qu'il avait pu voir jusqu'à maintenant. Il se souvint que Big Ben était énorme aussi. Il se souvint aussi des photos qu'ils avaient prises en Angleterre. L'appareil avait été perdu avec toutes leurs affaires quand ils avaient dû fuir à Varsovie, donc Rin n'avait jamais eu l'occasion de les voir. Il secoua la tête. Il savait que au bout d'un moment, évité de pleurer serait impossible, mais il voulait repousser se moment aussi longtemps que possible. Ils avaient raison, ces gens qui disaient que Paris était la capitale de l'Amour et du Romantisme. Rin ne se souvenait pas d'avoir vu quelque chose d'aussi beau que ces lumière qui donnaient à présent un halo d'or à la tour, quand le ciel était bleu sombre. Autour de lui, les gens marchaient en couple. Ils semblaient si heureux…

Soudainement, un grand et sombre homme passa près de lui. Rin resta pétrifié pendant un instant, mais il courut vers lui. S'il y avait une chance…s'il y avait la moindre petite chance…"Excusez-moi !" appela il en anglais, l'attrapant par le bras. "Je…"

L'homme se tourna vers lui et le regarda de ses deux yeux, de couleur verte. Son visage ne ressemblait en rien à celui de Nehaus. Il devait être en vingt-cinq trente ans. Il répondit quelque chose à Rin en français agacé.

"Pardon, pardon !" Rin s'inclina et s'excusa. "Je…vous ai pris pour quelqu'un d'autre. " l'homme reparti et Rin resta planté là, regardant le sol. A quoi pensait-il ? Même si Nehaus était toujours en vie, il ne serait pas à Paris. Il serait toujours à Zielonka, correcte ? Où à Varsovie…où n'importe où ailleurs. Etait-il toujours en vie ? Même ça il avait un doute. Une personne réaliste dirait probablement qu'il était mort… Rin releva les yeux pour regarder encore la tour Eiffel. Sensei…j'aurai voulu voir ça avec toi... Rin baissa la tête alors que des larmes faisaient son chemin sur ses joues. Igor…j'ai mal, tu me manque, revient moi ! Je me fou de ce que les gens dirons ! Je me fou de tout le reste maintenant…je t'en prie ne me demande pas d'accepté que tu es parti ! à quoi pensait-il, planté là, souhaitant l'impossible…était-il venu ici pour prier ? Il devrait aussi allé prier à Notre Dame…

Soudainement, il senti des bras fort passé autour de sa taille par derrière. Il paniqua au début, pensant que quelqu'un cherchait à lui faire du mal, mais… une odeur familière, un contact familier, une chaleur familière. Le cœur de Rin cessa pratiquement de battre. "Qui es ce que tu cherches, mon garçon ?" une voix familière. Les bras autour de lui se resserrèrent et Rin pur sentir le cœur de l'autre homme qui battait frénétiquement, dans son dos. "Qui cherches-tu, Rin ?"

Rin se tourna pour lui faire face, toujours dans ses bras. "Comment ?" il dégluti bruyamment, et eu envie d'autant plus de pleurer sous la tension. Le cache œil, l'œil bleu, les cheveux bruns. Tout était là, juste comme il s'en souvenait. "Igor…"

"J'ai juste eu l'intuition que tu viendrai ici. Toi aussi, non ?" il se pencha et embrassa le front de Rin. "Je suis sorti de l'hôpital il y a quelque jour à peine." Dit-il à Rin, sans laissé ses lèvres quitter sa peau. "Ils m'ont dit qu'une femme qui a disparu après m'avait sauvé. Traite moi d'idiot, mais je crois que c'était Michelle." Ces expériences sur la vie artificielle…avaient elles fonctionnées ? même ainsi, cela voulait dire que Michelle était revenu à la vie tout juste pour le sauver, et puis qu'elle était ensuite retourné à la cendre. L'ironie…"J'ai tout appris de tes prouesses. Bien joué."

"M-Merci…" bégaya Rin, sans vraiment savoir quoi dire d'autre. Nehaus retira ses lèvres de son front et lui fit relever la tête, pour voir ses yeux. Rin rougit glorieusement. Il ne savait pas pourquoi il se trouvait si embarrassé…il était simplement si heureux…c'était un si beau cadeau, ce qu'il venait juste de recevoir, ça ne pouvait pas rentrer dans sa tête. La compensation de dieu pour tous ses malheurs ? Rin eu des doutes jusqu'au dernier moment, mais quand il avait pensé perdre Nehaus, tout était devenu clair pour lui. Tout…

"Même si je ne te protège plus…professionnellement parlant…" si Nehaus continuai de regarder ainsi le visage de Rin, il allait finir par rougir lui aussi. Il commençait à devenir nerveux. Aucun d'eux n'aurait cru que Rin vienne réellement à Paris après tout ça. Etait-ce un miracle ? Non…ils étaient tous les deux des humains. Tous les deux. Humains. De toute façon Nehaus serait retourné au Japon pour retrouver Rin la semaine suivante. Pourtant, il avait décidé de faire un allé à Paris, et il était venu à la tour Eiffel toutes nuits, durant une semaine, espérant trouver Rin quelque part. "Me laissera tu rester à tes côté à partir de maintenant ?" il se pencha plus près, ses lèvres à quelques centimètres de celles de Rin. "Rin, me laissera tu t'aimer ?" même avec cet abusif, passionné et incontrôlable amour qui est le mien ?

Rin sourit. "Oui." Murmura-il. Nehaus rendit son sourire et fini les centimètres qui les séparaient encore, embrassant Rin tendrement sur les lèvres. Bientôt, le baiser s'approfondi. Les passant n'importait pas; c'était comme s'ils étaient seul sous cette magnifique tour. Bien, la vérité était que personne ne leur prêtait attention de toute façon ! Mais pour Rin et Nehaus, c'était le moment le plus important. Ici, fermement enlacé, en sécurité et bien dans les bras l'un de l'autre, leurs cœur contentés et explosant d'amour et de bonheur.

Je sais qu'un jour, tu trouveras une gentille fille de t'on âge pour t'aimer.

Je sais qu'un jour, tu trouveras une femme forte qui se tiendra à tes côtés.

Mais en attendant…nous sommes connectés à travers ça. Ils brisèrent le baiser et fixèrent leur regards l'un dans l'autre. Ils sourirent et fermèrent leur yeux en même temps, leurs fronts entrèrent en contact.

Et si ça peut durer pour toujours.

Ils se séparèrent, et restèrent main dans la main, tandis que Nehaus suggéra qu'il aille dans une pâtisserie. Les yeux de Rin formèrent de petites étoiles à l'idée et il acquiesça avec affamement. Alors qu'il divaguait sur le chocolat, Nehaus lui présenta l'appareil photo qui contenait leurs souvenirs d'Angleterre. Rin n'arrivait pas à croire qu'il l'avait vraiment retrouvé. Ils se mirent d'accord pour développer la pellicule plus tard, peut-être même qu'ils prendraient quelques photos ici, à Paris. On entendit plus le bruit de leur pas, tandis qu'ils avançaient dans le soir, laissant toute les peurs, les hésitations et les doutes derrières. Bien que des pensées réalistes restaient toujours dans leur têtes, ils savaient…ils savaient qu'ils étaient loin d'être des personnes réalistes.

C'est notre Crimson Vow.

FIN

Voilà, c'est la fin, merci à tous ceux (celle) qui ont pris le temps de me laisser un petit commentaire et à bientôt pour une nouvelle fanfiction.