Le patient ouvre les yeux et je soupire. Encore un gars qui va chialer parce qu'il ne pourra plus parler suite à un accident de voiture.

Je vérifie si ses constantes sont bonnes et indique à l'infirmière d'ajouter une dose d'antidouleur dans la perfusion.

Le patient ouvre alors la bouche mais je l'arrête d'une main :

« Ne tentez pas de parler Monsieur Matsumoto. Vos cordes vocales ont été coupées lors de l'accident. »

[To be continued]