Titre : Premier anniversaire

Auteur : Cissy NoAi

Genre : OS/OOC/Yaoi

Couple/Pairing : Usagi/Misaki

Rating : T

Disclaimer : Tous les personnages de Junjou Romantica appartiennent à Shungiku Nakamura. De plus, je ne tire aucun profil pécunaire de la publication de cette fic.

Notes :* Ceci est ma première fic concernant Junjou romantica, aussi j'espère avoir reprit le plus fidèlement que possible les personnages ^^

** J'espère que vous apprécierez l'histoire, comme je me suis amusée à l'écrire

*** NE PAS OUBLIER DE LIRE LE RATING

Notes : Cette première partie est un POV de Misaki.

Bonne Lecture


Misaki était sur la terrasse en cette belle après-midi en train d'étendre le linge. Les vacances universitaires avaient commencé depuis quelques jours, et il profitait de ce petit moment de tranquillité avant d'entamer la période des examens. Cependant, le jeune homme était loin d'être calme. En effet, cela faisait maintenant un an jour pour jour qu'il avait emménagé chez l'ami de son frère le célèbre romancier Usami Akihiko, devenu depuis quelque mois – pour être honnête, quasiment dès son arrivée – son amant et petit-ami.

C'est ainsi que nous retrouvons notre étudiant préféré en pleine réflexion, en train de penser à ce qu'il pourrait faire pour fêter leur premier anniversaire de vie commune.

« Misaki reprends toi ! Une idée…une idée… on pourrait se prendre une journée pour se promener tous les deux. Ah non, c'est bateau ça, en plus on sera entouré de monde et pour peu avec la chance que j'ai, on risque de tomber sur la famille d'Usagi-San ou encore sur ses groupies, donc, à bannir ! Mmmmm… et si je lui demande directement il répondra encore une fois : toi ! »

Il s'étala par terre déprimé par ses pensées. Cependant il connaissait bien le romancier pervers pour savoir que c'est ce qu'il lui arriverait s'il lui demandait réellement.

Se reprenant, il se redressa à vive allure.

« Allez ! Ce n'est pas comme si c'était ton premier rendez-vous ! Ca y est un diner ! C'est commun, mais il adore ma cuisine et puis on sera tous les deux ! Yosh ! Un diner romantique avec des bougies que je disposerais au milieu de la table, puis une musique d'ambiance… »

Puis se rendant compte de l'évolution de ses pensées, il s'immobilisa d'un coup, légèrement tétanisé et un tic nerveux aux sourcils :

« Kuso ! J'ai l'air de ressembler à une jeune collégienne totalement amoureuse de son prof ! Ca craint ! »

Totalement perdu dans ses pensées, il fut ramené à la réalité en sentant deux bras puissants l'enlacer et un souffle chaud à son oreille. Il frissonna, en sentant le corps chaud de l'argenté se coller au sien et déglutit difficilement avant de se reprendre :

- Usagi-San ?

- Misaki… Tu m'as manqué !

- Je vis dans le même appartement que toi, comment je pourrais manquer à quelqu'un que je vois tous les jours ?

Mais Usagi continua sans relever, ayant l'air de ne pas avoir entendu :

- J'ai passé toutes ces dernières semaines loin de toi à cause de ce nouveau roman, mais ne t'inquiète pas je suis dorénavant tout à toi. Et je commence dès aujourd'hui !

- Je…je ne m'inquiète pas le moins du monde… « Enfin, c'est vite dit car il ne va probablement pas vouloir me lâcher pendant un moment. Oups ! »

Misaki déglutit et commença à avoir des sueurs froides, prenant la menace des « retrouvailles » - et accessoirement - des futures conséquences très au sérieux !

Il sentit les bras d'Usagi se resserraient autour de lui, et en profita rapidement pour humer l'odeur forte et masculine qu'il l'enivrait tant. Il s'aperçut alors que l'amoureux des ours en peluche le faisait pivoter très lentement, tout doucement vers lui pour lui faire face et se penchait pour l'embrasser. Sa respiration se bloqua, ses yeux se fermèrent petit à petit, tandis qu'il attendait que les lèvres du romancier caressent les siennes.

A ce moment, ils furent interrompus par le carillon de la sonnette d'entrée. Profitant de cette diversion, Misaki se dégagea de l'étreinte de son amant et se rua vers l'interphone à la fois soulagé et légèrement frustré par ce baiser manqué. C'est alors qu'il manqua de s'étaler à nouveau par terre, ayant la surprise de tomber sur la personne qu'il ne s'attendait pas à voir de si tôt, surtout pour une visite surprise, son grand frère Takahiro et sa femme Manami.

- Konnichiha Misaki !

- Nii-Chan ?

oooOO000OOooo

Nos visiteurs imprévus étaient confortablement installés sur le canapé face à Usagi-San en train de discuter avec lui pendant que Misaki préparait le thé.

- Cet appartement est vraiment magnifique Usagi, n'est-ce pas chérie ?

- Oui tout à fait. On s'y sent à l'aise dès que l'on rentre.

- C'est ce que je pense aussi. Dis-moi comment se passe ta carrière ?

- Très bien, d'ailleurs je viens juste de terminer un nouveau roman.

- Sugoi ! Il me tarde déjà de le lire, s'écria Manami, puis se reprenant elle rougit rapidement de son attitude.

Takahiro crut bon d'expliquer l'emportement de sa femme face à son ami :

- Manami aime beaucoup ce que tu écris.

- Vous avez un réel talent pour l'écriture Usami-San, reprit-elle d'une manière plus posée qu'auparavant.

- Merci beaucoup Manami-San, mais je vous en pris appelez-moi Akihiko. Après tout vous êtes la femme de mon meilleur ami.

- Merci Akihiko-kun, fit-elle avec des étoiles dans les yeux se retenant visiblement de glousser.

Misaki se dirigea vers eux, après avoir préparé le plateau et commença à servir le thé. Takahiro, voyant le sujet épuisé, décida – en bon grand frère – d'embêter Misaki :

- Au fait, Usagi ? Misaki ne t'embête pas trop ? J'espère qu'il ne t'empêche pas d'écrire ?

- Nii-Chan !

- Hahaha ! Pas du tout. Au contraire, Misaki s'est révélé être une véritable source d'inspiration pour ma muse intérieure, répondit l'écrivain en lançant un regard chaud rempli de sous-entendu à Misaki.

Le même Misaki, qui était en ce moment même en train de rougir légèrement et ne savait plus ou se mettre, assez mal à l'aise, imaginant très bien le genre d'inspiration que son amant pouvait avoir, notamment pour ses BL. Il espérait cependant, que son frère et sa belle-sœur n'aient rien remarqué du regard lourd de l'argenté.

- Vraiment ? J'en suis heureux.

Il souffla de soulagement en entendant la réponse. Apparemment non ! Dieu bénisse leur naïveté ! Il reprit contenance et décida de changer de sujet avant que le romancier ne décide de jouer sur le terrain glissant de leur relation :

- Ne Nii-Chan, pourquoi vous êtes passé à l'improviste nous rendre une visite ? Ce n'est pas ton genre. Bien que la porte vous soit toujours ouverte et que vous soyez toujours les bienvenus, s'empressa-t-il de rajouter constatant que sa phrase pouvait paraître impolie.

- Oui c'est vrai, mais nous venons juste de l'apprendre et nous voulions partager cela avec vous.

- Hein ? Quoi ? Lâcha intelligemment Misaki avec de grands yeux ronds.

Takahiro tourna son visage vers sa femme, prit sa main dans la sienne dans un geste tendre, puis regarda à leur tour son frère et son ami avant d'annoncer la grande nouvelle :

- Manami est enceinte.

Un petit silence prit place face à cette annonce avant qu'un grand cri ne s'élève dans l'appartement :

- Ouahhh ! Sugoi ! Omedetou ! S'écria Misaki en allant les serrer dans ses bras.

- Arigatou Misaki-kun.

- Arigatou Misaki.

- Omedetou, dit à son tour Usagi en allant serrer la main de Takahiro.

- Arigatou Usagi. Ca me touche beaucoup que vous soyez présent tous les deux, et heureux pour cette nouvelle. Toi et Misaki êtes ma famille, tu sais.

- Allons, ce n'est rien.

- Et si nous en profitions pour faire les magasins, reprit Manami. Cela nous fera une ballade tous ensemble et vous nous aiderez à choisir tout le nécessaire.

- Hn ? Dit Misaki, légèrement désappointé, voyant déjà son tête à tête annulé. Puis se reprenant il s'exclama d'un ton qu'il voulait le plus enjoué possible, bien sûr ! Avec plaisir ! Usagi-san ?

- Avec joie.

- Alors, allons-y !

oooOO000OOooo

Toute l'après-midi, ils enchainèrent les magasins de vêtements, de meuble, accessoires pour bébé…

Avant de finir la soirée dans un restaurant huppé de la ville, offert par Usagi en l'honneur des futurs parents, « qui avaient assez dépensé pour toute une vie » dixit Misaki.

A présent, ils étaient tous les quatre – ou plutôt tous les cinq – installés à table attendant d'être servi.

- Ahhh… je ne sens plus mes pieds, commença Misaki.

- C'est vrai que nous n'avons pas chaumé. On a fait beaucoup de magasins aujourd'hui, continua Manami.

- Mais au moins, nous sommes sur que le bébé ne manquera de rien, suivit Takahiro.

- Quatre cerveaux valent mieux que deux ! Renchérit Usagi.

- Tout à fait. Et puis, nous aurons déjà les affaires si Misaki a lui aussi un bébé, termina Takahiro.

- Mmmmm, répondit celui-ci comme s'il acquiesçait, mal à l'aise. « Si tu savais Nii-Chan ! »

Il lança discrètement un coup d'œil en direction du romancier et s'aperçut qu'Usagi avait eu un regard étrange à l'entente de cette phrase.

Takahiro reprit la conversation sans avoir fait attention à l'échange entre les deux hommes :

- Au faite Misaki, tout se passe bien à l'université ?

- Oui tout va bien. A la rentrée nous commencerons la période des examens, alors je profite un peu pour me reposer avant d'entamer les futures séances de torture, hahahaha !

- Ne devrais-tu pas être le nez dans les livres ?

- Ne t'inquiète pas Nii-Chan, c'est déjà fait. Je n'aurais qu'à relire les passages importants.

- Tant mieux. Bien que je me demande tout de même si un mini-pouce comme toi réussira à atteindre la table !

- Nii-Chan !

- Akihiko-kun, reprit Manami, je me sens assez mal à l'aise en sachant que c'est vous qui allez payer ce restaurant aussi cher.

- C'est vrai Usagi, ce n'est vraiment pas donné !

- Allons ! Allons ! Ce n'est rien après tout nous sommes en famille, répondit-il en posant un regard lourd vers Misaki avant de reprendre d'un air plus léger. Et puis ce n'est pas tous les jours ou nous sommes tous réunis et fêter un heureux évènement.

Le reste de la soirée se passa agréablement bien, et celle-ci se termina rapidement. Le dîner avait été succulent et la conversation basée sur l'heureux évènement à venir. En sortant du restaurant, ils se saluèrent tous rapidement avant que chaque couple ne reparte chez eux.

oooOO000OOooo

A peine eurent-ils franchis le seuil de la porte d'entrée de l'appartement, que Misaki se fit plaquer contre le mur, avant de sentir une bouche mutine qui lui donnait quelques baisers légers dans le cou :

- Ahhh… Misaki. On n'a pas pu profiter de cette journée en tête à tête, souffla Usagi dans son cou.

La respiration du jeune homme se fit dès lors plus rapide et plus courte en sentant contre sa peau le souffle chaud de l'écrivain et en entendant sa voix grave, faisant vibrer toutes les parties de son corps. Cependant, il fut étonné en entendant la phrase suivante – ou plutôt la demande – que lui dit son amant :

- Ne me quitte pas, dit celui-ci d'une voix plus tremblante et plus basse tout en relevant la tête et fixant du regard les yeux de l'étudiant.

- U…Usagi-san ?

Le jeune homme, un peu perdu, ne comprenait pas ce qui arriver au romancier.

- Promets le moi !

L'implora-t-il faisant écarquiller les yeux de Misaki, qui comprit d'où venait sa peur. La conversation au restaurant lui revint en tête et il décida, non de le rassurer ou se rassurer lui-même, mais de dire ce qu'il avait vraiment sur le cœur. Après tout, il avait les mêmes craintes que l'écrivain.

- Je n'ai pas l'intention de partir, répondit-il enfin d'une voix reflétant sa détermination sur sa décision et le regard ancré dans celui de son amant.

Il aperçut alors une autre lueur dans le regard qu'il aimait tant, une lueur qui lui annonçait une longue nuit de débauche en perspective.

- Suki Dayo ! Misaki.

- Yame…

- Suki Da ! Continua l'amoureux des ours encore et encore.

Misaki tenta de repousser cette sensation qui lui gonflait le cœur à chaque « déclaration » en fermant les yeux et se bouchant les oreilles, en vain. Et avant d'avoir comprit ce qu'il se passait, il se faisait embrasser langoureusement par le romancier, perdant toute notion du temps, du lieu et de tout ce qui l'entourer excepté ses lèvres et cette délicieuse langue qui le sondait. Il sentait à travers ce baiser tous les sentiments de son amant et se sentit flancher par tant d'émotions, sans oublier que son désir commençait rapidement à monter, dans tous les sens du terme.

C'est à peine s'il se sentit soulever, en sécurité dans les bras puissants et protecteurs du romancier, et conduit dans la chambre de celui-ci, qui s'appliqua toute la nuit durant à fêter comme il se doit ce premier anniversaire.

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Le lendemain, la tête légèrement dans le pâté et marchant au radar, Misaki repensa à sa fin de soirée. Lui qui avait voulu passer du temps en tête à tête avec le romancier avait été servi ! Usagi l'avait littéralement vidé de toutes ses forces cette nuit. Il maudissait ce fichu écrivain, lui et toutes ses idées perverses. A cause de lui ce matin, il n'arrivait pas à aligner une phrase cohérente, complète et logique dans son esprit. Autant le dire franchement : un vrai légume ! La journée avait bien démarré.

- Ohayou Misaki-kun !

Misaki tourna la tête pour savoir qui lui adressait la parole. Même le fait de reconnaitre la voix en temps normal aurait été un jeu d'enfant. Il aperçut l'éditrice et Usagi-san qui semblaient être en pleine réunion, et la salua à son tour :

- Ohayou Aikawa-san !

- Tiens, dit-elle en tendant une boite au jeune homme. Aujourd'hui je t'ai prit des muffins. Tu m'en diras des nouvelles.

- Merci.

- Bon ce n'est pas tout, mais je dois me dépêcher si je veux donner le manuscrit à temps. Même si sensei a tenu ses délais cette fois, je ne peux pas me reposer.

- Je comprends. « Surtout s'il la fait poireauter pour son prochain roman !»

- Jane sensei! Misaki-kun ! Salua-t-elle avant de franchir la porte d'entrée.

C'est alors que le jeune homme aperçut sur la table basse du salon, un manuscrit. Il le prit rapidement en main et courut vers la porte d'entrée afin de rappeler l'éditrice qui semblait l'avoir oublié.

Trop tard. Il abaissa la tête déprimé, vraiment cette journée commençait bien ! C'est alors que son regard s'attarda sur ce qu'il tenait en main. Le regardant plus attentivement il constata avec effroi le contenu du manuscrit en question. Une toute nouvelle histoire pour les romans BL d'Usagi. Son tic aux sourcils le reprit et il hurla de toutes ses forces :

- CETTE FOIS-CI C'EST DECIDE JE DEMENAGE !

« Nii-Chan, je crois bien que je viens encore de me faire avoir par cet écrivain pervers ! Onegai, reviens me chercher !»

C'était Takahashi Misaki, au printemps de ses 19 ans et véritable vétéran de la vie !

FIN (POV Misaki)


Alors ? Alors ? Comment avez-vous trouvé ce premier OS de Junjou Romantica ?

N'hésitez pas à lâcher vos review !

Vous aurez la seconde partie, concernant le POV d'Usagi donc dans deux semaines !

Alors à bientôt ! Merci.