Coucou tout le monde.

Alors après de longs mois d'absences je vous dévoile enfin le chapitre 11.

Je sais j'ai mis le temps je m'en excuse, mais j'ai eu de nombreux problèmes d'ordi en plus du reste :$

Mais bon comme promis je vous le poste avant Noël, c'est en quelque sorte mon cadeau pour vous. ^_^

Donc voilà, bonne lecture à toutes et à tous, Joyeux Noël et Bonne Année ! 3 3 3 3

Chapitre 11

Maintenant que le groupe était entré dans l'aile réservée de leurs professeurs et qu'ils avaient tous fini de baver sur la décoration du couloir, ils remarquèrent un phénomène étrange. Le couloir qui leurs faisait face se troubla soudainement et changea radicalement. Finis les petits couloirs adjacents au principal, ils se retrouvaient maintenant avec un long corridor dont ils ne parvenaient pas à voir le bout. Assez choqués par ce retournement de situation, ils se demandèrent tout de même ce qu'ils devaient faire une fois qu'ils auraient atteint le bout de cet étrange endroit :

Se séparer en plusieurs groupes pour couvrir plus d'espace ?

Rester ensemble pour plus de sécurité ?

Ou juste faire demi-tour maintenant avant que quelqu'un ne leur tombe dessus et qu'ils se retrouvent dans de véritables problèmes ?

Après débat, c'est finalement la première solution qui fut retenue. Étrangement …

Ils formèrent donc trois groupes.

Le premier comprenait : Harry, Drago, Théo, Blaise et Neville.

Le second était composé de : Fred, Georges, Colin, Luna, Ron et Pansy.

Et enfin, dans le dernier se trouvait : Hermione, Crabbe, Goyle, Dean et Seamus.

Maintenant que tous les préparatifs de leur ''mission'' d'exploration étaient enfin terminés, ils se mirent en route.

Au bout de plusieurs minutes de marche dans un silence assez détendu pour la situation, ils tombèrent finalement sur la première intersection, une intersection parfaite dans leur cas : un autre couloir perpendiculaire au leur d'un côté, un escalier de l'autre et une grande porte à double battant dans le mur juste en face d'eux. Ce qui faisait qu'un groupe passait par la porte et les deux autres se partageaient les deux chemins offert par le couloir. Il fut donc décidé après un vote que le groupe d'Hermione passerait par la porte en face d'eux, celui de Ron prendrait le chemin de droite et le groupe d'Harry l'escalier à gauche.

Se séparant, ils se souhaitèrent bonne chance et se séparèrent finalement.

Groupe d'Hermione, Crabbe, Goyle, Dean et Seamus :

Les cinq sorciers franchirent donc la porte avec une sorte de confiance assez étrange. Ils n'avaient pas oubliés qu'il était fort probable que derrière les panneaux de bois se trouvent leurs professeurs et les nouveaux venus. Mais cela ne les empêcha pas d'entrer d'un pas conquérant, ouvrant en grand les deux battants d'un coup.

Ce qu'ils virent à l'intérieur fit soupirer de concert les trois garçons : une bibliothèque !

Et pas une petite ne prenant qu'un malheureux pan de mur, un meuble acheté chez IK*A, nooooooooon ! Une immense, devant laquelle celle de Poudlard faisait pâle figure...

Les yeux d'Hermione pétillaient tellement qu'ils faisaient facilement de l'ombre à ceux de Dumbledore dans ses plus grand moments. Toute cette connaissance à portée de main, comment résister ?

Traînant donc les quatre garçons à sa suite, elle se précipita sur la première rangée d'ouvrage, chacun plus épais encore que l'Histoire de Poudlard. Tout à leur émerveillement (Hermione) et à leurs inquiétudes (les garçons), aucun membre du petit groupe ne fit attention à la porte qui se refermait sans bruit.

Ils auraient sans doute dû.

Au moment même où Hermione se saisit d'un ouvrage intitulé ''Le Ciel au travers de l'Histoire'', ce qui en soit était un titre tout à fait intriguant pour la jeune sorcière, toute la salle se mit à raisonner d'un son des plus horrible. Un bruit tellement strident qu'il aurait fait passer un ongle sur un tableau pour une œuvre de Mozart.

Instinctivement, les sorciers se bouchèrent les oreilles, tentant en vain de faire diminuer les décibels de l'atroce crissement. Ils se hâtèrent donc vers la porte, courant le plus vite possible pour sortir et ainsi soulager leurs oreilles martyrisées. Mais en atteignant la porte, ils eurent la mauvaise surprise de constater qu'elle était fermée et malgré tous leurs efforts, elle refusa de s'ouvrir.

C'est là qu'un mot formé de flammes indigo apparut devant les panneaux de bois. Un simple mot, qu'ils se jurèrent de faire payer à leurs professeurs lorsqu'ils se retrouveraient face à eux … et qu'ils auraient repris connaissance … : ''Perdu''.

Groupe de Fred, Georges, Colin, Luna, Ron et Pansy :

Le groupe de joyeux lurons se pressa donc dans le couloir, une excitation palpable émanant de tous. Ils ne se posaient pas la question de savoir si ce qu'ils s'apprêtaient à faire était dangereux ou non. Ils étaient juste impatient de savoir ce qu'ils allaient découvrir sur les moldus qui leurs enseignaient.

Ils marchèrent pendant peu de temps (soit à peine 6 minutes et 47 secondes) mais cela suffit amplement à Pansy et Ron pour râler sur plus de 70 sujets différents chacun, à Colin de prendre une centaine de photos, à Luna de se perdre dans les brumes de son esprit une dizaine de fois et aux jumeaux de fomenter une trentaine de plans plus diaboliques les uns que les autres. La Base Quoi …

Bref … Ils étaient donc finalement arrivés au bout du couloir qu'ils venaient d'emprunter et se trouvaient à présent en face d'une gigantesque porte en bois à double battant. Mais contrairement aux deux autres qu'ils avaient déjà rencontrées, elle n'était pas belle à proprement parlé. Elle était imposante et impressionnante avec ses panneaux de bois brut sans aucune décoration ou artifice. Les deux gros anneaux de fer qui ornaient chacun des deux battants rajoutaient encore à cette impression de force et de résistance qui se dégageait d'elle. Ces portes leur rappelaient à tous celles qui gardaient l'entrée de la salle de classe de leur professeur, Yamamoto Takeshi. En bref, c'étaient des portes faites pour ne pas céder quelques soit la force avec laquelle on les percutait. Des portes faites pour retenir quelque chose ou quelqu'un en toute circonstance que ce soit d'un côté ou de l'autre des battants.

Cette prise de conscience fit hésiter un instant (trois secondes cinq) les jeunes sorciers. Qui sait face à quoi ils risquaient de se retrouver s'ils ouvraient cette porte. C'est finalement les jumeaux, trop excités, qui prirent l'initiative de saisirent l'une des poignées de fer et de tirer de toutes leurs forces dessus. C'est dans un vacarme assourdissant et avec une lenteur affolante que la porte consentis enfin à s'ouvrir dévoilant à la stupéfaction des sorciers une pièce assez bien éclairée. On retrouvait beaucoup de bois également, que ce soit aux murs, au sol ou au plafond avec la charpente faisant penser au toit d'une grange … Si on admet que la hauteur de plafond d'une grange met facilement en respect celle d'une église de taille respectable …

La pièce était agencée de manière étrange et il était pour le moment très difficile au groupe de petits fouineurs de définir la fonction exacte de celle-ci. Elle était de forme circulaire, avec en son centre ce qui pourrait ressembler à un stade fait de pierre ou une grande baignoire, style bain publique de la Rome antique, mais vide d'après les jumeaux, le tout entouré d'un parquet de bois clair sans aucun vernis. Sur les murs on retrouvait ces mêmes lattes de bois mais dans une teinte légèrement plus foncée faisant ainsi un léger contraste entre les deux.

Au plafond pendait quatre lustres de bois, placés stratégiquement aux points cardinaux, diffusant ainsi une lumière chaleureuse sans être éblouissante. Et enfin, de part et d'autre de la pièce on retrouvait ce qui semblait être des box dont les portes ouvertes pointaient en direction de l'arène, empêchant ainsi aux sorciers de voir s'ils contenaient quelque chose, et si oui, quoi.

- Au moins il fait chaud ici, finit par dire Pansy, brisant le silence qui s'était installé depuis leur entrée

- Je suis d'accord. Mais vous trouvez pas qu'il y a une odeur étrange ici ? demanda Ron

- Oui, je trouve aussi, mais qu'est-ce que ça peut être …. Je sais ! C'est du foin ! fit Colin en se mettant à sautiller partout et entamant même une danse de la victoire

- Je me demande quels animaux on va trouver … fit la voix rêveuse de Luna, ramenant brutalement Colin sur Terre

Cette simple réplique jeta un froid sur le petit groupe. Ils n'y avaient pas du tout pensé. C'est à ce moment que tout commença à déraper pour nos jeunes explorateurs. La porte qu'ils avaient laissée ouverte se referma brutalement derrière eux, les faisant sursauter. Inquiets, ils se ruèrent sur un battant et se mirent à pousser de toute leur force. Pendant vingt minutes ils s'acharnèrent mais rien n'y fit. La porte ne frémit même pas sous leurs assauts.

C'est là que les jumeaux remarquèrent quelque chose qui n'était pas présent avant, ou tout du moins de l'autre côté des battants. Le bois était à présent veiné de vert sur toute sa surface et celui-ci était parcouru de petites impulsions régulières. Ça ressemble à un circuit électrique avait dit Colin, pas que les autres sachent de quoi il s'agissait.

En tout cas maintenant, ils étaient bloqués.

- On fait quoi maintenant !? demanda Colin, complètement paniqué par la situation

- Il faut qu'on sorte et vite ! Tout ça c'est de votre faute, bande de Gryffondors imbéciles et inutiles ! cria hystériquement une Pansy au bord de la crise de nerfs, tournant son regard qui se voulait meurtrier sur Fred et Georges

- Eh ! Mais vous….

- Étiez totalement d'accord …

- Pour venir ! Nous ne …

- Vous avons pas forcé à venir ! firent les jumeaux

- Je ne veux …. ! commença à répliquer la jeune femme avant d'être brutalement interrompue par la voix tremblante de Ron

- Je voudrais pas vous déranger mais vous avez pas entendu un genre de grondement à l'instant ?

- Oh toi aussi tu as remarqué ? fit la voix chantante de Luna, On aurait dit qu'il y avait le tonnerre dans notre dos. Mais j'ai regardé, c'est juste un grand taureau.

- QUOI ! hurlèrent les autres

Dans un bel ensemble, tout le groupe (sauf Luna) se retourna d'un coup, se mettant dos à la porte. Et effectivement, comme l'avait dit Luna il y avait bien un taureau. Un énorme taureau noir, aux muscles puissants et saillants, aux cornes luisantes et affûtées, un regard de jade brûlant d'intelligence qui leur lançait des éclairs et une attitude montrant qu'il lui fallait d'un rien pour les charger. Bref, un taureau dangereux de bien méchante humeur et très loin de l'archétype du bovin sans cervelle qui passe son temps à regarder les trains passer en mâchonnant son brin d'herbe et qui finit en steak à la fin de la semaine.

Alors que les deux partis se jaugeaient du regard sans bouger, il fallut que quelque chose vienne mettre fin au fragile équilibre de cette confrontation. Et ce quelque chose portait le doux nom (enfin autant que peut l'être celui de son homologue féminin, j'ai nommé le cafard Rita Skeeter) de Colin Crivey. En effet ce jeune inconscient ne trouva rien de mieux à faire à ce moment-là que de lever lentement, presque mécaniquement son fidèle appareil photo au niveau de sa poitrine, son regard bovin toujours hypnotiser par l'animal en face, et d'appuyer sur le bouton du déclencheur. Cette action entraîna l'activation du flash à l'intensité insupportable de l'appareil, brûlant douloureusement les rétines du bovin et entraînant sa fureur. Il chargea les adolescents, tête en avant, qui se mirent à courir partout en hurlant comme une bande de poulets décapités, manquant même à certains moments de se rentrer dedans. La masse de muscle et de colère passait d'un sorcier à un autre, sans distinction, coursant celui ou celle qui avait le culot de passer trop près de lui ou coupant la route de sa proie du moment et cela sur toute la superficie du stade de pierre, s'amusant même parfois à faire tourner en rond quelques-uns de ces humains insolents ou les faisant brutalement accélérer en baissant simplement la tête, rappelant à leurs bons souvenir ses cornes pointues.

Ce spectacle affligeant dura pendant au moins dix bonnes minutes. Et pendant tout ce temps-là, personne n'avait remarqué la jeune femme aux longs cheveux blonds et aux boucles d'oreilles en forme de radis, qui n'avait toujours pas bougée de sa position initiale, se contentant d'observer la scène calmement.

Pour en revenir à la farce de course poursuite qui avait lieu dans la pièce, les jumeaux observèrent quelque chose de surprenant et Colin crû avoir une idée de génie :

- Eh ! hurla Georges pour capter l'attention des autres, le taureau ne s'approche pas des box !

- Oui ! Il bifurque à chaque fois qu'on passe à côté de l'un d'eux ! précisa Fred à bout de souffle

- Il faut qu'on entre dans l'un d'eux pour se mettre à l'abri ! répliqua Colin, Mais je ne sais pas si on tiendrait tous dans le même ! Il faudrait que l'on prenne chacun le sien ! rajouta-t-il

- Il y a des noms au-dessus de chacun d'eux ! fit remarqué Pansy, Moi je prends celui de Jiro et Kojiro!

- Moi celui de Garyu ! fit Georges

- Moi Roll ! ajouta Fred

- Je prends Uri ! cria Ron en s'engouffrant rapidement en claquant la porte du box derrière lui

- Je vais dans celui de Mukurow. chantonna joyeusement une Luna ayant apparemment décidée de sortir de son rôle d'observatrice

- Et moi je prends celui de Natsu ! termina Colin, Eh ! Mais attendez, il est fermé je peux pas y entrer ! Je fais quoi !? paniqua le pauvre petit photographe

- Il y a pas une autre porte d'ouverte ? lui cria Fred

- Si, celle de Gyudam !

- Et bien prend celle-là et vite il vient vers toi ! fit un Ron lui aussi en mode hystérique

Le petit blond freluquet prit ses jambes à son cou lorsqu'il vit la bête foncer sur lui et fila plus vite que le vent dans le box voulut. Malheureusement pour lui, la porte ne voulut pas se refermer et resta désespérément ouverte, lui montrant ainsi l'arrivé du taureau qui fonçait droit sur lui. Pris de panique il n'eut d'autre réflexe que de se terrer recroquevillé au fond du box et de regarder terrifier la scène qui se jouait devant lui. La bête s'approchait de plus en plus de lui, mais au fur et à mesure qu'elle s'approchait de l'entrée du box, son allure se faisait plus lente jusqu'à ne devenir qu'un trot léger au moment de passer la porte qui se referma après son passage, coupant ainsi toute chance de fuite au jeune sorcier. Fred, Georges, Pansy et Ron, n'ayant rien loupé de la scène tentèrent de sortirent de leurs abris afin de porter secours au Gryffondor, Luna ayant repris son étrange passivité. Mais ils se heurtèrent à un problème de taille : les portes des box dans lesquels ils se trouvaient refusaient maintenant de se rouvrir. C'est là qu'une phrase faite de flammes indigo apparu sur les différentes portes, en face de chacun d'eux : ''Derrière toi''. La phrase de Colin quant à elle était légèrement différente. En plus de flotter à quelques centimètres de son nez, elle se moquait ouvertement de lui : ''Bonne chance avec Gyudam, tu vas en avoir besoin''. C'est là qu'une pensée véritablement étrange pour la situation traversa le petit cerveau de notre filet de Colin national en braquant ses yeux sur l'animal qui lui faisait face : ''Merlin, cette chose à un nom !''.

Retentit alors les cris des jeunes sorciers piégés. Malheureusement pour eux, ils n'avaient pas remarqué la chouette aux yeux vairons qui les observaient simplement perchée sur une poutre du plafond.

Groupe de Harry, Drago, Théo, Blaise et Neville.

Notre bande de troubles fête prit donc l'escalier qui était à gauche sans plus se soucier de leurs amis qui empruntaient des chemins différents.

L'ascension vers l'étage supérieur se fit calmement étant donné que les marches étaient assez larges et ne glissaient nullement. De plus, le passage n'était en rien étroit et ils pouvaient facilement se tenir côtes à côtes à deux. L'ambiance était détendue et il y eut même quelques blagues ou piques légères lancées par-ci par-là.

Une fois arrivé en haut, ils constatèrent qu'il n'y avait qu'un seul et unique pallier et que l'escalier ne montait pas plus haut. Prudents tout de même sur ce qu'ils allaient découvrir, ils passèrent discrètement la tête dans le couloir qu'ils venaient d'atteindre. Personne aux environs.

Poussant un soupir de soulagement, les sorciers passèrent finalement l'entrée de l'étage pour se figer brusquement. Ils avaient devant eux le couloir qu'ils avaient découvert en entrant dans les quartiers privés de leurs professeurs avant que celui-ci ne se transforme. Lentement, comme pour ne pas l'effrayer, ils avancèrent jusqu'à la première petite intersection. Après s'être consulté brièvement, ils prirent le chemin de la porte de droite. Une fois devant elle, ils remarquèrent un symbole étrange, qu'ils ne comprenaient pas dans la situation présente : Un grand soleil d'argent.

C'est alors que de nombreuses hypothèses se mirent à fleurir :

- C'est trop génial ! Ils ont une salle de bronzage ! commença Draco, des étoiles plein les yeux

- Moi je pencherai plutôt pour une piscine avec un plafond solaire Drake ! répliqua Blaise

- Et pourquoi pas une plage d'intérieur carrément ! renchérit Théo

- Vu le niveau de sadisme que l'on a pu observer jusque-là, moi je dirai plutôt un désert intérieur fit Harry

- Et p-pourquoi pas simplement un-une serre ? ajouta timidement Neuville qui avait encore beaucoup de mal à se détendre en présence des Serpentards

Après débat, ils en vinrent finalement à la conclusion que le seul moyen de savoir qui avait raison, était de rentrer dans la pièce. C'est Blaise qui se porta volontaire pour ouvrir la porte. Il mit sa main sur la poignée pour l'en retirer presque immédiatement.

- Woah ! C'était trop bizarre … fit-t-il tout haut

- De quoi ? fit Harry

- La poignée est chaude …

- Tu t'es brûlé ! s'inquiéta Drago

- Non, non, vous inquiétez pas. C'est juste que ça m'a surpris. Elle est chaude mais pas comme-ci quelqu'un l'avait eu longtemps en mains, c'est plus que ça ….

- Fait voir … fit Harry en mettant la main sur la poignée, Oui tu as raison, c'est agréable, on dirait plus un radiateur …

- Un quoi ?! fit Théo en le regardant comme s'il avait trois têtes dont l'une faisant la grimace

- Un appareil moldu pour chauffer la maison l'hiver, je t'expliquerai. lui répondit le Gryffy

- Quoi qu'il en soit, si ce n'est pas dangereux, rien ne nous empêche d'ouvrir cette satanée porte. s'énerva Malfoy, rassuré tout de même qu'il ne soit rien arrivé à son meilleur ami

Blaise reprit donc la poignée en main et l'abaissa, ouvrant ainsi la porte. Dedans, ils trouvèrent un bureau dont les tons jaunes dansaient sur les murs tels des rayons de soleil et avait même atteins les meubles. Rien n'avait été épargné par cette invasion que ce soit la moquette, le grand bureau, les rideaux et même la chaise.

Sur l'étagère du haut situé contre le mur de droite, de nombreux trophées de boxe indiquant que le propriétaire de l'endroit avait un palmarès assez impressionnant et qu'il n'était pas la personne à venir ennuyer. L'étagère d'en dessous était, elle, envahie de photos. Il y en avait de groupe représentants leurs professeur plus jeunes mais souriants (enfin pour la plupart) avec d'autres gens qu'ils ne connaissaient pas, comme l'homme avec une sucette dans la bouche et le garçon roux à lunettes, certaines représentaient juste une jeune femme au court cheveux oranges et au sourire doux, soit toute seule soit en compagnie d'une jeune femme de son âge aux longs cheveux bruns, ou encore avec une très belle femme aux cheveux parme et une petite fille de l'âge de Lambo avec des vêtements chinois et une natte sur la tête …

Le bureau dont le bois d'une chaude couleur dorée se voyait à peine tant il était encombré de tonnes de papiers divers renversé un peu partout, mélangés, froissés, etc., les stylos se mêlaient aux feuilles sans préoccupation, la poubelle débordait de partout. Bref un vrai capharnaüm.

De l'autre côté de la salle, de nombreux instruments de musculation, des sacs de sables de diverses tailles pendant du plafond formant un cercle au centre duquel une personne pouvait se tenir, des altères et pleins d'autres choses.

En voyant cela, Théo eut l'idée de vouloir essayer. Il se plaça au centre des sacs de sable et frappa un grand coup sur celui en face duquel il s'était placé. Ce qui en résultat fut un cri de douleur de la part de Théo, qui tenait à présent sa main serrée contre son torse, et une réaction quasi nulle de la part du sac de sable qui avait à peine frémit sous l'action du jeune homme.

- THEO ! Cria Blaise en accourant au près du petit châtain, Qu'est-ce qui se passe ? Fais voir ta main.

Il prit délicatement la petite main blessée dans les siennes et l'examina attentivement.

- Ouf, ça va, ce n'est pas cassé, tu auras juste un beau bleu et mal à la main pendant quelques temps.

- Merci Blaise... fit doucement le jeune homme en lui adressant un petit sourire reconnaissant qui fit monter le rouge aux joues du métis, Mais putain c'est quoi ce sac de sable, il est super dur ! se mit-il à crier en fusillant l'objet de douleur à la main

Neville posa prudemment sa main dessus et s'exclama surpris :

- Mais il y a une plaque de métal là-dedans ! Puis se retournant vers les autres sacs il continua, Mais dans celui-là aussi ! Et celui-là ! Dans tous !

- C'est pas vrai ! Mais c'est un malade le type qui s'entraîne avec ça ! fit Harry les yeux écarquillés

- Sortons d'ici, nous avons d'autres choses à voir. Théo tu peux marcher ? demanda Malfoy

- Oui t'inquiète, ça va passer.

Le groupe sorti donc de la salle, un peu déçus tout de même de ce qu'ils avaient vu. Théo ferma la porte derrière lui. Au moment où sa main non blessée entra en contact avec l'argent de la poignée, il sentit l'étrange chaleur dont avaient parlé ses condisciples tout à l'heure. Mais en plus, il ressentit aussi d'étranges fourmillements dans son autre main, à l'endroit où il s'était fait mal. Là il vit avec stupéfaction son début de bleu et sa douleur se résorber lentement. Interloqué, il choisit finalement de ne pas parler de l'étrange phénomène dont il venait d'être le témoin, aux autres membres de son groupe. Pour quelle raison ? Il n'en savait rien lui-même.

Ce coup-ci, c'est Draco qui choisit la porte. Il prit celle qui se trouvait au fond à gauche du couloir. Dessus se trouvait la représentation d'une tornade ou d'un tourbillon stylisé. Il mit sa main sur la poignée mais ce coup-ci la chaleur de celle-ci lui brûla la main.

- Aie ! Pu … Purin de Bord de Mer ! Ça fait un mal de chien ! Escalope de Riz ! Petite Flûte…

- On-on ferait mieux de prendre une autre porte. intervint Neville alors que Draco continuait de débiter sa liste d'injures déguisés

- Oui sans doute. approuva Théo, Un seul blessé suffit amplement.

- Non, je veux rentrer. répliqua hargneusement le blond après s'être repris, fixant la porte d'un regard meurtrier

Soigneusement, il enveloppa sa main dans un pan de sa robe et baissa rapidement la poignée, ouvrant ainsi la porte à la volée. Puis il éteignit calmement le morceau de tissus qui avait pris feu au contact du morceau de métal brûlant. Puis se retournant, il lança un petit sourire hautain aux membres de son groupe qui le regardaient d'un œil torve, avant de se retourner et de finalement pénétrer dans la pièce.

Là encore, il s'agissait d'un bureau, mais cette fois-ci, la couleur dominante était le rouge. Un rouge presque agressif et violent, mais pourtant protecteur dans sa chaleur.

Cette fois, le bureau au bois rougeoyant était parfaitement bien rangé et pas une feuille des rares piles encore présentes sur sa surface ne dépassait. À la place des trophées de tournois de boxe, on retrouvait des diplômes et autres récompenses pour des prix intellectuels ce coup-ci. En d'autre termes, ils se retrouvaient dans le bureau d'une grosse tête plus communément appelé génie.

À la place de la mini salle de sport se trouvant dans la pièce jaune, il y avait ici tout le nécessaire du parfait petit chimiste (en peut être un chouïa plus dangereux). Les étagères étaient remplies d'éléments chimiques, de poudre noir ou blanche. Des bocaux renfermaient d'étrange composé visqueux ou aqueux. Sur l'un d'eux, Harry put lire le mot Nitroglycérine, ce qui lui fit dresser les poils de la nuque.

- Euh … Ce n'est pas pour dire, mais je pense que l'on ne devrait pas rester là … demanda nerveusement Harry

- Pourquoi ? Non mais t'as vue tout ça ! On dirait un labo de potion version moldu ! c'est génial ! répondit Draco, dont les yeux étaient repassés en mode feux d'artifices

- Est-ce que tu connais ne serait-ce que la moitié des produits qui se trouvent ici ?

- Absolument pas. répondit le blond avec aplomb

- Malfoy, ce sont des produits dangereux, je t'assure ! Par exemple, si tu fais tomber ce bocal par terre, dis-toi que tu nous tueras tous d'un seul coup et que tu risques en plus de détruire tout l'étage en même temps ! fit-il en désignant celui qui lui avait donné des sueurs froides

- Pourquoi qu'est-ce que c'est ? demanda Neville en s'approchant du pot de verre en question

- C'est un explosif Neville. Répondit Théo qui avait vu de quoi parlait Harry et qui avait pâli en même temps, Je suis d'accord avec Potter, il faut sortir de cette pièce et vite.

- Alors sortons. Mais je vous préviens, pas question que je mette feu à ma robe une seconde fois pour vous faire plaisir. Fit-il en désignant la porte qui s'était refermé dans leur dos

- C'est bon j'ai compris, je vais le faire … soupira Harry, copiant les actions antérieures du blond face à la porte

Une fois dehors, ce fut à Neville de choisir et d'ouvrir une porte. Finalement après mûre réflexion, il choisit celle juste à droite en sortant de la salle rouge. Sur celle-ci se trouvait le dessin d'un éclair.

- Eh Potter, je crois que cette porte est faîte pour toi. Je sais pas si faut laisser Longdubat l'ouvrir à ta place. railla Malfoy

- Oh la ferme la fouine. C'est Neville qui a choisi la porte, c'est lui qui l'ouvre. répliqua le survivant en dardant sur le Serpentard un regard noir

- Ça va, pas la peine de s'énerver.

- OH PUTAIN C'EST QUOI CA ! cria d'un coup Blaise

En effet, le bout du petit corridor dans lequel ils se trouvaient venait d'être scellé par une grille de métal. Impossible de repartir vers le couloir principal. Et avant que l'un des sorciers n'ai pu esquisser ne serait-ce qu'un geste la foudre sembla tomber du plafond pour s'abattre sur eux d'un coup, les assommants rapidement avant de se retirer aussi vite qu'elle était venue. Harry qui tentait désespérément de rester conscient, eut le temps de voir avant de finalement tomber dans les pommes, une phrase écrite en lettres de flamme indigo qui disait : « Ce n'est pas bien de fouiller dans les affaires des autres. »

~ Chao ! Chao ! XD ~