Bonjour, voici une petite compilation de drabbles sur le manga Hétalia. J'avais deux thèmes à terminer avant le 31 octobre, et donc je les poste aujourd'hui pour avoir le temps de faire ma compilation... Et, bon voilà.

Disclaimers : Hétalia appartient à Hidekaz Himaruya.

Thème : Sérum de vérité (et autres sortilèges, drogues...)

Titre : Meeting mondial !

Bêta-lecté par becca86

Rating : T.

« Je déclare la séance ouverte, clama Alfred. L'ordre du jour est des plus intéressants !

- C'est quoi, cette boisson? grogna Arthur. Si c'est russe, je n'y touche pas. Je tiens à la vie…

- Donc, le sujet du jour ! Hé, vous m'écoutez ? Il n'y a pas de poison, arrêtez d'en faire une montagne ! Personne ne veut tuer personne ! Hé ! Ho, stop now !

- Arrêtez immédiatement, c'est de la tisane tout simplement, clama Roderich. Arthur, c'était une remarque déplacée pour contrer l'annonce d'Alfred. Cesse tes enfantillages ! »

Arthur fusilla du regard la nation Autrichienne alors qu'une aura noire l'enveloppait comme signe avant-coureur d'un sortilège néfaste.

Effectivement le traiter comme un gamin n'avait rien de diplomatique. D'habitude Roderich avait plus de tact. Jouer du Chopin devait le démanger.

« La tisane, ça adoucit les mœurs, crut bon de préciser l'Américain. Donc l'ordre du jour, ce sont nos relations plus en tant qu'individus qu'en tant que nations… »

L'intervention américaine fut coupée par un long soupir d'aise du côté français, ce qui provoqua une certaine indignation vite remplacée par des sourires mesquins devant la tasse vide. Heureusement, la Russie adorait remettre de l'ambiance.

« Je hais, America, précisa Ivan après une rapide rasade de l'étrange liquide.

- La guerre froide, c'est fini, rappela Vash armé de son couteau suisse.

- Je le déteste toujours autant. Et c'est personnel, rien à voir avec la guerre froide. Alfred est tellement bête…

- Oui, bon, on passe à d'autres !

- Je…

- T'es qui toi? demanda tout le monde.

- Je suis Canada. J'en ai assez qu'on m'ignore parce que mon frère ne me supporte pas. Et quand ça l'arrange, vous me prenez pour cible à sa place. Je trouve que c'est absolument ignoble… Et quand vous avez le dos tourné, il est sympa avec moi…

- Tu as fait tes huit minutes, Matthew ! A quelqu'un d'autre !

- Mais il y a quoi dans cette eau aux herbes? râla Arthur qui aurait mieux fait de ne rien dire.

- A toi, Angleterre, parle-nous de France, surenchérit Alfred.

- Qu'a-t-il encore fait, cet imbécile ? J'en ai marre qu'il fornique à droite et à gauche sans mon accord ! Cet homme est d'une infidélité navrante…

- Arthur, qu'est-ce que tu dis? s'insurgea Francis, complètement alerte à présent.

- Il est toujours à draguer tout le monde, à exhiber ses parties intimes et à manger n'importe quoi ! Je déteste quand il fait ça ! Je suis obligé de l'emmener au poste !

- On parlait de votre relation, tenta Alfred très curieux et très intéressé.

- Quoi ? Vous avez quoi contre l'entente cordiale ?

- Rien, on se pose juste des questions, fit dans un bel ensemble tout le monde.

- Ah, une conspiration mondiale, s'exclama France, réjoui de la tournure des évènements.

- Vous ne comprenez pas quoi dans le mot cordial ? On n'est pas potes, et encore moins des amants. On se respecte, c'est tout ! On a été amis d'enfance, et ça s'arrête là ! D'ailleurs, France, tu vas récupérer tes caleçons qui traînent chez moi !

- Arthur, arrête de dire ce genre de choses ! Ils vont s'imaginer des trucs alors qu'il n'y a absolument rien entre nous !

- S'imaginer quoi ? Tout le monde sait que tu es un dragueur invétéré ! Alors laisse les Anglaises aux Anglais ! Il n'y a pas assez de Françaises chez toi ?

- J'aime l'exotisme insulaire de ta nation, j'adore ta garçonnière, c'est tellement pratique pour inviter les filles incognito… »

Ebahies, les autres nations les entendirent se chamailler pour chasser, une bonne fois pour toutes, leurs idées yaoistes balayées par la triste vérité de deux vieux amis d'enfance rivaux en amour. En fait, c'était une mauvaise idée, ce sérum de vérité, brisant ainsi de nombreux rêves féminins, ce qui plomba le moral de nombreuses fans à travers le monde.

Pauvre Biélorussie, après avoir proposée cette idée sur les conseils avisés de son grand frère, en était toute retournée.

Seul Ivan eut un regard amusé envers les pots de fleurs arrosés derrière le couple franco-anglais toujours au centre de l'intérêt général. Après un rapide clin d'œil coquin envers America, la Russie dénonça la supercherie de l'entente cordiale avec une joie non feinte, ce qui donna lieu à de nombreuses protestations.

On ne saura jamais avec ces deux joueurs.

Depuis le temps, ils avaient trouvé toutes les parades inimaginables. Et si ça se trouvait, c'était juste une blague entre vieux copains. Allez savoir…

Et autant masquer le fait de n'avoir rien bu aux yeux des autres en focalisant l'attention sur eux… On ne sait jamais avec sa petite sœur… Il aurait pu avouer qu'il l'adorait, et elle aurait pu mal l'interpréter.