Et voilà le dernier chapitre de cette fiction. Nous espérons que cet ultime chapitre répondra à vos attentes. Il est encore et toujours co-écrit avec Madoka-Ayu au travers d'une collaboration toujours aussi plaisante. Merci d'ailleurs aux lecteurs qui nous encourageant à continuer cette association.

Bonne lecture…

Chapitre 5

Kate

Un mois, un mois que Castle et moi étions ensemble, nous passions beaucoup de nos soirées tous les deux, nos week end aussi et cela devenait une véritable torture. Je n'en pouvais plus, mon corps était un véritable volcan, je me consumais littéralement pour lui. Mon désir était arrivé à un tel point que j'avais un mal fou à me contenir, heureusement pour mon salut, il ne pouvait pas venir au commissariat dans son état car si cela avait été le cas, je me serai trahie en une demi seconde rien qu'avec les regards langoureux que je lui lançais.

Mais aujourd'hui était un grand jour car enfin on allait le déplâtrer, il aurait sûrement de la rééducation et ça je tacherai vivement d'y contribuer. Pour la première fois depuis longtemps j'avais quitté le commissariat très tôt afin de l'accompagner.

Nous patientions donc dans la salle d'attente que le médecin voit Castle, ce dernier venait d'être déplâtré par une infirmière et il devait à présent attendre pour les recommandations du docteur.

Nous attendions depuis maintenant 15 minutes et je commençais sérieusement à ne plus pouvoir tenir en place.

- Il en met du temps ce médecin ! Rick me regarda un sourire en coin. Et me murmura.

- Impatiente de me mettre dans ton lit détective ? Je souris, me rapprochant de lui posa une main sur sa cuisse, je le sentis frémir.

- Si tu savais ce que je te réserve Ricky, tu hurlerais au médecin de bouger ses fesses

Je regardais Rick qui était resté figé à ma réplique, il ne bougeait pas d'un cil, bouche ouverte, les yeux dans le vide. Fronçant les sourcils, je posais une main sur son bras, inquiète.

- Rick ? D'un coup sans crier gare, il se leva, se dirigeant vers le bureau du médecin, il frappa violemment à la porte.

- Wooo, on va passer à noël ? Plus d'un quart d'heure que j'attends, je n'ai pas que ça à faire ! La porte s'ouvrit sur un docteur d'un certain âge qui le toisant de haut en bas faisant remonter ses lunettes sur ses yeux.

- Et qu'avez-vous à faire jeune homme ? Castle balbutia prit au dépourvu, je me mis à glousser, retenant mes rires.

- Euh ben euh bah des trucs… euh qui peuvent plus attendre. Arquant un sourcil le médecin me regarda puis son attention se reporta sur mon partenaire.

- Je vois… Eh bien cette chose urgente peut attendre encore un peu n'est ce pas ? Puis sans préambule le toubib referma la porte au nez de Rick après avoir marmonné une phrase du genre « les jeunes ont le sang chaud » Castle restait bouche bée. Il se tourna vers moi la bouche grande ouverte et devant sa mine déconfite je ne pus retenir un éclat de rire.

- C'est de ta faute tout ça ! Je le regardais avec un sourire innocent

- Ah oui et qu'ai-je fais de particulier M Castle, c'est toi qui t'es emporté tout seul. Il ouvrit la bouche puis la referma

- Tu…Tu …Tu …

- Tututu ? Il pointa son doigt sur moi ouvra la bouche puis après m'avoir regardé sans dire un mot, il la referma s'asseyant près de moi en boudant. Je ris de nouveau amusée par la situation. J'adorais le provoquer mais je me disais que cela allait bientôt me coûter cher. Posant son coude sur l'accoudoir de mon coté il mit sa tête dans sa main et bouda. Je le regardais en riant, j'adorais lorsqu'il faisait sa moue d'enfant contrarié. Je me penchais sur lui décidée à le torturer un peu plus :

- Ne boudes pas mon petit garçon, je te donnerais ta friandise après. Ma phrase eu l'effet escompté son coude dérapa et tout son poids parti en avant, se rattrapant de justesse, il se redressa me regardant d'un air mauvais. Je ris de plus belle. Il marmonna quelque chose que ne compris que partiellement :

- Allumeuse…aura…mort ! Pinçant mes lèvres, je soufflais à son oreille.

- Tiens le coup mon chéri, je te veux en vie, c'est bien mieux pour la suite ! Il grogna et me regarda les yeux sombres :

- Méfies toi ma chérie, la vengeance est un plat qui se mange froid et surtout n'oublies pas qu'en tant qu'auteur de roman, j'ai une imagination très fertile, ce qui me donne un avantage sur toutes les douces tortures que je pourrais te faire subir… Cette fois c'est moi qui ne sus quoi répondre, j'ouvris puis fermais la bouche comme lui précédemment puis ne sachant quoi répondre, je me redressais dans mon siège attendant le médecin avec une impatience que je parvenais difficilement à cacher.

Au bout d'une heure le docteur se décida enfin à nous faire passer dans son cabinet. Il prescrivit quinze séances de rééducation à Castle en précisant qu'elles devaient commencer le plus rapidement possible et ce à la fréquence d'au moins 3 par semaines. Je souris pinçant mes lèvres car j'allais être très active dans son rétablissement.

Il lui donnait aussi rendez vous un mois plus tard pour voir l'évolution de sa remise sur pieds. Nous sortîmes enfin et Rick me prit la main et c'est au pas de course du moins autant que le muscle de sa jambe atrophiée par l'immobilité lui permettait que nous nous dirigions vers l'ascenseur.

Lorsque nous primes celui-ci à ma grande surprise il était vide, un sourire carnassier naquit sur les lèvres de mon partenaire et je compris ses intentions.

- N'y penses même pas, t'as compris ?

- Oui maaaaaadaaaaame ! Je le regardais soupçonneuse, les portes eurent à peine le temps de se refermer qu'il était déjà collé à moi. Passant ses mains autour de mes hanches, il me plaqua dos contre son torse

- Castle !

- Quoi ? C'est juste un petit câlin innocent ! Et sur ses paroles il posa ses lèvres dans mon cou après l'avoir dégagé de mes cheveux. Je frissonnais fermant les yeux.

- Castle t'arrêtes ça tout de suite…

- Tu n'as pas l'air de vouloir que j'arrête. Il commença à happer ma peau, un gémissement sortit de ma bouche, je perdais pied.

- Cast' … Le ding de l'ascenseur eu pour effet de me faire reprendre mes esprits. Je le repoussais assez brusquement contre la paroi de l'ascenseur et pris un air neutre croisant les mains devant moi, les portes s'ouvrirent et plusieurs personnes s'y engouffrèrent. Je dus me reculer et rencontrais de nouveau le corps de mon écrivain qui de toute évidence était déjà fin près. Il se pencha sur moi et souffla discrètement dans mon cou. Je lui donnais un cou de coude dans le ventre.

- Arrêtes ça où je te re pète le bras. Chuchotais-je. Mais contre toute attente mes menaces n'eurent pas l'effet escompté. Il effleura mes fesses avec le dos de sa main et s'approcha et se colla de nouveau à moi, j'ouvris de grands yeux surprise serrant les dents je regardais autour de nous personne ne prêtait attention à son petit jeu apparemment.

- Tu ne me feras rien sinon ça signifierait de nouveau 1 mois de frustration ! Je me pinçais les lèvres.

- Continues comme ça et tu n'auras jamais l'occasion de goûter à ta friandise ! Cette fois ma réplique eu son effet, je l'entendis déglutir bruyamment et il se décolla de moi. Je souris satisfaite. Encore un jeu entre nous, oui j'adorais jouer et j'allais lu montrer…

Rick

Nous étions à présent dans la voiture de Kate qui nous menait à son appartement. J'étais encore plus impatient qu'enfant la veille de Noël en même temps ce n'était pas humain de devoir attendre tout ce temps qu'il s'agisse des présents de Noël quand on était petit ou dans ce cas précis pour les activités pour adultes avec Kate. Je n'arrivais pas à décoller mon regard d'elle. Aujourd'hui elle n'avait pas revêtu sa poker face et je constatais bien qu'elle était très affectée par la situation. A un feu rouge je profitais pour poser ma main sur sa cuisse. Elle eut un petit sourire en coin et contre toute attente ne me réprimanda pas. Alors qu'elle conduisait je laissais ma main se faire plus aventureuse et parcourais les cuisses parfaitement dessinées de ma partenaire.

- Cast' si tu veux qu'on arrive en vie chez moi arrête ça tout de suite.

- Tu as peur de ne pas pouvoir maîtriser deux choses à la fois ?

- Castle la ferme.

- Oui Madame.

Je laissais ma main mais arrêtais de voyager sur le corps de Kate. La tentation était forte, mais elle savait se montrer très convaincante en un regard ou une phrase. Même si ses menaces étaient moins efficaces qu'au début de notre partenariat, je n'avais pas envie d'être privé de jouet. Imaginez un peu, c'est comme confisquer la nouvelle voiture électrique d'un petit garçon qui vient de la déballer. Nous sommes bien d'accord, ce n'est pas humain.

- Au fait chérie, j'espère que tu as posé une semaine de congés.

- Non absolument pas pourquoi ?

- Parce qu'il est hors de question que tu sortes de ton appartement dans les prochains jours, voire la prochaine semaine.

- Voyons ça et pourquoi ?

- On a beaucoup de temps à rattraper ma belle.

- Le vieil homme me semble prétentieux ?

- Moi ? vieil homme ? Je vais te faire regretter des paroles. Tu me supplieras d'aller au poste pour pouvoir te reposer.

Les échanges entre nous ne s'arrêtaient pas et là aussi nous menions une compétition féroce, chacun souhaitant avoir le dernier mot. Et comme pour une finale d'un évènement sportif, la tension atteignait son état paroxysmique alors que nous approchions. C'était un peu le même état que pour deux joueurs de tennis dans le trajet les menant des vestiaires au court le jour de la finale d'un tournoi du Grand Chelem. Elle sourit à me remarque et à la lueur dans ses yeux je compris qu'elle n'allait pas déclarer forfait.

- Cast' au cas où tu ne l'aurais pas remarqué je suis très endurante.

- Ma chère détective, courir après des criminels perchée sur des échasses de dix centimètres est une chose, mais tenir la distance à ce niveau là j'attends de voir. Je suis un adversaire de taille sur ce terrain de jeux là ma belle.

A nouveau elle eut ce sourire à mi chemin entre l'ange et le démon une vraie diablesse avec des ailes d'ange dans le dos et me lâcha une bombe signée Beckett.

- Un adversaire de taille…oui j'ai remarqué mon chéri, me dit-elle me faisant un clin d'œil oh combien suggestif et incendiaire.

J'étais littéralement sur place, la bouche ouverte ayant du mal à trouver ma respiration de manière normale. Je ne pensais pas être mauvais en matière de teasing, mais Kate me dégommait à chaque fois. Peut être osait-elle plus que moi. Emporté par le jeu des joutes je n'avais pas constaté que nous étions enfin arrivés à destination.

- Cast' tu viens ou tu admires ma voiture ?

- Oui j'arrive tout de suite.

Je sortais en même temps qu'elle de l'habitacle, nous étions souvent synchrones dans nos gestes. J'observais les mouvements de Kate lorsqu'elle ouvrit la porte du hall. Elle était nerveuse, sa gestuelle était rapide. Je devais me l'avouer j'étais également quelque peu anxieux. Là aussi je retrouvais ma métaphore sportive de tout à l'heure. Mais tel un boxer qui allait monter sur le ring, j'étais habité par une détermination sans limite.

Les échanges entre nous cessèrent et furent remplacés par de longs regards, très chargés. Devant l'ascenseur nous appuyâmes en même temps sur le bouton pour l'appeler, ce qui suscita un sourire de notre part. Ce dernier me sembla très long à arriver. Lorsque la cabine s'ouvrit enfin devant nous je laissais Kate y entrer d'abord pour la suivre ensuite. Elle appuya sur l'étage de son appartement. Alors que les portes se refermaient je m'approchais d'elle et la plaquais contre les parois de l'ascenseur pour happer son cou tout en me pressant contre elle. Tout en me donnant le meilleur accès à cette zone et laissant échapper un gémissement elle me dit :

- Tu as un truc particulier avec les ascenseurs ?

- Non j'ai un truc particulier avec toi, répondis-je tout en continuant méticuleusement mon travail de l'enflammer. Mais ceci dit l'ascenseur est un des endroits où j'ai déjà imaginé te faire l'amour.

- Et il y en a d'autres ? Me demanda-t-elle.

- A peu près partout chez toi, chez moi, au poste.

- On verra ce qu'on peut faire alors…me répondit-elle en se saisissant de mon lobe d'oreille.

Je râlais et là les portes s'ouvrirent enfin sur le couloir et elle me prit par la main pour m'entraîner à l'extérieur de l'espace confiné. Son pas était pressé et je la suivais du mieux possible. Je résistais à la tentation de la déconcentrer alors qu'elle ouvrait les verrous de sa porte, mais j'avais certainement autant envie qu'elle de me retrouver à l'intérieur de son appartement.

Je refermai la porte derrière nous pendant que Kate posait ses affaires dans l'entrée. Elle était de dos alors je la saisis par la taille pour la retourner face à moi, elle émit un petit cri de surprise et la plaquais de manière assez autoritaire contre le mur de l'entrée et l'embrassant de façon exigeante. Nos corps partaient à la rencontre l'un de l'autre, imitant les mouvements que nous rêvions de faire. Il était certain que Kate avait une idée très précise de l'état de mon envie à cet instant. Le baiser était bruyant elle haletait déjà et quant à moi ma respiration n'était pas plus glorieuse. La friction entre nos bassins même à travers nos vêtements était intense. Notre échange devint presque houleux, à tel point que je n'étais pas persuadé d'avoir la patience d'atteindre le salon ou la chambre. Alors que je pressais Kate contre le mur, elle hissa son corps contre le mur en s'agrippa à ma nuque. Elle encra sa cuisse sur ma hanche et je la soulevais en remontant l'autre ainsi elle s'enroula de ses longues jambes galbées autour de ma taille.

- Rick…ma chambre, fit Kate totalement à bout de souffle.

Je montais les marches juste au dessus de sa cuisine portant Kate qui ne me facilitait évidemment pas la tâche, mordillant mon cou, tirant mon lobe d'oreille entre ses dents. J'avais souvent contemplé cet escalier les fois où j'étais venu chez Kate, essayant de m'imaginer à quoi pouvait ressembler cette pièce. J'aimais beaucoup le raffinement de ma partenaire aussi bien vestimentaire que pour la décoration. Déjà son ancien appartement était très subtilement décoré.

Non sans mal j'arrivais sur la dernière marche. Je plaquais Kate contre la porte l'emportant dans un nouveau baiser grisant et torride. D'une main elle ouvrit la porte donnant accès à l'étage supérieur. Je comprenais ce geste comme une invitation à m'aventurer un peu plus dans cet espace inconnu. L'étage était plus vaste que je ne l'aurai pensé. Sa chambre était très grande et donnait sur la cuisine. Les autres murs étaient en pierres apparentes, mais la pièce n'était pas pour autant froide. Les lumières du bas nous éclairaient suffisamment. Il y avait également une salle de bains que j'apercevais à travers les portes coulissantes. Tout était dans les tons de beige avec un parquet au sol châtaigne.

- Waouh j'adore ta décoration, cette pièce est sublime.

- Sérieusement Rick tu t'occuperas de mes talents de décoratrice plus tard, si tu veux revoir cette chambre une fois, accélère.

- So bossy détective.

- Shut up.

Et sur ce elle m'embrassait tellement fiévreusement que je ne contrôlais plus rien et la plaquais cette fois contre les carreaux vitrés. Les sons recommencèrent à remplir la pièce. Elle me fit comprendre de la poser au sol sans lâcher le baiser, puis nous commençâmes à nous effeuiller. Là encore les gestes ne pouvaient pas être lents, l'envie qui nous habitait était trop forte. Les habits tombaient à nos pieds les uns après les autres jusqu'à ce que nous nous retrouvions totalement nus. Même si je le connaissais le corps de Kate me fit déglutir bruyamment, coupant ma respiration tellement elle était parfaite.

Nous partageâmes un nouveau baiser et nos corps se cherchèrent à nouveau. Kate se fit plus entreprenante et me poussa faisant pression sur mon torse m'invitant à progresser dans la chambre. Son envie prit le dessus et elle se montra nettement plus dominante dans notre échange, me poussant fortement sur le lit. Je ne m'y attendais pas et du coup je m'écroulais de tout mon poids mais ratais le bord et atterrissais par terre.

- Outchhhhhhhh, fis-je.

- Rick mon dieu ça va ?

Elle était littéralement affolée et ses yeux me scrutaient révélant une once de panique.

- Non j'ai mal.

- Où ça ?

- Partout, je crois que je ne peux pas bouger mon bras.

- Mince, je suis désolée. Je me suis laissée emporter !

- Kaaaaaaaaate ne me dis pas ça, je crois que je me suis recassé le bras en tombant.

- Non pas possible.

- Tant pis allez aide moi à revenir sur le lit et faisons ce que nous avons à faire.

- Non certainement pas. On va se rhabiller et je te ramène à l'hôpital sur le champ.

- Tu ne peux pas me faire ça Kate.

- Désolé mon grand, mais on va devoir oublier les galipettes.

- Nooooooonnnnnnnn. C'est bon je n'ai plus mal, regarde je peux bouger.

Et là j'essayais de la convaincre mais en cherchant à mouvoir mon bras, mon visage se crispa sous l'effet de la douleur.

- Pas mal hein ? Allez on y va.

- Mais Kaaaaate…

- Pas de mais Kate désespéré, tu ne discutes pas. Je vais te rhabiller.

Elle m'aida à m'asseoir sur le bord du lit puis récupéra mes affaires par terre ainsi que les siennes. Elle se rhabilla rapidement et vint ensuite me passer mes vêtements. Nous redescendîmes beaucoup trop tôt à mon goût les escaliers et cinq minutes plus tard elle mettait le contact de la voiture. Retour à la case départ pensais-je maudissant mon manque de réaction.

Kate

Mais ce n'est pas vrai nous étions maudit des Dieux ma parole. Alors qu'enfin nous allions assouvir nos fantasmes, il a fallu que cet incident arrive. Si seulement j'avais su me maîtriser en ce moment nous serrions en train de fusionner nos corps dans une étreinte passionnée. Je poussais un long soupir de frustration, comment attendre encore un mois, c'était impossible, j'allais devenir folle avant…

- Tu vois t'es frustrée rentrons chérie, on verra mon bras après, j'ai beaucoup moins mal, si ça se trouve il n'est même pas cassé juste un truc de déplacé de rien du tout sûrement.

- Tiens en plus d'être écrivain, tu es aussi médecin ? Dis-je irritée.

- Hum… Tu es bien agressive. Je sais comment te détendre mon ange. Répliqua t'il caressant ma cuisse remontant jusqu'à la partie sud de mon anatomie. Je serrais les dents, crispant les mains sur le volant, complètement frustrée. Je n'avais plus envie de jouer.

- Enlève ta main de suite ou je te casse tous les doigts un a un. Criais-je presque menaçante.

Il déglutit et retira sa main à l'instant même où je finissais ma phrase. J'étais complètement à cran, c'est ridicule de se mettre dans des états pareils juste pour cela mais cela faisait un mois que je me consumais en attendant enfin le moment où nous concrétisions notre amour et bang cet abruti se recasse le bras non mais vraiment il est en sucre ou quoi ?

Nous arrivâmes à destination et je sortis assez rapidement allant ouvrir la porte à Mr Bean.

- Merci, madame est très galante ! Je levais les yeux au ciel, avait-il compris que je n'étais pas d'humeur à plaisanter ? Je lui lançais un regard qui le fit déglutir.

Arrivés aux urgences nous nous annonçâmes et bien entendu, ce service étant ce qu'il était nous y passâmes un temps interminable.

Mais chose positive cette attente eut pour effet de me calmer. Je regardais mon partenaire qui n'avait pas décrocher un seul mot depuis deux heures. Evidement j'avais été si agressive, il ne voulait pas essuyer mes foudres de nouveau. Je souris en pensant que j'avais instauré un climat de terreur en lui.

Je ris toute seule il me regarda incrédule, un sourcil levé. N'osant pas me demander ce qu'il m'arrivait. Je posais une main sur sa cuisse la caressant, je me penchais sur lui.

- Je vous fais peur monsieur Castle mais je ne vais pas vous manger… Quoique. Il me regarda avec des yeux ronds, bouche grande ouverte. Il était sur le point de répliquer lorsque le médecin l'appela :

- Monsieur Castle…Encore ! Il nous fit entrer se dirigeant vers son casier où il rangeait les dossiers de ses patients. Il lança en l'ouvrant.

- Dois-je vous faire faire une carte de fidélité ? Je ris mais Rick ne semblait pas apprécier l'humour du docteur qui était très drôle pourtant.

- Bien, faites voir cela ! Le médecin joigna le geste à la parole. Il examina le bras de Rick qui grimaça quelque peu.

- Hum vous avez de la chance vous ne vous êtes rien recassé ! Je le regardais étonnée.

- Ah oui mais il a hurlé lorsque qu'il est tombé du…Je m'arrêtais dans ma phrase.

- Enfin lorsqu'il a chuté !

- Oui bien sur car il ne s'est pas cassé le bras mais a du faire un mauvais mouvement qui lui a luxé le coude, très rare mais ça arrive. Donc monsieur Castle doit faire attention, s'il ne veut pas souffrir, ne pas utiliser son bras, le moins possible tout du moins et surtout éviter toute activité physique intense qui pourrait aggraver son état. Il m'avait bien regardé sur la fin de sa phrase, un air de malice dans les yeux. Je rougis violemment. Le médecin signa une ordonnance pour une écharpe de maintient ainsi que des antalgiques. Il nous serra la main et avant de prendre congé de nous, il rétorqua moqueur.

- Faites plus attention monsieur Castle certaines activités me semblent dangereuse pour vous ! Rick ria et répondit :

- J'ai une tigresse à la maison qui ne sait pas garder le contrôle. Le médecin ria à gorge déployée avec Rick. Je rêvais où il se foutait de moi.

Je serrais les dents vexée, cela il allait me le payer ! Il m'avait dit tout à l'heure que la vengeance était un plat qui se dégustait froid. Mon adage favori était autant battre le fer quand il était chaud, et là il était bouillant.

Nous déambulions dans les couloirs direction l'ascenseur lorsque un homme avec le physique d'un Dieu grec passa devant nous, il me lança un regard aguicheur me suivant des yeux, je lui souris en guise de provocation pour mon partenaire. Bien évidement mon œillade ne passa pas inaperçue et je l'entendis râler, jaloux. Je décidais d'en ajouter une couche histoire de lui faire payer sa moquerie.

- Je me demande si lui il se casserait, vu sa carrure sûrement pas, je devrai peut être l'essayer ! Je vis que mes paroles avaient atteint leur but.

- Oui après tout puisse que je ne peux pas me contrôler il me faut un jouet qui ne se casse pas. Je jetais un œil à mon partenaire surprise de son manque de réaction. Il avait les poings serrés autant que la mâchoire. Je me mordis les lèvres peut être étais-je allée trop loin dans la provocation.

Nous arrivâmes à la voiture j'ouvrais la portière lorsque je fus plaquée contre cette dernière. Il me fit pivoter et m'embrassa avec fougue, violence presque. Je sentis mes jambes se dérober sous mes pieds heureusement j'étais appuyée contre mon auto sinon je serai sûrement tombée au sol, foudroyée par ce baiser qui venait de ré enflammer mon corps. Je ne pus retenir un gémissement, c'était une torture pure et douce, je perdais la tête complètement transportée par l'ivresse de désir et de plaisir qui m'irradiait. Ses mains caressaient mon corps me provoquant des frissons à chaque étreinte. J'étais en train de mourir d'allégresses lorsqu'il rompit notre baiser, je grognais haletante. Nous nous observâmes d'un regard obscur. Puis il passa sa main sur ma joue faisant incliner ma tête et happa la peau de mon cou. Je fermais les yeux gémissants complètement à sa merci. Sa succion était vive vorace, il marquait son territoire je comprenais enfin que ma joute l'avais mis hors de lui et qu'il me le faisait comprendre. Je souris contente de moi sur ce coup. Puis au bout de quelques minutes il sembla satisfait et rompit le contact de son corps mien. Puis sans dire un mot il entra dans la voiture, me laissant pantelante, ivre de lui. Le message était plus que clair, j'étais à lui et ce n'était pas pour me déplaire pour une fois, j'aimais ce sentiment de possession oui j'étais à lui comme lui était à moi.

Rick

Je lui avais fait comprendre en un baiser autoritaire qu'elle n'avait pas à me provoquer comme elle l'avait fait à l'hôpital. Avant même que les choses ne deviennent sérieuses entre elle et moi je supportais déjà mal qu'elle reluque ouvertement des mâles alors à présent cela me rendait totalement fou. En plus généralement Kate s'attardait sur des adonis taillés et sculptés dans la pierre et j'avais conscience de n'être pas fait du même matériau. Il n'y avait qu'à voir son ex petit ami Josh il avait le corps d'un athlète. Mon torse ne ressemblait en rien à ceux des hommes qu'elle regardait comme au club de strip tease où nous étions allés pour une enquête ou encore avec le nageur qui faisait de la pub pour un parfum.

Alors que je l'avais embrassé comme ça pour l'alerter je m'étais rendu compte qu'elle avait réagi encore plus à mon attaque. Elle qui était une dominatrice née avait semblé apprécier ce traitement un peu moins doux. Je le notais consciencieusement dans un coin de ma tête. La prendre ainsi en otage était peut être le moyen de la faire céder. Il était en effet hors de question que je laisse la frustration de ce maelstrom de désir inassouvi durer une journée de plus. Elle était totalement à cran et de mon côté je n'étais pas dans un état plus glorieux j'allais donc trouver la parade pour canaliser sa fougue le temps de la faire céder à la tentation.

Oui j'allais torturer Kate Beckett pour qu'elle me supplie de lui faire l'amour et de ne plus jamais m'arrêter. Alors qu'elle conduisait la voiture j'en profitais pour échafauder un plan dans ma tête. Il allait falloir que je m'empare de ses menottes afin de l'attacher. Mais encore pour cela je devais l'éloigner, la distraire et pouvoir faire mon ménage tout seul. Et dérober ses menottes à une détective aussi affûtée que Kate, c'était un peu comme tenter de dérober le trésor le plus enfoui sur terre. Soudain j'eus un éclair j'allais jouer sur le penchant de Kate pour les bains, prétextant qu'elle en aurait besoin pour évacuer toutes les tensions. J'allais lui disposer des bougies sur le rebord de la baignoire et dans la salle de bain, mettre une musique douce en fond, jeter des sels de bains, lui apporter un verre de vin. Ainsi pendant qu'elle prendrait sa relaxation nécessaire je mettrai mon plan à exécution. Mon neurone s'activait à toute allure et je me sentais un peu comme Andy Dufresne dans le film les Evadés, cherchant le plan parfait. Du coup j'étais complètement silencieux et cela n'échappa pas à Kate qui me demanda :

- Tu as perdu ta langue Cast'.

- Pourquoi elle te manque déjà ?

Le tease repartait à chaque fois de plus belle entre nous. Ces joutes allaient finir de nous carboniser sur place, mais l'exaltation du jeu et les frissons que procuraient ces moments l'emportaient sur le reste. Nous finîmes par arriver chez elle. Lorsqu'elle sortit de la voiture je vis qu'elle poussait un grand soupir pour évacuer ses tensions. La proposition de bain allait réellement tomber à pic et j'allais pouvoir mettre en œuvre mon plan machiavélique pour la faire céder. Alors que je la rejoignais sortant moi-même de la voiture, j'arrivais à sa hauteur et déposais un tendre baiser sur sa tempe. Il n'était plus question à présent de possession comme tout à l'heure. Et même si je comptais la posséder sous toutes ses formes, l'instant n'était pas à ceci. Quelques minutes plus tard elle ouvrait la porte de son appartement, nous laissant entrer dedans.

- Je vais me faire un café tu en veux un ? me demanda-t-elle.

- Oui avec plaisir. Je peux t'emprunter ta salle de bains s'il te plaît ?

- Oui bien sûr.

Sur ce je gravissais les escaliers qui pour moi menaient au pays des merveilles. Je prenais soin de repousser la porte derrière moi pour qu'elle ne comprenne pas ce que j'étais en train de faire. Je m'aventurais dans la chambre et découvrais donc plus en détail la salle de bains que j'avais entre aperçu tout à l'heure. Là aussi il y avait beaucoup de goût et de sobriété. Le mobilier et la décoration étaient classe, raffiné mais rien n'était tape à l'œil. Tout comme la chambre il y avait du beige, mais aussi du marron. Les meubles eux étaient assez anciens. J'aimais beaucoup l'atmosphère qui s'en dégageait. Je bouchais la baignoire pour faire s'écouler l'eau puis avoir ajusté la température j'ouvrais délicatement les placards pour trouver de quoi mettre un peu d'ambiance. Je trouvais dans un des bougies avec un feu et sur le meuble ouvert non loin de la baignoire se trouvait toute une collection de sels de bains. Je sentais les différents flacons et finis par en choisir un en particulier. Je m'étais laissé guider par l'odeur et quand je regardais l'étiquette sur le pot l'écriture de Kate traçait en belles lettres capitales « Cerisier du Japon ». Je souriais devant cette coïncidence qui n'en était certainement pas une. Je jetais quelques sels dans l'eau sentant déjà leur parfum embaumer la pièce. La baignoire n'avait pas encore suffisamment de niveau, donc j'en profitais pour allumer les bougies une par une. Je regardais mon travail totalement satisfait du lieu. Le niveau d'eau était parfait, je fermais donc les robinets. Je pouvais quitter la salle de bains repoussant quelque peu les portes coulissantes, puis redescendais dans le salon. J'y retrouvais Kate, elle était en train de boire son café non loin de sa gazinière assise sur un tabouret haut. Quand elle me vit arriver elle me dit :

- J'ai presque pensé que tu étais allé faire une sieste. Tiens voilà ton café.

- Merci, fis-je me saisissant de la tasse.

J'éludais volontairement la première partie de sa phrase ne souhaitant pas révéler ma surprise pour tout de suite. Evidemment elle avait fini son café avant le mien et rinçait sa tasse. Je buvais en vitesse la mienne et allais me placer derrière elle encerclant mon bras valide autour de sa taille. Je sentis son corps s'arquer contre le mien, comme si elle répondait à mon appel. Je n'avais pas besoin de la voir pour comprendre qu'elle avait fermé les yeux. Elle tendit le cou et je comprenais qu'elle avait envie que je l'embrasse. Je lui déposais un tendre baiser sur la morsure que j'avais faite quelque temps auparavant. J'entendis sa respiration se faire plus irrégulière.

- Tu veux faire quoi ? lui demandais-je tout doucement.

- Je suis épuisée on pourrait regarder une série si tu veux.

- Pourquoi tu n'irais pas prendre un bain et te détendre ?

- J'aimerai, mais tu vois c'est tout juste si j'ai l'énergie de le faire.

- Ah bon ? Et si je te disais ma chère détective qu'un bain t'attend à l'étage ?

- Hummmm…je dirai que c'est adorable, parfait même. Tu lis dans mes envies Rick…

- Si tu savais à quel point, murmurais-je.

Elle ne répondit pas mais j'avais senti son corps réagir à mon propos.

- Je vais monter alors pour ne pas que l'eau refroidisse. Mais avant je vais juste…

- Ton verre de vin je te le monte. Vas-y ?

- Mais comment tu sais ?

- Un jour je t'ai demandé ce que Nikki ferait après une longue journée d'enquête pour se détendre ?

- Et tu m'avais répondu qu'elle prendrait un bain avec un verre de vin.

- Tu te souviens de ça ?

- Oui de ça et du reste.

- Waouh…je ne pensais pas…

- Kate voyons c'est mon métier de t'écouter et t'observer.

- Moi qui pensais que tu passais ton temps à me mater.

- Oh mais lieutenant je peux faire plusieurs choses en même temps !

- Impressionnant Cast'. Bon allez je vais dans mon bain.

Sur ce elle se libérait de mon étreinte et m'embrassait légèrement sur les lèvres. Elle souriait très sincèrement. Mon regard ne la quitta pas lorsqu'elle gravit les marches de l'escalier. Une fois que sa silhouette avait disparu je m'occupais de son verre de vin ouvrant une bouteille de vin rouge et lui servant un verre. Je mettais également une musique de fond en bas, suffisamment forte pour qu'elle atteigne l'étage et montais ensuite.

Quand j'entrais dans la salle d'eau elle était déjà dans son bain. Son corps était recouvert de mousse. Elle avait relevé ses cheveux dégageant sa merveilleuse nuque. Elle était si belle ainsi. J'approchais un tabouret pour poser le verre dessus et lui dis :

- Madame est servie. Si tu as tout ce que tu désires je vais prendre congés.

- Tout ce que je désire non…dit-elle le regard chargé de sens en me détaillant de haut en bas. Mais disons que pour le moment ça ira. Tu vas faire quoi toi ?

- M'allonger sur ton lit si tu m'y autorises. Je me sens aussi fatigué.

- Aucun problème mais ne rate pas le bord cette fois-ci ajouta-t-elle d'un sourire aguicheur.

- Non ça ne risque pas, cette fois-ci le chat sauvage est maîtrisé, répondis-je railleur.

Je l'embrassais posant une main dans sa nuque avant de la laisser profiter de son bain. Je repoussais légèrement les portes coulissantes afin de me garantir une meilleure discussion. Je n'avais pas ouvert tous les placards, peut être cachait-elle un glock dans sa salle de bains et me mettrait une balle dans la tête si elle me prenait en train de fouiller dans ses affaires. Après tout combien de fois m'avait-elle dit qu'elle dormait avec une arme ?

Le hasard faisait bien les choses, la commode n'était pas dans le champ de la salle de bain les risques donc pour qu'elle s'en rende compte étaient moindres. Néanmoins je veillais à ne pas faire l'éléphant. J'ouvrais le premier tiroir où je découvrais de la lingerie. Je refermais vite car la vision des dessous car je savais que ces images avaient le potentiel suffisant pour me distraire de mon but ultime. Je n'avais aucun mal à me faire une image très – voire trop – précise de Kate dans ces différents ensembles.

J'ouvrais le deuxième et tombais cette fois-ci sur ce que je cherchais. Il y avait un coffret en bois recouvert d'une photo représentant Jim et Johanna Beckett sa défunte mère. Je le soulevais et découvrais la bague sur le collier. Elle ne la portait plus depuis un moment déjà, même si quelques fois elle l'avait sur elle. L'emplacement de la montre de son père était vide. A côté je trouvais un autre coffret que j'ouvrais et découvrais un glock et deux paires de menottes. C'était parfait qu'elle en ait deux, cela allait faciliter mon entreprise. Je m'en saisissais et les mettais dans la poche arrière de mon jean.

Ensuite je m'allongeais sur le lit, fermant les yeux, attendant patiemment qu'elle sorte de son bain. Je me disais qu'il valait mieux que je fasse semblant de dormir afin qu'elle ne se doute de rien. Sa vigilance abaissée je pourrais donc d'avantage la prendre par surprise. J'avais pensé un temps l'attendre du côté des portes coulissantes mais je me disais qu'une lutte physique n'était pas une bonne idée. Non seulement j'étais déjà handicapé donc je ne faisais pas le poids mais en plus même au zénith de ma forme je n'oubliais pas que ma partenaire avait une compétence plus que certaine en arts martiaux. Je dus m'assoupir légèrement tout de même mais l'entendis arriver.

Elle s'installa tout doucement sur le lit, souhaitant semble-t-il ne pas me réveiller. Je la laissais encore croire que j'étais endormi. La musique c'était arrêtée en bas, le disque ayant fait son tour. Puis je me tournais, le dos vers l'extérieur du lit et cherchais son corps. Je commençais à l'embrasser et la caresser, elle répondit de manière très gentille. Lentement mais sûrement je bloquais ses poignets au dessus de sa tête et de ma main totalement valide prenait une paire de menottes dans la poche arrière de mon jean. Elle ne vit pas les choses venir et se retrouva menottée en un temps record. A croire que l'avoir vu pratiquer pendant quatre ans m'avait enseigné l'art du menottage.

- Rick mais qu'est-ce que tu fais ?

- Tu es à moi Kate.

Prenant la deuxième paire je l'attachais aux barreaux du lit ainsi elle ne pourrait pas utiliser ses mains. Ma torture pour la faire céder allait bientôt pouvoir commencer.

Kate

Je rêvais où il venait de m'attacher au lit ? Qu'avait-il en tête ?

- Mon amour je vais te rendre si ardente de désir que tu vas me supplier en criant de te faire l'amour. J'ouvrais la bouche pour répliquer mais il s'en empara avidement nous échangeâmes un baiser brûlant qui incendia mon corps. Corps que les mains de mon partenaire caressaient de toute part. Il s'éloigna un peu pour me regarder le regard sombre, le sourire aux lèvres. Il avait ôté son écharpe pour plus de commodité.

- Hummm Miss Beckett vous êtes à tomber.

- Cast' non pas… maintenant… pas dans ton …état, tu vas te blesser… Il s'allongea sur moi.

- Oh ma chérie justement mon état recommande fortement ce genre d'activités ! Il donna un léger coup de bassin contre le mien pour étayer sa thèse.

- Rick j'en ai autant envie que toi mais ce n'est pas raisonnable… Je humm…oh Cast…Il embrassait mon cou le happant, le suçotant afin de le marquer à nouveau à divers endroits. Je frémis d'extase, il embrassa le derrière de mon oreille à plusieurs reprises puis souffla à l'endroit des baisers comme pour les imprimer sur ma peau. Mes gémissements se faisaient de plus en plus rapprochés, je commençais déjà à perdre pieds sur de simples baisers, je poussais un râle d'anticipation pensant à ce qu'il me réservait d'autre pour attiser mon désir qui était déjà plus que conséquent.

- Rick… détaches moi… Je voulais mon ton implorant mais cela ne semblait pas l'émouvoir pour autant, il continuait sa torture sensuelle, sa main gauche passa sous mon tee shirt, il la fit glisser le long de ma peau, s'arrêta sur mon ventre puis remonta jusqu'à mes seins qu'il caressa. Une plainte s'échappa de ma bouche, il la cueillit avant même qu'elle ne meurt dans ma gorge. Et de nouveau nous échangeâmes un nouveau baiser, torride. Sans même que je puisse le contrôler mon corps se mouvait sous lui. Je sentis ses lèvres s'étirer sous mes baisers. Il quitta les miennes, je grognais frustrée, j'en aurai voulu plus mais j'étais à sa merci étant attachée. Je me tordais de gauche à droite tentant de me soustraire aux menottes.

- Tsss chérie tu vas te faire du mal, c'est trop tôt mon trésor pour te détacher ! Dit-il un sourire carnassier sur les lèvres. Il m'asticotait avec ses paroles, jouant encore avec ses petits surnoms débiles qui malgré tout me faisaient de l'effet !

Il déposa une pluie de baisers sur mon visage puis il descendit encore et encore, je me crispais par avance. Mon partenaire remonta mon tee shirt et déposa ses lèvres ardentes là où ses mains avaient circulé. Je me cambrais tremblante alors qu'il titillait mes monts. Je poussais un cri de plaisir. Me tordant sous ses baisers.

- Rick je t'en prie détaches moi ! Il me regarda sourit approchant ses lèvres des miennes il passa sa langue sur le pourtour de ma bouche que j'entrouvris voulant goûter de nouveau à un baiser mais il ne me l'accorda pas.

- Riiiiiiiick !

- Oh Kate, Kate tu bouillonnes déjà mais qu'est-ce qui me dis que tu ne simules pas ? Et sur ces paroles il entreprit de poursuivre la découverte de mon corps, il palpait, embrassait chaque parcelle même celle plus au sud qui malgré le shorty me provoquait des spasmes de plaisirs. Mon corps n'était plus que brasier ardent, mon cerveau c'était littéralement déconnecté pour faire place au désir qui consumait mon être. Ma respiration était erratique, je haletais. Mon cœur semblait vouloir s'échapper de ma poitrine.

- Oh my gosh Rick maintenant ! Il se redressa plongeant son regard sombre dans le mien. Il me sourit et me demanda espiègle.

- Pardon qu'as-tu dis ?

- Détaches moi et fait moi l'amour, maintenant !

- Hummm je ne sais pas si c'est raisonnable dans ton état tu pourrais me faire mal !

- Je t'avertis que si tu ne me détaches pas maintenant, je te ferai très mal ! Il rit puis accéda à ma demande. À peine m'avait il libéré que je me jetais sur lui avec avidité, dévorant chaque partie de son corps, ses gémissements de plaisir accentuait mon désir et nous nous unîmes enfin, ce n'était pas romantique ou doux mais sauvage, durant une partie de la nuit nous assouvîmes notre désir jusqu'à l'épuisement. C'est pantelante que je m'évanouissais dans ses bras.

Les rayons du soleil traversaient la pièce illuminant mon visage ce qui me réveilla. J'étais encore cotonneuse de plaisir, que dis- je d'extase car oui cette nuit avait était plus que magique, extatique et que sais-je encore les mots me manquaient, j'étais sur un nuage. Je relevais la tête pour voir le visage magnifique de mon homme serein, je voyais de son coté aussi les traces de son plaisir.

Et déjà je ressentais l'envie de m'unir à nouveau à lui, je me mis donc à califourchon sur lui et le réveillait d'un tendre baiser, il grogna Je l'embrassais de nouveau, je souris constatant qu'une partie de son corps était déjà réveillée.

- Réveilles toi Writer man. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Il m'attira à lui dans un baiser brûlant.

Quatre ans d'attente. Quatre ans de privation, de frustration et enfin nous avions franchi ce pas énorme mais au bout du compte inévitable. Nos corps étaient faits l'un pour l'autre, nos cœurs étaient destinés à l'autre et nos âmes étaient jumelles…

Rick

Cette femme était donc insatiable, mais loin de moi l'idée de m'en plaindre. Alors que nos corps s'étaient unis sans relâche ou presque cette nuit voilà qu'à peine réveillée elle se montrait déjà très active. En même temps qui aurait pu se plaindre de se faire lever par une nymphe littéralement torride ? Certainement pas moi, mais cela ne signifiait pas pour autant que je ne pouvais pas jouer un peu avec les nerfs de ma compagne, sachant qu'elle pouvait facilement se mettre en pelotte.

- Alors Kate tu en redemandes encore ?

- Cast' quatre ans qu'on se tourne autour, tu t'attendais à quoi qu'on fasse l'amour une fois par semaine ?

- En même temps ma grande c'est toi qui a retardé l'échéance. Je t'ai toujours dit que ça serait super toi et moi. Avoue le, tu ne peux plus te passer de mon corps.

- Toi je t'assure que plus jamais tu ne pourras te passer du mien. Dit-elle sensuellement se mouvant contre moi.

Sur ce alors que je m'étais relevé légèrement pour lui parler elle m'embrassa avec une fougue et avec une ardeur difficilement égalable. Si je commençais à me réveiller complètement, elle était très éveillée.

Dans son élan vigoureux elle me poussa le dos sur le matelas que je le rencontrais sans douceur. Je criais de douleur et disais :

- Mais tu es une violente, je suis un handicapé moi ! Elle me toisa perplexe puis après avoir froncé les sourcils, elle se leva de moi et descendit du lit, avançant dans la chambre.

- Kate arrête je plaisantais.

- Non c'est ok tu es handicapé c'est vrai ça m'est sorti de la tête. Dans ce cas là plus de friandise tant que tu n'es pas remis.

J'aurai mieux fait de réfléchir à deux fois avant de m'auto condamner de la sorte. Pour essayer de rattraper le coup je me pressais à sortir du lit pour la rattraper. Mais dans ma maladresse je m'étalais de tout mon long. Kate se retourna et explosa de rire, visiblement ma gaucherie l'amusait énormément.

Ma relation avec Kate Beckett avait commencé merveilleusement, mais pour moi Richard Castle elle avait aussi commencé douloureusement.