Titre: Chanson noire
Genre:
Songfic, poésie, drama.
Rating: T pour thèmes plus ou moins dérangeants, mélancolie, etc.
Personnages: Shizuo et Izaya.

Note: Voilà une songfic bien particulière! Je me suis basée sur la chanson Chanson noire, d'Harmonium, qui, à mon avis, représente vraiment bien Shizuo et Izaya (on dirait presque que les paroles ont été écrites pour eux!). J'ai coupé la chanson en sept parties et, à partir de là, j'ai écrit un court paragraphe d'abord du point de vue de Shizuo, puis de celui d'Izaya, toujours en lien avec l'extrait. Alors, voici comment vont être séparé chaque chapitre: extrait (entre guillemets), paragraphe de Shizuo, celui d'Izaya.

Ceci dit, il ne s'agit pas de yaoi! Si vous y voyez des sous-entendus, libre à vous, mais ce n'est pas le but premier. C'est tout simplement ma vision de Shizuo et d'Izaya sur certains points.

Ensuite, c'est vraiment court, mais c'est le but. Je pensais faire des haikus au départ, mais comme c'était vraiment trop court pour ce que je voulais faire, j'ai laissé tomber. Je tiens juste à préciser que je vise la concision, donc voilà...

Pour finir, c'est un groupe québécois, du coup, il se pourrait qu'il y ait des québécismes. Si vous ne comprenez pas une expression, n'hésitez pas à me demander!

Bonne lecture! Laissez-moi des commentaires si vous jugez que ce texte le mérite (et même si ce n'est pas le cas, pour me dire ce qui ne va pas)!


« Le bien, le mal
Ça fait couler des larmes
Ça nous rend végétal
On passe toujours des mains
blanches aux mains sales
Tout est bien qui finit mal »

J'ai toujours voulu faire le bien autour de moi. J'ai toujours voulu toucher les autres avec douceur, sentir leur peau chaude et douce. Pourtant chaque contact me souille plus, m'enfonce dans la sphère du mal dont je vendrais mon âme au diable pour me sortir. Chaque peau que je touche avec ma main la tache d'un sang indélébile. Chaque visage que je frôle s'humecte d'un liquide clair et limpide. Chaque tentative que je fais me fait perdre la raison une fois de plus, et je me demande à chaque fois ce qui me raccroche à la vie.

J'ai toujours voulu faire le mal autour de moi. J'ai toujours voulu voir des visages baignés de larmes amères. J'ai toujours voulu constater la profondeur du malheur des autres, à défaut du mien. Je n'ai jamais eu les mains propres ; elles sont tachées de naissance par ma volonté de détruire l'humanité pour mieux voir sa chute.