Vous avez demandé un nouvel OS, le voici !

Pour changer, ce n'est pas à prendre au sérieux et la vidéo est le prologue de l'histoire.

Dès que je l'ai entendu la chanson « Le café », j'ai pensé à Gibbs, pour celle-là, c'était Tony. Et pour cause, les paroles sont presque uniquement des titres de films !


Effet ciné

« Fenêtre sur Cœur (Les Wriggles) » youtube

.

- Tony, arrête !

- J'habite... fenêtre sur cour...

- Stop !

- Chambre avec vue sur l'amour...

- Tony !

- Quoi ?

- Tais-toi !

- Cool Ziva ! C'est juste une chanson !

- Que tu chantes en boucle depuis une heure ! Tu sais combien de fois ça fait ?

- Vingt ? Trente ?

- Beaucoup trop !

- Pas la peine d'en faire un drame.

- En boucle depuis une heure, Tony !

- Tu te répètes.

- Comment peux-tu...

- Tu n'aimes pas ?

- Non ! Oui !

- C'est oui ou c'est non ?

- Je ne la supporte plus, ok ?

- Elle est pourtant géniale ! Il n'y a que des titres de films !

- Et alors ?

- Tu dis ça parce que tu ne les as pas vus.

- Quoi ?

- Les films ! Il faut absolument que tu les regardes ! Ce sont des chefs d'œuvres !

- Des chefs d'œuvres ?

- Je te sens dubitative.

- ...

- Dans ce cas, c'est décidé !

- Tony ?

- Il te faut une séance de rattrapage, plusieurs même, et je vais m'en charger.

- Pardon ?

- On commence par le classique, Fenêtre sur cour. On fera les autres dans l'ordre de la chanson. Je t'attends ce soir à huit heures pile chez moi. Je m'occupe du dîner et du film. Sois à l'heure.

- Tu ne crois tout de même pas que...

- Ne pensez même pas à vous défiler, agent David.

Un sourire sur les lèvres, l'agent quitta son bureau.

- Tony ! s'indigna sa collègue en se levant à son tour.

- Vingt heures, Ziva ! répliqua-t-il en s'éloignant vers l'ascenseur.

La jeune femme pesta en le voyant s'engouffrer dans la cabine et se laissa tomber dans son fauteuil. De nouveaux jurons franchirent ses lèvres tandis qu'elle maltraitait un stylo pour signer son dernier rapport. Sans qu'elle puisse s'en empêcher, les premières phrases des paroles de la chanson remplacèrent les menaces de mort sur son équipier. De colère, qu'elle ne savait si elle était dirigée contre lui ou elle, elle lança le crayon de toutes ses forces contre le siège à quelques mètres d'elle.

Elle prit sa tête dans ses mains. Le refrain défilait dans sa tête. Elle soupira profondément, puis se résigna.

- J'habite... fenêtre sur cour...


Oui, je sais, c'est encore n'importe quoi. Enfin, si vous n'êtes pas trop désespérés par le résultat, il m'en reste un à faire.

Oui ? Non ?

Un avis sur celui-ci ?