POV Sasuke :

-Sache qu'il y a deux catégories de personnes qui pratiquent de la musique. Il y a ceux qui la créent, qui la font naître, et ce sont les musiciens et il y a aussi ceux qui lui donne un caractère, qui la font vivre.

-Donc moi, je suis de la deuxième catégorie, c'est ça ?

-C'est ça, me répondit Sarutobi.

Sarutobi, c'est le vieux directeur de la prestigieuse « Konoha Gakuen ». C'est un lycée (donc après le collège, à 15 ans-soit mon âge) au milieu de Tokyo qui réputé pour les excellents danseurs ou musiciens qui en ressortent diplômes. Aussitôt diplômés, aussitôt embauchés. Cliché, non ? Pourtant c'est la vérité et j'ai toujours rêvé d'y entrer. Aujourd'hui c'est fait : je me trouve, à une semaine de la rentrée, dans le bureau du directeur pour l'entretien individuel des premières années :

-Bien, Sasuke, voici les principales règles de cette école : interdiction de dégradé le bâtiment et le matériel.

Logique.

-Obligation de porter l'uniforme. Sauf en cours de danse et de sport, où vous apporterez votre propre tenue.

Logique.

-Pas de violence, de racket, de rarissime, de discrimination, de trafic, de cigarettes, de drogue…ect.

Logique.

-Obligation de s'amuser, de se donner à fond, de profiter et de s'éclater.

Loqui…

-Hn ?

Il éclata de rire. Franchement, la jeunesse n'est-elle pas synonyme de sagesse normalement ? Et bien, non. Niet. No. Que dalle. Nada.

-Pardon mais tu avais l'air tellement blasé par le règlement que je me suis parmi ça…Mais en même temps, c'est quand même valable, ce lycée dure cinq ans, tache de passé les plus belles années de ta jeunesse ici.

J'ai souris tout doucement en lui répondant que j'en avais bien l'intention.

-Pour les emplois du temps, le matin vous aurez des cours normal et l'après-midi entière sera dédiée à la musique ou à la danse, chacun dans des salles spécialisées à cet effet. Les classes sont mixtes et les catégories mélangées. Voici quelques documents.

Je les ai pris sans broncher : le règlement, les horaires, un plan du lycée…

-Ensuite, pour les spectacles. Les chorégraphies, la musique, l'ordre de passage, le thème, tout ça sera vu en classe. Mais pour ce qui est des costumes, habits et autres accessoires, nous avons une agence de stylisme qui nous sponsorise. Donc il suffit d'envoyer les croquis des costumes voulu à l'adresse marqués sur l'un des papiers une semaine à l'avance pour les recevoir dans les délais.

Wow ! Là, wow !

-Et le dernier sujet que j'aimerai aborder avant celui de l'internat : les Beattles.

Là, mes oreilles se firent très très attentives.

-Elles sont autorisées entre midi et deux, aux récrés, et le soir après les cours. Elles peuvent avoir lieu dans le gymnase, entres toutes catégorie musiciens contre musiciens, danseurs contre danseurs, musiciens contre danseurs. En solo ou en groupe.

Intéressant tout ça. Très intéressant.

-Et donc enfin, l'internat. Déjeuner à 8 heures, dîner à 20 heures, le midi, comme tout le monde. Il y a deux étages pour les filles et deux étages pour les garçons, les chambres sont par deux. Les animaux sont interdits et les chambres de changent pas au fil des années sauf sous demande exceptionnelle, très exceptionnelle. Tu occuperas la chambre 208 avec un garçon de ton âge. Voici la clé, as-tu des questions ?

J'ai hoché négativement la tête en prenant la clé.

-Maintenant, j'aimerais te poser quelques questions, pour me faire une idée de toi. Pour commencer, dis-moi quand est-ce que tu as commencé à danser pour la première fois.

-Selon, ma mère, il n'y a jamais eu de première fois. Apparemment, déjà tout petit, à peine j'entendais de la musique, je me mettais à trémousser dans tous les sens. Moi, je n'en ai aucun souvenir, mais bon…Mais j'ai pris mon premier cours de danse à sept ans.

-Pourquoi être rentré dans cette école.

-Parce que je ne peux pas m'arrêter de danser. Je suis comme ça, j'ai ça dans le sang. Je veux m'améliorer, tout donner sur scène, pratiquer jusqu'à avoir les pieds en sang s'il le faut. Je veux en faire mon métier, mon avenir, ma vie. La danse, c'est le choix de ma vie.

-Je vois, et que ressens-tu quand tu danses ?

Cette question eut le don de me ramener à la réalité et je rougis de l'audace dont j'avais osé faire preuve sous le regard mi-amusé mi-tendre du directeur. Au fil de mes mots, je vis l'expression du visage de Sarutobi changeait, elle se referma, et son regard se fit d'une telle intensité que je fus pris d'un frisson mais je l'ignorai et continuait mon récit, son regard me brulait, il sondait mon âme, cherchait le moindre sous-entendus dans mes phrases, et quand j'eus fini, un silence s'installa. Pendant un instant, j'ai eu peur qu'il me dise de partir, que j'étais fou mais à la place, il me dis simplement d'une voix neutre :

-C'est tout ce que je voulais savoir, tu peux partir, Sasuke.

-Bien. Au revoir, Monsieur, ai-je répondu en me levant.

J'ai tout loupé, j'en suis sûr….Merde merde merde !

-Sasuke ?

Je me suis retourné juste devant la porte.

-Oui ?

-Merci.

-Quoi ? Mais pour…

-Au revoir Sasuke, à bientôt. Suivant ! Kimimaro !

J'ai compris, je ne le saurais jamais…Mais j'étais rassuré. Je suis parti vers les dortoirs et arrivé, voyant que la porte n'était pas fermée, j'en ai déduis que mon colocataire pour mes cinq prochaine années était arrivé.

-Tiens, salut ! C'est toi mon coloc' ?

Gagné. Il avait des cheveux argenté et des yeux violets, la classe, quoi. Alors j'ai répondu :

-On dirait. Chambre 208 ?

-Ouais, je suis Suigetsu Houzuki, classe A-5, section danse.

-Sasuke Uchiwa, classe A-5 aussi, section danse.

-Sasuke, hein ? Autant te prévenir…

On s'est regardé dans le blanc des yeux pendant quelques secondes avant de s'exclamer en même temps :

-Je suis fou !

On a explosé de rire tout les deux.

-Zeuz, Sasuke, Zeuz ! Je crois qu'on va bien s'entendre toi et moi !

-J'te retournes le compliment. Mais tu jures par Zeuz toi aussi ?

-Bien sûr ! C'est le Dieu Suprême avec un grand S, enfin, avec Amen et…

-Et Allélouya bien sûr.

On s'est souris encore une fois.

-Bon, allez vieux, on finit de s'installer et on va faire un tour ?

-Ok, ça me va.

Dans un temps record, on a rangé nos affaires et on a filé dans l'école.

-Sinon, tu préfères quoi comme danse, Sa-chan ?

-Je sais pas, Sui-chan, je sais pas. Le rock je dirai.

Ouais, déjà des surnoms.

-Et toi ?

-LE jazz, Sa-chan, le jazz et le reggae.

-Vrai ? Cool.

-N'est-ce pas ?

J'allais lui répondre quand je me suis cogné à un torse puissant au détour d'un couloir :

-Aïe ! Pardon, je suis désolé, je ne regardé pas devant moi.

Le grand –immense, ah non, c'est moi qui suis légèrement petit- garçon en face de moi me fusillait de ces yeux blancs :

-Pas grave, dit-il en passant une main dans ses longs cheveux –à sa voix, on aurait cru qu'il allait m'étriper-, t'es en quelle section dis-moi ?

-En danse, pourquoi ?

Il soupira et je fronçais dangereusement les sourcils.

-C'est bien ce que je me disais.

-Hn ?

-Je déteste les personnes dans ton genre.

Plaît-il ?

-Vous en danse vous êtes tellement stupide.

-Je te demande pardon ?

-Vous êtes là à vous croire les plus forts, les meilleurs, juste parce que votre…activité –et on sentait la méprise dans sa voix- est plus sportive que la notre. Mais on travaille autant que vous, et au final, nous on fait de la musique, de la vraie, vous ne faites que bouger votre corps dans tous les sens. En fait, vous n'avez aucun talents, je ne sais même pas pourquoi ont dit que vous êtes des pratiquants de la musique…

Alors ça c'est fort de café. Et Suigetsu était visiblement du même avis vu qu'il avait l'ai sacrément remonté :

-Dis donc toi, t'es pas obligé de…

-Suigetsu, le coupais-je. JE sais me défendre seul.

Il s'arrêta net. Il me regardait bizarrement et je pouvais le comprendre, mais voix était soudainement devenu froide, impassible, cassante, sèche. Il m'a cherché ? Il m'a trouvé.Et hop le masque de marbre, enfiler ! J'ai plongé mon regard dans celui de mon vis-à-vis-pour lui montrer que je n'étais nullement impressionné-, et le brun recula tant il était agressif et froid, mais étonnamment calme :

-Ecoute, je ne sais pas qui t'es, je vais donc éviter de t'insulter ouvertement comme tu l'as fait, après tout je ne te connais pas assez pour te juger, mais je dois dire, que là, tout de suite, ça me brûle les lèvres. Cependant, je t'interdis d'insulter la danse et ses pratiquants. Je ne me suis jamais sentis supérieur à toi sous prétexte que mon « activité » comme tu le dis si bien est physique. Mais je ne me sentirais jamais inférieur à toi non plus. Tu parles de talent, et peut-être que je n'en ai pas et toi oui. Mais quelqu'un de pas doué qui a la volonté de réussir pourra le faire s'il le veut vraiment, quelle que soit la catégorie. Souviens-toi en. Le talent a une limite que seuls les efforts peuvent surmonter. Chacun a sa manière de pratiquer sa musique, et ce n'est pas à toi de décider si oui ou non elle est bonne. De plus, tu n'aimerais pas que l'on insulte ta passion, alors n'insulte pas celle des autres…

-Neji-nii-san ?

L'origine de cette petite voix était une jeune fille aux cheveux bleus nuit courts et aux yeux blancs. Elle aussi ? C'est la mode ou quoi ?

-Maintenant, tu m'excuses, reprit-je en passant à côté de lui, Mais je ne tiens pas à me battre avec quelqu'un qui n'a aucun respect des autres. Allez, ciao, Neji !

Je lui ai fais un petit signe ironique de la main et je suis parti. Et toc ! Non mais, l'autre, eh ! Qui sous-estime la danse se frotte à moi !

Suigetsu m'a suivi en ricanant et au bout d'un certains moment, je dois dire que ça me taper sur les nerfs :

-Pourquoi tu ris comme ça toi ?

-Tu ne sais pas de qui il s'agit, pas vrai ?

-Hn.

-Il s'agit de Neji Hyuga et de sa cousine, Hinata.

-Et ?

-Ils sont les héritiers d'une des familles les plus riches du Japon et deux violenistes.

J'ai haussé les épaules. Il a continué :

-Et vu la tête, bouche bée, qu'il tirait quand t'es parti après ta super tirade, il doit pas avoir l'habitude qu'on lui réponde.

Mon sourire ironique se dessina en même temps que celui de mon ami.

-Et bien, ça lui fera les pieds, répondis-je. Mais on peut savoir ce qu'il lui a pris à la fin ? Qu'il n'aime pas la anse, ok, mais ça ne lui donne pas le droit de nous mépriser ainsi.

-Tu n'es pas au courant ?

-De quoi ?

-C'est une véritable guerre ici, entre les musiciens et les danseurs. Les danseurs détestent les musiciens, et vis-versa. Ils se défient, gagnent, perdent, s'humilient, se vengent, s'insultent, se battent et par-dessus tout, ils veulent savoir qui sont les meilleurs. Pour l'instant, personne n'a gagné. Et une simple rivalité au départ a pris des proportions énormes au fil du temps. Et vu comment t'as réagis face à l'autre là, tu viens d'être pris dans le tourbillon, Sa-chan.

Je sentis un traitre sourire se frayait un chemin sur mon visage. Va falloir qu'il comprenne que j'ai un putain de caractère de feu, si vous me passez l'expression :

-Hn…ça promet d'être…amusant.

Autant il fut d'abord surpris par mes paroles, autant l'instant d'après, se fut un rictus arrogant et un regard de défi qui apparurent sur son visage. Et quelque chose me disait que le mien devait aborder la même expression. Lui aussi il a un putain de caractère de feu (pardon de vulgarité, hein, mais c'est une expression)

-Ouais, s'amusa-t-il, ça pimentera le jeu ?

-J'aurais pas dis mieux moi-même.

L'après-midi se passa très bien après ce petit incident : nous avons le tour de l'académie et de la ville avant d'aller prendre un verre dans un bar non loin de lycée, « Le dépôt » qu'il s'appelait. Quand à Suigetsu, ce type, je l'adore. On a à peu près le même caractère, « à peu près » parce que je suis dix fois plus calme que lui. J'ai appris plein de chose sur lui : son étrange passion pour les requins, ses années de natation…plein de choses je vous dis. Et il ne doit en avoir appris moins sur moi. Finalement on s'est quittés sur sa phrase :

-Allez, on se voit à la rentrée ! A la semaine prochaine, Sa-chan !

Etonnement, cette semaine est passée en un éclair, c'était sûrement la semaine la plus rapide de ma vie. Mais il faut dire que j'étais tellement impatient de commencer les cours, de danser, de revoir Suigetsu, de réaliser mon rêve…Au final, le jour tant attendu arriva et à peine entré en classe, une voix m'interpela :

-Sa-chan !

C'était sans compter Suigetsu.

-Konkon, Sui-chan, le saluais-je en agitant les doigts.

-Konkon, vieux ! Comment tu vas ?

-Bien et toi ?

-Idem !

-Excusez-moi mais…

On s'est retourné vers la fille à lunettes qui nous a interrompus et voyant qu'elle avait notre attention, elle repris, nullement gênée :

-Pourquoi vous saluez-vous en disant « konkon » ?

-Quoi ? S'est exclamé une autre aux macarons. Tu ne connais pas la série « Smoke & Dream » ?

-Tout le monde ne connait pas cette série, Tenten, a enrichit son ami, aux cheveux rouges.

- Si ! Cette série, c'est THE série, bande d'inculte ! A décrété un gars avec deux tatouages sur les joues.

-Vraiment ? Moi, je ne connais, a ajouté une blonde.

-Mais quel dilemme de ne pas connaître ! Nous a hurlé un gars à la coupe au bol.

On a continué sur cette lancée pendant un bon moment, jusqu'à que la fille à lunettes nous demande :

-Bon, c'est pas que cette conversation n'est pas passionnante mais c'est quoi vos petits nom, mes choux ? Moi, c'est Karin.

-Suigetsu.

-Kiba !

-Moi c'est Tenten.

-Gaara.

-Lee, Rock Lee !

-Et moi, Ino enchanté.

Je me suis présenté à mon tour pendant que leurs prénoms résonnaient encore et encore dans mon esprit.

-Ok, et qui est en danse ?

On a tous levé la main.

-Et qui est interne ?

On a encore tous levait la main.

-Et bien, quel drôle de hasard ! S'est exclamais Kiba en riant.
A ce moment-là, on tous sourit, et je pense que la même impression nous as tous traversé et est resté encrée en nous. Finalement, le prof est entré et on a tous dut se séparer pour rejoindre nos places à contrecœur. Mais cette impression de ne quitter pas, cette impression que plus jamais on ne se quittera. Et j'étais loin d'imaginer à quel point j'avais raison.

POV extérieur :

-Quand as-tu commençait à chanter et à jouait pour la première fois ?

-Je ne m'en souviens plus très bien. Je crois que c'était à l'école primaire et de suite, j'ai voulu en faire plus.

-Pourquoi être rentré dans cette école ?

-Pourquoi ? Je n'y ai jamais vraiment réfléchi. Pour moi, ça sonnait comme une évidence. C'est ma passion, j'adore chanter, jouer de la guitare, à un point inimaginable. Alors entrer ici a toujours était une évidence un rêve et un but. Je veux en apprendre plus, m'améliorer encore et encore, pour que les gens voit à travers ce que je fais, que c'est plus qu'une simple activité divertissante.

-Je vois. Et que ressens-tu quand tu chantes ou joues ?

Il y eut un petit silence dans lequel Naruto chercha ses mots, et une fois qu'il fut sûr d'avoir trouvé les bons, il répondit :

-La musique…c'est un moyen de communication, c'est mon moyen de communication. Que je sois joyeux, triste, remonté, indigné, déprimé, heureux, inquiet…Et bien tout ça, je l'exprime à travers ma musique. Elle me permet de me libérer, d'être moi-même. C'est ça, en fait, c'est ma libération, façon de ne jamais se sentir mal.

-Bien. Tu es un garçon intéressant, j'ai hâte de te voir à l'œuvre.

-Merci monsieur.

-Tu peux disposer, Naruto. A bientôt.

-Au revoir, Monsieur.

Il sortit sans plus tarder et sa dernière pensée fut « il vachement vieux pour être encore dirlo le grand-père ! ». Il passa l'après-midi à s'installer et revint le jour de la rentrée. IL était tombé dans une classe sympa, où il s'était tout de suite fait une belle bande d'amis et…

-Naruto ! S'écria une voix féminine. Tu viens ? On va manger !

-J'arrive !

Il se leva en passant sa main dans la poche arrière de son pantalon et…ne trouva rien.

-Crotte !

-Qu'est-ce qu'il y a, Naruto ?

-J'ai oublié ma carte, partez de devant je vous rejoins !

-Roooh, mais quel boulet !

Il rigola avec ses amis avant de partir en direction des dortoirs. Mais la musique qui s'échappait du gymnase attira sa curiosité. Il regarda par une des nombreuses fenêtres et y découvrit un petit groupe de première année –comme lui- qui s'étaient regroupé en demi-cercle pour acclamer le danseur au centre.

-Mouais…juste des imbéciles qui testent leur niveau…chuchota-til.

Et non, il n'échappait pas à la règle « on les déteste, ils nous détestent, tout va bien ». Cependant il fut attiré par ce danseur qui semblait de jamais vouloir s'arrêter de danser. Ses cheveux volaient au rythme de la musique et l'empêchait de voir son visage, mais Naruto était pratiquement sûr qu'il devait être beau, voir magnifique. La grâce de ces pas, la beauté de ses mouvements, la délicatesse de ses gestes l'en avait convaincu. Il fut totalement hypnotisait par ce spectacle et en oublia tout le reste. Le lieu, la date, son nom, sa vie, son rêve, il n'y avait que lui, le danseur qu'il dévorait du regard, et la merveilleuse aura qu'il dégageait.

-Butterfly…

Petit blabla de l'auteur:

Pour ce prologue, c'est un POV Sasuke mais pour la suite, ce sera simplement un point de vue externe.

Et sinon, voici ma première longue fiction, pas excellente je sais mais voila...