Salut à vous!

J'ai eut l'idée d'une nouvelle fic qui changera de mes habitude puisque c'est un drame, une death c'est une première pour moi, mais elle me trotte dans la tête lol.

Je n'ai pas pu m'empêcher de taper ce chapitre rapidement, je n'aurais plus le temps de le faire après, je ne sais même pas quand je pourrais updater, mais j'aimerais savoir si la suite vous intéresse.

Ça m'aiderait.

C'est toujours une histoire avec relation homosexuelle, donc pour ceux et celles à qui ça ne plait pas, ne pas lire!

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Chapitre 1.

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Assit sur le sol de terre battue de sa cellule, Draco Malfoy, en assez mauvais état, front appuyé sur ses bras croisés et posés sur ses genoux, ne bougea pas en entendant la lourde porte s'ouvrir en grinçant.

Il soupira juste, s'attendant au pire, il avait l'habitude de ce son qui n'annonçait jamais rien de bon, même à l'heure des repas, qui en général était à peine mangeables, et là ce n'était pas le moment de la tambouille, donc ce bruit signifiait ennui en perspective.

Il le savait bien depuis quatre ans qu'il était enfermé à Azkaban, dans les derniers niveaux, les plus bas.

Arrêté à la fin de la guerre, avec d'autres mange-mort, son père comprit, il avait été jugé plus légèrement que son géniteur, condamné lui à vie.

Il avait eut l'excuse de sa jeunesse et d'avoir suivit son père qui l'avait entraîné, et il avait été condamné à quatre années..

Il pourrissait donc depuis quatre ans dans les bas-fond d'Azkaban, prison devenue quand même plus humaine depuis le nouveau gouvernement, sauf pour les ex-mangemort.

« Debout Malfoy! Cracha le gardien...suis-moi pauvre larve.

Draco daigna lever la tête et jeta un regard haineux vers l'homme qui se mit à rire.

« Bouges-toi le blondinet...c'est ton jour de chance.

« T'as encore besoin d'un punching-ball? Rétorqua le blond qui eut un rire d'amertume et de défi...je suis ton homme puisque je n'ai pas le choix, tu pourra te défouler une fois de plus espèce de lâche.

Dans la prison les viols étaient durement réprimés et pratiquement inexistant, mais par contre les coups étaient fréquents, et pas des petits, c'était carrément des passages à tabac que tous faisaient mine d'ignorer.

La plupart des gardiens avaient eut à souffrir de la guerre, ils avaient perdus des êtres chers et s'en prenaient aux responsables qu'ils avaient sous la main.

Malgré tout beaucoup de gardiens ne faisaient qu'appliquer le règlement, dur mais correct dans l'ensemble maintenant que les détraqueurs n'existaient plus, d'autres, comme celui qui venait d'entrer faisaient payer cher le fait d'avoir été du côté de Voldemort.

Celui-ci en était un exemple et depuis le début Draco était sa tête de turc.

« J'aimerais bien t'arranger le portrait une fois de plus! Ricana méchamment le gardien...mais je viens de te le dire, c'est ton jour de chance...tu es libre.

Les yeux de Draco s'arrondirent, il avait oublié, sa vie était un tel cauchemar qu'il ne s'était même plus rappelé des dates...il avait fait son temps!

C'était terminé!

Libre! Il était libre!

Son cœur se mit à battre fort mais il n'en montra rien, il se redressa lentement, faisant cliqueter les chaînes qu'il portait aux pieds, et son regard devint encore plus haineux.

« Je vais te manquer pauvre connard?

« Ouai, c'est vrai que ça me fait de la peine que tu nous quitte...j'aimais bien fracasser ta petite gueule! Répondit nonchalamment le garde avec un rictus mauvais...aller bouges-toi le cul prince de mes deux et sors de là!

Draco sourit avec tout le dédain dont il était capable et s'avança de son air hautain.

« Je ne t'oublierais pas! Lui glissa t-il en passant devant lui.

Le gardien haussa juste les épaules.

« Mais oui, souviens-toi de moi Draco Malfoy ça me fera une belle jambe.

« Oui t'inquiètes pas pour ça! Marmonna le blond entre ses dents...tu fais partie de ceux que je n'oublierais pas.
L'homme l'entendit très bien mais ricana devant son air arrogant.

«Tu devrais rabaisser ton caquet, n'oublie pas une chose blondinet, tu n'est plus rien du tout aux yeux du monde...qu'une pauvre petite merde...même si tu es libre.

La rage envahit Draco, fracasser la tête de cet homme lui aurait donné un plaisir monstre, mais il ne broncha pas, parce qu'il avait raison.

Il n'était plus rien.

Il n'avait plus rien.

Il le savait, il en était bien conscient.

Son nom était rayé de partout, symbole de trahison, ses biens avaient été confisqués.

Confisqués et le pire dans tout ça c'est qu'ils avaient été donnés à Harry Poter en remerciement.

Donnés à Harry Potter, le survivant, le héros, celui qui avait fait sombrer sa famille possédait tout ses biens.

Son père était mort récemment dans sa cellule, sans qu'il puisse lui dire au revoir, il l'avait pleuré, longtemps, et maintenant il ne restait plus que lui.

Le dernier Malfoy.

C'était vraiment à hurler de rage.

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Libre mais ne possédant pas plus qu'un mendiant, en dehors de sa baguette qu'on lui avait rendu parce qu'ils le croyaient devenu inoffensif, et n'ayant aucun endroit où se réfugier, la première idée de Draco fut de se rendre à son manoir, avec un peu de chance il savait pouvoir y trouver tout ce dont il avait besoin.

En tout cas il l'espérait.

Là, de loin il observa longuement les alentours, méfiant, mais il n'y avait aucun signe de vie et la demeure semblait inhabitée.

Sa maison, il aimait cet endroit, c'était la seule qu'il connaissait et on lui avait volée.

Lentement il s'approcha, avec prudence.

Mais il n'y avait absolument personne et il entra sans aucun problème dans le manoir lugubre et comme laissé à l'abandon.

Potter ne devait jamais y venir, et cela ne l'étonna pas tellement, ce ne devait pas être son endroit favoris, il préférait ça d'ailleurs, le voir installé dans ses murs l'aurait rendu encore plus fou de rage.

Dans le hall il s'arrêta et ferma les yeux en respirant profondément.

C'était chez lui!

Un chez-lui qui ne lui appartenait plus, sur lequel il n'avait plus aucun droit, et il serra les poings de colère.

Dieu qu'il les haïssait.

Il eut envie de pleurer, de se laisser aller à ce sentiment de solitude et d'abandon qui lui fit un mal de chien, mais cela ne dura qu'un instant, il ouvrit les yeux et son regard gris devint dur, métallique, un regard glacial,

Il avait autre chose à faire qu'à se lamenter, et se reprenant il descendit immédiatement dans les sous-sols où il ouvrit divers passages secrets, plusieurs avaient été découverts et avaient subit la fouille méthodique des aurors, ils avaient fait du bon travail, il fallait le reconnaître, mais ils s'étaient laissés avoir.

C'était ce qu'il avait espéré, le plus important, et bien évidemment le mieux dissimulé, n'avait pas été trouvé et après maints détours il pénétra dans un laboratoire qui lui donna le sourire quand il y entra.

Il était intact, tout y était.

Il s'avança à travers la pièce, à petits pas, et caressa doucement toutes les fioles qui s'y trouvaient, elles avaient demandées du temps, beaucoup, des mois et même, pour certaines, des années de recherches, menées par les plus grands scientifiques au service du lord, qui se trouvaient là, rangées bien sagement sur des étagères, la plupart n'attendaient qu'un petit peu plus pour être actives.

Mais il n'y en avait que deux ou trois qui l'intéressait vraiment, en dehors des poisons très rares pour quelques uns et qui s'avérerait très utiles, le reste était surtout des utopies, des essaies, des projets sans lendemains qui ne menaient à rien, mais en plus ce qui était intéressant dans cette pièce c'était qu'il y avait aussi de l'or et de l'argent dans un coffre, grâce à son père prévoyant.

Une petite fortune qui tombait bien.

Tout cela allait l'aider à se faire une vie nouvelle.

Ils croyaient lui avoir tout enlevé, c'était une erreur.

Il avait tout ce qu'il fallait, sans compter son intelligence.

Il allait se refaire une santé en se cachant ici un certain temps, juste quelques jours, et il serait prêt pour sa vengeance, il avait déjà tout calculé.

Il avait eut tout le temps nécessaire.

Il n'y aurait pas de pardon, il y avait des années qu'il ruminait tout ça, il était prêt.

Draco Malfoy était là.

Mais Draco Malfoy devait disparaître.

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Ron et Blaise, en couple depuis cinq ans, s'amusaient sur la piste de danse d'une boîte de nuit où ils allaient de temps à autre.

Ils dansaient, riaient, puis le Serpentard, un peu fatigué, vu l'heure tardive, rejoignit leur table pour finir son verre, laissant le rouquin seul sur la piste.

Ce dernier continua de danser, il adorait ça et ne faisait pas attention aux autres danseurs que souvent il repoussait quand ils devenaient trop collants.

Il voulait juste danser.

Sauf qu'à un moment il sentit une présence près de lui, pas gênante ni pressante, mais forte et imposante.

Lui qui dansait lentement et les yeux fermés les ouvrit pour voir qui était le gêneur à l'aura si puissante.

Il rencontra un regard bleu, mais d'un bleu pas banal, grands, clairs même dans l'obscurité de la boîte, prenant et collant comme une toile d'araignée, il était comme un piège et on se noyait en croisant un tel regard.

Le propriétaire de ce regard eut un sourire séducteur et moqueur en voyant le sien poser sur lui, pourtant il ne s'approcha pas plus et ne tenta aucun geste, il n'eut que ce sourire renversant.

Mais l'espace d'un instant leur yeux restèrent accrochés l'un à l'autre comme si rien d'autre n'existait, comme si ils étaient seuls au monde.

Subjugué Ron fut plongé dans une sorte de transe, oublié Blaise, la musique et l'endroit où il se trouvait, il n'y avait plus que ce regard.

Cela dura un moment, puis brusquement l'étranger, après un clin d'œil malicieux se détourna et disparut dans la foule.

Avec une sensation de perte atroce le rouquin le chercha des yeux, en vain.

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Harry Potter mangeait dans son petit restaurant préféré, le seul endroit où il venait seul et pouvait enfin se délasser d'une vie très fatigante.

Comme à son habitude le serveur lui avait donné sa petite table à l'écart, ici on le connaissait bien et le respectait, personne ne venait l'ennuyait.

Il mangeait donc tranquillement quand il leva les yeux et croisa le regard le plus incroyable qu'il ai jamais vu.

Quel nom ou quelle couleur donner à ce regard si intense et si...si...violet?

Ils étaient d'une couleur unique, qu'il ne pu définir véritablement, et il eut l'impression d'être pénétré par ses yeux-là, ces yeux plus profond que n'importe quel océan, ils le clouaient, l'envoutaient, lui donnait envie d'y rester scotché.

Harry en resta bête et la fourchette en l'air, fixant l'inconnu sans même remarquer les traits de son visage, il ne voyait que ses yeux, il ne pouvait pas s'en détacher

L'étranger, assit à la table la plus proche de la sienne et lui faisant face, ne fit que sourire avec amusement, il hocha la tête puis il se leva et disparut très rapidement.

Le brun ne le suivit même pas du regard, il ne le pouvait pas, il était trop raide sur sa chaise, il était trop...trop...il ne savait quoi...chamboulé?...remué?...stupéfait?

Il ne savait pas ou plus.

Une chose était sûre, depuis longtemps son cœur n'avait pas battu aussi fort.

A bientôt si vous voulez!.