Hola !
Me voici de retour et encore désolé, désolé pour cette très longue attente entre chaque chapitre de mes histoires. Quelqu'un m'a même fait remarquer que cela faisait deux ans que sur certaines fictions en cours je n'ai pas posté de nouveaux chapitres. Mea culpa. Ce n'est pas que j'ai abandonné ces fictions mais parfois j'ai un peu de mal à m'y remettre mais promis juré vous aurez les suites dès que possible.
Alors je sais que je ne suis pas très régulière dans mes publications mais ma vie à pris un tournant assez inattendu et je ne peux plus me consacrer à mes fictions autant qu'avant. Les aléas de la vie, il faut faire avec, je ne vais pas m'étendre mais j'espère que vous me comprendrez et ne m'en tiendrez pas rigueur.
Merci à toutes les personnes qui me laissent des reviews, c'est vrai que je ne réponds pas à tous mais ils me touchent vraiment beaucoup. Quand je vois qu'il y a encore des personnes qui lisent mes premières fics et prennent le temps de laisser un commentaire, je vous assure que cela me fait super chaud au cœur et me booste pour écrire même si c'est par petit bout.
Voilà un nouveau chapitre de Famille, un peu moins long que les autres mais j'espère qu'il vous plaira, car moi j'ai pris du plaisir à l'écrire.
Merci à ma super bêta lectrice qui ne m'abandonne jamais même quand je reste plus de 6 mois sans donner de nouvelles. Tu, vois le temps que je mets entre ta correction et la publication ? Je suis vraiment incorrigible. Tu es vraiment la meilleure FanGirl. Tu remarqueras que pour une fois j'ai pas fait de gros rajout après ta correction.
Je vous laisse avec ce chapitre qui est un POV Naruto, alors que j'avais dit que je n'en ferais plus. La vie est pleine de surprise, LOL.
Donnez-moi votre avis à la fin. Sur ce, bonne lecture.
FAMILLE
Chapitre 9 : Aiko
C'est d'abord le grincement d'une porte que l'on ouvre, suivi de la lumière allumée dans le couloir et pour finir le bruit de petits pas. Un reniflement nerveux puis des chuchotements. Mon intrus n'est pas bien dangereux. Je grogne, le visage enfoui dans mon oreiller, il va falloir que je me lève on dirait. Les pas se rapprochent, la porte de ma chambre s'ouvre lentement. Une raie de lumière éclaire mon visage. Mon intrus se tient dans l'encadrement de la porte. Il baisse la tête, discute à voix basse avec son doudou avant de prendre son courage à deux mains et de me regarder.
« Papa ? »
A sa voix tremblante je comprends qu'il vient de faire un cauchemar, comme à chaque fois que je pars ou reviens de mission. Mes départs le terrifient, et mes retours l'angoissent. Autant je comprends sa peur lorsque je pars mais son angoisse de me voir revenir me dépasse. Je me relève et m'assieds sur mon matelas.
« Ryusei ? Tout va bien mon cœur ? »
Il est gêné lorsque je tends les bras vers lui l'invitant à venir se blottir contre moi.
Je suis un grand garçon m'avait-il dit, un mois plus tôt alors que je l'avais pris dans mes bras en allant le chercher à l'école. Je revenais d'une mission de trois semaines et mon fils m'avait énormément manqué. Même si c'était réciproque, j'avais commis l'erreur de le cajoler et de l'appeler 'bébé' devant ses camarades de classe. Depuis lors, finis les gros câlins en public et les petits noms affectueux.
« C'est Monsieur Grognon, dit-Ryusei. Il a peur.
_Ah bon ? De quoi a-t-il peur ? je lui demande, connaissant déjà la réponse.
_Il dit qu'il y a un monstre sous le lit.
_Ah, bien sûr, le fameux monstre sous le lit... .Il veut dormir avec moi comme ça je pourrai le protéger du méchant monstre ? »
Ryusei se rapproche et grimpe sur le lit, installant son doudou à mes côtés. Il lui caresse la tête d'un air un peu embêté.
« Tu veux rester aussi ?
_Moi z'ai pas peur, répond mon fil d'un air bravache, mais ze reste pour rassurer Monsieur Grognon.
_Oui pas de problème, dis-je face à la mauvaise foi de mon enfant. Allez, installez-vous bien sous les couvertures et on ferme les yeux. Bonne nuit Monsieur Grognon, bonne nuit Ryu.
_Bonne nuit papa… Papa ?
_Oui ?
_Sasuke il vient demain ? »
Un soupir m'échappe. Si Sasuke vient demain ? Demain, le premier samedi du mois. Un mois entre chaque visite. 'Oui' il sera là, à mon grand désarroi.
Au début, j'avais vraiment cru qu'il aurait abandonné au bout de deux ou trois mois. Dix mois qu'il ne rate aucune visite. Dix mois que des liens nouveaux se sont créés entre lui et mon fils. Malgré moi, Ryusei s'est attaché à lui. Beaucoup trop.
Voir Ryusei heureux est la chose la plus importante pour moi pourtant je voudrai tant que Sasuke disparaisse de sa –notre- vie, même si cela doit le faire souffrir. Je préfère voir mon fils malheureux pendant un temps que voir son attachement envers Sasuke continuer à se grandir.
Le voir avec mon fils, rire, jouer, une expression douce sur le visage me fait le haïr d'avantage. Durant ces instants là je revois l'ancien Sasuke et en même temps, une facette de lui que je ne connais pas. Cette part de lui que j'avais tant voulu sauver fut un temps.
Je sais que je suis jaloux de devoir partager Ryusei avec lui, alors je le hais encore plus.
Pourtant ma haine est disproportionnée et injustifiée. Il m'a fait du mal, c'est vrai mais en même temps il m'a offert ma plus grande joie. A une époque, il m'a rejeté de sa vie et pourtant aujourd'hui par l'intermédiaire de Ryu il en fait partie. Lorsque je le vois je ne ressens que colère et douleur. Des sentiments nauséabonds.
« Papa ? »
Perdu dans mes pensées, la voix de Ryusei me ramène à l'instant présent. Je dépose un baiser sur ses cheveux blond-roux avant de répondre.
« Oui il sera là demain, mon cœur.
_Cool, z'ai plein de choze à lui montrer. Bonne nuit papa.
_Bonne nuit, bonhomme. »
Il pose sa tête sur l'oreiller et s'endort quasi instantanément. D'une main douce, je caresse ses cheveux qui ont encore poussé, lui arrivant au niveau des épaules. Il faudra vraiment que j'arrive à le convaincre de les couper s'il ne veut pas continuer à ressembler à une fille.
Dans son sommeil il prend son doudou tout contre lui et me tourne le dos. Il a grandi en dix mois. Beaucoup. Depuis que Sasuke l'a guéri du mal qui le rongeait Ryusei rattrape son retard de croissance. Il n'est plus aussi petit et chétif que plusieurs mois auparavant. Son pyjama 'super ninja' (cadeau de Sasuke) qu'il adore porter lui est un peu petit à présent alors qu'il nageait dedans quelques mois plus tôt. Tout comme le reste de sa garde-robe. Demain matin nous irons faire les magasins. Comme cela il aura des habits présentables pour l'arrivée de Sasuke. Pff puis qu'ai-je à faire de son avis ? Pourquoi je me soucie de ce que pourrait penser Sasuke?
Penser à lui m'agace mais depuis notre rencontre quelques jours avant c'est plus fort que moi.
Flash back.
Je suis dans le coton, l'esprit brumeux. La bouche pâteuse, la langue râpeuse l'impression qu'elle pèse une tonne. Le corps courbaturé. J'ai mal partout. Les paupières lourdes, je tente en vain d'ouvrir les yeux. Il fait chaud pourtant mon corps tremble de froid. Un linge humide posé sur mon front vient apaiser un peu cette tension étrange. Une voix de femme. Elle me parle mais je ne comprends rien, puis mon esprit sombre de nouveau dans les abysses.
Je ne sais combien de temps dure mon état entre sommeil et semi-conscience avant de me réveiller vraiment. La pièce est sombre. Un endroit inconnu. Je me relève péniblement, ne ressentant plus de vives douleurs.
Mes derniers souvenirs sont de mon coéquipier et moi-même en train d'affronter un groupe d'une dizaine de ninjas. Takahiro, mon équipier, s'était retrouvé rapidement au sol inerte. Quand j'avais tenté de le secourir j'avais senti une douleur intense me traverser. Puis le trou noir. Comment ai-je atterri ici ?
Je remarque que je ne porte plus mes vêtements. Qui m'a déshabillé et soigné ? Où suis-je ? A côté du futon je trouve un yukata que je revêts du mieux que je peux et je fais coulisser la cloison en papier de riz. C'est une demeure traditionnelle ? Il n'y a aucun bruit. Par réflexe je cherche un kunai. Où sont mes armes ? Où est Takahiro ?
Un son. Je tourne la tête mais ne vois rien. Un gémissement. Il provient de plus loin dans le couloir, alors avec prudence j'avance, mes pieds nus sur le parquet ne font aucun bruit. Une faible source de lumière derrière une porte. De nouveaux gémissements sans équivoque. Par réflexe, je jette tout de même un coup d'œil, me baissant, me retrouvant à genoux et pousse à peine le panneau servant de porte.
Deux corps imbriqués l'un dans l'autre, faisant l'amour. Un homme et une femme. Elle est en dessous les cuisses écartées, lui au-dessus faisant de réguliers va et vient.
A première vu je ne suis pas dans un endroit dangereux. Je jette encore un œil rapide dans la pièce où se trouve les personnes, voir si mes kunais ne s'y trouveraient pas. Mon regard glisse en direction du couple faisant l'amour. Malgré le peu de clarté quelque chose dans la silhouette de l'homme m'interpelle. Il me semble le reconnaître, c'est alors qu'il lève la tête et nos yeux se croisent. Sasuke. Le rouge me monte aux joues, d'un mouvement rapide je referme la porte et file vers l'extérieur. Je finis par trouver un magnifique jardin avec une source d'eau. Un onsen. Est-ce celui où Sasuke vivait avant sa capture ? Il a une femme ?
La lune est haute dans le ciel sombre. Aucun bruit sauf le doux murmure de l'eau, agréable pour la méditation. Je ne sais pas combien de temps je reste là jusqu'à ce que je ne ressente une présence derrière moi. Sasuke. Il empeste le sexe. Mal à l'aise je gesticule là où je suis assis. Je comprends que c'est lui qui m'a secouru et ramené ici. Pourquoi ?
Il prend place à côté de moi. Nous restons ainsi dans le silence pendant un moment. Je me racle la gorge avant de parler.
« Merci pour le coup de main, dis-je du bout des lèvres, ayant du mal à le remercier correctement. »
Il me jette un regard en coin avant de retourner son regard sur le jardin. Mince cela m'arrache vraiment la bouche de lui parler car même lorsqu'il vient voir Ryusei nous ne discutons jamais, nous évitant cordialement.
« Tu n'étais pas obligé de faire ça… je…. Tu… mon … équipier était avec moi, je…
_Il est dans une autre chambre, il dort encore. »
La voix de Sasuke est dure. Lui non plus ne semble pas avoir apprécié de me porter secours. Au moins nous sommes deux.
« Ah, merci. Dès qu'il se réveillera nous partirons…je… est-ce ta femme ? … C'est elle qui m'a soigné ? je demande un gêné. »
Sasuke se tourne vers moi et me fixe de son regard sombre, le visage impassible. Merde, la question à ne pas poser surement. L'art de mettre les pieds dans le plat. Je passe une main dans mes cheveux, signe de ma nervosité.
« Je… ne voulais pas être indiscret.
_Hm ? Tu nous as espionnés pourtant, non ?
_Je… je repérais juste les parages, histoire de savoir où je me trouvais.
_Bien entendu, se moque Sasuke dans un de ses sourires narquois. Tu t'es rincé l'œil au moins ?
_Non, je vérifiais simplement la source du bruit, rien de plus.
_Ou sinon tu aurais voulu être à sa place ?, continue Sasuke sans se démonter
_Même pas dans mes pires cauchemars. Tu sais que tu es un connard ? »
Il hausse les épaules. Il reste silencieux un long moment, puis ricane avant de répondre.
«Oui je le sais et je le vis très bien.
_Tant mieux... bon je ne vais pas déranger plus longtemps. »
J'esquisse le geste de me lever mais la poigne ferme de Sasuke me retient. Tournant la tête vers lui, nos regards se croisent. Que veut-il ?
« Tu es vexé Naruto-kun ? demande Sasuke. Ai-je touché un point sensible ?
_Tu t'accordes plus de pouvoir que tu en as vraiment. Je ne suis ni vexé ni blessé.
_Je vois. Le spectacle ne t'a pas plu ? C'est dommage, je suis plutôt bon au lit.
_Toujours aussi arrogant à ce que je vois, dis-je dans un sourire amer. As-tu le moindre respect pour ta femme au moins ? »
Son regard dans le mien semble me sonder, puis Sasuke me fait un de ses sourires narquois avant de redevenir sérieux.
« Je la respecte plus que tu ne peux le penser, et non elle n'est pas ma femme.
_Ta compagne, alors ?
_Non plus, c'est juste Aiko, c'est tout. »
Juste Aiko, c'est tout ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Ne compte-t-elle pas pour lui ? Comment peut-il avoir un cœur aussi glacé ?
Si Sasuke est hétéro pourquoi m'a-t-il violé ? Pourquoi ne fait-il tout simplement pas un enfant avec ''juste Aiko'' et me laisser mon fils ?
«N'était-elle pas déjà avec toi avant ton…
_Oui, elle était déjà là.
_Elle t'a attendu pendant tout ce temps ? je demande vraiment étonné qu'une personne puisse tenir à Sasuke à ce point. »
Il hausse les épaules sans répondre relevant les yeux vers le ciel. Il ne l'aime pas ou bien ne sait-il pas ce qu'il ressent pour elle ?
C'est étrange d'être là, nous deux, à discuter sans nous insulter ni vouloir nous étriper. Etrange et à la fois nouveau. Presque agréable. Presque. Je profite de cette pause pour l'observer à mon tour. Il parait serein mais peut- être n'est-ce qu'une façade, rien n'est jamais sûr avec lui.
« Elle a attendu, c'est tout. Je ne lui ai rien demandé, dit-il dans un soupir.
_Elle tient à toi. Tu vis avec elle.
_Je vis ici, pour l'instant… Aiko sait qu'elle ne doit rien espérer de moi. »
Sasuke n'a pas de cœur, je plains sincèrement Aiko. Elle aime un être au cœur de glace. Pauvre fille. Mais venant de moi c'est comme l'hôpital se moquant de la charité. Comme lui je suis un cœur de pierre, je n'aime que mon fils. Pas de place dans ma vie pour la romance. C'est caustique, je parle d'affaire de cœur avec celui qui a brisé le mien.
Ce moment semble presque irréel. Hors du temps.
Je sursaute lorsqu'un plateau se matérialise juste à côté de moi. Assise en seiza, Aiko m'adresse un petit sourire timide. Cette femme est superbe. Sasuke ne la mérite pas et ce bâtard le sait.
« Voulez-vous un peu de thé, Uzumaki –san ? demande Aiko d'une voix douce. »
Elle connait mon nom ? Sasuke le lui a surement dit. Puis je me souviens de la tonalité de sa voix : c'est elle qui m'a soigné lorsque j'étais blessé. Tandis qu'elle sert Sasuke je l'observe à la dérobée. Elle est habillée d'un kimono simple de couleur rose pâle qui accentue son teint opalin, et ses cheveux châtain coiffés en chignon. Cette femme est belle, pourquoi Sasuke ne le remarque pas ?
Aiko se tourne de nouveau vers moi.
« Oui, je veux bien un peu de thé, et merci de m'avoir soigné, dis-je avec reconnaissance.
_C'est normal Uzumaki-san, votre ami va beaucoup mieux.
_Merci beaucoup pour tous vos soins. »
Elle rougit et esquisse un léger sourire. Après avoir fini de me servir, elle reprend le plateau et s'adresse à Sasuke avant de partir.
« Si vous avez besoin d'autre chose faites-le moi savoir Sasuke-san. »
Pour toute réponse il lui adresse un hochement de tête. Quel bâtard. Aussi silencieusement qu'elle était arrivée, Aiko part nous laissant seuls.
«Pourquoi ne lui donnes- tu pas une chance de te rendre heureux et de faire de toi un être bon ? »
Un rire grave et profond éclate dans la nuit. Sasuke rit. Ai-je dis un truc comique ?
« Tu te fais du souci pour moi Naruto ou bien essaies-tu de te débarrasser de moi sans subtilité ?
_Non pas du tout, je me demande simplement pourquoi tu ne te poserais pas avec elle et fonderais la famille que tu désires tant. »
Le sourire en coin qui fleurissait sur ses lèvres laisse place à une expression plus dure, presque féroce. Voilà le Sasuke que je connais, celui-ci je sais comment le gérer.
« J'ai déjà une famille je n'ai pas besoin d'en avoir une autre, crache-t-il violemment. J'ai un fils qui me suffit.
_Non, c'est mon fils. Nous ne sommes pas ta famille et nous ne le serons jamais.
_Je suis autant son père que toi. Lorsque tu as eu besoin de la sauver vers qui t'es-tu tourner ?
_Cela ne te donner aucune légitimité, Sasuke.
_Assez ! Cette discussion nous l'avons déjà eue. Refuse la vérité autant que tu veux Naruto mais tu sais que je dis vrai. Ton fils, c'est moi qui te l'ai donné. »
C'en est trop. Il dépasse les bornes. Il voudrait que je le remercie aussi c'est ça ? Que je lui montre toute ma gratitude ? Les poings fermes, la mâchoire crispée, je me retiens à grand peine de la frapper. Mais pour une fois que nous pouvons discuter de cet évènement qui à tout briser entre nous, je ne gâcherais pas tout par mon caractère emporté.
« J'hallucine lorsque je t'entends.
_Ha bon ?
_Tu m'as violé connard, je crie furieux. Tu le comprends ça. Tu captes que tu as abusé de moi ?
_Oui mais sans ça comment aurais tu eu Ryusei ? »
Je vais l'éclater. Le butter. Je me lève hors de moi. Fais quelques pas dans le jardin avant de revenir rageur en sa direction. Il n'a pas bougé son regard impénétrable sur moi.
« Qu'est-ce qui ne fonctionne pas chez toi ? Qu'est-ce que tu ne comprends pas, hein ?
_Tu voudrais que je réagisse d'une certaine façon mais désolé, je ne le ferais pas. Ce que tu as aujourd'hui c'est grâce à moi.
_Grâce à toi ? Tu me violes et je dois te remercier pour ça ? Oui je ne sais pas comment tu as fait mais tu m'as donné Ryusei. »
A la mention du nom de mon fils, ma fureur retombe un peu mais pas assez pour ne pas continuer à lui hurler dessus.
« On ne donne pas quelque par la violence. Pas de cette manière-là. Pas comme ça. A cause de toi j'ai haïs mon propre fils avant même de l'avoir vu. Je l'ai abandonné sans croiser son regard. Tu nous à blesser plus que tu ne peux l'imaginer. »
Je repars en direction du jardin, faisant les cents pas. Tentant de retenir tant bien que mal les larmes qui menacent de couler. J'ai vu que mes dernières paroles ont atteint Sasuke. M'en fous de lui. Rien n'à battre de ses remords.
Qu'il ressente ce que moi j'ai enduré pendant si longtemps. Cette douleur d'un parent commettant presque l'irréparable en abandonnant son enfant. Cette douleur que je ressens chaque jour pour cette atrocité. Ce secret que je ne peux partager avec personne, maintenant lui aussi partagera cette souffrance. Si je n'avais pas fait marche arrière lui non plus n'aurait pas de fils aujourd'hui.
Contre toute attente sa voix brise le silence. Pas de remord. Rien.
« Je t'ai fait souffrir, ok.
_Oui tu nous as fait souffrir Ryusei et moi.
_Ok, j'suis un salaud.
_Oui tu l'ais.
_Mais m'aurais-tu donné ce que je voulais si je te l'avais demandé ? il crie, énervé autant que moi. M'aurais tu offerts de ton plein gré cette partie de toi sans que j'ai recours à la force ?
_Oui, je t'aurais tout donné. Tout, tout ce que tu voulais je te l'aurais donné. Je lui hurle dessus et ma voix se brise sur la fin en me rendant compte de ce que je viens de dire. »
Son masque impassible se fissure. Il me regarde choqué. Merde, merde, merde. Il fallait que ça sorte maintenant alors que j'avais enfermé tout cela au plus profond de moi-même.
Je me lève et rentre dans la demeure.
« Je vais chercher mon coéquipier, nous partons ce soir. »
Sans un mot de plus je m'enfuis. Sasuke ne bouge pas toujours aussi décontenancé par ma révélation. Sans peine je trouve Takahiro, le lève et même s'il n'est pas vraiment remis nous partons sans attendre.
Fin flash-back.
Tout cela remonte à près de quatre jours. J'aimerais que Sasuke ne vienne pas demain mais je ne crois pas au miracle. Je redoute de le revoir après ma révélation fracassante. Si j'avais su retentir ces mots… Je les regrette amèrement.
A suivre…..
Alors vous en pensez quoi ?
Une petite review s'il vous plait, pour me faire sortir de ma dépression.
Logiquement dans le prochain chapitre cela sera de nouveau un POV de Sasuke. Vu que ce chapitre ne devait logiquement pas exister il reste encore 3 chapitres avant la fin à moins d'un énorme changement en cours de route. Je croise les doigts pour arriver à finir cette fiction avant la fin de l'année.
Alors concernant les autres histoires en cours j'avoue que j'ai beaucoup de mal à me remettre à " La faute à Cupidon ", désolé j'essaie mais c'est super difficile.
Pour ce qui est "les larmes des anges " l'écriture des deux prochains chapitres est presque terminée. Donc si vous avez de la chance et que la fatigue ni ma paresse ne pointe pas le bout de leur nez les publications se feront avant le mois de juillet.
Voilà à très bientôt j'espère. Prenez soin de vous et de ceux que vous aimez.
Peace
Mimosa en mode super insomniaque qui sera K.O au boulot.