Résumé: Tout s'était passé trop vite pour que Draco ne comprenne quoique ce soit. Des sorts lancés, un plâtre par-ci, un sparadrap par là, rien de nouveau sous le soleil et pourtant c'est ici qu'à commencé leur histoire. Si l'habit ne fait pas le moine, crois-moi quand je te dis que le Serpentard fait le connard…
Nda: Tchoubidou o/
Bon ben voila je me lance dans une nouvelle fiction. Je n'avais pas prévu de la publier avant d'en avoir écrit la fin, mais sœur m'a convaincue de le faire pour pouvoir modifier mes chapitres pré-écrits au cas où.
Donc ben voilà, je vous souhaite de tout cœur une bonne lecture et n'hésitez pas à me faire part de vos remarques, bonnes comme mauvaises ~
Disclaming: Tout tourne autour de l'univers d'Harry Potter, crée pas JKR.
Paring: HP/DM
Rating : M(alfoyen) aussi bien que pour le vocabulaire que pour le "reste" -qui mettra d'ailleurs ,un peu de temps à arriver, alors patience-
Titre : L'habit ne fait pas le moine, mais le Serpentard fait le connard
Genre : Romance/Humour
Chapitre I: Plus vite vous commencerez…
Prologue :
Une année un peu spéciale allait voir le jour au grand château de Poudlard. La guerre avait fait rage six mois au par avant et la plus grande école de magie de tous les temps rouvrait déjà ses grandes portes.
Dans ce décor féerique résonnait pourtant un lourd halo sombre, si bien que chaque couloir et salle de classe reflétait les fantômes des anciens combattants morts pour la cause qui leur paraissait la plus juste.
Rares étaient les familles qui n'avaient pas étés dans l'obligation d'enterrer un proche dans l'année. Les ravages de la guerre étaient encore présents dans les esprits et dans les paysages, si bien que les médicomages croulaient sous le travail, et le ministère de la magie avait dû créer de nombreuses cellules de crises ainsi que de trop nombreuses aides financières pour les plus démunis, appauvrissant le monde de la magie de jours en jours, d'heures en heures.
Quant à Poudlard, Le célèbre directeur de l'école, Albus Brian Wulfric Dumbledore, avait tenu à la remettre dans son état originel le plus tôt possible afin de ne pas poser plus de problèmes d'intégrations aux nouveaux élèves.
La guerre avait eut lieu au mois de Mars, le temps avait été capricieux et les combats n'avaient que plus difficiles à remporter. Cependant, un jeune garçon âgé de 16ans à cette époque de l'année était parvenu à vaincre le plus grand mage noir de tous les temps lors de la bataille décisive à Poudlard.
L'année de cette bataille avait été tellement mouvementée que même si les cours étaient assurés, la plupart des élèves n'avaient pas pu mener à bien leurs études. De ce fait, le ministère avait jugé préférable de revoir l'organisation de l'école en créant une classe supplémentaire pour permettre aux élèves de repasser le même programme que l'année « bâclée » sans pour autant interdire aux nouveaux première année l'accès à l'école. Cette classe réunissait tous les élèves de septième année ayant survécu aux combats et souhaitant refaire leur année dans une ambiance plus propices aux études.
C'est ainsi que Harry Potter, Survivant et vainqueur de La Grande Bataille fut admit en septième année pour y poursuivre ses études et que notre histoire débute…
Vendredi 10., 18h44 couloir de Poudlard :
« C'est quoi ce bordel ? Depuis quand on changeait les répartitions du Choixpeau magique parce que deux élèves avaient pétés « quelques » éviers? » Pensa Draco Malfoy en sortant du bureau du directeur de Poudlard.
Et pourtant, la sentence était tombée quelques minutes au par avant : Saint Potty allait faire un petit tour du coté obscur de Poudlard. La surprise était tellement grosse, que même le cerveau de Draco ne pouvait pas encore adhérer à cette pensée.
A la limite il aurait pu trouver ça drôle, en rire même !...mais cela ne le fit pas sourire une seule seconde -et pourtant, Merlin seul savait combien son sens de l'humour était fin- ! Si cela n'était pas drôle, c'était tout simplement parce qu'il ne s'agissait pas d'une petite blague : c'était juste un triste constat.
« Mais qu'il reste dans sa maison celui-là ! Et puis il croit quoi le vieux ? Qu'en le mettant chez Nous ça va m'empêcher de lui défoncer la gueule peut-être ? Si c'est le cas il s'est fourré la baguette dans l'œil jusqu'à l'épaule ! »
Draco ruminait. D'ailleurs qui que ce soit arpentant les couloirs de Poudlard à cet instant, s'en serait aperçu dès le premier regard. Sa mâchoire était serrée, ses lèvres semblaient former un « M » et il se retrouvait à shooter dans la moindre chose qui se trouvait dans son passage, aussi bien dans un gravier que dans un être vivant.
Depuis sa sortie du bureau il ressassait toute cette histoire dans sa tête. Ce qui l'irritait le plus était surtout le fait qu'il avait envoyé un hibou à son père récemment pour l'informer que le directeur avait, comme il l'avait écrit mot pour mot dans sa lettre, ''dépassé la date de consommation et qu'il fallait le faire gicler de Poudlard avant l'incident diplomatique'',…mais c'était bien connu, on ne l'écoutait jamais et c'était encore à lui d'en payer le prix…
Une chose était sûre, en moins de 24heures l'affaire serait déjà parue dans la Gazette du sorcier. Connaissant assez bien la rédactrice en chef qui été chargée de cette rubrique, Draco se dit que « Le Survivant plonge dans les abimes de Poudlard », ainsi que la question à mille Gallions: Pourra-on encore appeler une personne décédée « Survivant »?, avaient de très grandes chances de se retrouver dans l'article.
Il restait en tout et pour tout un seul week-end avant le « déménagement » de dernière minute du Survivant, et le jeune Malfoy comptait bien en tirer profit pour briffer ses collègues de maisonnée…Autrement dit ?: Il allait la sentir passer le p'tit Gryffy !
Plus il y songeait, et plus cette histoire lui semblait invraisemblable. Tout d'abord, aucune « mutation inter-maisonnée » n'avait jamais été réalisée dans toute l'histoire de Poudlard.
Ensuite, il trouvait que la punition était démesurée. Dumbledore devait pourtant avoir l'habitude de leurs petites altercations quotidiennes, cela faisait près de sept années que cela durait…Bien que cette fois-ci il fallait bien l'avouer, ils n'y étaient pas allés de main morte, même le professeur Snape avait disjoncté sur ce coup!
~ (Õ _ Õ) ~
Flash back
Draco était dans une rage noire. Une sorte d'aura sombre semblait sortir des pores de sa peau. La raison ? Il venait d'apprendre qu'il était encore à la seconde place du classement des meilleurs élèves de l'école.
Encore une fois, la « sang-de-Bourbe » l'avait humilié publiquement. Et le fait que Potter ait lui aussi fait des miracles ce trimestre n'avait pas franchement amélioré ses états d'esprit. Les nerfs à vif, il quitta ses amis pour se diriger vers les toilettes l'histoire de se rafraîchir un peu.
C'est en poussant la porte qu'il signa l'arrêt de mort des Serpentards –Salazar l'en préserve, s'il l'avait su auparavant ce qu'il l'attendait derrière celle-ci, il aurait choisi un autre lieu pour se changer les idées…mais la vie est parfois cruelle,...Et Draco Malfoy en eût la preuve à cet instant.
Lorsque la clenche fut poussée, la première et seule chose qui attira son regard ne fût pas le Survivant, qui à ce moment même était en train de se laver les mains. Non. Ce qui capta son attention était ce qui était posé aux cotés de sa Némésis : Le livre bleu ciel, à la reliure fragile, et à la couverture miteuse que Potter semblait affectionner au plus haut point puisque depuis bientôt huit mois, Draco ne l'avait pas encore vu se détacher de l'ouvrage à plus de 3 mètres…
Le hasard était tel que cela faisait également huit longs mois que la moyenne en cours de potions du Survivant étaie passée du négatif, à un niveau supérieur à celui de Draco en la matière. Le fait que le professeur Slughorn porte encore le jeune Potter en haute estime faisait certes partit des critères de notation, mais Malfoy avait finalement accordé que sa Némésis se débrouillait à présent mieux que lui, chose qui lui avait semblé absolument invraisemblable, mais qu'il avait dû admettre…et la seule explication qui lui semblait plausible était CE fameux livre. Il luifallait donc vérifier ses dires en cherchant à la source même il le lui fallait…
Livre qui à cet instant était…« Juste à ma portée… » Jubila intérieurement Draco.
Ces explications s'ajoutant au fait que Draco ne pouvait pas résister à la tentation d'aller emmerder le Survivant, aboutirent donc à un de leurs trop nombreux duels.
Le Serpentard, d'un geste vif et gracieux s'empara du manuel et l'agita devant le regard de sa Némésis.
-Alors Potter, on se trimballe avec son journal intime ?
- Malfoy, désolé de te l'apprendre, mais c'est juste mon bouquin de potions. Mais je ne t'en veux pas, après la perte de connaissance que tu as eu la semaine dernière, tu dois bien avoir gardé quelques séquelles. Allez, rends-moi ça maintenant.
L'évocation de son récent séjour à l'infirmerie fit mouche, d'autant plus qu'il était dû à une de leur querelle en plein match de Quidditch.
-Alors si je comprends bien t'es devenu accro à l'art divin de la potion ? Serai-ce la « Sang de bourbe » qui t'aurais contaminé et que tu sois toi aussi en pleine mutation en rat de bibliothèque? Après tout t'as déjà les 'lunettes collector' qui vont avec la panoplie !
-Je t'interdis de parler d'Hermione de cette manière !
-Hééé mais c'est qu'il montre les dents le rongeur de Potty ! Estime toi heureux que Greg' ne soit pas là, ton manque de respect lui aurait fait voir rouge et toi tu serais déjà mort à l'heure qu'il est.
-…
-Alors on sait plus quoi répondre, Potter ?
Une fois de plus, Draco sut qu'il avait réussi son petit effet. Comment le savait-il ? En regardant dans les yeux de son adversaire de toujours. Au fil des années il avait commencé à apprécier ce moment. Celui où le Survivant crispait la mâchoire et qu'une fine veine violacée faisait apparition sur sa tempe gauche. C'était un peu sa petite minute de gloire à lui. Après tout, ce n'était pas tout le monde qui avait le mérite de le mettre dans cet état, avec des paroles aussi anodines! Il haussa un sourcil blond avec tout le dédain qu'il avait en sa possession en agitant le bouquin devant les yeux de sa Némésis.
« Il ferait presque peur dites-donc ! » s'amusa t'il à penser, quand la sonnerie retentit en annonçant la fin des cours.
Cependant, le Survivant semblait contenir sa rage et préféra ne pas répondre aux provocations de Draco.
« Surement dans le but de me faire baisser les bras, à tout les coups c'est une brillante idée de la Sang de bourbe. C'est presque vexant de savoir que depuis le temps qu'on se connait il n'a toujours pas comprit qu'un Malfoy obtient toujours ce qu'il veut. Et manque de pot pour Potty, je m'ennuie, il va me falloir une petite distraction… »
-« Ce livre appartient au Prince de Sang Mêlé »…Alors comme ça vous-vous donnez des petits surnoms entre Gryffondors ? Vous êtes quoi au juste ? Une secte et toi tu es la reine des abeilles, c'est ça ?
-Malfoy !
-Potter ?
-Rends-moi ce livre immédiatement, j'ai autre chose à faire !
-La fourmi n'est pas prêteuse, c'est là son moindre défaut !
-De quoi tu parles au juste?
-Ce n'est pas un livre de potions qu'il te faut, mais plutôt un livre de littérature Française...encore faut il que tu puisses comprendre l'Anglais avant de t'attaquer à une langue étrangère, pensa-il tout haut.
Et c'est sur cette petite phrase « ironique » que les hostilités commencèrent.
Harry tenta de bousculer le blond pour lui faire lâcher son livre mais étant donné que celui-ci s'y attendait, il s'était décalé nonchalamment sur le coté pour qu'il ne puisse pas l'atteindre.
-Rectification faite, il te faut un livre d'Anglais ET de nouvelles lunettes, Potty !
Draco, comme le reste des étudiants de Poudlard, savait pertinemment que toutes les petites "blagounettes" ayant un rapport direct,- ou indirect- avec la myopie du Survivant étaient à proscrire pour toute personne ayant un minimum d'instinct de conservation. Et à la vue de la tête que tirait Harry, ce n'était pas qu'un bruit de couloir. Non pas que Draco se fiche de sa survie, loin de lui cette idée ! Non, il savait juste qu'avec cette simple réplique il obtiendrait l'effet qu'il recherchait : La rage d'Harry. Et elle se payait au prix d'un nombre incalculable d'observations. Pour Draco, Harry était une sorte d'animal sauvage qui réagissait par instinct et par conséquent il fallait le connaître un minimum pour anticiper ses faits, gestes et réactions : ce que Draco savait sur le bout de la baguette ! –au grand damne du héros du monde sorcier-
Harry était toujours face aux lavabos, ses mains étaient tellement crispées sur le rebord que leurs jointures étaient blanches. Sa tête étaie penchée en avant, de sorte à ce qu'il soit impossible de déceler un regard derrière la masse de ses cheveux. Pourtant Draco cru y apercevoir un sorte de petite lueur percer le rideau de cheveux, mais il avait dû la rêver, ce genre de choses n'arrivaient que dans ces films navet de moldus.
Soudainement, la porte qui se trouvait derrière le Serpentard s'ouvrit avec fracas et vint taper contre le mur carrelé, faisant tomber un morceau de mur par la même occasion. Draco pouvait sentir le courant d'air dans son dos et compris en regardant Harry, que c'était lui qui l'avait ouverte par simple perte de contrôle de sa magie.
Ça faisait un bout de temps que le Survivant n'avait pas pété un câble au point de faire appel inconsciemment à sa magie sans baguette, ce qui surpris Draco d'autant plus qu'il ne s'agissait au départ que du livre de potion du Survivant.
Draco avait été déstabilisé par l'ouverture brusque de la porte et ne fit pas attention lorsque le premier sort fusa et l'atteint en éraflant sa joue gauche en une fine griffure d'où le sang chand coulait doucement. Un sourire de satisfaction atteint les lèvres de Harry qui semblait vraiment fier d'avoir pu blesser son ennemi en premier, ce qui n'était pas approprièrent une réaction très ''gryffondorienne''.
Draco rappliqua, puis peu à peu, les sorts fusaient de part et d'autre de la pièce, le mobilier explosait sous la force des assauts exercés. Si la haine n'avait pas une si grande place sur le visage des deux adversaires on aurait pu croire qu'il s'agissait d'un simple combat d'escrime tant les gestes étaient fluides et vifs. Les deux garçons se cachaient tour à tour derrière les pans de murs restants pour tenter de se protéger. Une brume épaisse de poussière troublait leur vue, mais ils pouvaient encore distinguer les lueurs annonciateurs d'un sort jeté…
[…]
La pièce était dans un état absolument épouvantable, le sol carrelé était couvert d'une épaisse couche de plâtre boueux, les murs partaient en miettes, les robinets fuyaient envoyant de l'eau gicler jusqu'au plafond –d'ailleurs l'ampoule qui clignotait n'allait pas tarder à rendre l'âme-…à bien regarder, les seuls meubles qui n'avaient pas ''trop'' subi de dégâts se trouvaient être les toilettes, tout du moins ceux qui n'étaient pas ensevelis sous les décombres.
Du coté des deux jeunes hommes, ce n'était pas mieux. Tous deux ruisselaient d'eau de la tête aux pieds et la poussière de plâtre leur collait au visage les rendant tellement blancs qu'on arrivait à peine à voir leurs lèvres.
Le sang coulait encore de la fine coupure de la joue de Draco, et l'arcade sourcilière du Survivant était tellement défoncée que l'on pouvait se demander s'il n'était pas entrain de faire une « petite » hémorragie interne. Harry boitait pitoyablement en traînant sa jambe derrière lui pour avancer en lançant des jurons incompréhensibles, tandis que le bras de Draco était devenu tellement flexible de part ses nombreuses fractures qu'il pouvait parvenir à faire une réplique parfaite d'une vague digne des plus grands danseurs de break dance du monde s'il s'appliquait. Cependant la douleur était telle qu'il ne parvenait même pas bouger le petit doigt.
En une demi heure, les deux garçons avaient relevé le défi fou de reconstituer un champ de bataille digne des plus grands films de guerre –les cadavres en moins, cela va s'en dire-. Cela aurait pu être amusant de voir la transformation de la pièce avec un « avant/pendant/après » si on omettait de penser que les sorts qui avaient étés lancés à la base dans le but d'atteindre et blesser un être vivant, et c'est ainsi qu'Harry s'amusa à se demander à quoi ils ressembleraient si les trajectoires de leurs sorts n'avaient pas été si hasardeuses.
Le calme était pesant, seul l'eau qui ruisselait des murs et leurs respirations intermittentes pouvaient être entendues. Harry se trouvait face à Draco, et chacun attendait une attaque de l'autre sans pour autant vouloir attaquer le premier, provoquant ainsi une petite accalmie.
Draco réfléchissait à une manière de se sortir du pétrin dans le quel il s'était fourré, étant donné qu'il était dans l'incapacité de lancer le moindre sort avec son bras qui le faisait atrocement souffrir. Puis, en reculant, son mollet heurta un petit meuble en manquant de le faire tomber en arrière, meuble que Draco identifia comme étant un cabinet.
« Encore heureux que je me suis pas cassé la gueule en arrière, avec la chance que j'ai, je serais tombé dedans » pensa ironiquement Draco, puis son regard se plongea dans celui de son vis-à-vis, dans le quel il vit une lueur de colère mais aussi un peu d'amusement, à son plus grand étonnement.
Harry pointa alors sa baguette sur Draco, s'emblant le menacer de faire le moindre geste. Plus le blond réfléchissait et plus son esprit s'embrouillait, il avait, il en était sûr, omis quelque chose de très important, mais il n'arrivait pas à savoir quoi…LE LIVRE ! Il se gifla mentalement de ne pas y avoir pensé plus tôt.
De sa main encore mobile il sorti d'un geste aussi brusque que possible, le livre de potion qui, après un sort de réduction avait été rangé dans une de ses poches, espérant qu'Harry ait l'esprit encore trop flou pour réagir assez vite et lui lancer un sort…ce qui heureusement pour lui, fonctionna. Le regard d'Harry ne cessait pas de faire des allez retours entre le visage de Draco et sa main, qui, accessoirement portait le livre au dessus du cabinet et soudain il comprit où voulait en venir le blond (et son sourire empli de mépris).
-Malfoy, fais-moi le plaisir de reposer ce livre bien sagement sur le coté, je ne voudrais pas que tu finisses dans la rubrique des faits divers de la Gazette du Sorcier…
-Approches-toi encore de moi et je te jure que je jette ton précieux livre dedans. Le menaça Draco, la main toujours au dessus de l'eau des cabinets.
Harry resserra sa prise autour du manche de sa baguette, semblant chercher quel sort il allait bien pouvoir lancer à son adversaire pour parvenir à récupérer son livre et faire d'une pierre deux coups pour lui faire mal au passage.
Ses lèvres se mirent à bouger quand soudainement tout se figea sur le visage du survivant, et qu'un ''Experliarmus'' atteint le blond, qui, dans un sursaut de surprise laissa glisser le livre du Survivant de ses doigts, qui finit sa course en plein dans la cuvette à coté de lui. Dumbledore et Snape, attirés par le raffut, venaient de faire leur entrée, regardant d'un œil horrifié les décombres qui portaient autrefois le doux nom de ''toilettes ''.
La tête de Draco se tourna lentement en direction du Survivant, l'histoire de voir la réaction qu'il arborait ''en direct live'', et ce fut la seule et dernière fois qu'il fut déçu de voir le grand Harry Potter Stupéfixé. Le sortilège l'aillant touché été caractérisé par une pétrification, aucune de ses émotions ne pu se lire sur visage poussiéreux du brun. Cependant, Draco lui fit un micro sourire hautain pour qu'Harry comprennes qu'il était fière d'avoir réussi l'exploit de détruire son livre en toute simplicité, puis il se retourna vers ses professeurs nonchalamment et se reconstruit un visage éploré pour les attendrir un minimum.
-Heureusement que vous êtes arrivés à temps ! Cet abrutit aurait eut raison de mes derniers retranchements, professeurs! s'exclama Draco avec un ton impérieux.
-Je n'en doute pas Mr. Malfoy. Allez voir Mme Pomfresh qu'elle vous donne de quoi vous soigner. Quant à vous, Potter, je pense qu'une petite visite au bureau de votre directrice de maison s'impose, vous allez me faire le plaisir de nous suivre. Répliqua sèchement Snape.
Draco ramassa de son bras encore valide sa baguette et commença à se diriger vers ses professeurs en leur adressant un petit signe de tête en guise de remerciements, quand la voix enrouée du Directeur se fit entendre.
-Pas si vite Mr. Malfoy. Nous devons éclaircir quelques points sur cette histoire voulez-vous bien nous suivre également ?
-Et bien c'est-à-dire que…
-Sauf votre respect Mr. Le directeur, vous voyez bien que le jeune Malfoy n'est pas en état de vou…
-Mais ce n'était pas une question. Le vieil homme se tourna en direction de Draco un sourire amusé sur le visage. Draco, je ne vais pas être bien long, je vais juste te poser une question.
-…Bien, Monsieur ?
-Que viens-tu de jeter dans les toilettes à l'instant ? Demanda-il un sourire enfantin apparaissant sur son visage.
-Heu…et bien c'est-à-dire que…je n'ai pas voulu le jeter voyez-vous ?...Il m'a juste échappé des mains et…
Le professeur Snape, désireux d'innocenter son petit protégé, se dirigea vers les toilettes en question pour voir ce qu'il avait fait tomber à l'intérieur… et manqua de faire une syncope en voyant son précieux livre de potions de sixième année dans un tel endroit.
Vu de dos, Draco pouvait voir ses muscles se contracter, et il pouvait même distinguer un léger tremblement frénétique prendre possession de son parrain. D'un geste vif il se retourna vers lui, une lueur de tristesse et de colère froide imprimée dans son regard.
-…Que…comment ? Bégaya Snape d'une voix aigüe.
-Et bien Messieurs Potter et Malfoy, je vous prierais de vous rendre à l'infirmerie immédiatement et de m'y attendre pour éclairer un peu toute cette histoire. A tout à l'heure.
Le Directeur se rapprocha du professeur et lui tapota d'une main qui se voulait réconfortante l'épaule du professeur de potion, ne quittant pas pour autant son fin rictus amusé.
-Mon pauvre Severus, je crains fort que votre précieux livre soit irrécupérable, même avec des sortilèges réparateurs, il me sera impossible de faire quoique ce soit.
Puis le directeur et le professeur partirent d'un pas trainant dans les couloirs après avoir prononcé le sortilège de « finite Incantatem » sur Harry.
Sans un bruit ils se dirigèrent vers l'infirmerie. Harry qui claudiquait avançait à deux à l'heure et Draco fut réduit à lui prêter une épaule pour qu'ils puissent arriver à destination avant qu'ils ne se vident de leur sang. Epaule qu'au premier abord Harry refusa par méfiance.
-Ne crois pas que je fais ça par bonté de cœur Potter, je ne suis pas un Gryffondor, se justifia Draco.
-Ah oui? Alors pourquoi fais-tu donc ça dans ce cas ?
-Je n'ai pas envie d'avoir la mort du « Sauveur du monde sorcier » sur la conscience, vois-tu ?
-Se pourrait-il que le grand Draco Malfoy ait une conscience ! répondit ironiquement Harry.
-Ecoutes, si tu ne veux pas de mon aide très bien, moi je me barre !
Et il commença à partir le plus vite possible.
-AAaa, attends ! Malfoy, ce n'est pas ce que je voulais dire !
Draco ralentit le pas, mais n'alla pas aider Harry pour autant, marchant tout simplement à ses cotés. Malfoy avait trouvé plus classe de mettre ses mains dans les poches, et puis comme ça les élèves qui les croiseraient ne verraient pas qu'il était blessé –contrairement à Harry-. En observant distraitement le Serpentard Harry remarqua le fin stratège qu'état sa Némésis et applaudit mentalement la prestance dont le blond faisait preuve, surtout connaissant les sorts qu'il lui avait lancés il ne se serait pas amusé à bouger le bras à sa place.
Ils arrivèrent à l'infirmerie, pantelants. Pomfresh leur administra les premiers soins, mais n'omis pas de leur passer LE savon réglementaire sur la violence et tout ce qui s'en suivait, puis partit en tapant du pied dans son petit laboratoire pour finir ses potions.
Harry et Draco étaient chacun allongés dans un lit. Le Survivant avait la tête littéralement emballée dans des compresses en guise de punition de Pomfresh. Draco s'amusa a remarquer une petite ressemblance entre sa Némésis et le professeur Quirell Quant à lui, il avait eut droit à un vulgaire plâtre moldu, qu'il garderait jusqu'à demain soir.
-Je te préviens Potter, si quoique ce soit m'arrive par ta faute, tu en payeras le centuple, je me suis bien fait comprendre ?
-Et que veux-tu qu'il t'arrive au juste ? Au pire on sera tous les deux en corvée de réparation. Point. Barre. Répondit Harry en levant les yeux au ciel d'un air agacé.
-S'il n'y avait que ça Potty ! Il est vrai que c'est dans tes habitudes de te faire coller, mais moi, non. En plus ce foutu plâtre me démange affreusement, je crois bien que je suis en train d'y faire une réaction allergique ! Saloperie de médecine moldue !
-Ah~ si seulement tu pouvais perdre ton bras, ce serait tellement beau !
-Potter, je….
Mais il fut à nouveau interrompu par l'arrivée du directeur, qui les invita à le rejoindre dans son bureau.
[…]
-Bien, asseyez-vous…
A peine Draco fût-il assit qu'il ouvrit la bouche pour justifier ce qui venait de se passer dans les toilettes plus tôt dans la journée, mais Dumbledore le coupa net.
- Je ne veux pas savoir qui a commencé le premier Monsieur Malfoy, cela m'importe peu. Pendant votre absence j'ai eu le temps de parler avec vos directeurs respectifs de la sanction qu'il vous sera attribué…
Les deux élèves se crispèrent en attendant la réponse.
-…Harry, Draco vous ne m'avez pas laissé le choix. Depuis la fin de la guerre, j'ai placé l'entente entre les maisons comme un point primordial à Poudlard. A vous deux vous venez de réduire sept mois de travail en trois heures vous rendez-vous compte de ce que vous venez de faire tous les deux ?
La question resta en suspend, les deux garçons eurent la bonne idée de se sentir gênés et baissèrent la tête réalisant seulement les conséquences de leurs actes.
-Nous avons donc pris le temps de trouver une sanction appropriée, et avons décidé que désormais, Harry…ferait partit de la maison Serpentard…
-QUOIMMENT ?
S'exclamèrent les deux adolescents en cœur. La tête qu'ils affichaient était sans conteste un instant « Kodak », comme disait une expression de Moldus. Ce fut Harry qui prit la parole le premier.
-C'est totalement injuste ! Je ne vois pas pourquoi je serais le seul à payer surtout que c'est lui qui a commencé ! Si je vais à Serpentard, alors lui devra aller à Gryffondor en contrepartie !
-Du calme Harry, du calme…Je suis tout à fait d'accord avec toi, mais le but de ce changement est de renforcer les liens inter-maisonnées, et cela ne pourra pas être mis en place tant que vous ne vous « tolérerez » pas. Je ne vous demande pas de devenir ami, je voudrais juste que vous compreniez que vous n'êtes pas obligés de vous frapper à tout bout de champ. Si cela réduit vos altercations quotidiennes, ce sera déjà une petite victoire.
-…Cela ne change pas le fait que je serais le seul à être puni, monsieur.
-Et bien il se trouve que Mr. Malfoy sera de corvée trois fois par semaine avec le professeur Snape. Corvée consistant à exploiter pleinement son fort potentiel dans le domaine des potions en donnant des cours aux élèves dans le besoin.
Malfoy crispa tellement fort la mâchoire qu'Harry put entendre ses dents grincer, il savait que le blond n'avait pas le choix et qu'il était au pied du mur, ce qui le fit rire intérieurement. Même s'il trouvait que la punition n'était pas équitable étant donné que sa Némésis et le professeur de potion s'entendaient comme larrons en foire. « Sûrement un coup de l'autre con graisseux » pensa Harry avec amertume, quand la voix du blond le sortit de ses rêveries.
-…Quand ? Souffla Draco d'une voix à peine audible.
-« Quand » quoi, Mr. Malfoy ?
-Quand aura lieu le…"transfert", monsieur ? reprit-il, semblant avoir retrouvé ses esprits.
-Et bien dimanche soir me semble être le moment parfait, plus vite vous commencerez, plus vite vous terminerez, cela te convient-il Harry ?
-…je suppose que je n'ai pas le choix de toute façon.
-Effectivement, approuva le directeur avec son sourire des plus beaux jours. Donc nous ferons ainsi. Tu seras transféré dans le dortoir de Serpentard dés dimanche soir, alors profites bien de tes deux dernières soirées à Gryffondor d'ici là.
Bien que le transfert d'Harry n'enchantait pas Draco, il ne pouvait que jubiler de voir la mine déconfite de sa Némésis à cet instant, laissant échapper un léger « Hum » hautain franchir ses lèvres, quand le directeur repris.
-Draco aussi. Tu quitteras ta chambre de préfet dès ce soir pour optimiser au maximum le séjour provisoire de Mr. Potter. Je compte également sur toi pour avertir tes camarades de maisonnée de son arrivée, et pour ce qui est de tes retenues, le professeur Snape t'attend avant le repas dans ses appartements. Bien. Vous pouvez sortir maintenant.
~ (Õ _ Õ) ~
Premier chapitre fini,
J'espère qu'il vous aura mis en appétit.
En tout cas je vous remercie,
D'avoir lu jusqu'ici.
Bzouws à tous, Narutoaddicteuse ~ qui reviendra bientôt pour publier le 2nd chapitre. o/
L'habit ne fait pas le moine, mais KIABI© habille la mode. (et à petit prix !) ._.