Une nouvelle fic sur Hakuouki

Couple: HijiSai

Les personnages ne m'appartiennent malheureusement pas... mais à Idea Factory (je suis jalouse...)

J'espère que vous apprécierez cette fic, où j'ai mit beaucoup de temps pour n'écrire que le chapitre 1, et avec beaucoup de difficulté, notamment le début, et quelques problèmes techniques qui se sont mis sur ma route...

Désolé d'avance pour les fautes u.u


Les Larmes de l'oublie

Chapitre 1

Le froid régnait dans le quartier général du Shinsengumi. Les capitaines des divisions préféraient rester à l'intérieur tant qu'ils n'avaient aucune patrouille à faire, et ne s'entraînait que dans les dojos. Le vice-capitaine, Toshizo Hijikata, s'exaspérait de l'attitude de ces vaillants guerriers qui étaient sensés représenter le Shinsengumi. Il venait de finir son travail administratif et décida de se dégourdir les jambes. Il sortit de sa chambre, et alors qu'il se baladait dans le Shinsengumi, il fut étonné qu'il y ait encore une personne pour s'entraîner dehors. Il le reconnut de suite avec sa longue chevelure violette attachée qui tombait sur son épaule, et le sérieux qu'il mettait dans son entraînement.

« Saito, que fais-tu à t'entraîner seul dehors ?

-Il y a trop de monde dans le dojo, ce n'est pas pratique de s'y entraîner. Et je préfère rester au calme pour d'avantage me concentrer.

-C'est vrai qu'ils font bien du vacarme à l'intérieur. Fais attention de ne pas attraper un rhume, ça serait regrettable, surtout à cette période. »

Hijikata repartit, laissant Saito s'entraîner. Il apprécier beaucoup le capitaine de la 3ème division, l'un des rares voir unique à prendre son rôle au sérieux et à respecter les règles que le vice-capitaine avait lui-même établit. En y pensant, il passa devant et jeta un bref aperçu. Il les connaissait très bien, les répétant sans cesse aux autres capitaines. Il reprit sa ballade et croisa Soji qui était en train, pour changer, de jouer avec des enfants. Hijikata alla vers lui pour le réprimander, mais se ravisa, sachant pertinemment que cela ne servirait à rien et qu'il n'était pas en train d'enfreindre le règlement. Ne sachant pas quoi faire, il décida enfin de retourner dans ses quartiers pour se préparer à sa patrouille nocturne.

Les cinq capitaines, ainsi que leur trois supérieurs étaient dans leur salle commune, entrain de dîner. Ils furent tous interrompus par Yamazaki, l'espion du Shinsengumi. Il chuchota à l'oreille du vice-capitaine, puis se congédia. Hijikata se leva alors et annonça qu'il devait partir maintenant.

« Où allez-vous Hijikata-san ?

-Je dois terminer quelque chose. Ne vous inquiétez pas, cela ne sera pas long. »

Puis il repartit, laissant les sept individus dans la confusion, ne sachant pas de quoi il pouvait bien s'agir.

Le repas était terminé depuis une bonne demie heure, ils attendaient toujours leur vice-capitaine, surtout sous la demande du capitaine du Shinsengumi, Kondo, et de l'insistance de Saito. Mais ils durent tous renoncer, car le couvre-feu venait d'arriver.

Saito était allongé sur son futon. Il avait du mal à trouver le sommeil et s'inquiétait pour son vice-capitaine. Il avait dit que ca ne serait pas long, pourtant, il mettait vraiment beaucoup de temps. Il s'arrêta dans ses pensées lorsqu'il entendit des bruits de pas. Saito prit son katana et se mit en position de défense, juste devant son shoji. Il l'entrouvrit et aperçut Hijikata. Son hakama et son haori du Shinsengumi étaient sales, mais leur porteur ne semblait pas en piteux état si ce n'était que quelques blessures. Puis il entendit la voix de Yamazaki :

« Je suis désolé, vice-capitaine. J'ignorais qu'ils m'avaient découvert et qu'ils allaient nous piéger grâce à cette information.

-Ce n'est pas si grave, Yamazaki-kun. Leur plan fut un échec, mais ils ne vont pas s'en arrêter là.

-Que dois-je faire ?

-Rien pour l'instant. Tu as été découvert, il vaut mieux que tu ne fasses rien pour l'instant. Le clan Choshu doit véritablement haïr le Shinsengumi en ce moment, et auront une bonne raison de nous attaquer.

-Hai !* »

Yamazaki repartit, tandis qu'Hijikata restait toujours dehors, au même endroit. Saito, lui était confronté à un conflit intérieur : Se recouchait, respectant le vice-capitaine d'être seul ou d'aller le retrouver et risquant une sanction pour avoir écouté la conversation d'il y a un instant. Mais il fut vite départageait quand la voix d'Hijikata l'appela.

« Saito, je sais très bien que t'es là.

-Désolé vice-capitaine...

-Ce n'est rien, de toute manière, demain je dois en informer les autres capitaines. »

Alors que Saito allait rajouter quelque chose, Hijikata repartit dans sa chambre. Le capitaine de la 3ème division resta seul à l'endroit où s'était trouvé le vice-capitaine et Yamazaki quelques minutes plus tôt. Il retourna enfin dans sa chambre, fatigué de réfléchir à ses cinq dernières minutes. Il ferma les yeux et se retrouva aussitôt plongé dans un sommeil agité. Hijikata, lui, était énervé à l'idée que cette mission fut un échec et qui allait attirer d'avantages d'ennuis au Shinsengumi. Il ne s'endormit que deux heures plus tard, après avoir trituré ses méninges pour trouver des solutions, qu'il n'avait pas trouvé.

Le matin arriva, pendant le déjeuné Hijikata leur fit par de la situation, Shinpachi et Sano étaient indignés qu'il ne leur ai rien dit et ils le firent bien savoir au pauvre vice-capitaine. Soji et Heisuke étaient vexés, tandis que Saito gardait le silence, connaissant déjà l'information.

« Soji, tu viendras avec moi ce soir, nous irons de front devant eux. Shinpachi et Sanosuke, vous les prendrez par surprise, cela les déstabilisera. Heisuke, Saito, vous resterez au QG.

-Comment ça Hijikata-san ! On ne va pas au front ?

-Les Choshu risquent d'attaquer le QG, vous devrez le garder.

-Vice-capitaine, on peut laisser les recrues et le capitaine, si vous les attaquer, ils reviendront à leur repaire en renfort, on sera plus utile avec vous.

-C'est un ordre.

-Oui, vice-capitaine...

-Zut ! J'aurais bien aimé me battre... C'est pas juste que Shinpat'san et Sano-san y vont... »

Puis chacun mangèrent enfin leur petit-déjeuner. Enfin, sauf Saito, qui était perdu dans ses pensées. Il se sentait blessé d'être laissé en dehors de cette bataille. Etait-ce parce qu'il avait tout écouté de la conversation d'hier soir, sans l'accord de son vice-capitaine ? Ou serait-ce parce que celui-ci le trouve faible. Il était tellement pris par ses questionnements qu'il ne remarqua même pas que Shinpachi avait décidé de piquer dans son assiette. Les autres capitaines étaient tous surpris que le redoutable capitaine de la 3ème division n'a aucune réaction qu'ils avaient arrêté toute action, même celle de respirer. Soji se risqua enfin de sortir Saito de sa torpeur.

« Hajime-kun ? »

Toujours pas de réponse

« Je crois qu'il est mort debout... Hajime-kun, d'habitude n'est pas comme ça !

-Soji, arrête tes âneries ! Saito, réveille-toi ! »

Et même à cet ordre, Hajime ne réagissait pas, ce qui inquiéta vraiment Hijikata. Soji, trouvant enfin un moment pour embêter Saito, profita de lui piquer son écharpe et de retirer la ficelle qui tenait ses cheveux attachés. Mais sentir le tissu de sa précieuse écharpe finissait par le réveiller et par réflexe, il attrapa la main de Soji qui fut surpris.

« Te revoilà parmi nous, Hajime-kun, fit Soji, avec un sourire gêné.

-Qu'allais-tu faire ?

-J'avais froid et tu ne répondais pas, donc j'ai pris l'initiative de prendre directement l'écharpe. En plus tu ne répondais même pas à Hijikata-san... »

Saito se crispa, il avait désobéi à un ordre et s'en voulait. Juste parce qu'il était ailleurs. Il n'avait pas remarqué non plus que ses cheveux étaient détachés. Soji ne pouvait s'empêcher de rire en voyant que son frère d'arme n'avait rien remarqué.

« Qu'y a-t-il encore, Soji !, commença par hausser le ton le capitaine de la 3ème division, lassé du comportement de Soji. »

Le rire de Soji augmenta en intensité, et Saito commençait vraiment par se vexer de ne pas comprendre la situation. Hijikata, complètement dépité par la situation, finit par expliquer au jeune Hajime la raison du pourquoi du comment.

« Soji c'est juste amusé à t'enlever la ficelle, et cela le fait encore plus rire en voyant que tu n'as rien remarqué. »

Ce fut la cerise sur le gâteau pour Saito. Déjà qu'il avait désobéi à un ordre juste parce qu'il avait la tête ailleurs, il n'avait même pas remarqué que ses cheveux étaient détachés. Prit de panique, il sortit vite fait de la pièce, sentant le ridicule sur lui. Les autres capitaines ne comprenaient vraiment plus rien sur ce qu'il se passait dans cette pièce. Shinpachi, qui s'était arrêté dans son action de piquer la nourriture de Saito, se reprit vite en profitant de son départ. Soji ne s'arrêtait plus de rire, il était fier d'avoir réussi son coup, surtout sur Hajime, l'unique capitaine qui ne s'était pas fait avoir une seule fois. Le capitaine de la 1ère division se sentait vraiment supérieur, plus personne ne lui résistait mis à part Kondo. Hijikata, lui, ne comprenait vraiment plus rien et trouvait le comportement de Saito vraiment étrange. Il en était même à se demander si c'était vraiment le Saito qu'il avait connu ou un faux.

La journée passa vite pour arriver à la soirée. Personne n'avait croisé Saito. Celui-ci était bien caché, et s'en voulait d'avoir était si peu attentionné. Surtout devant le vice-capitaine. Il s'en voulait tellement qu'il se prit sa tête en ses mains. Il avait oublié de rattacher ses cheveux. Une ombre s'approchait de lui, mais celui-ci ne le remarqua même pas. Il finit par se réveiller de sa torpeur, quand il entendit enfin son nom, et qu'il sentit surtout un coup sur la tête.

« Ca fait dix fois que je t'appelle Saito. Qu'est-ce que tu peux bien faire ?

-Vi... Vice-capitaine, fit Saito, étonné. Il se recula et s'inclina, puis il reprit : Pardonnez-moi ! Je pense à tellement de chose que j'en perds ma concentration. Si vous le souhaitez, punissez-moi.

-Ca ira... Je te cherchais, plus personne ne te voyais.

-Je... J'avais besoin de me retrouver seul, s'expliqua ce pauvre Saito.

-Tu n'as même pas penser à te remettre un élastique... »

Hijikata se baissa et mis sa main contre le front de son subordonné. Saito devint rouge pivoine et commença à paniquer. Le vice-capitaine, lui était plutôt inquiet par rapport à la santé de son capitaine exemplaire. Et son comportement devait être du à un surmenage couplé à de la fièvre. Saito se risqua enfin à parler, alors qu'Hijikata enleva enfin sa main, après avoir sentit cette fameuse fièvre.

« Vi... Vice-capitaine... Que... venez-vous de... faire ?

-Je regardais si tu n'avais pas un peu de fièvre... Ce soir t'as intérêt à bien dormir, les trois autres capitaines et moi nous nous occuperons comme il ce devra de nos adversaires. »

Saito se rappela soudain pourquoi il était dans un tel état. Il avait été exclus, soit, il n'était pas seul, mais ne participais pas à une mission importante pour le Shinsengumi. Il s'inclina de nouveau et dit à nouveau.

« Désolé de vous poser une telle question, alors que je n'ai pas à la poser. Mais pourrais-je savoir pourquoi ne m'avez-vous pas intégrer dans la mission ? »

Hijikata comprit alors d'où venez son manque de concentration. Il ne faisait que de penser à ça. En réalité, il n'avait pas trop de raison.

« En fait, je trouvais que ça serais bien de changer un peu. Tu devrais prendre un peu de repos Saito, les autres aussi peuvent bien aller se dégourdir non ? Et comme ça, cela éviteras à Shinpachi, Sano et Heisuke de rater le couvre feu en allant se saouler à droite ou à gauche, expliqua-t-il, bon, je dois te laisser, et repose-toi, j'ai bien sentit de la fièvre ! »

Hajime se crispa, pas étonnant qu'il avait de la fièvre, il avait très peu dormi la veille, et aujourd'hui, il avait surmené sa cervelle pour comprendre la raison du pourquoi du comment. Il leva la tête en direction de son supérieur, et le voir, malgré lui, rire avec Soji, le rendit envieux. Le capitaine de la 1ère division partait aussi pour la mission et était très proche du vice-capitaine. Mais que pouvait-il, ils s'étaient connus bien plus tôt que le Shinsengumi ou l'arrivé des autres membres, avec Kondo. Lui, Hajime Saito, n'était rien à côté d'eux. Il serra des poings et alla retrouver l'endroit où il passait son temps à s'entraîner. Il défoula la colère qu'il ressentait sur ces pauvres bâtons en paille, utilisé pour s'entraîner à la coupe. Après trois bonnes heures d'entraînement, il devina qu'ils étaient enfin partit en mission. Il s'apprêtait à retourner dans sa chambre, quand il sentit son ventre gargouiller. Il n'était pas venu pour le déjeuné, ni pour le repas. Et maintenant, il sentait bien la faim le tirailler. Mais il s'en fichait, ce n'était rien que d'avoir été délaissé. Alors qu'il était arrivé au shoji de sa pièce, il croisa Heisuke.

« Hajime-kun ! On ne t'avait pas vu de la journée, c'est étrange venant de toi, d'habitude tu ne rates aucun repas. Déjà que ce matin tu n'as rien mangé... »

Heisuke avait vu juste, il n'avait pas touché à son assiette le matin aussi tellement qu'il était pris dans ses pensées. Saito se renferma de suite, honteux des évènements du matin.

« T'inquiète pas, je te comprends... C'est rageant d'être seuls ici, alors qu'on pourrait bien se battre là bas... »

Les deux camarades regardèrent vers l'entrée et la sortie du quartier général, là où était partit les quatre autres officiers.

Ces derniers étaient enfin arrivés à l'énorme demeure où ils devaient attaquer. Sano et Shinpachi passèrent par derrière comme prévu, tandis que Soji et Hijikata se préparaient pour les attaquer de face.

Le chef du groupe ennemi, qui était tranquillement assis, à boire une coupelle de saké, les vit arriver. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Il chuchota un ordre à un individu assis à côté de lui. Celui-ci alla le transmettre aux autres guerriers qui se trouvaient là. C'est à ce moment que l'assaut commença. Hijikata chercha des yeux la personne qu'il visait. Il fouillait la demeure, tout en tranchant les soldats qui lui bloquaient la route. Hijikata commença à ressentir la fatigue, mais il ne pouvait se permettre de perdre encore une fois. Il devait éliminer le chef de ce groupe au plus vite avant l'arrivée des Choshu. Il le retrouva enfin, regardant par-dessus la fenêtre les combat qui s'y prêtaient.

« Je ne te pensais pas capable de venir nous battre par surprise... Ta fierté de samouraï c'est elle envolée ?

-Je ne peux me permettre aucune erreur, et tous les moyens sont bons pour vous empêcher de contacter les Choshu et de leur donner ce que vous devez leur livrer. »

Le chef adverse se mit à rire, ce qui énerva de surcroît Hijikata.

« En fait tu es faible, cela explique tes actes. Je suis désolé Hijikata-san, je ne puis me laisser faire. Je dois remplir ma mission. »

Hijikata ne laissa pas son adversaire sortir son katana qu'il s'élança sur lui. Mais l'opposant n'eu aucun mal pour esquiver et parait le coup suivant. Les lames s'entrechoquaient violemment qu'à tout moment on pourrait croire qu'elles se briseraient. Mais Hijikata avait un handicape. Il ressentait la fatigue de la journée, combinée à ses efforts pour retrouver son actuel adversaire. Il prit un peu de distance pour reprendre son souffle.

« T'es venu m'affronter alors que tu ressens déjà la fatigue ? Ce combat n'ira pas loin... »

Cette fois-ci ce fut lui qui lança l'assaut. Hijikata ne pouvait que se défendre, et commençait à ne plus suivre les mouvements rapides de son adversaire. Alors qu'ils étaient très rapprochés, lame contre lame, l'ennemi rajouta.

« Je détruirais le Shinsengumi, Hijikata, sois en sur. Je n'ai qu'à te détruire toi et Kondo, et le Shinsengumi sera fini. Tes soldats, même tes officiers ne pourront rien faire sans leur capitaine et vice-capitaine.

-Ne pense pas si bien dire, si je t'élimine ne serait-ce pas la même chose ? »

Hijikata trouva la force de repousser son assaillant. Mais celui-ci garda le même visage sur de lui. Hijikata se demanda si son adversaire n'avait pas un problème, voyant son comportement très étrange.

« Ne te moques pas de moi Hijikata, mon groupe n'est pas comme le tiens. Même sans chef, ils seront toujours capables d'agir. Alors qu'attends-tu, vice-capitaine du Shinsengumi ? »

Sa provocation commençait vraiment à taper sur le système d'Hijikata. Il tenta de reprendre un peu d'énergie, et se remit à l'attaquer, espérant qu'il puisse trouver une faille dans sa garde.

Heisuke tournait en rond depuis une bonne heure. Hajime, qui avait accepté de tenir compagnie à Heisuke, même si cela ne changeait pas grand-chose, restait debout, sans bouger. Il n'en pouvait plus de les attendre. Son corps, son système nerveux, tout lui criait d'aller courir rejoindre Hijikata. Il essayait de se retenir, mais l'attente trop longue, et Heisuke qui passait son temps à tourner en rond, il se décida sous l'impulsion d'aller les retrouver. Heisuke, qui fut surpris, le suivit, après avoir pesé le contre et le pour, et finalement abandonnant toute réflexion, en se disant qu'il sera punit avec Hajime.

Hijikata avait atteint ses limites. Il tenait à peine sur ses jambes et commençait à voir flou. Il sentit la fin venir, mais le coup adverse fut interrompue par une arrivée d'une personne qui ne devait pas être là. Mais il profita de cet instant pour reprendre son souffle. Saito rivalisait assez bien face à l'adversaire. Les places étaient échangées, cette fois c'était le capitaine de la troisième division qui avait tout ses moyens, et l'adversaire qui fatiguait. Hijikata regarda profita de regarder autour de lui, voir où en sont les combats, et aperçut aussi la fine silhouette d'Heisuke. Son attention se fixa de nouveau sur le combat entre le gaucher et le chef ennemi. Ils étaient tout les deux très concentrés. Mais un autre soldat ennemi prit par surprise Saito qui perdit son attention. L'ennemi en profita pour fuir, remarquant qu'il n'aurait aucune chance d'éliminer Hijikata maintenant et commençait à nourrir une haine envers le petit gaucher qui l'avait interrompu. Saito qui remarqua la fuite de son adversaire, en finit vite avec le gêneur. Mais c'était trop tard, ils avaient perdu sa trace. Saito rengaina son katana et alla s'enquérir de l'état d'Hijikata. Mais ce dernier le repoussa. Il avait repris des forces, et en eu suffisamment pour réprimander ce pauvre Saito qui ne voulait que prêter main forte au Shinsengumi.

« Saito ! Les ordres sont les ordres ! Tu n'avais pas à venir ici, et toi non plus Heisuke ! Que ferions-nous si le Shinsengumi se faisait attaquer, Kondo-san et Sannan-san n'auraient pas suffit !

-Hijikata-san, ce n'est pas le moment de les engueuler, nous devons rentrer avant tout », tenta de raisonner Sano, qui ne voulait pas qu'Heisuke qui l'avait secouru lui et Shinpachi se fasse réprimander et subisse une sanction, et c'était pareil pour Hajime.

Hijikata accepta malgré tout. Le chemin fut très silencieux, personne n'osait faire le moindre bruit sous peine de réveiller la colère du démon du Shinsengumi. Heisuke, avait dit qu'ils avaient tout les deux pris la décision de partir, mais Saito le coupa net et avoua que c'était lui qui avait décidé de désobéir à cet ordre. Le groupe était enfin arrivé au quartier général, les autres s'apprêtèrent à partir, quand ils entendirent les cris d'Hijikata qui s'en prenait à Saito. Personne n'arrivait à comprendre une telle fureur. Cela pouvait arriver que certains finissait par venir, même s'ils avaient reçu l'ordre de rester, mais pourtant jamais Hijikata avait été aussi énervé. Les autres s'approchèrent et une fois que la tempête se fut calmée, Soji alla voir si Saito allait bien. Ce dernier affirma que tout allait pour le mieux, et qu'il tenait juste à aller se coucher. Une fois seul dans sa chambre il s'effondra contre la porte. Il avait sut se contenir devant tout le monde, mais il ne pouvait plus empêcher les sanglots de couler. Décidément, il avait bien passé une mauvaise journée. Mais maintenant il en était sur. Les sentiments qu'il éprouvait pour Hijikata n'étaient pas réciproque. En pensant à cette conclusion, les sanglots reprirent de plus belle. Lui qui ne laissait jamais tomber son masque de froideur n'était plus capable d'empêcher ses émotions de sortir. Il s'allongea sur son futon, tout en essayant de trouver le sommeil, mais il ne vint que difficilement, après deux bonnes heures, et il ne fut pas du tout reposant mais très agité.


*Je trouve que ça fait mieux en japonais qu'en français...

L'histoire se déroule en 1864, avant l'arrivée de Chizuru.

J'avais normalement déjà finit le chapitre 1 et commençait le chapitre 2, mais ils se sont évaporés, bah une partie en fait. Donc j'ai du tout reprendre. Mais l'ancien chapitre était bien plus court, mais j'avais pas trop d'inspiration, que là, ça allait...

Mon pauvre Saito... Tu souffres avec moi... Mais t'inquiète pas, ça va aller mieux (puis s'empirer...)

J'espère que vous avez passé une bonne lecture... Et ne vous inquiètez pas pour Saito, il ira mieux demain ^^