Titre : L'étrange sourire de la reine des citrouilles.

Auteur : Moira-chan (Momo =D)

Genres : Romance, Surnaturel, Bizarrerie indescriptible

Rating : K+, voire T par précaution, mais rien de bien trash.

Personnages : Axel, Roxas, Demyx et quelques autres.

Pairing : AkuRoku, évidemment / Happy AkuRoku Day à touuus ! ^^

Disclaimer : Tous les personnages de Kingdom Hearts appartiennent à Square Enix/Disney.

Résumé : L'enquêteur Axel Curtis formait avec son camarade Demyx la meilleure équipe qu'il n'eût jamais existé. A l'exception près qu'Axel s'était spécialisé, à son grand malheur, dans la poursuite des démons ; alors, finalement, le passeur blond parviendra-t-il à le guider jusqu'aux réponses qu'il cherche ? Et la reine des citrouilles, pourquoi sourit-elle avec tant d'insistance ?

Note de l'auteur : Salut à tous ! Voici ma contribution pour l'AkuRoku Day 2011. Une fanfiction à chapitres, donc, même pas encore terminée... Je sais pas si ça sera long ou pas. xD Tout ce que je peux vous dire c'est qu'il s'agit d'un scénario assez... Etrange, pas vraiment complexe, mais étrange. Il y a de fortes chances pour que les chansons que j'écoutais à la conception de l'histoire m'aient influencée... xD Si je devais néanmoins en retenir deux, ce seraient "Mrs Pumpkin comical's dream" (Hatsune Miku) et "Panda Hero" (Gumi).

Enfin, je vous souhaite une bonne lecture et vous le répète : joyeux AkuRoku Day à tout le monde ! =D

(Et à ceux qui auraient lu mon autre fanfic AkuRoku, "Crushcrushcrush" ... Oui, c'est pour ce texte que je n'ai toujours pas publié le chapitre 7. xD Il viendra demain si tout va bien. ^^)


L'étrange sourire de la reine des citrouilles

Chapitre 1 : Underground

Le métro parisien ; quelle merveille, s'exclamaient certains. Rapide et efficace – fort bon à satisfaire les lois de l'offre comme de la demande. On pouvait y enfourner pas mal de personnes, dans ces machins ; et tant pis si justement, on crevait de chaud parce qu'on était trop à l'étroit, tant pis si on se faisait parfois voler un ou deux trucs, tant pis si on se bousculait parmi. Tant que y'avait pas de mort, du moins, pas trop de morts accidentelles, on laissait faire et on aurait laissé faire pendant encore pas mal de temps si ce jour-là n'était pas arrivé.

Le lendemain de ce jour-là, Axel Curtis descendait à pas rapides les marches abandonnées depuis la veille de ce vieil escalier que des milliards d'hommes et de femmes avaient d'ores et déjà emprunté des millions de fois. Avec sa rambarde branlante et sa pierre que la pluie rendait glissante, il semblait conduire tout droit aux profondeurs sombres d'un enfer nouveau ; mais Axel avait vu pire – bien pire. Il pesta contre l'eau défilant par torrents sous ses yeux, se maudit d'avoir préféré la possibilité d'attacher ses longs cheveux roux en une haute queue de cheval à celle de couvrir son crâne d'un chapeau ; mais bientôt, la colère du ciel ne put plus l'atteindre. Il posa le pied sur la dernière marche en moins de temps qu'il ne lui en aurait fallu pour le dire – une lampe en grésillant attira brièvement son attention mais il veilla à ne pas se laisser distraire plus et poursuivit sa route. Bientôt, il atteignit les voies, ces longs serpents de fer s'étendant de toute leur longueur sous des kilomètres et des kilomètres de tunnels plongés dans la quasi-obscurité des souterrains, et un simple regard circulaire autour de sa position lui apprit qu'il lui faudrait attendre encore quelques instants.
L'inspecteur Muller n'était pas encore là et il se voyait dans l'impossibilité de commencer sans lui les investigations.

D'un pas un peu lourd, comme fatigué – et il l'était, fatigué, après près de vingt minutes de marche sous un temps aussi calamiteux –, il se dirigea lentement vers l'un des sièges en plastique blanc – quoiqu'ils ne fussent plus très blancs sous les divers graffitis qui les recouvraient alors –, arrangés en rang clair et distinct, comme tous ces petits élèves bien sages dans leurs écoles, et s'y laissa tomber. Paix à l'âme des derniers écoliers sages, de toute façon, ce qui venait d'arriver avait de quoi les traumatiser bien assez pour les faire rejoindre le groupe déjà trop important des fauteurs de trouble.
L'inspecteur Demyx Muller, quant à lui, savait décidément se faire attendre ; tant et si bien que, parfois, Axel en était amené à se demander s'il n'était pas, secrètement, l'une des demoiselles dont parlait le proverbe. Mais tous deux se connaissaient depuis longtemps - si longtemps qu'aucun ne savait plus à quand remontait cette vieille amitié – et, depuis que le rouquin du duo avait découvert cette sorte de don qui faisait de lui ce qu'il était, ils avaient eu maintes fois l'occasion de travailler ensemble.

Un don, hein, pensa le jeune homme. Cette étrange capacité à ressentir ce que les autres ne ressentaient pas, à entr'apercevoir ce que la plupart des gens ne voyaient pas – mais Axel s'était toujours dit que les gens ne faisaient simplement pas attention. Trop pressés, trop occupés, ils vivaient à deux cents kilomètres par heure et renversaient sur leur passage toutes les choses qu'ils ne jugeaient pas dignes de leur égard ; voilà pourquoi, ce jour-là, c'est-à-dire la veille de ce jour pluvieux où le dénommé Axel Curtis entendit dans le couloir désert du métro les pas rapides de son ami d'enfance et collègue Demyx Muller, l'on avait dans le métro parisien commis un attentat.

« Axel ! Lança l'inspecteur en accourant aux côtés de son camarade, relevant par la même occasion la capuche de son ciré jaune, un peu gamin dans son genre. Désolé du retard, y'a pas une équipe qui devrait bientôt arriver ?
– Ça, tu le sais mieux que moi, répondit nonchalamment le roux, et il se leva pour serrer rapidement la main que lui tendait son ami. D'ailleurs, et si tu me mettais au parfum de la situation, maintenant ? »

L'air un peu gêné, Demyx passa la main dans sa multitude de cheveux châtains, un peu blonds selon les reflets que voulaient bien leur donner les néons du sous-sol, puis glissa les mains dans les poches de son ciré pour faire mine de se retourner.

« C'est un peu plus loin, fit-il, va falloir marcher. Tu viens ? Je t'expliquerai en route. »

L'autre acquiesça, bien qu'à contrecœur, et suivit le blond lorsque celui-ci sauta habilement sur la voie du métro ; mais envers et contre tout, il avait un mauvais pressentiment. Ce n'était pas qu'il avait peur, non ; simplement que ça faisait froid dans le dos. Les courants d'air, léger, l'obscurité presque omniprésente, la pluie qu'il savait marteler avec violence l'épaisse couche de goudron, au-dessus d'eux ; tout ça ne faisait pas bon ménage, surtout pas après l'attentat de la veille. Et finalement, il n'était plus vraiment sûr d'avoir envie que Demyx le « mette au parfum » de ces événements – d'autant plus que, pour qu'on l'appelât, il fallait que ces événements fussent foncièrement étranges. Ça fichait froid dans le dos, ouais – ça collait de sacrés frissons à la peau.

« Voilà l'affaire, poursuivit calmement l'inspecteur, mais quelque chose dans sa voix sonnait bizarrement, un peu comme une fausse note dans un superbe morceau. Hier après-midi, vers quatorze heures, un espèce de taré a commencé à tirer sur les passagers du métro, avant de tout faire sauter... C'est assez flou, mais on a affaire à un attentat-suicide, du moins, c'est ce qu'on pense.
– Mais je suppose que y'a pas que ça, dit alors Axel.
– En effet, on t'aurait pas appelé, si c'était que ça... Figure-toi qu'il nous manque des corps. »

Le rouquin, surpris, manqua de se prendre les pieds dans les rails que le duo suivait alors et adressa à son ami un regard incrédule ; comment ça, il leur manquait des corps ?

« On a réussi à savoir combien y'avait de gens, enfin, approximativement..., expliqua le policier. Mais on a beau avoir cherché, même sans avoir encore identifié les victimes, il nous manque bien une vingtaine de cadavres. »

Axel soupira et glissa ses mains dans ses propres poches, sans oser regarder son camarade. Il sentait deux grands yeux bleutés d'incompréhension posés sur lui ; et mieux valait ne pas montrer à Demyx qu'il se trouvait tout aussi décontenancé que lui. Voilà donc pourquoi on l'avait appelé ; certes. Mais jamais encore il n'avait eu à faire face à ce genre d'affaire – jamais encore il n'avait dû affronter de crime plus grave qu'un vol ou qu'une agression, et visiblement, le destin avait jugé qu'il était temps pour lui de passer au niveau supérieur.

« Et tu penses que c'est l'œuvre des démons ? Finit par lâcher le roux, bien qu'il fût d'ores et déjà certain de la réponse. »

Effectivement, il ne fallut pas vingt secondes à l'inspecteur pour acquiescer lentement, l'air grave. Le don d'Axel n'avait jamais servi à résoudre le moindre meurtre mais il fallait que cela change ; cela avait besoin de changer et cela changerait. Rapidement, le plus vite possible – comme le métro qui file à toute allure sur les rails qu'on lui a tendus en toile d'araignée, sous la terre. Simplement parce que, de tous les humains du monde, il devait bien être le seul à posséder la faculté de ressentir ce dont le commun des mortels ignorait toute l'existence, et ce que le reste appelait « démons ».

Le rouquin, derrière son camarade, poursuivit silencieusement sa route le long des rails ; il donnait l'air d'être calme, serein, incroyablement serein même, mais c'était une façade. L'air, l'atmosphère, l'environnement clos que formaient ces murs de béton armé, les rails ainsi que Demyx et lui-même cloîtrés comme dans un vieil ascenseur, comme dans la tour branlante d'un château fort, tout ça lui donner clairement l'impression d'être oppressé. Et puis l'odeur se faisait plus forte. Cette odeur si particulière. Celle qui titillait tous ses sens à la fois. Celle qu'il avait sentie des dizaines de fois et qui s'avérait toujours annonciatrice de bien des malheurs – l'odeur des démons. C'était pas vraiment une odeur, à vrai dire ; mais c'était pas non plus un son, une sensation, pas un goût ni une vision. Ça ne correspondait à aucun des cinq sens de l'être humain ; c'était plus profond et ça les employait tous à la fois. Ça provoquait des frissons dans le dos, des vertiges parfois, un drôle de goût en bouche, quelques flash lumineux à la vue, et y'avait bien quelque part dans l'oxygène l'odeur de la mort.
Un rat crevé. Ça sentait le rat crevé, dans ce tunnel.

La rame de métro accidentée gisait quelques mètres plus loin.
Ah, se dit Axel, c'était peut-être pas un rat qu'avait crevé dans ce coin, finalement. L'odeur s'était faite plus forte. C'était dégueulasse, franchement dégueulasse, et ça aurait même pu le faire vomir s'il avait été de petite nature ; mais il en avait vu d'autres, et de toute façon, il n'avait pas vraiment le choix. Fallait y aller.

Sans prononcer le moindre mot, l'homme aux cheveux si flamboyants au cœur de ce gouffre si noir et si profond se dirigea vers le véhicule. Ses portes étaient ouvertes ; pas le moindre bruit à l'intérieur, mais les tremblements de ses épaules s'accentuèrent un peu lorsqu'il y grimpa péniblement. L'inspecteur Demyx était resté en arrière – mais y'avait rien d'étonnant à cela, Demyx avait toujours été un véritable froussard – et son camarade se maudit de n'avoir emporté, cette fois-ci, aucun chewing-gum à la menthe ; le goût contre son palais ne passait pas, tout comme ses yeux ne semblaient pas disposés à arrêter d'atténuer les couleurs qu'il apercevait si péniblement à la faible lueur des néons grésillant.

« Je vois que dalle, lança-t-il au policier, debout à l'extérieur. Par contre... »

Axel sauta à l'intérieur du métro et balaya les environs du regard. Les couleurs se mélangeaient un peu – toujours à cause de ce foutu don – mais il parvenait plus ou moins à distinguer les sièges, les barres de métal, les fenêtres. Seulement, il cherchait des indices – et c'était pas cette visibilité médiocre qui lui permettrait de trouver quoique ce soit.

« Demyx, t'as une lampe-torche, par hasard ? »

Sans un mot, l'inspecteur s'approcha, un peu timidement toutefois, et s'aida du marchepied du wagon pour tendre à son ami l'objet désiré ; tout aussi silencieusement, Axel s'en saisit et dirigea le faisceau lumineux vers le fond de la rame. Il s'y avança, fouilla un peu ; le rayon apparaissait jaune clair à sa vue légèrement troublée et semblait, de par sa candeur, nettoyer le plastique des vieux sièges – tout comme il y révéla bientôt une tache rougeâtre, luisante. Ça sentait le brûlé.

« Le wagon suivant a sauté, annonça Demyx, sans pour autant quitter son poste. Je sais pas si tu trouveras grand-chose.
– Je trouve que dalle, ouais, répondit l'autre, mais il semblait un peu nerveux. Pour le moment, tout ce que j'peux te dire, c'est que c'est bien l'œuvre des démons... Faut que j'revienne ce soir pour en savoir plus. »

Avec un soupir, Axel revint sur ses pas. Ses chaussures frappaient doucement le plancher – ça faisait du bruit. Un bruit doux, calme, régulier au milieu des voix et des cris inaudibles que le roux croyait entendre. Il se concentra sur ce son et sauta bientôt à terre, entre les rails et le mur.
Lorsqu'il tourna la tête vers Demyx, ce dernier lui jeta un regard qui signifierait clairement que, ce soir-là, seul le rouquin remettrait les pieds dans ce métro.


Les tunnels du métro avaient beau être enfouis sous bien des mètres de terre, Axel pensait et continuerait à penser qu'il y faisait décidément bien froid.
Ce soir-là, du moins, il lui semblait que milles et un courants d'air devaient s'y infiltrer. Il n'était pas vraiment du genre frileux, pourtant ; mais son don, cette étrange capacité, ça jurait avec tous ses principes et ça paraissait prendre goût à transformer, un peu, tous ses sens - en même temps. Loin, loin derrière lui, un léger bruit se fit entendre ; tintement clair et net de la pierre qu'un quelconque rat ou courant d'air avait dû faire rouler, probablement. Il ne se retourna et poursuivit son chemin jusqu'au métro renversé, à moitié explosé – quelques sons résonnaient dans sa tête et il fut secoué d'un long frisson, qui gravit en moins de quelques secondes la totalité de son échine dorsale, mais il n'en tint pas rigueur. Il en avait l'habitude. Il ne put cependant retenir un soupir en s'approchant du véhicule, et tâcha de se montrer particulièrement silencieux.

Brusquement, un bruit se démarqua des autres.
Il y avait dans sa tête des voix. Légères, douces. Axel ne comprenait pas ce qu'elles disaient. C'était un murmure – un long, un interminables murmure, comme le grésillement d'un poste de radio qui ne parvient à atteindre aucune chaîne, aucun réseau. Et puis, il y avait aussi des cris. Inaudibles. C'était dérangeant. Le roux les entendait, ces cris, mais ne réussissait pas à les distinguer au milieu des voix ; il savait qu'ils étaient là mais il ne pouvait pas les écouter, y prêter attention. Oui, c'était vraiment dérangeant.
Mais au milieu de tout cela, il y avait un son plus clair, plus net aussi. Peut-être qu'il était réel – peut-être pas. On aurait dit une énième voix qui se démarquait sur les autres, parce qu'elle était plus proche. Parce qu'elle était plus mélodieuse, aussi, peut-être. Une chanson – c'était comme une chanson. Des notes qui se suivaient, les unes après les autres – et elles dansaient, elles valsaient et tournaient, et tournaient en rond, ça donnait mal à la tête.

Un peu déboussolé, Axel secoua la tête ; ses cheveux rouges, détachés, retombèrent bientôt sur ses épaules et leur contact frais sur sa nuque fut suffisant à le tirer de ses rêveries. A pas de loups, il s'avança en direction de la porte ; les armes n'avaient pas le moindre effet contre les démons, il le savait par expérience, mais il se maudissait quand même de ne s'être équipé que d'une lampe-torche – le métal froid d'un pistolet entre ses mains l'aurait rassuré.

On ne connaissait que peu de choses sur les démons, tout compte fait. Pas de races précises, juste des formes que seul Axel savait distinguer les unes des autres, quand celles-ci ne changeaient pas ; tous les fichiers qu'avait pu réunir la police ne correspondaient qu'aux multiples témoignages du rouquin. Personne pour les confirmer. Personne pour les infirmer non plus – et le jeune homme aurait pu dire ce qu'il voulait. Il aurait pu assurer que les démons n'existaient pas ou plus. Mais il avait décidé de jouer les héros, une fois, de faire part de son don aux autres, de l'utiliser à bon escient ; maintenant qu'il se retrouvait mêlé à une affaire d'attentat, il ne faisait que payer le prix de sa naïveté.

Ce n'était pas qu'il avait peur, en fait. Du moins, pas vraiment. En fait, ce jour-là comme à chaque fois qu'il intervenait, seul, contre les démons – mais particulièrement ce jour-là –, c'était le même sentiment étrange et indescriptible qui s'emparait de lui ; un truc entre l'excitation et l'inquiétude qui le poussait à avancer autant qu'il le faisait hésiter. C'était étrange. Tout comme ce monde. Et celui des démons – pour autant qu'il en existât un. Ravalant sa salive, Axel s'accroupit et jeta un regard discret à l'intérieur du wagon – le noir complet.
Et puis une lueur.

Le rouquin sursauta en apercevant la pâle lumière d'une bougie mais n'osa pas s'approcher plus. Il y avait quelqu'un. Quelqu'un tenait cette bougie, quelqu'un la brandissait devant lui, et surtout, quelqu'un s'approchait. Inexorablement. La voix mélodieuse s'était tue dans sa tête.

Et ce quelqu'un, Axel put bientôt l'apercevoir.
A sa grande surprise, c'était un humain – du moins, en apparence. Visage pâle sous la lueur blafarde, pas très grand visiblement, et une cascade de cheveux blonds autour d'un visage où régnaient deux grands yeux bleus ; le bas du corps dans l'obscurité laissait deviner un pantalon large, resserré aux chevilles. Un simple blouson, sur un pull noir, au-dessus et le tour était joué ; restait à découvrir la raison de la présence de cette personne en cet endroit.

« On n'y voit vraiment rien, hein ? »

Le roux sursauta ; le garçon avait parlé. De cette même voix délicate qu'il avait entendu quelques minutes plutôt. Les mots qu'alignait cet inconnu auraient pu former une nouvelle mélodie mais là n'était pas le problème ; il avait dû l'apercevoir. Axel se tapit dans l'ombre autant qu'il le pouvait – au moins l'énergumène ne regardait-il pas dans sa direction. Adviendrait ce qu'il adviendrait, pensa-t-il, sans pour autant pouvoir dissimuler à son cœur battant les frissons de son dos.
Après tout, il en avait vu d'autres, non ?


Voilà pour le premier chapitre.

Si souci il n'y a pas, je posterai le second dans la soirée, et la suite viendra dans les jours qui suivront... xD

Merci de votre lecture =D